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 Elessarion

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Elessarion Ëolchil
Alchimiste
Elessarion Ëolchil

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Elessarion EmptyDim 19 Nov 2006 - 19:02
« La lisière sud de la forêt de Druadan, le Tumladen et le mont Mindolluin, forment un triangle où vit un petit village gondorien. C’est dans ce village que fut élevé Elessarion. Il naquit à même la cité de Minas Tirith, mais du la quitter à l’âge de quatre mois, lorsque son père, hanté par le décès de sa femme morte en couche, jura de ne plus jamais revenir sur le lieu où était enterrée la mère de son enfant. C’est après avoir passé son sixième mois qu’Elessarion arriva dans le village qu’il ne quitta qu’après son onzième printemps. Toute son enfance il avait eu pour projet de retourner dans sa cité natale pour se recueillir sur la tombe de sa mère Mais son père, autant pour chercher un travail plus rentable, que pour l’en dissuader le força à déménager.
Durant treize mois leur vie fut chaotique de par leur nomadisme. Ils passèrent de villes en villages, jusqu’au jour où ils trouvèrent un hameau situé au port du Pélargir, dans le quel se trouvait une maison de maréchal ferant en vente. L’ancien propriétaire trop âgé pour cette fonction avait décidé de la vendre pour une bouchée de pain au père d’Elessarion (qui était lui-même fils de forgeron). C’est au Pélargir qu’Elessarion avait connu, un fils de fabriquant d’embarcations Dunedaine. L’enfant était lui aussi âgé d’une douzaine d’année et n’avait qu’un seul rêve : devenir magicien. Ils s’aperçurent que chacun des deux avait un don particulier (porté plus ou moins sur la magie). S’en suivit une amitié fraternelle qui survécut même au départ définitif du jeune homme d’origine Numénorienne pour la blanche cité.
A la majorité, Elessarion fit de même, avec finalement, l’accord de son père.
Durant son voyage, Elessarion vit apparaître un cavalier qui se dirigeait au galop droit vers lui. C’était un messager, qui lui portait un parchemin :



Elessarion

Je viens d’être informé de ton arrivé prochaine à Minas Tirith et je t’invite à me rendre visite dans ma nouvelle résidence. Tu ne pourras sûrement pas louper la grande tour dans le bas de la cité, elle ressemble a Orthanc en plus petit est blanche …Je ne sais pas quant tu arriveras mais je tiens à te prévenir que je serais en déplacement prochainement.
Ton vieil ami Mithrandir
.






Lorsqu’il parvint enfin à la cité blanche, il pris un long moment pour réaliser son plus grand dessein. Puis, voyant que la nuit allait tombée, se détourna de la sépulture et marcha, en direction de la flèche blanche dont il apercevait le sommet. »


Elessarion est jeune homme de carrure moyenne dont la peau pâle est dissimulée sous une toge brune à capuchon. Quand ce dernier est baisser (se qui est rare) c’est une chevelure noire qui cache ses traits et ses yeux d’un bleu profond (désormais ses pupilles sont noires) qu’il n’aime pas qu’on observent. Il a la voix et l’allure étrange, sans omettre une aura des plus singulières. Il est sombre d’aspect et d’esprit. Il marche rapidement et silencieusement sur de longues distances sans subir de fatigue.
Son age est indéterminé, mais il semble être aussi vieux que son ami Mithrandir (se qui est une mauvaise comparaison car ce dernier est d’origine Numénoréenne). Seul lui et Mithrandir connaissent ses véritables pouvoirs. C’est un mage de niveau 2.

Comptabilité : 3000+500+3000(paye1)-700(loup)-600(Côte D'Anduin)-400(poignard d'argent)-1000(pack vipère)-1000(niveau2 de magie)-400(2fumigènes)+610(Mithrandir)+3000(2ème paye)-100(2chauve-souris)-100(auberge)+3000(paye3)-100(auberge)+6000(2 payes)+3000(paye)-5850£ (Compétences pour loup) -100 (orque en jouet pour loup)-3500(pack écurie)-5900$ (1côte de maille en mithril)-(195£+250£)achats apothicaire+3000£(paye 2 avril)+ un bon de 700£ (récompense)
+ Une demi pierre (récompense)+ un lapin (récompense)-200£ (croquettes)+ 3000£ (paye 30avril)+ 3000(paye 14mai)+ 3000(paye 28 mai)+3000(paye 11juin)+ 1500(1er client)+ 3000£ (paye25juin)+ 602£ (deuzième client)+ 3000£ (paye du 09 juillet)- 500£ (anneau)- 4300£ (Hatelnaur)+ 3000£ (paye du 23 juillet)+ 3000£ (paye du 6 aout)- 1700£ (statue de radagast)+500£ (récompense)-500£ (livraison de la statue)+3000(paye du 20aout)+ 3000(paye du 3septembre)+ 3000 (paye du 17 septembre)+3000(paye 15 octobre)+3000(paye 29 octobre)+3000(paye du 12 novembre)+3000(paye du 24 décembre)+3000(paye du 4 février)+3000(paye du 28 avril)+ 3000(paye du 9 juin)+ 6000(vente à Hasharin)+3000(paye du 10 novembre)+270(vente)

Magie : Contrôle du feu, de la terre et du vent et Communication animale

Argent :66787£ et Une demi pierre.

Biens :
- laboratoire et son materiel d'alchimie, boutique et chambre (à la tour Mithrandir), produits divers (voir aussi achats), une statue de Radagast...
- Le livre du noir parlé (etc...)
- loup (au niveau final) et son orque en jouet,
- une vipère d’Angmar,
- deux chauve-souris,
- une dague d'argent,
Elessarion Dague_10
- une côte de maille en mithril,
- un étalon noir de Dol Amroth [une selle en cuire noir, 4 fers à cheval, une double sacoche de scelle]
- un fumigène acide,
- un sac en toile,
- un anneau magique (meilleur controle du feu),
- une épée (Hatelnaur) [Manche d’Acier, Pommeau d’acier, Garde d’Or avec joyau, Lame de mithril avec diamant taillé]
Elessarion Hateln10[/size]
- un lapin.

Note: à acheté notamment :
- Un Temps suspend ton envol
- Un cadeau de Kroryn
- de l’Asauet
- du Quinquinna
- de l'Armoise


Il porte sur lui :
- 1 Anneau de contrôle de feu
- 1 dague
- 1 côte maille en mithril
- 1 médaillon de protection
- X fioles de gnole naine
- 1 épée (Hatelnaur)


Dernière édition par Elessarion Ëolchil le Mar 25 Aoû 2009 - 16:07, édité 54 fois
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A voila, mon ami Elessarion est à Minas Tirith, dès mon retour j'irai lui rendre visite. lol
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Simpa l'historique.
Par contre on ne dit pas Numenorien, mais Dunedain, puiseque ils se sont mélée au hommes communs.....
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Merci Silindë Celebrindal ( puis ce que c'est ainsi que l'on te nomme a présent ...) pour ta précision .....
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Elessarion EmptyLun 20 Nov 2006 - 20:13
Oh mais de rien mon cher mithrandir, nous n'attendons plus que les reponses de Ellessarion......
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où dois-je modifié? A "d'origine numénoréenne" c'est cela?
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Et bien tu remplace tout se qui est "Numenorien(ne)", par Dunedain.
Sauf "d'origine numenorienne" car cela est juste.....
Wink
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Elessarion EmptySam 25 Nov 2006 - 7:34
Elessarion lassé de ses expériences (cela ne durait jamais longtemps) ouvrit la fenêtre, s’appuya contre le rebord et huma les diverses odeurs qui émanaient de Minas Tirith. De son promontoire il regardait avec admiration les merveilles de la cité blanche. Soleil était à son zénith et le ciel azuré était parsemé de nuages d’un blanc pur. Il baissa les yeux sur les habitants et vit, permis l’effervescence fourmilière, un homme tirer un bœuf par une corde reliée à l’anneau nasal du bovin. Il le suivit des yeux jusqu'à se que la petite écurie de la tour l’en empêche. Cela lui fit penser qu’il n’avait toujours pas de monture. Après tout il avait toujours été bon marcheur et un cheval serait coûteux. « On verra plus tard » se dit-il. Il aperçut un cavalier à l’air patibulaire échanger un objet inidentifiable contre une bourse à un vieux « marchant » vêtu de haillons. Il regarda plus attentivement mais fut repéré par le cavalier sombre. Celui-ci lui jeta un regard méprisant et arrogant et se railla de l’alchimiste après lui avoir fait un geste menaçant de la pointe de son couteau. Elessarion fixa avec envie la fiole d’acide léger mais se résigna. « Rien n’est totalement bon » songea-t-il.
Lorsque le paysage fut lavé du chevalier noir, il scruta les portes de la cité. Mithrandir reviendrait sûrement dans peu de temps du pays des elfes. Aucun messager n’était venu ; ni de la part de Mithrandir ni de celle de l’animalier. Cela lui donna une idée. Il sortit de la pièce et Thinngaraf (le loup d’Elessarion) se leva à l’arrivée de son maître dans le couloir. Il le suivit jusqu'à l’escalier où son maître se retourna. L’animal se coucha et Elessarion le gratifia en lui grattant la tête, fier de son dressage (il avait un don naturel avec les animaux). Il descendit les marches, traversa le hall et sorti de la tour en fermant à clé la porte d’entrée. Il longea la rue, notant l’absence du vieillard en guenilles ; continua sa route dans les ruelles, croisa un homme qui tenait une salamandre, un groupe d’aventuriers et quelques autres citoyens avant de arriver chez le marchant.
Il n’en ressortit qu’avec une bouteille d’un vin gondorien à la main. Elessarion la rangea dans la poche intérieure de son habit et chemina vers la forge de Barthemir : vu la tête de certains des passants une arme serait la bien venue. Il pensa au cavalier.
Une fois chez le forgeron, Elessarion pu admirer un assortiment de lames en tout genre.
Comme il n’avait ni les moyens ni la prétention de s’offrir une épée, il opta pour une dague, avant de se rappeler qu’il avait dépensé une bonne partie de l’argent qu’il avait emmené dans la cave du marchant. L’alchimiste choisit finalement un poignard d’argent (matériau connu pour être craint des créatures maléfiques et principalement des gaurs). Il fit le chemin inverse en pensant à son vieil ami. Cela faisait si longtemps qu’ils ne s’étaient pas vu…
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[hrp tu aurais peit-être mieux fait de poster dans la tour de Mithrandir.... Mais c'est pas grave, ça marche aussi . hrp]
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Elessarion EmptyLun 19 Mar 2007 - 21:50
Elessarion est de retour à la cité blanche après avoir parcouru de long en large la terre du milieu. Au cour de ce long voyage, il partit chez les elfes où il appris quelques intéressantes connaissances. Puis, après avoir vécut longuement en harmonie avec le flegmatique peuple elfe, il partit dans les demeures de pierres des opiniâtres nains. L’ambiance y était moins calme mais plus joviale. L’alchimiste rencontra son homologue nain et sympathisa avec celui-ci et ses semblables. Ainsi su t’il comment se faisait l’alcool nain (après avoir juré sur son honneur de ne pas diffuser cette information) et comment les alchimistes nains exerçaient leur métier. Il repris ensuite la route vers les désert de l’est et se rendit compte que tout les Hommes des Harads n’étaient pas foncièrement mauvais. Il se vit tout même offrir quelques blessures.
Plus tard, il rencontra Gaur un habile guerrier. Il devinrent rapidement amis et gagnèrent tout deux de cette amitié. Elessarion enseigna à Gaur les fondements de l’alchimie et quelques autres sciences, tandis que le mercenaire et ex-voleur appris à l’alchimiste l’art du combat, dans lequel le jeune homme était peu expérimenté. Ils échangèrent aussi des notions de magie et de commerce et chacun progressa dans ces domaines.
Elessarion devint plus fort. Appris à manier le fléau, l’arbalète, et le bâton avec dextérité.
Bientôt les deux hommes quittèrent les forêts et s’aperçurent être suivit. Un Haradrim qui errait dans une terre nordique avait informé Elessarion que des hommes vêtus de noir montaient du sud en semant la peur sur leur sillage. Ce qui l’avait inquiété surtout, c’était que leur passage correspondait au sien à deux jours près. Elessarion n’avait (a tort) pas tenu compte de cela au départ.
A présent il en était sure : on le suivait depuis Minas Tirith.
Gaur et lui tendirent une embuscade dans un sous bois et réussirent à grande peine à mettre en déroute les sombres cavaliers qui marchaient sur leurs pas.
C’était bel et bien les mêmes membres de ceux qui en voulaient à la vie d’Elessarion.
Il décida que son périple avait assez duré et pris la route de Minas Tirith en compagnie de Gaur à qui il devait désormais la vie. Malgré tout l’alchimiste avait au long du voyage, amassé nombre d’ingrédients, de connaissances, d’informations, et sait désormais parler de nombreuses langues, mais ne les maîtrises cependant pas bien toutes.
Avant d’entrer dans la cité il pris le chemin de sa région natale où il apprit que sont cousin (dernier membre de sa famille à part son père) vivait toujours et avait pris la direction de Minas Tirith depuis un certain temps…

