Le voyage au Arnor (suite)

Les quatre cavaliers etaient partis il y a deux jours deja.
Ils avaient passes la nuit dans les plaines du Gondor, puis gallopes pendant toute la journee, et maintenant, ils s'etaient arretes pour la nuit, pas loin de la frontiere du Rohan.

Forlong fit quelques pas, pour s'egourdir un peu les jambes, puis deposa son sac par terre. Il sortit de la viande et du lembas, ainsi qu'une gourde de vin, puis commenca a rassembler du bois et des feuilles mortes pour faire un feu.

Il regarda ses compagnons, et leur dit:

-Demain nous voyagerons a travers les plaines vertes du Rohan.
Apres avoir passe les gues non loin de l'Isengard, nous emprunterons la Veille Route du Sud, qui nous menera jusqu'a la Comte...
Encore plusieurs jours de voyage nous attendent...

Bargonno avait déjà fait ce voyage moult foies, et à chaque foie il était émerveillé par la beauté des prairies. L'herbe était toujours aussi verte et en dehors du sentier, les hautes herbes se couchaient sous le doux vent qui venait tant tôt de l'ouest, tant tôt du sud. La meute de Bargonno comme à leurs habitude se dispersaient autour des quatre hommes, Taurnil toujours en tête. Bargonno et les autres s'arrêtèrent sous l'ordre de Forlong.
Bargonno mit en place sa couche et alluma un feu grâce à ses pouvoirs, mais mystérieusement depuis quelque temps les flammes que le mage créait devenait de plus en plus sombre. Il se posait des questions sur ce changement, sans doute que le changement de personnalité de Bargonno fonctionnait aussi sur ses pouvoirs, qui sait. Le mage écouta Forlong qui parlait de leurs voyage à venir et répondit:

-Isengard, comme beaucoup de personne j'en ai entendu parler mais je ne l'ai jamais visité. Peut-être que c'est une occasion de le faire....
Je pense qu'il ne faudra pas s'attarder à la comté, nous devons normalement rien à y faire, car le roi Elessar en avait interdit l'accés aux hommes.

Bargonno repartit préparer le camps tout en écoutant si quelqu'un lui répondait.

Une pluie fine s'était mise à tomber. Si elle n'était pas violente, sa continuité finit par tremper les voyageurs. Le sol se faisait de plus en plus spongieux sous les pieds des trois compagnons, et la nuit promettait d'être désagréable, car presque rien ne permettait de s'abriter dans ces vastes pleines. Il n'y avait plus qu'à espérer que cette bruine cessa, mais rien dans le ciel gris ne laissait prévoir un tel changement météorologique.



Quelques lieues en arrières, un homme monté sur un cannasson épuisé se faisait ces même réflexions. Mais le pire était qu'il ne possédait aucune couverture pour passer la nuit. Tout grelotant, il déscendit de sa monture en serrant ses doigts glacés pour tenter de les réchauffer. Puis il s'assit et s'appuya contre son cheval et remonta ses genoux cnotre son menton. Il saisit en tremblant deux figues séchées dans sa poche et les grignota tout en essayant de garder sa mince cape enroulée autour de lui.

Voilà deux jours qu'il suivait les trois voyageurs. Alors qu'il venait seulement d'arriver à Minas tirith, il les avait vu partir vers le Nord. ET il n'avait pas pu s'empêcher de les suivre, profitant de l'innatention de son "garde du corps". Seul hic, cause d'un départ si soudain, il n'avait rien emporté pour subvenir à ses différents besoins. L'inconnu tourna les yeux vers la fumée qui s'élevait à l'Ouest. Il fut tenté, en désespoir de cause, de se précipiter sur ce feu, mais il se retint, il ne devait pas, c'était trop dangeureux.

L'homme finit par s'endormir et oublia ceux qu'il suivait qui, rappelons le, ne savait pas que quelqu'un était sur leurs traces. Du moins pour l'instant...

Après avoir écrit une lettre Bargonno regarda Taurnil son loup, il avait l'air bizarre, il tournait tout autour du camp tout en reniflant comme si il cherchait quelque chose. Après cinq bonne minutes à continuer comme ça il s'arrêta leva la tête regarda autour de lui et il courra tout affolait dans la direction qu'ils avaient prit plus tôt. Tous les chiens du mage le regarda partir et si Bargonno leurs avait pas donné l'ordre de rester à leur place ils serraient parti avec Taurnil. Bargonno monta sur son cheval sans mettre la selle, il rattrapa son chien qui s'était à côté d'un homme recroquevillait sur lui même. son cheval était près de lui couché par terre. Le mage mit pied à terre, il essaya en vint de réveiller l'homme qui n'était pas mort. Il alla voir le cheval, il le fît se mettre debout, il prit l'homme sur le dos du cheval, qu'il accrocha avec une corde au sien.
Les trois compagnons du mage attendait son retour car ils n'arrivaient pas à retenir la meute qui s'affolait. Mais après un bon moment à attendre le groupe put deviner deux silhouettes éclairé par la lueur de la lune. Le mage arriva enfin en compagnie d'un deuxième cheval et d'un homme, l'équipe s'interrogea. Qui était se nouvel arrivant? D'où vient-il? Que fait-il ici seul sans aucun équipement? Bargonno ne donna aucune expliquassions en descendant du cheval, la seul qu'il fit c'est de caressé son loup qui avait peut-être encore sauvé une vie.

Ambremage était resté quelque temps à Fangorn avec la quête où Mithrandir avait perdu la vie et qui s'était avérée être un échec pour l'ensemble de ses participants. Tanarith était resté en Fangorn pour retrouver les Ents... 20 ans sans voir ces sages créatures avaient considérablement atteint la conaissance que le mage avait d'elles. Ainsi après une vingtaine de jours en Fangorn, seul, il était un homme nouveau, paraissant avoir pris dix ans en une dizaine de jours. Longpériple, le cheval de traie qu'il s'était fait offert par des paysans, semblait avoir gagné en noblesse et en taile.

Il s'orienta au Nord avec pour objectif de retrouver Aloïr son jeune disciple qu'il avait laissé près d'Isengard. Au bout de quelques heures de marche une sensation familière le surprit... Il était épié par des loups. Leur regard n'était pas méchant, seulement interrogateur, après tout, le mage avait déjà vécu une dizaine de jours avec ces animaux.

*Bargonno...*

Oui, c'était Bargonno, Tanarith l'aurait cru à Minas Tirith pour les obsèques de Mithrandir mais il reprenait déjà un périple vers le nord. Pourquoi?
Il décida de ne pas rester dans le doute et s'orienta en direction des loups. Arrivé à une lieue de l'endroit où campait Bargonno il sentit au loin la pésence de plusieurs hommes. S'il disposait de la vue, le mage aurait remarqué qu'un groupe de cinq hommes se trouvait là-bas...

Il arriva au campement, et se dirigea immédiatement vers Bargonno.
- Alors mon ami, tu décides de partir au nord, malgré les événements du sud? Je sais qu'un grand malheur guette Minas Tirith, pourquoi la Guilde ne t'a pas demandé d'y rester? Dis-moi, que s'est-il passé dans la cité blanche pour que l'essence des hommes paraissent si perturbé... et qui est cet elfe qui se ressource là-bas?

Forlong lanca un juron, lorsque la pluie commenca a tomber.
Une nuit agreable dans la nature...tu parles!
Ceci lui rappella les anciens temps ou il rodait a travers les Terres du Milieu.
Il serra sa couverture et s'approcha du feu, qui resistait pour le moment a la pluie.

Soudain, les animaux de Bargonno commencerent a s'agiter, et le mage disparut dans le noir. Forlong, inquiet, sortit son epee, et la regarda; elle ne brillait pas, donc aucun orc n'etait present dans les alentours...cependant les orcs etaient loin d'etre le seul danger...des rodeurs, des bandits, des montagnards, des animaux sauvages...ces terres etaient dangereuses.

Mais Bargonno revint, et il n'etait pas seul. Un autre homme, qu'il voyait a peine a cause de la noirceur de la nuit, l'accompagnait.