Dorénavant Gaur tiens la boutique d’alchimie à l’école de magie lorsque Elessarion travail à la tour. Il loge parfois à l’étage d’Elessarion de la Tour Mithrandir. Gaur aide aussi l’alchimiste à surveiller les ruelles et à enquêter sur le groupe des noirs cavaliers. Ils préparent en secret une quête spéciale.
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GAUR

Gaur
Mercenaire
Elessarion Gaur10

A part lui-même, nul ne connaît véritablement le passé de Gaur. Les seuls qui pourraient en témoigner, sont son : père assassiné par un haut mage noir et sa mère qu’il à tué de ses mains.
Tout comme Elessarion, il est doué dans le domaine du feu. Nombre d’orque pourrait en témoigner mais…
Il est également musclé (ici se sont ses adversaires « d’altercations d’auberge » à la mâchoire intact qui peuvent témoigner) et est habile avec de nombreuses armes (témoins innombrables). Son apprentissage a commencé avec le bâton dans la forêt, où l’orphelin qu’il était vivait et chassait. Puis avec le couteau lorsqu’il devint un jeune voleur. Ensuite avec l’épée et l’arbalète en devenant pillard et homme de main.
Une fois qu’il eu tué son mentor et maître Turkh le brigand et fait le vide dans sa vie, Gaur décida d’entrer dans la neutralité et le mercenariat.
Il poursuivit son entraînement avec les haches et le marteau chez les nains, puis avec le Morgenstern, la faux, le sabre et le cimeterre, qu’il appris à manier lors de quêtes peu anodines...

Il fut au cours de sa carrière de mercenaire : garde du corps, commerçant (revendeur en vérité), renfort, membre de la sécurité de « la masse cloutée » (une auberge peu recommandable), garde, garde forestier, et chasseur.


Dernière édition par le Dim 15 Avr 2007 - 20:48, édité 1 fois
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Gaur
Mercenaire
Elessarion Gaur10


Gaur et brun foncé, ses yeux marron tirent sur le noir (et parfois sur le rouge). Il a l’allure et la carrure d’un robuste guerrier. Il porte des habits noirs et une cape à capuchon anthracite que lui à offert Elessarion.
Mentalement parlant, il a tendance à réfléchir comme un guerrier barbare et à faire preuve de brutalité, mais n’en est pas pour autant idiot. C’est un fin pisteur et chasseur et il sait se faire discret. Mais il peut aussi faire montre de sadisme et de bestialité. Il à un cœur froid comme la pierre, il ne connaît ni la générosité, ni l’altruisme et sa seule passion est celle de la guerre. Ses valeurs sont la fidélité, l’honneur, la fierté, l’or et l’alcool.
La seule chose qui l’amène à la bonté est son amitié avec Elessarion.

> Gaur possède: une dague incurvée et dentée au pomeau à tête de loup qu’il ne quitte jamais; 800£

Il cache également un grand secret…
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KANE

Kane est le faeg Elessarion. Ou pour être plus clair : le mauvais coté d’Elessarion...


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LE CULTE DE MELKOR LE TERRIBLE

ce qui suit est basé sur les connaisances d'Elessarion et donc pas totalement fiable

Il y a plusieurs cultes à vrai dire, mais selon la légende tous sont originaires d’un seul. Ce premier culte subit un schisme à la mort de son dirigeant et le culte éclata en diverses cellules et sectes.
Les plus connus sont sûrement « La secte de Melkor le noir » et « Le culte de Melkor le terrible » qui sont les groupes dominants.

La dirigeante des cultes à proprement parler n’est pas, elle, une assemblée de désespéré, de faible d’esprits, et de parias influençables. Elle est un ordre influent organisé et hiérarchisée.
Un Seigneur suprême (Ou Maître du cercle noir) trône en un lieu inconnu d’où il dirige ses troupes répandues dans toute la terre du milieu. Il est assisté du conseil des Mornhîrs, un groupe de cinq mages noirs puissants. Le conseil aide à la direction du reste du cercle noir : les prêtres et prêtres supérieurs, sauf un membre (le conseiller suprême) qui aide le Seigneur suprême à ordonner le reste des troupes : Ums (guerriers), Hîrs (sorciers), Mornlygs (Imposteurs infiltrants les troupes du bien), Prieurs (personnes aux allures normales mais louant secrètement Melkor), Sbires (personnes sachant se battre et louant ostentatoirement Melkor, …

Petit schéma pour plus de compréhension :
Elessarion Le_cul10
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Elessarion EmptyLun 11 Juin 2007 - 13:52
Résumé détaillé de la vie d’Elessarion





(Nous ne répèterons pas se qui à été dit dans les précédents récits ni les Rp. Libre à vous de les relire si le cœur vous en dit.)



Comme certains le savent déjà, il naquit, non loin de la forêt Druadan, un gondorien que l’on nomma prétentieusement Elessarion. Toujours à la connaissance de certains, Elessarion le Pélargirois devint l’alchimiste de la cité blanche. Mais peu connaissent la véritable ascendance de cet être singulier Celle-ci lui fut révélé lors au début de la quête de Fangorn par Radagast le brun en personne. Pour simplifié se qui à été dit voici l’arbre généalogique simplifié de l’alchimiste :
Elessarion Geneaf11

Le veule qu’il avait été au long de sa jeunesse laissa place à un homme qui refusait d’être payé sans que labeur soit donné. Il travailla donc d’arrache pied à diverses formules, potions, et autres projets scientifiques et artistiques. Constatant qu’il n’était qu’un piètre commerçant et qu’il avait négligé son don naturel avec les animaux, il décida de partir à la recherche d’ingrédients pour mage. Ces derniers grossiraient son catalogue et donneraient un but à sa vaine fonction. Il pensait également par ce départ, oublier sa mésaventure avec « les sombres cavaliers » et profiter du voyage pour retrouver son cousin, qu’il n’avait plus revu depuis ses onze printemps.



Le voyage à ses débuts fut paisible et Elessarion se surpris à être ravis de quitter la cité qu’il avait si longtemps convoitée. Seul son ami Mithrandir et la vue de sa tour lui manqua.

Il appris à se délecter des vertus et de la paix de la solitude, occupant sa marche à la réflexion et autres traits philosophiques.

Au hasard des routes et dans les villages où il se ravitaillait, Elessarion commerça avec nombre de marchants, la plus part itinérant. Il fut heureux de constater que son manque de talents dans ce domaine ne se limitait qu’à la cité blanche, voir à sa boutique.

Il monta au Nord de la terre du milieu, étonnement sans encombre. Le pays de Dun était toujours inhospitalier mais nul ne vint attenter à sa vie comme on l’avait fait dans la cité.

Il contourna soigneusement la Comté et se refusa de passer par Bree.



Une aube où le soleil rougeoyait, il fit la rencontre d’un homme des harads.

- Je te salue haradrim ! Parles-tu ma langue ? Avait demandé l’alchimiste depuis son capuchon.

Les gens du Sud (surtout ceux qui faisaient commerce) avaient pour habitude de tutoyer leurs interlocuteurs.

- Pour sur, homme. Répondit-il.

- Que fais tu donc en Angmar, si loin de ton pays ?!

- Na. L’Angmar commence plus au nord, tsé.

- Tu semble bien connaître le nord.

- Ahh, je troque depuis longtemps homme de l’ouest.

Elessarion fut surpris par la perspicacité de l’homme en rouge au visage buriné par les âges et les temps.

- Appelles-moi Elessarion. Dit-il en lui tendant la main.

- Alsahran ! C’était présenté le haradrim en prenant et secouant vivement la main tendue tout en protégeant son visage grimaçant du soleil de son autre main.

Son turban ne semblait pas protéger aussi bien des rayons solaires que le capuchon de l’alchimiste.

- Que vend-tu ? Demanda celui-ci.

- Epices, Graines, sel, et un peu d’autres.

- A combien les épices ?

- Je ne prends pas la monnaie gondorienne. Chez toi on dit « Alsahran est un troqueur ».

Expliqua l’homme en dévoilant des dents manquantes.

- C’est embêtant.