Il sortit de son sac la gourde de vin, et s'approcha de deux hommes.
Il demanda a Bargonno:

-Qui est ce?

Le mage examinait l'homme, il devait avoir froid, il lui mit une couverture sur le dos, ce qui ne l'aidera pas beaucoup à le réchauffer, donc il le plaça près du feu.

-Qui est-ce? Répéta-il, c'est une très bonne question, mais je ne peux y répondre, attendons qu'il se réveille.

Tout à coup, comme un courant d'air Tanarith apparut au loin. Il ne l'avait pas revue depuis la sortie de la forêt de Fangorn, ce qui ne faisait pas trop de temps, mais il croyait qu'il allait le revoir à Minas Tirith, pour parler à la guilde de leur aventure, mais non il ne vint pas. Alors quand Tanarith apparue devant le mage des questions se bousculèrent dans sa tête comme: D'où vient-il? Que faisait-il? Pourquoi ne pas l'avoir accompagner à la citée blanche? et plein d'autre encore. Mais au lieu de lui poser ces questions il répondit au sienne:

-Oui je part au Nord, je pense avoir le droit à un repos bien mérité après ces évènement.Si elle m'a proposé mais j'ai refusé pour accompagner Forlong, car comme je t'ai dit j'ai besoin de me reposer.
Tu connais sens doute Feagum l'oncle de Mithrandir qui est aussi mon père. Si tu le connais tu dois savoir que c'est un magicien qui ne doit pas être du bon côté, mais qui a des pouvoirs qui me dépassent. Ben si tu vois de qui je parle tu dois aussi savoir qu'il est maintenant mage de Minas Tirith, à la place de feu Mithrandir.
Mais je pense que c'est pas la réponse que tu attendais, or tu devais savoir. Mais pour t'as question la seul chose que je peux te dire est que Silendë (pas sur pour l'Orthographe) a été capturé par sans doute des orcs au Mordor. Mais si tu veux en savoir plus demande plutôt à Forlong qui dois en savoir plus que moi.

-J'ignore si je dois vous suivre en Arnor ou retourner à Minas Tirith... je pense que je serais plus utile là bas. Les ents m'ont confié que le mal qui menace la Terre du Milieu est un des plus grand depuis la Guerre de l'Anneau. Je pars donc pour Minas Tirith mais avant je dois prendre des informations car celles des Ents n'étaient que des colportages d'oiseaux...

Il se tourna vers Forlong :

-Forlong, peux-tu me dire de quoi il retourne exactement à Minas Tirith? Que fait le nouveau mage, Faegum, que fait Mephisto, et l'intendant Radamanthe, et que fait la garde royale?

Un faible gémissement retentit. L'inconnu ouvrit légèrement les yeux et mit plusieurs secondes à comprendre où il était. Il s'était endormi contre un cheval, il pleuvait, il n'avait rien sur lui, il suivait... Oui! C'est cela! Il suivait clandestinement un groupe de voyageurs allant vers le Nord et faisait en sorte que personne ne le repère. Mais alors ce feu... Non! Ils l'avaient repéré et emmené. Il n'y avait aucun doute sur le sort qu'on lui réservait, car il n'aurait jamais du partir ainsi à l'insu de son "compagnon". Même maintenant il n'était pas sûr de comprendre pourquoi il avait agi aussi stupidement, comme si son subconscient avait pris le dessus sur la raison.

En ouvrant un peu plus les yeux, l'étrange voyageur put voir les personnes qui l'avaient vu : un homme aux cheveux blancs de neige et pourtant jeune, un autre homme souriant avec une épée au côté et deux autres personnages qui avaient quelque chose en commun sans que l'inconnu puisse dire quoi. En outre, plusieurs animaux tournaient autour du group qui discutait vivement.

Mais cela n'avait pas d'importance. Il s'était fait repéré, maintenant c'était trop tard, il n'avait plus le choix. Il avait juré mais pourtant il voulait y retourner. Lentement, il tâta le sol pouillé de sa main droite et trouva ce qu'il cherchait : un dague posée par terre. Il s'en empara et la glisa sous la couverture. Puis ils fit courir la pointe le long de sa chemise et l'arrêta devant le coeur. Plus qu'un geste et tou serait fini.

Tanarith? Le mage qui avait combattu a ses cotes contre les ombres mysterieuses pendant la bataille de Dol Amroth? L'ambremage? Que faisait t'il ici?
Il s'approcha de Tanarith en souriant, et lui repondit:

-Je suis content de te revoir, Tanarith...ca fait tellement longtemps...
Silinde Celebrindal, aussi connu sous le nom de Morgoth Eru, un des Seigneurs de la Guilde, a disparu dans des circonstances etranges. Les sources nous indiquent que le lieu de sa residence est le Mordor.
Une expedition est partie a sa recherche...je partirais surement avec eux, si le Roi ne m'avait pas confie le grade de Capitaine du Arnor...quelque chose de mauvais se prepare dans le Royaume du Nord, un mal que je ne connais pas encore...On ne sait d'ou est venue l'armee des haradrims qui a attaquee la Cite Blanche, on ne connait pas ses dirigeants...du moins, ces informations ne me sont pas connues.
Le choix d'ou tu veux aller t'appartient, mon ami.

Il entendit un gemissement du cote de l'homme mysterieux, et s'approcha vite. Il ouvrit la gourde de vin, et l'approcha de la bouche de l'inconnu, avec ces paroles:

-Bois, ca te rechauffera et eclaircira ton esprit.

Alors Tanarith regarda celui qui semblait s'éveiller. Il pensait... rester avec ceux qu'il conaissait pour partir au Arnor ou essayer de rentrer à Minas Tirith au risque de ne trouver que les ruines de la cité qu'il conaissait.... Finalement il se dit qu'à Minas Tirith il pourrait peut-être en savoir plus sur Morgoth, ce sombre personnage qu'il avait plusieurs fois rencontré et qui avait faillli le tuer à la Guilde une fois.

-Je partirais donc pour Minas Tirith mes amis. Cependant si tu as besoin d'aide en magie ou en guérison au Arnor Bargonno n'hésite pas à m'envoyer un message, je répondrais aussi rapidement que possible, c'est à dire dès que je pourrais trouver un pigeon. Que le sort vous protège mes amis.

Il remonta sur Longpériple et partit vers le Sud-Est, soulevant de la boue du sol déjà imbibé à cause de l'averse.

Une seule perle de sang imbiba la chemise. L'homme retira le couteau mais le garda caché sous la couverture. Puis lentement il leva les yeuxvers l'homme aux cheveux blancs qu'il avait remarqué tantôt. Il inspirait la confiance et le fugitif fut sur le point de lui raconter ses malheurs mais se retint au dernier moment. Il n'avait aucune idée de ce qu'il devait dire. Ou paut-être était-ce préférable de simplement se taire? Mais il ne voulait pas mentire, il l'avait trop fait par le passé. L'inconnu se mordit la lèvre et accepta la gourde dans sa main tremblante. Aidé par Forlong, il but quelques gouttes puiss'avança légèrement pour éviter que le breuvage ne coula le long d'une barbe vieille de plusieurs jours.

Il ne voulait pas rendre d'initiatives car toute erreur pouvait lui être fatale, et si ces trois hommes (il remarqua qu'un s'était éclipsé) avaient l'air sympathique, il ne pouvait connaître leur vraie nature.

Il se contenta donc de remercier d'un vague hochement de tête Forlong puis plongea son regard dans le feu sui luttait vaillamment contre la bruine.

Tanarith partit, il avait décidé de partir pour Minas Tirith, mais il proposa à Bargonno avant de partir de lui envoyer un message si un jour il aurait besoin d'aide. L'homme que son loup avait trouvé se fit entendre, Forlong alla l'aider tout de suite, après qu'il ai fini de boire, le mage s'approcha de l'homme l'examina sans soulever la couverture, il toucha son front pour voire s'il avait de la température, mais il semblait qu'il se soit un peu réchauffer. Ensuite Bargonno lui dit, avec une voie un peu monotone mais qui montrait qu'il lui voulait que du bien:

-Je m'appelle Bargonno le mage, en montrant les autres personnes il continua, voici Forlong le capitaine du nord et son écuyer, et Gauvin lieutenant d'Arnor.Maintenant que nous nous sommes présenté veuillez vous aussi nous dire qui vous êtes, pourquoi vous voyager seul et sans équipement?