- De toute façon je te déconseille mes épices rouges, elles refroidissent ton corps. Ce pays est déjà si froid.

- Dans ce cas je t’échange plusieurs gousse de ces épices rouges ou d’autres contre une ou plusieurs fiole de ma potion de feu. Elle réchauffe le corps.

- Bien ! Marché conclu.

Après d’autres troques impliquant des alcools et une extrémité de défense d’oliphant, ils parlèrent des ragots du monde.

- Paraît que des hommes (ou peut être pas des hommes hé !) attaquent les voyageurs sur leur chemin.

- A bon ?

- Oui. Des hommes sur des chevaux aussi noirs qu’eux. Ils vont vers le Nord comme toi mais plus derrière je crois.

- Des cavaliers en noirs tu es sure ?

- Sah je sais. Un homme m’a dit que son frère les avait vus. Il ressemblait à des…comment qu’il dit cet bâtard…hé…

- Des Nazgûl ?

- Ouah ! C’est comme ça ! dit le vieil homme en agitant son index.

- Je les connais, ils ont voulu me tuer.

- Vrai ?

- Oui se sont des gondoriens. Le soleil est haut, je dois continuer ma route. Veille sur toi Alsahran.

- Je dois aller aussi. A peut être un jour Helehsariôn.

- Oui. Dit-il sans oser reprendre le haradrim.

Quelque chose le tourmentait. Ainsi les cavaliers sombre l’avaient suivit, se ne pouvait être coïncidence. Il fallait presser le pas.



Alors qu’il passait un col bien connu, l’alchimiste découvrit une cavité apparemment inhabitée depuis de nombreux âges. Malgré la réputation des environs Elessarion s’y risqua pour la nuit. Celle ci fut si paisible, qu’il décida d’y rester autant de temps que le lui permettraient ses vivres. De longues, reposantes, et fraîches journées, Elessarion médita, se promena, et aguerrie ses talents de mycologue. Souvent il s’arrêtait, devant la vue offerte par le flanc de la montagne, il admirait mais surtout guettait. Malgré qu’il exerça sa vue et son ouïe (par l’ornithologie notamment), il ne perçut aucun homme de noir vêtu.




Dernière édition par le Mar 21 Aoû 2007 - 14:59, édité 1 fois
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Elessarion EmptyLun 11 Juin 2007 - 13:56
Une nuit cependant, le bruit de gravats dérapant, l’éveilla. Silencieusement il s’approcha de l’entrée de la caverne. Il vit plus bas, une silhouette courtaude gravir avec peine la pente rocailleuse. Sans doute un hobbit pensa Elessarion, mais que ferait un semi-homme par ici ? L’un d’eux se serait-il mis en tête de suivre les traces de Bilbon Saquet, qui selon la légende aurait combattu des gobelins en ce lieu ? Inutile de prendre le risque de se voir dépouillé de son bien, il n’inviterait pas de tel gens à visiter l’antre où il s’était niché !

Puis l’alchimiste vit la forme glisser et trébucher.

- Par la barbe de Balïn ! Maudie montagne !

L’interjection fit se redresser vivement Elessarion. Un nain ! Il y avait un nain dans ce coin désolé !

Elessarion descendit en bondissant, habitué au terrain après maintes randonnées.

Le barbu leva la tête et saisit sa hache, surpris par la descente brusque d’Elessarion.

- Hola, n’ayez crainte, je cherche juste à vous aider.

- Je ne crains ni demande l’aide de personne, qui que vous soyez !

- Allons, ne le prenez pas ainsi, il fait nuit noire et je m’apprêtais à vous accueillir dans l’antre où je me suis fait ermite.

- Qui m’assure que je ne rendrez pas gorge dans mon sommeil ? Restez à distance, cela cache quelques fourberies !

- Me prendriez-vous pour un elfe ? Mon domicile provisoire ne recèle que du vieux Tobi et peut être quelques liqueurs qui attendent impatiemment.

Elessarion avait su trouver des arguments parmi les meilleurs.

- Que demanderez-vous en échange ?

- Un peu de conversation si vous y consentez dit l’alchimiste les poings sur les hanches.

- Ce n’est point l’usage mais faisons ainsi. Avant tout, je ne suis pas un étranger, présentons-nous : Je suis Daglïn fils de Bragni. Quel est votre nom ermite ?

- Je me nomme Elessarion et je ne n’ais d’ermite que l’envie de l’être pour les prochains jours. Je suis officiellement alchimiste au service de la cité blanche et du Roy Méphisto. Dit le jeune homme en abaissant son capuchon.

- En voilà un préambule pour un non-guerrier !

- Je privilégie la magie.

- Ah ! Il ne manquait plus que cela.

- Remerciez la, c’est elle qui allumera notre feu.



Le jeune-homme et le jeune-nain (comme l’attestait sa courte barbe) s’installèrent devant moult brindilles enflammées, dégustèrent de la viande séchée amenée par Daglïn en sirotant un alcool qui fut très critiqué par le nain, et la soirée s’acheva sur quelques bouffées d’herbe à pipe. Elessarion su que Daglïn Grogman (fils de Bragni) était un guerrier soucieux de faire ses preuves. Il parcourait la terre du milieu en quête de quelques quêtes dignes de ce nom, dans l’espoir de faire connaître son nom.

Daglïn resta un jour pour se remettre du voyage, puis un jour de plus, puis un jour encore…Une amitié naquit sans tarder entre les deux personnages, les moqueries allait bon train, et l’humour était souvent de mise.

Elessarion ne vit pas l’ombre d’un cavalier, il en vint à songer qu’après tout il s’agissait de coïncidences. Daglïn n’avait d’ailleurs jamais eu vent de tels individus.

A force d’économiser la pitance, l’alchimiste maigrit. A tel point que le nain décida qu’on leva le camp à la recherche de ravitaillements.

En prenant le chemin qui traversait le col, les deux nouveaux amis firent la rencontre d’un mendiant, celui-ci voyant la nuit tombée, pria les voyageurs de l’accepter pour la route et de bien vouloir partager leurs vivres avec lui.

Bien qu’aucun d’eux n’ait confiance en cet homme « dont le nom n’avait pas d’importance » et que Daglïn surnommait « traîne-savates », le duo pris en pitié le manant.

Au beau milieu de nuit, Elessarion fut réveillé en sursaut. Daglïn hurlait de douleur, un vil coutelas entre les côtes. Le mendiant, les mains rouge de sang, pris la fuite une fois Elessarion debout. Elessarion retira la lame de la cage thoracique du robuste nain.

- Rattrapez ce voleur. Avait-il dit la voix râleuse et faible.

- Non je dois vous veiller ! Avait répliqué l’alchimiste.

- Allez-y vous dis-je, ce n’est qu’un poumon je survivrais.

A contre cœur Elessarion avait pourchassé l’être bas et ingrat, cependant en vain.

Lorsqu’il revint, bredouille, au près de Daglïn, ce dernier était inconscient. Elessarion, au-delà de la fatigue, était parvenu à faire revenir le nain à lui.

- La plaie est plus grave que je ne le pensais. Avait avoué Daglïn.

Il avait perdu beaucoup de sang et ses yeux étaient troubles.

- Tenez. J’ai trouvé ceci sur la route il n’avait rien de plus je pense. Avait dit Elessarion en tendant au guerrier son briquet à silex.

- Si… du pain, j’en ais peur. Avait dit le nain en souriant.

- Tenez bon, vous allez vous en sortir.

- Vous savez comme moi que non, Elessarion. Avait-il dit l’œil humide.

- Non tenez bon, encore un peu…

- Elessarion je vous…Je vous en pris, dites à mon frère aîné…Magnir que j’avais une grande estime de lui…

- VOUS le lui direz, nous irons ensemble…

- Arrêtez ! Regardez-moi j’ai tenu tant que j’ai pu, et je vais m’en aller… à tout juste une cinquantaine d’année… dans le déshonneur.

- Je défend quiconque, même vous de tenir de pareils propos ! Il est noble de faire se que vous m’avez conté, et vous devez être fier d’avoir su résister aussi longtemps à une blessure de cette gravité !

- Alors je ne pars qu’avec le regret de point vous connaître d’avantage Elessarion, que votre vie soit belle et grande…mon ami.

- Je vous vengerais ami ! J’en fais le serment, dus-ai-je en trépasser !

- Prenez donc ce briquet, alchimiste… Acceptez cet objet de mon aïeul en gage d’amitié…et ne vous usez plus la santé a tenté des boules de feu.

Ils eurent un rire bref et un peu nerveux. Elessarion avait les yeux pleins de tristesse.

Daglïn eu un soupire rauque. Le dernier.

- Allez en paix Daglïn fils de Bragni. Acheva Elessarion.



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Elessarion EmptyLun 11 Juin 2007 - 13:57
L’alchimiste enterra son trop récent ami dans la caverne, comme il l’aurait sûrement voulut. Puis, il partit en chasse du meurtrier. Il se passa un nombre peu calculé de jours et de nuit avant que l’alchimiste ne pus voir la forêt. Il y entra, y trouva de quoi reprendre des forces, et pista bon gré mal gré le manant. Parfois la piste était perdue mais toujours retrouvée grâce à l’assiduité qu’Elessarion mettait dans ses recherches.

Alors qu’il marchait, tête baissée, pour retrouver la trace du faux mendiant, l’alchimiste perçut une voix fort proche.

- Daro !

Elessarion reconnu du sindarin, du gris-elfique, mais avant cela il avait sortit sa dague, sans même s’en apercevoir. En un éclair celle-ci plongea vers un buisson et dans un bruissement au diapason parfait de celui qu’imposait le vent aux arbres, une bonne quinzaine de flèches se pointèrent sur Elessarion.

N’osant bouger plus, l’alchimiste, les mains levés au niveau de son torse, réfléchit à vive allure. Il avait étudiez des textes à l’insu de son père étant jeune, et il y avait cet elfe qui avait séjourné dans la bourgade du Pélargir où « Eless’ » avait passé son enfance…

Par tous les dieux ! Comme c’était-il présenté…Il fallait qu’il se rappèle.

- Mellon. Finit-il par dire.

- Mellon ?! S’interrogea dédaigneusement un elfe derrière un foulard vert feuille.

- Mellon Edhyl. Précisa maladroitement l’alchimiste.

- Qui es-tu toi qui te proclame notre ami ? Dit l’elfe en découvrant son visage.

- Je ne suis qu’un voyageur.

- Un voyageur bien armé. Dit l’elfe en prenant la dague de l’alchimiste des mains d’un de ses semblables. Un voyageur armé qui en chasse un autre. Nous ne tolérons pas cela.

- Je ne cherche pas à l’assassiner, c’est lui l’assassin, je ne veux que venger la mort d’un ami !

- Fait ce que tu voudras, homme, mais nous ne te tolérerions pas même si tu avais les dieux avec toi. Je te dois néanmoins des excuses. Je t’ai pris pour celui que tu pourchasse.

- Vous l’avez vu ?

- JE pose les questions, humain. Je te réponds tout de même. Oui nous l’avons remarqué et par un procédé que je ne m’imagine pas, nous en avons perdu la trace et il a filé en volant une enfant. J’entends par la qu’il a dérobé le collier de ma propre fille.

- Comment es possible ? Dit Elessarion plus pour lui-même.

- Il y a des incompétents même chez la meilleur des races. Tu peux aisément comprendre cela, toi qui est un homme, a moins que ton esprit d’humain ne te permette même pas cela.

Des rires se firent entendre.

- Laissons-le. Que je ne te revois pas sur mon chemin ! Dit-il en tournant le dos à son interlocuteur.

- Attendez, je vous suis…Tenta l’alchimiste avant de s’apercevoir que les elfes avaient disparut à travers les arbres.



Elessarion marcha, courra, marcha, des heures durant avant de s’accorder un temps d’arrêt. Il entendit les clapotis d’un court d’eau.

Il allait poser son paquetage lorsqu’il vit qu’au bord de ce qui se révéla être une source, s’abreuvait un homme dégarnit, voûté, et nerveux. Le manant.

L’alchimiste songea à le tuer de sang froid comme l’avait fait le mendiant pour son ami, mais se rappela qu’il valait mieux que sa proie, quoi qu’en disent les pédants elfes.

- Retourne-toi vil être et affronte-moi ! Cria Elessarion à la surprise du manant.

Celui-ci voulu prendre la fuite mais une flèche se planta dans le nœud d’un arbre proche de son crâne échevelé. Les elfes, arrivés trop tard et attirés par la voix d’Elessarion, restaient tapis pour voir qui l’emporterait.

L’alchimiste jeta son arme, qui se planta dans le sol. Il chargea le sinistre individu en le traitant de voleur et de meurtrier. L’homme décontenancé était prisonnier de la clairière où s’écoulait la source. Un poing le frappa à la tempe et il chut au sol. Les mains d’Elessarion se refermèrent sur sa gorge. Ce dernier lâcha tôt prise, son sang s’échappant d’une plaie peu profonde à l’estomac. Le manant, frottant son cou, grimaçant vilainement, se releva dos à un tronc. Sa main crasseuse tenait toujours le débris de lame qui lui tenait lieu de poignard. A son tour, le mauvais chargea son ennemi. Un geste un peu trop sûr lui valut d’être tenu en respect et jeté au sol. Les deux hommes roulèrent un instant, puis ne bougèrent plus. Elessarion se releva, taché de sang, l’autre non.

Elessarion ramassa quelque chose et maudi et l’âme qui s’échappait du corps. Des siens, il chercha des yeux émeraude parmi les elfes que recelait la clairière. Lorsqu’il eut trouvé l’elfe en question, il à alla à sa rencontre.

- Le collier de votre fille. Dit-il en laissant le bijou et sa chaînette couler de sa main dans celle de l’elfe.

- Vous êtes courageux, audacieux, et avez prouvé votre valeur. Cependant ne vous laissez plus guidez par la vengeance.

- Une rancune réclamait dette.

- Vous parlez comme un nain.

- Mon ami en était un.

- Quoi qu’il en soit, vous pourrez aller librement sur ses terres.

- Pourrais-je oser abuser de ce trait de faveur, en vous demanda asile le temps de trouver de la nourriture digne de ce nom, peut être chez vous.

- Ah, ah ! Installez-vous-y si vous y tenez ! Du moment que vous restez en marge. Avait dit l’elfe sur le ton de plaisanterie.

- J’accepte votre offre. Avait répliqué très sérieusement l’alchimiste.

Le sourire de l’elfe s’éteignit alors. Il était loin de se douter qu’Elessarion prendrait cela au pied de la lettre ou même qu’il aurait l’audace d’approcher le peuple elfe, mais il ne pouvait plus revenir sur ses paroles. Ses semblables regardèrent l’elfe avec animosité en partant. Elessarion les suivit, malgré eux.


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Elessarion EmptyLun 11 Juin 2007 - 13:58


Son séjour chez les elfes s’éternisa bien plus que celui de la caverne. Le peuple elfique ne lui témoigna que peu d’attention et encore moins de sympathie. Certains le considéraient au même titre que les sangliers si ce n’est que lui, n’avait pas sa place dans la forêt. Elessarion travailla durement la langue elfique et ses finesses. Petit à petit, il gagna la confiance de ses hôtes mais n’eus jamais de grands liens d’amitiés avec eux. A moins peut être à l'égard d’un de leur éminent membre avec qui il échangea maintes connaissances. Lorsque l’alchimiste eu assez de la compagnie des elfes, il repartit en direction du Sud, nostalgique de ses marches solitaires.



En quittant le territoire elfique mais tout en restant dans la forêt, Elessarion aperçut un corps au centre de la route. Oubliant les mises en garde des elfes, l’alchimiste se pressa vers l’apparente dépouille mais lorsqu’il tenta de prodiguer quelques soins, le « mourant » se redressa et mis son couteau sous la gorge de l’alchimiste. La lame était d’acier et dotée de multiples petites dents.

- Qui t’es ? T’es seul ?

- Je ne vous veux pas de mal. Ma mort ne vous apportera rien.

- Mais moi je te veux du mal, ta mort m’apportera satisfaction. Répond es-tu seul ?

- Cela se peut.

- Répond clairement !

- Je vous conseil de me laisser la vie sauve ou ils ne vous la laisseront pas.

- Je n’entends personne.

- Qui êtes-vous pour ouïr la noble race ?

- Des elfes ! Attendez… Je ne vous crois pas.

- C’est bien dommage. Avait rétorqué l’alchimiste en regardant derrière l’homme.


Dernière édition par le Jeu 9 Aoû 2007 - 20:14, édité 2 fois
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Elessarion EmptyLun 11 Juin 2007 - 13:59
Celui-ci jeta un regard dans son dos et l’alchimiste bondit en arrière. Il ne put éviter la lame courbe du brigand, qui dans un réflexe lui sectionna le menton. Les deux hommes étaient sur pieds, face à face. Soudainement, l’adversaire de l’alchimiste lâcha son arme dans un cri.

L’alchimiste vit alors le rudimentaire bandage de feuilles qui enserrait le bras droit du coupe-jarret.

- Si vous laissez cette plaie s’infecter d’avantage, je ne vous diagnostiquerais qu’une mort précoce.

- La ferme ! Qu’es que t’en sais ?

- La douleur lancinante, la couleur de la peau alentour, sans compter l’odeur putride qui masque celle de votre crasse.

- Je pourrais te buter même manchot, vermine !

- Sans doute. Laissez-moi tout de même vous soigner. Je suis en quelque sort guérisseur.

- Je ne t’épargnerais pas pour ça. Tu n’as pas de dignité.

- Ecoutez-moi, je vous soigne et nous verrons tout cela plus tard.

- Entendu…. S’était résigné le brigand après avoir marqué une pause.

- Je vous promets de me contenter de vous soigner.

L’homme avait posé un genou à terre à cause de la douleur et transpirait fortement. Il saisit le poignet d’Elessarion lorsqu’il fut à proximité.

- Au moindre faux pas je t’égorge. Cracha-t-il avant de relâcher l’alchimiste.

Sans se plaindre ni prononcer un mot, l’homme regarda cet inconnu, sa future victime, lui venir en aide. Depuis quand le lièvre pensait-il les blessures du loup?

Malgré les douleurs que la désinfection entraîna, l’homme se tint près à faire payer à Elessarion la moindre fourberie. Lorsque tout fut terminé, l’homme posa l’arrière de sa tête sur l’écorce du tronc contre lequel il était assit. Sa fièvre importante liée au choc opératoire, ne tarda pas à faire sombrer le bandit dans l’abîme de l’inconscience.



A son retour à la vie terrestre, deux jours plus tard, le blessé n’était pas encore en pleine possession de ses moyens. Un feu brûlait, il était allongé sur un lit de feuilles et un bandage de tissu propre entourait son biceps meurtrit. Elessarion s’approcha du convalescent, un bol en bois plein de soupe d’herbes dans les mains. L’inconnu, la tête relevée, s’écarta de la mixture.

- Si j’avais voulu vous empoisonner, je l’aurais fait depuis longtemps.

- A part le fait que soit méfiant, et humilié, vous apprendrez que je ne mange jamais de plantes sauf pour garnir ma viande.

- Oh, mais sa seigneurie auras du cerf dans son potage lorsque j’aurais trouver de quoi satisfaire sa seigneurie.

- Assez ! Vous êtes ridicule.

- Je constate que vous me vouvoyez. Nous progressons.

- Où est mon arme ?

- En sûreté. Au cas où vous seriez pris d’un irrésistible élan d’ingratitude.

- Que voulez-vous de moi ?

- Je cherche un guide, et j’ai remarqué que vous n’étiez pas si mauvais que voulez le faire croire.

- Vous ne savez pas à qui vous avez à faire !

- Mais il me tarde de le savoir…Allons quel est votre nom ?

-

- Je me nome Elessarion, je suis gondorien et vous ?

-

- En avez-vous honte à ce point ?

- Magladùr !

- Je veux votre vrai nom, et si possible votre origine.

- J’en sais rien !

- Vous ne savez ni l’un ni l’autre ?

- Non !

- Magladùr…Ainsi vous nomme les elfes ? Lame noire ?

- J’ai choisit mon nom. Moi seul en est le droit, je suis libre.

- Vous parlez donc elfique.

- Non juste… des mots dans ma tête.

- Un amnésique…Intéressant.

- Plus de questions !

- Vous avez raison, la soupe va refroidir. Buvez la, elle vous fera grand bien. Je m’en vais chercher quelque chose de plus consistant.



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Elessarion EmptyLun 11 Juin 2007 - 14:00
Le jour suivant, Magladùr (qui semble-t-il était un mercenaire) pu se lever. Son étonnante constitution et sa surprenante faculté de récupération, lui permit le jour qui suivit, de montrer à Elessarion ce qu’était la chasse, ne supportant plus le pain elfique qu’il lui donnait.