Le mage regarda un peu autour de lui, la nuit maintenant était très noir autour d'eux et le feu n'éclairait pas beaucoup. Bargonno aurait du demander à Tanarith des renseignement sur son changement de pouvoir.

L'homme semblait etre conscient, quoique fatigue et appeure.

Le futur capitaine de l'Arnor ajouta quelque morceaux de bois, malheureusement mouilles par la pluie, au feu, qui donnait plus de fumee que de la lumiere.

La flamme s'eclaircit un peu, en montrant les traits des personnes assemblees.
Le mysterieux homme etait pale et sa barbe sale et decoiffee.

Il demanda a Bannor, son ecuyer, de sortir de son sac de la viande et du pain, ensuite les deposa sur une grande pierre, pres du feu, devant l'etranger.
Il dit:

-Je suis Forlong Neldoreth du Arnor, comme l'a deja dit Bargonno.
Nous sommes bien sur curieux de connaitre ton nom, et les raisons de ton voyage, mais manges d'abord, renforces ton corps et rassembles tes idees. Tu es ici parmis des gens amicaux, des hommes qui servent le Gondor.

Il s'assied sur une pierre, et regarda le feu, qui eclairait son visage couvert de cicatrices d'une lueur orange...

L'inconnu regarda chaque voyageur tour à tour avec de grands yeux effrayés. Il ne se faisait pas d'idées, lorsqu'ils sauraient... Lorsque le dénommé Gauvin posa sa question sur le ciel où les dernières lueurs du soir n'étaient plus qu'un souvenir, le nouveau venu leva lui aussi la tête. Mais le chavalier devait sûrement avoir du mal à contempler les étoiles car les nuages planaient toujours dangeureusement au-dessus du petit groupe, et la pluie n'avait pas cessé. L'inconnu répondit cependant d'une voix faible :

"Les cieux... On essaye toujours de percer leur mystère et on perd sans fin son regard dans les étoiles. L'infini. On a du mal à saisir le sens profond de ce mot, mais ce n'est pas grave. On se contente de regarder, hypnotisé par la beauté éternelle du spectacle.C'est une des rares choses, voir l'unique, qui restera telle quelle quelque soient les tourments qui peuvent se passer dans notre monde. Inutile de le protégér. Si tout était comme cela..."

L'inconnu se tut. Ses paroles devaient avoir une signification bien plus importante pour lui qu'à ses auditeurs. D'ailleurs, c'était plus des pensées exprimées à voix haute. Il releva la tête, ses yeux brillant d'une détermination nouvelle et reprit, cette fois bien à l'attention de ses sauveurs :

"J'ai trop menti, alors je ne vous dirai que la vérité. A vous ensuite de choisir ce que je mérite. Mon nom est Reodd. Je n'ai plus aucune profession. Il fut un temps où j'étais Maire de Bree. Difficile d'y croire n'est-ce pas? Et pourtant c'est vrai. Mais j'ai du me retirer de mon poste et je suis allé à Minas Tirith. Arrivé là-bas, je vous ai aperçu, et je n'ai pas pu m'empêcher de vous suivre."

Cette explication était intrigante, peut-être trop. Il était un peu décousu et pas vraiment convainquant, mais comment être sûr?

le mage écoutait l'homme qui se disait ancien maire de Bree, et il s'apprêta à dire quelque chose mais un battement d'aile se fit entendre avec l'apparition d'un aigle. Il portait avec lui un lettre, elle devait être destiné pour Bargonno car l'oiseau laissa tomber la lettre près du mage. Il la prit et regarda l'oiseau partir au loin, Bargonno pensait à une réponse du roi, mais si c'était le cas son oiseau serait revenu, mais il ne se posa pas d'autre question et il mit se fait sur la solitude de l'aigle. Le mage ouvrit donc la lettre et put lire se message:

cher Bargonno,

Sache mon cher cousin que les Valars m'ont renvoyés, à l'instant ou tu aurais dut recevoir cette lettre je posais le pied sur Arda... Je pense cependant que la lettre aura du retard... garde ce retour secret jusqu'à ce que je le fasse connaître au grand jour... les seuls personnes au courant sont l'intendant toi et Elessarion...

A très vite...

Mithrandir

Le mage fut abasourdit pas cette révélation. Son cousin encore vivant, il regretta de ne pas savoir où il se trouvait sinon il serait partit le rejoindre.

il regarda la groupe qui ne l'avait pas attendu pour continuer leur discussion. Il regarda l'homme allongeait et dit:

-Dites nous toute votre histoire.

Reodd baissa la tête et laissa son menton tomber sur la couverture qui s'alourdissait au fur et à mesure que l'eau pénétrait à l'interieur. Après une moue d'hésitation, il répondit :

"Vous avez raison, je ne suis pas crédible. Toutefois je n'ai pas menti, j'ai juste... ommis de mentionner une partie de la vérité."

L'homme s'arrêta, puis reprit d'une voix sûre :

"Je suis un meurtrier et un escroc. Ce sont ces crimes qui m'ont coûté l'exil. Pour protéger Bree, j'ai été obligé de me faire passer pour allié aux yeux de ce qui menaçaient le bon fonctionnement de ma ville. Mais les choses ont mal tourné et j'ai été obligé de tuer pour sauver ma cause. Cependant un homme habile a réussi à me démasquer et m'a obligé à quitter Bree. Il avait..."

Reodd s'interompit, comme surpris. Et sans raison apparente, un petit rire s'échappa de ses lèvres. Il se prit la tête entre les deux mains et s'exclama :

"Comment ai-je pu être aussi stupide?"

Son rire s'intensifia sans s'arrêter sous les regards stupéfaits des trois voyageurs. L'ancien Maire ne faisait plus attention à tout ce qui l'entourait, il riait de lui-même et oubliait ceux qui l'avaient sauvé d'une mort presque certaine. tout s'éclairait dans son esprit.

Forlong ne fit aucun geste, aucune grimace ne montra son surprise lorsqu'il entendit les paroles de l'etranger. Les flammes eclairaient son visage parfaitement immobile.
L'homme se trouvant devant lui semblait etre un meurtier...ou un fou...ou encore plus probablement les deux en meme temps. Cependant...
Forlong commenca a parler, sa voix etait parfaitement calme et reguliere, et ne montrait aucune emotion.

-Votre histoire semble etre tres compliquee...mais je ne suis pas celui qui va vous juger. Je suis avant tout un chevalier de Dol Amroth, et je suis un code d'honneur qui dit:
Tu ne refuseras pas l'hospitalité à un ennemi, si celui vient en paix.
Tu ne feras pas de mal a un homme sans défense.
Ainsi, vous etes en securite parmis nous.

Reodd ne répondit pas. Si son rire s'était calmé, un grand sourire illuminait son visage si décrépi quelques minutes auparavant. Ses yeux restaient dans le vague et un spasme de folie l'agitait de temps à autre. A présent, il était vain d'espérer toute parole de lui. Lui seul avait connaissance de ce qu'il evnait de comprendre, et cete révélation avait eu un impact considérable sur sa personne. Tout était évident pour lui, mais son mutisme allait empêcher les trois autres voyageurs d'en savoir plus jusqu'à ce que la langue de l'ancien maire se délit.

Heureusement pour lui, le capitaine du Nord était clément et juste. En serait-il de même de ses compagnons? Reodd pouvait l'espérer, mais cela avait un importance pour lui dans son détachement?

Tout à coup, un lueur opaline vint éclairer le petit campement. Occupés à débattre du sort de Reodd, personne n'avait remarqué que la pluie avait cessé. Une bise froide s'était alors levée et avait emmené vers le sud les nuages, laissant place à disque fendu en son milieu de la Lune. Les étoiles apparaissaient à leur tour, petits cristaux brillants dans l'immensité noire des cieux.