La chasse fut fructueuse et l’on discuta de plus en plus autour du feu. Au départ les sujets de discussion se résumaient à la saveur des différentes viandes, au meilleur temps cuisson pour tel ou tel gibier, etc… Néanmoins, plus dans un souci de se mesurer l’un à l’autre, les hommes chassèrent, combattirent au bâton, échangèrent un peu de leur talent…

Un soir où Magladùr montra sa supériorité au combat, il se fit menaçant et prétendit qu’il pouvait faire avouer le lieu où était cachée sa dague par les pires tortures, mais l’alchimiste se contenta de répondre qu’il pouvait agir à sa guise mais que Magladùr n’y trouverait aucun plaisir.

- Vous avez raison, et cela est terrible.

- En quoi donc ?

- Vous me rendez faible et pitoyable. Je ne dois m’attacher à mes proies.

- Vous avez tord je suis un client potentiel.

- Vous m’avez dit avoir besoin d’un guide.

- J’ai menti.

- Et moi j’ai une dette d’honneur en vers vous. Même si vous m’avez volé.

- Non je m’assure de ma survie. Et si je peux me permettre vous êtes mal placé pour me parler de vol.

- Je suis mercenaire je vous rappèle. J’ai volé autrefois mais le passé est le passé.

- Vous avez entièrement raison…Votre lame est en haut de ce chêne, dans le creux d’un nœud.



Dans l’attente que Magladùr s’acquitte de sa dette, les compères eurent une sorte d’amitié non déclarée, de camaraderie officieuse en d’autres termes. Ils se trouvèrent un domaine commun ou chacun excellait à sa manière : les animaux.

Dans la nature Elessarion avait une grande connaissance de la diversité animalière et végétale et était dans la capacité de communiquer (là le terme est bien fort) avec un nombre incalculable d’être non humains. Magladùr avait lui, une incroyable osmose avec les animaux, surtout les plus carnivores et les plus dangereux, qui se montraient amicaux. Pour preuve, une meute de loup venait fréquemment rendre visite aux compagnons, par membre ou par couple. Autre point commun les « amis » avait le loup pour animal favori.

L’hiver arriva bientôt, et le vent frisquet de l’automne fut remplacé le froid mordant de la brise hivernale. Les feuilles multicolores disparurent sous la neige et bien que Magladùr eut une résistance hors norme à la rudesse post automnale, il abandonna la vie à la belle étoile pour rejoindre l’alchimiste dans la cabane improvisée qu’il s’était constitué depuis un certain temps. Décidément la vie de nomade ne semblait guère le satisfaire.

La chasse devint de plus en plus infructueuse et les prises de plus en plus maigres. Ainsi était la vie lorsque régissait l’hiver. Fort heureusement il restait du lembas et de l’alcool (l’autre intérêt commun des deux hommes) pour supporter cela. Leurs liens se soudèrent d’avantage.

Alors que l’alchimiste échafaudait un nouveau piège sur parchemin, il entendit Magladùr pousser un cri, suivit d’un autre. Il sortit de la cabane (aux murs renforcés) et vit Magladùr souillé par le sang, revenir avec un homme sur l’épaule. Quand le corps fut déposé dans la craquante neige, Elessarion vit les vestiges d’une arme tenue par la main crispée du défunt.

Lorsqu’il demanda, Magladùr répondit qu’il avait vu cet homme marcher sur le chemin et venir à sa rencontre. La personne prenant Magladùr pour un bandit (ce qui était à cette heure faux) le défia de sa courte lame, le mercenaire au sens de l’honneur grand, ne pu refuser et vainquit. Tandis que Elessarion cherchait de quoi creuser une tombe, Gaur ralluma le feu.

- Qu’es que vous faites ? S’était interloqué Elessarion qui avait adopté un language proche de celui du mercenaire.

- J’allume le feu.

- Mais et le mort…Oh, vous compter le brûler, il est vrai que cela serait plus noble mais pour l’odeur…C’est pas grave, je vais chercher de quoi constituer un bûcher.

Lorsque Elessarion fut de retour avec le bois, Magladùr avait déjà attisé les flammes et rajouté de nombreuses brindilles. Il faisait griller un épais morceau de viande.

- Que faites-vous !

- Et bien je le brûle. Mais nous n’aurons pas besoin de tant de bois mort.

- Nous nous sommes mal compris, je parlais de funérailles.

- Ecoutez, même si je ne l’ai pas tué volontairement et même si c’est un homme, cela reste une proie, une proie conséquente.

- Mais c’est hors de question ! Je suis d’accort avec ce que vous avancez mais je déplore ce genre de chose. Il doit avoir des funérailles ! D’où venait-il ?

- Aucune idée. Ce que je sais c’est que les animaux hibernent ou se cache, et que l’homme est une denrée rare et non négligeable.

- Mais vous qui savez ce qu’es le respect…

- Le respect est aussi rare. J’en garde un minimum pour les espèces intelligentes. Je ne prélève que les bras et les jambes, parfois les muscles du ventre s’ils sont importants, quant aux yeux d’hommes ils ont mauvais goût et son trop précieux pour leur porteur.

- Mais… Tout de même…

- L’homme n’est pas ma viande préférée, mais faut pas faire le difficile.

- Si aviez pu me tuer, tel aurais été mon sort ?

- Non, c’était l’automne et il y avait du beau gibier qui traînait encore. Je vous aurais laisser pourrir sur la route, vous auriez nourri les animaux que vous aimiez tant.

- Ce n’est pas une mauvaise fin.

- Ce sera la mienne après une mort au combat. Enfin je le voudrais.

- Vous l’avez dépecé ?

- Juste les parties prélevées et j’ai retiré la graisse qui pourra servir pour le feu. Maintenant allez finir les reste de pain elfe ou essayer de manger vos préjugés, cela me laissera plus de ma cuisine.

- Pardon je ne voulais pas vous offenser... Et j’ai toujours voulu savoir quel goût cela avait.

- Prenez l’autre avant-bras.

Elessarion s’était exécuté.

- Merci à vous.

- Pourquoi?

- Je parlais au mort.

- Vous faites aussi cela avec le cochon ?

- Seulement ceux de ma race. Pas vous ?

- Pas oralement

- …Mh…drôle de viande, rien de comparable.

- Ouais et pas très fort.

- Mhm…’savez quoi, ça serait meilleure avec un peu de mes épices…

Elessarion se leva et alla chercher son sac. L’odeur qui en sortit lui rappela celle qu’il avait humée chez les elfes. Le souvenir d’une soirée revint à grande vitesse. *


L’alchimiste était dans une maison elfe, l’obscurité fuyait devant les flammes des torches, un elfe aux pupilles d’émeraude le toisant.

- Quel est ce parfum ? Avait demandé Elessarion.

- Celui de notre repas, il y en a suffisamment afin que vous puissiez en prendre pour votre voyage. C’est on ne peut plus transportable. Avait répondu posément l’elfe de sa voix fluide.

- Je vous remercie.

- Faîtes attention, comme je vous l’ai dit la forêt n’est plus sure au-delà de la terre des elfes. Brigands et assassins rodent et je ne parle pas des bêtes sauvages. Ne laissez pas votre feu allumé la nuit. Restez discret.

- Je tacherais de l’être…Firithlas m’a parlé de l’assassin de ses deux frères. Il y vit encore n’es pas ?

- Firithlass…Je suis étonné qu’il vous ait confié cela. Il me semblait qu’il ne vous estimait pas grandement. En effet l’homme qui leur a donné la mort est toujours en vie, dans les bois. Ce que l’on ne vous a sûrement pas dit, c’est qu’il ne s’agissait pas vraiment d’un homme et qu’il n’avait pas tous les tors.

- Où voulez-vous en venir ?

- Les Gwanûn étaient partit à la chasse lorsqu’il tombèrent sur cette être. Lorsqu’il le virent son aspect leur déplaisait tant qu’ils voulurent l’occire. Comme vous le savez nous ne tolérons guère les intrus, et les frères voulaient faire montre de leur courage. Cela leur coûta la vie. Dans un sens il s’est défendu, mais rien ne nous dit qu’il ne les aurais pas étripés de sang froid s’il en avait eu le temps.

- Que vouliez-vous avancer lorsque vous contestiez son humanité ?

- On dit de cet homme, et c’est sûrement vrai, qu’enfant il tua ses parents et qu’il vécut comme un animal ou un homme sauvage si vous préférez. Je ne veux pas dire un dùredain mais approchant… Il aime le sang, chasse souvent de nuit, vit en solitaire bien qu’il s’entende avec les bêtes féroces. Il porte des peaux de bêtes ainsi que quelques habits en haillons et son corps et taché de sang caillé. De plus il se nourrit de chaire elfique et humaine.

- Vous en savez long sur lui, comment se fait-il que personne n’en parle ?

- Peu connaissent son existence. Il s’est fait connaître depuis très récemment.

- Très récemment ?

- Une quinzaine d’hivers au moins.

- Il doit avoir gardé fort peu des notions humaines.

- Détrompez-vous, il marche souvent sur ses deux pieds, parle dit-on la langue des hommes, et quelque chose me dit qu’il doit avoir des contacts avec la vie civile.

- C’est très étrange, êtes-vous certain qu’il ne s’agisse pas là d’une simple histoire ?

- Ai ! Narn Tiriel ereg edhyl ?

- Il a regard…Non, tué six elfes ?!

- Canad a Gwanûn.

Il y eu un silence.

- Risquerais-je de le rencontrer ?

- Je ne pense pas nous n’entendons plus parler de Gaur. Peut être est-il partit ou mort.

- Gaur ?

- Oui nous le nommons ainsi car il nous rappelle les loups-garous qui jadis chassaient autour de nos terres. Ne vous en souciez pas, mangeons se qui arrive et couchons-nous de bonne heure.
*


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Elessarion, après s’être rappelé cette discussion, revint vers Magladùr, sel et épice à la main.

- Gaur ! Avait-il appelé.

Magladùr se retourna vivement vers Elessarion. Un malaise pris l’air ambiant.

- Comment avez-vous deviné ?

- Le cannibalisme aurait suffi.

- Je suppose que je vais devoir répondre à de nouvelles questions ? Avait dit le mercenaire tandis qu’Elessarion s’assaillait près du feu.

- Pas si cela vous dérange.

- Ça me dérange.

- Alors n’en parlons plus. Le passé est le passé.



Les morceaux du voyageur qui ne furent pas conservé pour plus tard, furent donnés aux bêtes du bois. Quant au sang, il disparut le lendemain sous une fine couche de neige.

Plus tard, Elessarion suggéra que l’on reprenne la route. Les vivres n’étaient plus ce qu’ils étaient et bien que Magladùr affirma qu’il n’était pas sérieux de voyager en plein hiver, il finit par avouer qu’il se lassait de cette vie. Ainsi l’homme et le jeune-homme quittèrent la cabane et marchèrent vers le Sud.

- Où comptez-vous aller ? Reprendre votre travail d’alchimie à Minas Tirith ?

- Ah ça non. Bien que certaines choses me manque.

- Que vous faut-il de plus ?

- Il y a mes affaires, la tour ou je vivais, mais surtout un ami d’enfance.

- Un ami ? Je croyais que vous alliez retrouver un cousin.

- Non, j’ignore où est mon cousin je rechercherais sa trace une fois au Gondor. L’ami dont je vous parle, je l’ai rencontré au Pélargir lorsque nous nous y sommes installé mon père et moi. Il est devenu mage et est partit pour Minas Tirith avant moi. Quand j’arriva à la cité blanche, je reçut un message m’apprenant que la tour de mon ami (un impressionnant édifice je dois dire) m’était ouverte. Il y était aussi dit que Mithrandir (mon ami), était partit pour le pays des elfes.

- Alors c’est lui le nain qui a trépassé non loin des terres elfiques ?

- Non, vous vous méprenez. Mithrandir s’en est allé pour d’autres territoires elfiques.

- Valinor ?

- Ah ah, non, non. Je parle d’elfes d’Arda.

- Je ne comprends pas, depuis quand ne l’avez-vous pas vu ?

- Depuis qu’il quitta le Pélargir. Cela doit bien faire quatre ou cinq annéees…Il doit être revenu à la cité à présent.

- Pourquoi ne pas y être resté ?

- Tout n’allait pas pour le mieux, les affaires surtout, et j’avais soif de voyages. En outre on en voulait à ma vie.

- Qui ? Des gens de votre cité ? Le Roy ou le seigneur ?

- Non, des gens de la cité vêtus de noir, toujours à cheval.

- Des chevaux noirs ?

- Oui !

- J’en ai vu deux il n’y a pas si longtemps.

- Quand ?!

- Moins de deux semaines. Ils rodaient en lisère.

- Alors pressons le pas !



Les deux nuits suivantes, des tours de garde avaient été mis en place. Au petit matin, trois jours après cette révélation, Magladùr réveilla Elessarion en lui disant que des ombres s’étaient mouvées durant la nuit. De grandes ombres qui faisaient fuir les oiseaux.

- Les cavaliers ?

- A ne pas se tromper.

- Bien, alors trouvons l’endroit propice et mettons notre plan à exécution.

Après avoir rassemblé leurs affaires, les hommes coururent sur la neige fondue vers un coin idéal. Peu avant midi, le duo découvrit un lieu parfait pour une embuscade. Les arbres en rangs serrés cachaient fort bien le reste de la forêt de leur tronc et leurs ramures formaient une voûte épaisse. Ainsi même au zénith, le passage était dans une légère pénombre et le sol restait sec en comparaison de la boue qui constituait le reste du chemin de terre.


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Elessarion Ëolchil
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Elessarion EmptyLun 11 Juin 2007 - 14:04
Ils patientèrent jusqu’à l’aube suivante. Là, il perçurent le galop de plusieurs montures. A pas douter, les cavaliers s’étaient aperçut de la progression effrénée du duo et se savaient repérer. Leur allure obligeait les embusqués à user d’une grande promptitude.

Le premier cavalier, un jeune à en croire la carrure, amortit la chute de Magladùr qui avait bondit de la branche d’un arbre, le genou le premier. L’échine du jeune craqua et il fut désarçonné. Magladùr roula au sol et les cavaliers suivants freinèrent leur course. Un gaz verdâtre à l’odeur infecte apparu du sol et fit se ruer les chevaux. Deux cavaliers de plus furent jetés à terre. Magladùr croisa le fer avec celui qui restait, sans doute le chef, alors qu’Elessarion sortait des fourrés. L’un des hommes à terre se releva mais l’autre reçut la dague de l’alchimiste dans le sternum. L’homme relevé mis le pied à l’étrier et d’une vive tranchée traça un mince sillon dans le dos d’Elessarion. Il s’apprêtait à continuer mais renonça au moment où son supérieur hurlait de douleur. En effet Magladùr avait, au milieu d’un bond étonnant, réussi à éborgner d’une coupe oblique le chef du groupe. Le sbire enragea et porta un coup d’estoque que l’alchimiste esquiva de justesse en sautant à terre. Toujours aussi furieux le cavalier chargea de nouveau, après un rapide demi-tour. La monture du sombre cavalier s’en vit offrir un second. Magladùr, assit à l’arrière du cheval ténébreux, saisit le bras armé en lâchant sa propre lame et enserra le cou de l’adversaire du bras gauche. Il bascula volontairement et entraîna le guerrier capé de noir dans sa chute. Ce même guerrier tomba le premier et se brisa plus d’une côte, son poids alourdi par celui de Magladùr.

Le cavalier borgne, laissant le sang de son orbite couler en abondance, envoya son cheval au galop, vers Elessarion. Ce dernier ne réagit pas assez vite et resta pétrifié à la vue de la lame sinueuse qui sifflait vers son cou. Fort heureusement une main lui prit l’arrière du crâne et la plongea vers le sol. Les excellents réflexes de Magladùr lui avaient permit de bondir à temps. Malgré tout, le survivant parvint à s’enfuirent ainsi que les chevaux des trépassés. Un grognement parvint aux oreilles de Magladùr alors qu’Elessarion reprenait ses esprits. Le cavalier aux côtes fracturées fut immobilisé avec facilité.

- As-tu jamais imaginé quel seuil pouvait atteindre la souffrance ? Avait questionné Magladùr.

- Crève ! Cracha le sombre individu en laissant un peu de sang jaillir de sa bouche.

- Si tu veux j’ai du poison. Avait proposé l’alchimiste.

- Une lame peu faire de plus grands dégâts externes sans pour autant tuer. Ou est ma dague ?

- La voilà. Avait dit l’alchimiste en tendant l’arme.

- Vous avez pu avoir six hommes, mais Melkor saura vous faire payer cela. Avait menacé l’homme.

- Six ? Cinq tu veux dire. Avait cru rectifier Elessarion.

- Imbéciles ! Vous n’avez pas su reconnaître notre éclaireur. Nous vous avions suresti…

- Quel éclaireur ? Coupa Magladùr.

- Hum, le mal grandit en chacun de vous…chaque…blessure vous…empoisonne plus. Avait changé de sujet l’agonisant de sa voix laborieuse au ton raclant.

- Manque de bol, on n’a pas été touché par vos lames ! Avait déclaré Magladùr en ponctuant sa phrase de plusieurs découpes sur le torse du mourant.

Celui ci poussa un dernier râle juste avant que la dague dentée du mercenaire lui arrache la gorge.

- Tu te trompe. J’ai été coupé au dos par sa lame et par une autre semblable à Minas Tirith.

- Pourquoi me tutoyer ?

- Tu m’as sauvé la vie.

Magladùr réalisa ce que cela signifiait.

- Ma dette est comblée.

- Oui. Tu vas donc t’en aller ou peut être me tuer ?

- Non. J’ai décidé de prendre une autre alternative : Te suivre jusque chez toi pour y exercer.

- Alors nous sommes amis ?

- Amis et frères d’arme ? Avait lancé Magladùr en tendant sa main.

- Amis et frères d’arme ! Avait affirmé Elessarion en serrant la poigne du mercenaire.

Dans l’allégresse de cette nouvelle amitié, des liqueurs furent débouchées et l’on repris la route en direction du sud. Les questions se bousculèrent dans la tête d’Elessarion et il en vain à en poser certaines.

- Que voulez t’il dire lorsqu’il parlait d’un éclaireur ?

- Elessarion, le repas si spécial de cet hiver.

- Ooh…Eh bien j’ai meilleure conscience.

- Il n’y avait rien de mal.

- Tout le monde ne serait pas de cet avis, mais je le suis et c’est le principal.

- Alors comme ça tu à été blessé par une de leurs épées ? Avait dit Magladùr après un moment.

- Oui. Les plaies occasionnées cicatrisent lentement et ressaignent parfois mais rien de plus méchant si l’on sait y faire.

- On approche d’un village que je connais bien, tu pourras recevoir des soins.

- Je peux te poser une question personnelle maintenant que nous sommes amis ?

- Cela me semble juste et un peu inévitable.

- Voilà, comment se fait-il que tu connaisses ce village d’après les elfes…

- Ah ! Les elfes. Ils croient tout savoir ceux là ! On raconte beaucoup à mon sujet. Tu pourras peut être t’en apercevoir au village justement. J’ai entendu diverse version en temps que Magladùr. T’as-t-on dit que mon père était mage noir et que j’étais une créature de Melkor ? Ou qu’il se fit tuer par un mage noir et que je fut ensorcelé ? Que toute ma vie je vécut en grognant comme un animal ? Ou encore que je fut élevé par les loups ? Es cela ?

- A vrai dire non. On m’a dit que « Gaur » était responsable de la mort de ses parents, de six elfes et de bien d’autres…

- Vrai.

- Qu’il se nourrit d’elfes et d’hommes, et qu’il est accompagné par les loups.

- Comme tu le sais cela est vrai mais ne se limite pas à cela !

- Pour finir, on me conta en effet, que tu vivais comme un animal, vêtu de peaux de bête et couvert de sang.

- Je dors souvent à même le sol et j’ai eu une apparence semblable au début de ma majorité. A cette époque je me suis, disons…laisser allé à la sauvagerie. Pour tout dire, lorsque je fut orphelin ma vie pris un tournent, se fut une nouvelle vie. Pour une raison qui m’est obscure, je perdit la mémoire étant enfant. Je me souviens seulement de la mort de mes parents et de mes débuts à la vie sauvage. Longtemps ma nourriture se résuma aux fruits de ma chasse et de ceux des arbres, puis arrivant au village, je me mis à voler. Un groupe de jeunes voleurs ne tarda pas à me repérer et à tenter de m’inclure à leur groupe par la force. Je réussis à tuer un bandit presque adulte et en blessa gravement deux autres avec un poignard récupérer sur l’un d’eux. Le chef, qui dirigeait plusieurs troupes de malfrats, était connu sous le nom de Turhk le brigand. Il m’offrit le poste de ma première victime et l’adolescent que j’étais n’en espérait pas tant. Turhk était riche et logeaient tous ces « hommes » dans ses résidences du village. La raison pour laquelle tu ne les verras pas, et que je les ai incendiées, bien plus tard, après avoir été homme de main et garde personnel de mon mentor.

- Pourquoi avoir fait cela ? Pour le ruiner ?