Bargonno comme ses amis attendait la réponse de l'homme, qui souriait on ne sais pourquoi. après cinq minute d'attente le mage regarda l'homme et lui dit d'une voie sympathique:

-Vous voulez peut-être que je vous dises que je vous ferais rien. Votre passé ne nous regarde pas, vous avez sans doute fait des choses pas nette mais nous ne sommes pas là pour vous juger. Et si vous méritiez d'être jugé mon loup ne serait jamais venu vous aider. Faites nous confiance, nous vous ferons rien.

Les chiens commencez à avoir faim, Lenwé en voyant que son maître ne leur donnera pas à manger tout de suite, il disparu dans la nuit, on ne pouvait voir que ses yeux qui reflétaient la lumière de la lune, il était partit chasser.
Taurnil s'agita il tirait sur la couverture de l'homme, Bargonno ordonnait à son loup d'arrêter, mais il ne lui obéit pas et l'homme encore très faible lâcha la couverture. Tous purent voire un poignard, un poignard qui devait appartenir à quelqu'un du camp autre que le maire. Le mage prit l'arme le plus vite possible, et là il dit avec une voie sévère:

-Que vouliez-vous faire avec ça?

Les spasmes quittèrent définitivement le corps de Reodd qui leva la tête vers le mage. A nouveau, un sourire apparut sur son visage et s'élargit de plus en plus. Finalement, le fou répondit au mage :

"C'était alors que j'étais inconscient, que je n'avait pas tout compris. Idiot que j'étais, je pensais à me sucider. Quelle idée stupide! De toute façon, qu'aurait pu bien faire cette lame ridicule face à vos grandes épées si je gardais ce couteau pour vous tuer? Amenez-moi dans le Nord, et je vous promets que vous serez des héros."

Reodd s'arrêta sur cette phrase énigmatique et laissa courir son visage sur les trois compagnons. Cette arrivée si soudaine et la discussion qui s'était ensuivie avait fait perdre aux quatre hommes la notion du temps, et déjà la lune était haute dans le ciel. Le froid de la nuit qui avançait se faisait de plus en plus insistant et c'est en trembalnt que l'homme arracha des crocs du loup la couverture pour s'envelopper à nouveau dedans.

Forlong regarda surpris le poignard que cachait l'homme. C'etait le sien, il l'avait laisse sur une pierre a cote du feu. Il reprit la lame des mains de Bargonno et la remit dans sa botte.
Ensuite il dit:

-Je ne sais pas quelles sont vos intentions, Reodd, et que cherchez vous au Nord, si ce n'est la mort.
Des heros?
Il rit sechement-
On ne cherche pas la gloire, Reodd...nous protegeons les terres du milieu, un bout de pain et un verre de vin nous suffisent.
Cependant si on vous abandonne ici, vous allez sans doute mourir de froid ou de faim.
Vous avez le droit de nous accompagner jusqu'a Bree, la Comte, ou meme l'Arnor, et nous partagerons avec nous notre pain et notre vin.

Le feu s'eteignait peu a peu, mais le ciel a l'horizon devenait deja gris.
Il dit:

-Avez vous repris suffisament de forces pour continuer le voyage, ou avez vous besoin de sommeil?

Bargonno écouta tout le discours se Forlong et il n'avait que raison. Avant de répliquait encore un bruit d'aile se dit entendre dans la nuit, l'aigle de Bargonno était enfin de retour, il se posa près de sa compagne qui était en train de mangeait une petite souris des champs. Et Lenwé revint avec dans sa gueule un cerf, qu'il prenait pas le coup, le sang d'ègoulinait sur la machir puis le coup du chien. Il avait mit du temps à le traîner. Le mage regarda à nouveau Reodd, et fini pas lui dire:

-Une arme, même petite, dans des mains habille, peut être très dangereuse. Maintenant vous devez vous douter que nous allons vous faire moins confiance, ce qui est bien sur normal.
La gloire comme a dit Forlong nous le recherchons pas. Notre seul but sur cette terre est de sauver, aider tout ce qui en on besoin.
Je n'ai pu reprendre de force, laissait moi toute la nuit, je n'ai point dormi depuis deux voire trois jour.

Bargonno s'allongea dans sa couverture, sans manger et ni boire. Demain ils passeront vers Bree.