- Non. J’étais tout juste adulte et étais arrivé à un stade où je devenais dangereux pour Turhk. Alors il a essayé de me faire assassiner par son fils. Mais il m’avait surestimé. Je lui ai apporté la tête de son héritier et lui est sortit les tripes. Ensuite j’ai pris une partie de son argent (tout ce que j’ai pu trouver et qui était transportable) et j’ai brûlé ses bâtiments. Deux ou trois petits voleurs brûlèrent avec, mais c’était pour la bonne cause…disons. Puis, je suis retourné vers ma forêt maternelle et y ai enterré mon butin. C’est après cet épisode que je négligea mon humanité et que je porta des fourrures par-dessus mes vêtements de cuir et de tissus, sans me préoccuper du sang qui me recouvrait au fil des jours. Mes économies grandir, lorsque avide d’or et de sang, je me mit à tuer elfe et homme pour leur argent et mon plaisir. C’est après avoir occis un robuste mercenaire (qui me fit ces entailles au bras, une à l’épaule et une dernière, plus fine, au ventre) que fut attiré par cette profession. Je me lava, me rasa, et me vêtis des frusques du décapité (le mercenaire, là) après les avoir nettoyées. Ainsi affublé, je me dégota quelques offres. J’appris à manier différentes armes, de jet ou non par diverses missions et courtes quêtes qui me firent plus ou moins connaître dans la région. J’avais pris le nom de Magladùr et personne ne fit le rapprochement entre « Kane le dérobeur » comme l’on m’appelait dans ma jeunesse.

- Pourquoi Kane ?

- Je n’en sais rien. Peut être est-es mon nom ou celui de mon père. Qui sais ? Toujours est-il que se fut le premier nom que j’eu à l’esprit lorsque Turhk me le demanda.

- Loin de moi l’idée de passé pour un matérialiste mais qu’est devenu le butin ?

- C’est triste à dire mais entre les armes hors de prix qui finir par se rompre, et mes dettes de tavernes exorbitantes, mes économies partirent en fumée…

- Ensuite ?

- Ensuite toujours sous mon pseudonyme elfique je repartit dans ma chère forêt et voulu y reprendre quelque argent de l’ancienne manière : Attaquer les passants. A croire que j’avais perdu la main ou que j’étais pris de malchance : mon premier « client » fut un pillard qui parvint à fuir et dont la lame rouillée ne créa qu’infection dans mon muscle, et le second un alchimiste gondorien qui tint à soigner la bête blessée que j’étais. Quelle déchéance ! Conclu Magladùr en souriant à son compagnon de route qui en cachait un sous son capuchon brun.

- On ne risquera pas de te reconnaître là bas ?

- Se serait la guigne ! J’avais moins de barbe, de cicatrices et de rides et portait d’autres vêtements…



Le village était plus important que la bourgade classique, et que ce à quoi s’attendait. Elessarion. La paire se dirigea vers la taverne ou ils purent se détendre et se désaltérer.


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Elessarion EmptyLun 11 Juin 2007 - 14:05
Puis Magladùr paya de quoi tenir plusieurs jours, et mis cela dans un sac en toile neuf.
Ils partirent ensuite en direction du marché, voyant que le soleil penchait fortement à l’ouest. Celui là fut assez décevant, ses étalages étant pour la plus part réservé aux paysans ; fourches, bêches, ficelles, casseroles, terreau, fruits et légumes s’y disputaient la place. En sortant du marché, tandis que la pénombre crépusculaire gagnait la voûte céleste, le duo croisa un vieil homme assit sur un banc de chêne.

- Je te connais toi ! Avait lancé le vieillard.

- Cela m’étonnerait, je… Commença Elessarion.

- Pas toi avorton ! Avait dit le vieil homme en poussa Elessarion en arrière de sa canne afin de mieux voir Magladùr.

- Si vous me parlez sachez que je suis un étranger.

- Ne ment pas bandit, je te reconnaîtrais entre mille ! Tu es Kane ! L’incendiaire de…

Le sexagénaire ne put finir sa phrase, main de Magladùr lui écrasant le cou.

Un villageois qui sembla être le fils de l’agressé, sortit de la maison à laquelle collait le banc.

- Mais lâchez-le ! Cria le villageois

- Allons, ce n’est qu’une altercation cette personne à manquée de respect à mon ami et mon ami va la relâcher. Dit distinctement et diplomatiquement Elessarion en retenant l’habitant.

Magladùr lâcha sa prise et instantanément l’ancien repris son souffle et cria à l’assassin, au meurtrier, au voleur, au criminel en hurlant le nom de Kane.

Bientôt tout le monde eu les yeux rivés sur eux.

- La ferme ! Ordonna Magladùr.

Mais c’était trop tard, déjà les gens le reconnaissaient, le montrait du doigt. Il avait été déclaré responsable exclusif des dégâts et meurtres perpétrés le jour de l’incendie et coupable de meurtres anonymes commis en son absence. Les villageois, oubliant de quel bandit il les avait débarrassés, demandèrent l’échafaud, le bûcher, pour l’homme qu’ils voyaient là.

Elessarion tenta de calmer la population en prétendant que nul n’était certain de l’identité du criminel et que Magladùr fut ce criminel. Faisant fi de ces vaines paroles, les hommes du village avancèrent vers eux près à les encercler, certains prenant fourches et bâtons. Le duo recula progressivement.

- Tu n’as rien à te reprocher, ils en ont après moi. Avait dit Dagorlad.

- Je ne te laisserais…

- Si. Prend le sac et fuis vers la forêt. Ne t’inquiète pas je m’en tirerais.

Elessarion, bien qu’il n’approuva guère, s’exécuta. Alors qu’il s’éloignait, la foule le repoussa membre après membre avec violence.

Magladùr était au milieu de gens déchaînés, assoiffés de vengeance, réveillés par un besoin d’action, las de leurs vies mornes et monotones. On pris le bras du mercenaire. Les rangs de la foule restants espacés, celui-ci pu lancer l’individu qui le tenait entre deux autres.

Les villageois commencèrent à attaquer, Magladùr donnait du poing dans les côtes, les mâchoires, les nuques et les yeux. Ce n’était pas très loyal à bien y réfléchir mais n’ayant pas leur supériorité numérique, il pouvait se permettre cela. Les villageois avançaient, hésitants, dans la rue qui se ne s’y prêtait guère. Les étalages rétrécissaient d’avantage le passage et plusieurs hommes à terre, empêchaient les suivants de les remplacer rapidement. Ceux qui se relevaient reçurent des coups du bâton récupéré par Magladùr. Dans une rage grandissante Magladùr frappa maints crânes et maintes faces en usant dextrement de son bâton. Lorsqu’il brisa celui-ci sur le dos d’un paysan, il sut qu’il ne tiendrait plus la foule à distance et le cercle se resserra. Les cris guerriers du mercenaire expérimenté résonnaient contre ceux des paysans.

Une fourche manqua sa joue, puis son oreille, une vieille lame fut sortit de son fourreau et des torches s’allumait. Puisque l’heure était aux armes, Magladùr sortit sa dague.

Un coup de fourche toucha son épaule malgré sa maladresse.

Magladùr, hors de lui, repoussa le manche de l’avant-bras et fonça. Une gorge fut sectionnée et le temps se figea. Magladùr était toujours au centre d’un grand cercle, taché par une pléthore de gouttes de sang, le souffle rapide, son bras armé levé restait là où avait abouti le geste meurtrier. On ne dit mot, jusqu'à ce qu’une femme cria.

Cela remit la foule en marche et Gaur avec. Un homme perdit sa tête, un autre ses tripes alors que Magladùr-Gaur esquivait et ne récoltait que des égratignures. Sa rage n’avait pas perdu en intensité. Il offrit sa lame à un estomac, puis en poignarda plusieurs fois un autre. Un gourdin lui frappa l’omoplate, et Magladùr redevenu Gaur, le bras endolori, eu à peine le temps de changer de main son arme. Il esquiva une bêche, un second coup de gourdin, et se retourna vers le propriétaire de la deuxième arme pour lui traça un profond sillon pourpre le long du tronc. Il bondit sur un homme, lui mordit le cou et le poignarda au dos avant de retomber sur ses pieds, bras tendu, lame en avant. Les choses allaient se gâter pour lui. La masse de villageois était plus épaisse, resserrée et résolue. Une dizaine de torches éclairait les figures haineuses.

Soudain, une explosion tonitruante éclata au milieu des étalages, rependant débris de bois, aliments et peur parmi la population. Les regards se détournèrent de l’ennemi public, les uns regardant là où s’échappait une volute grise, les autres visant une silhouette sur les toits.

La forme était celle d’un homme mince, vêtu d’une cape à capuche assombrit par la nuit, une faux dans une main, l’autre blafarde et élancée, pointant la foule du doigt.

- Le même sort vous est réservé si vous ne reculez pas !! Dit une voix profonde, grave, mais étrangement humaine.

Quelques personnes firent des pas en arrière, prudemment.

La main inquisitrice décrivit supination d’une terrible et lente pesanteur. En quelques instants, en ponctuation à la pronation, naquit au-dessus de la paume une étincelle qui devint flamme, qui devint sphère enflammée. Les petites gens commencèrent à tourner les talons, mais plusieurs téméraires lancèrent bâtons et pierres sur la silhouette. Dans un geste sinueux, une pierre fut contré du plat de la faux, tandis que les autres projectiles disparurent dans l’obscurité. La boule de feu pris son envole et parti enflammer le torse d’un paysan qui tomba à plat ventre avec force hurlement. Ses voisins et amis étouffèrent le feu de leurs chausses, et l’un d’eux du se rouler au sol pour éteindre les flammes qui avaient gagnées sa jambe.

Magladùr sauta sur une pile de solides cagots et bondit sur toi au coté de son ami.

- Pas mal. Pourquoi ne pas avoir lancé une boule de fumée comme pour les cavaliers ?

- J’en ai plus.

- Ah.

- Attention, on grimpe !

Un homme apparut sur la pile de cagots et disparu plus vite encore, le temps d’un coup de pied. Un autre vint le remplacer et une torche vola vers Elessarion. Se sentant menacé Magladùr planta sa lame sur le haut du crâne de l’homme, pendant que la torche dévalait la pente du toit. L’alchimiste reçut une pierre entre les omoplates et vit que l’on montait de l’autre coté. Bien qu’il ne fut pas habitué à l’outil ramassé au préalable, Elessarion envoya sa lame vers un homme armé d’une torche. Malgré son inexpérience, la lame entama la moitié du cou du villageois.

- Par ici. Dit Elessarion en faisant un pas vers un coté non gardé de la toiture.

- Je ne fuirais pas !

- Ce n’est pas une fuite mais un repli stratégique.

La nuance suffit au mercenaire et il suivit Elessarion qui avait projeté la faux sur un homme au bas de la maison.

Lorsqu’ils eurent pied à terre, ils coururent en direction du sud. La foule était dispersée et il fut aisé de traverser la distance qui les séparait de la limite du village. Quelques coups de lame et de marteau (que le fils de forgeron qu’était Elessarion s’était empressé de ramasser) suffirent à repousser ceux qui tentèrent de les en empêcher. Le peu d’hommes qui tentèrent la poursuite abandonna vite. Les fuyards parcoururent une pâture, sautèrent à nouveau la clôture et s’accordèrent un temps d’arrêt. Elessarion qui avait eu du mal à ne pas être distancé par le mercenaire, reprenait haleine avec peine.

- Quel dommage que nos affaires soit de l’autre coté du village.

- Non…Derrière le chèvrefeuille… à coté du saule. Avait dit Elessarion plié en deux en pointant un arbre du doigt.

- J’arrive pas à y croire… Avait dit Magladùr en récupérant les sacs.

- J’an…J’anticipe toujours.

- Eh ben…C’était une belle baston mais j’ai pas trouvé ça marrant.

- Marrant ?!

- Ouais, enfin, je veux dire le plaisir de combattre, de tuer.

- Pourquoi, là non ? Je croyais que tu n’avais pas t’état d’âme.

- C’est pas parce que c’était pas des vrais ennemis, c’est parce qu’il ne valait rien au combat.

- On…On devrait y aller quand même.

- Toi par contre toi tu te défends bien. Tu mets la peur de ton coté.

- Merci…Je pourrais en dire autant à ton sujet. Rappel-moi de pas t’énerver.

- Là c’est le fait d’affronter des minables qui m’a saoulé, attend de me voir contre un ennemi que je déteste.



Magladùr et Elessarion continuèrent leur voyage sans embûche, n’étant ralentit que par la rencontre de voyageurs ou de commerçants ce qui était tout de même assez rare. Ils apprirent beaucoup l’un de l’autre et chacun partagea son savoir avec l’autre. Ainsi Magladùr appris un sort d’appel animal, Elessarion su combattre au bâton,…

Vint alors le jour pour Elessarion, de remplir une promesse depuis longtemps prononcée.

Les compagnons étaient arrivés aux montagnes naines, et futile serais-est de préciser que la recherche de l’entrée menant aux mines fut de longue halène.
Il y parvinrent malgré, avec l’aide d’un nain qui passait par-là. Celui-ci refusa catégoriquement de leur indiquer l’entrée du passage sous la montagne. Il changea d’avis non pas grâce à la brutalité de Magladùr mais à l’étiquette d’Elessarion. Le fait qu’il eut un message pour le fils de Bragni aida notamment…


- Comment ce fait-il qu’un nain vous fasse son coursier ? Demanda le mineur nain.

- Il n’avait d’autre choix je le crains. Lorsque votre vie vous fui et que le pigeon n’est pas à porté, vous choisissez le premier corbeau pour annoncer votre départ. Répondit Elessarion.

- Je vois…Par ici. Suivez-moi.

- Comment trouverons-nous celui que nous cherchons ?

- Tous les nains se connaissent, comme l’on dit. Mais je vous guiderais.

Une fois les hommes entrés dans la montagne, le mineur annonça les lieux.

- Impressionnant ! Avait commenté Elessarion.

- Ouais vraiment bien fait. Avait dit Magladùr, habituellement avare de compliments surtout en se qui concernait l’architecture et les autres arts.

Car il s’agissait là bien d’art !

- Quelle maîtrise de la matière, et…et de l’outil ! La finesse des runes ! …Et cette voûte… proprement admirable !

- Sans doute doit-elle l’être pour un homme, sans vouloir vous offenser bien sur, mais moi j’y suis accoutumé. Sans vantardise je crois pouvoir dire que les nains sont les meilleur dans ce domaine.

- Sans aucun doute…mais en y repensant, ma cité natale à également une fortification sans pareil. Un des meilleurs édifices en surface.

- C’est un bon compromis, et je ne peux que vous donner raison je ne l’ai jamais vu. Je ne sors de sous la montagne qu’à la recherche de gisement proche. A ce propos j’ai un rapport à effectuer. Faisons vite, où dois vous guider ?

- Euh, Magnir Grogman.

- Le fils de Bragni ?

- Oui, euh, je ne sais pas comment je dois l’annoncer.

- Ce n’est pas ça, Bragni est un grand ami de mon père. De plus il est assez connu, c’est le brasseur.

- Mais je croyais son père défunt…

- Bon sang, non ! Quel malheur pour nous tous !

- J’avais cru cela car il m’avait dit hériter d’un objet, et il m’avait envoyé vers son frère.

- Allons-y.


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Elessarion EmptyLun 11 Juin 2007 - 14:06
Sur le trajet, un fourmillement de nain fut traversé. Les uns portant des brouettes, d’autres des armes, d’autres encore titubait légèrement, mais la plus part allaient à pas vif vers une destination inconnue. Parmi tout ce monde, certains jetèrent un bref regard curieux aux hommes mais sans plus. Elessarion pus constater l’utilité d’un guide, les chemins souterrains, peu fréquentés, formaient un dédale à devenir fou.

Sans s’y perdre et sans délai conséquent, le messager fut amené à bon port.

- Bien je vous laisse à présent. Avait dit le guide improvisé.

- Attendez, ne voudriez pas prendre ma place en temps qu’ami de la famille ?

- Non…Si cela est un grand honneur pour vous, se serait une gêne considérable pour quelqu'un dans ma position.

- Je vois merci encore.



Elessarion frappa à la porte devant laquelle on l’avait mené. Bientôt quelqu'un ouvrit.

- Bonjour, puis-je voir Bragni Grogman.

- Ah, Ah ! Tout le monde désire voir le brasseur, homme.

- C’est malheureusement en funeste messager que je viens le voir.

- Parlez, je suis son fils. Avait déclaré le nain en regardant Dagolad et Elessarion

- Vous êtes Magnir ?

- Si fait.

- Dans ce cas puis-je vous voir en compagnie de votre père ?

- Si la nouvelle est importante je me dois de la rapporter en personne. Parlez.

- Voilà c’est au sujet de votre frère, Daglïn…Il…

- Il est souffrant ?

- Je crains…je crains, que cela soit plus grave.

- Non. Non ! Il ne peut…

- Il est mort. Avait lâché Magladùr dans l’impatience.

- Bien je vais à père, ne partez pas. Avait dit le nain en leur claquant la porte.

- Mag, voyons… S’était indigné Elessarion mal à l’aise.

- Bah quoi ? On va pas y passer la semaine!

Le mercenaire s’adossa à la paroi et l’alchimiste fit les cents pas. Un long temps passa et l’huis se rouvrit

- Venez. Mon père désire vous voir.

Elessarion entra dans un hall impressionnant de par sa taille et son ameublement. Elessarion songea que certaines choses seraient à modifier dans l’aménagement de chambre de la tour Mithrandir réservée aux nains. Magnir les fit entrer dans une nouvelle pièce. Un nain âgé, à l’autre bout de la salle de pierre, était assit sur un imposant siège de soie rouge et d’or.

Son bras droit posé sur l’accoudoir que sa dextre serait, son bras gauche, le coude sur le second accoudoir, tenait son front baissé. Une long barbe blanche éclatante tressée, entremêlée par des fils d’or et tenue par des anneaux de ce même métal, pendait au milieu des tresses de ces cheveux. Une superbe hache naine était posée tête en bas sur la gauche du fauteuil, et de l’autre coté une porte-coiffe à pied soutenait un majestueux casque de mithril scintillant. A la base des deux grosses cornes et sur les bords brillaient des dorures.

- Quel sont vos noms ? Avait demandé une voix emplie de tristesse.

- Je suis Elessarion, alchimiste de Minas Tirith et voici…

- Gaur, mercenaire. S’était présenté Magladùr.

- Racontez-moi.

Elessarion conta alors sa rencontre avec Daglïn, l’épisode de la grotte, et sa mort.

- Avez-vous tenu promesse ?

- Oui. J’ai vengé votre fils.

- Où avez-vous mis son corp ?

- J’ai laissé cet vermine pourrir au soleil.

- Mon fils !

- Ah, pardonnez-moi.

- Je l’ai laissé reposer sous la caverne où il a séjourné.

- Bien. J’enverrais des gens ramener son corps.

- Si vous le permettez, nous allons vous laisser faire le deuil de feu celui qui fut mon ami.

- Et si vous souhaitez quoi que se soit, je ferais mon possible. Avait proposé Magnir.

- Vous allez avec mes plus sincères remerciements, gondoriens. Avait dit Bragni alors qu’Elessarion s’inclinait légèrement.



Les jours suivants, les hommes que l’on nommait Droegdil (à cause de la peau grise qui couvrait les épaules de Gaur et le fait de l’adoration qu’ils avaient pour l’animal sauvage), apprirent à connaître les chemins, halls et allées du monde sous la montagne. Gaur avait payé deux chambres pour un mois, puis paya pour un autre, et un autre,…

Au cours de cet arrêt chez les nains, Elessarion constata que contrairement aux flegmatiques elfes, les nains montraient de l’hostilité en premier lieu, mais se liait rapidement d’amitié, et cela dans la fête et la convivialité.

Ainsi Elessarion pu compter Korgli Borgson (le mineur), son oncle Fragek le forgeron, et Berlgan un alchimiste nain, parmi ses amis, sans compter la famille Grogman.

Berlgan assez réticent au premier abord, à l’idée qu’un alchimiste de la jeune race viennent fouiner dans son laboratoire, ce montra très coopératif dès qu’il eut bien connu Elessarion. Ce dernier devait cette rencontre à Magnir qui avait insisté auprès du scientifique.

Elessarion, ayant peu à apprendre à son homologue nain, travailla en échange comme aide auprès de celui-ci. Gaur, lui, se plut de plus en plus dans le monde souterrain.

L’obscurité, la bière, le métal, la pierre, le monde des nains et ses habitants était décidément un lieu idéal pour les Droegdil.


Dernière édition par le Jeu 21 Juin 2007 - 8:35, édité 3 fois
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Elessarion Ëolchil
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Elessarion Ëolchil

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Elessarion EmptyLun 11 Juin 2007 - 14:07
Au final Elessarion était resté sous terre presque le double du temps passé chez le peuple elfe. Chez les nains il avait apprit leur parlé, quelques connaissances supplémentaires sur le travail des métaux et leurs fusions, sur les alambiques, l’affûtage, appris les runes, et su même quelques secrets du brasseur nain au milieu moult conseils consternant la distillation. L’alchimiste gondorien du jurer sur l’honneur qu’il ne divulguerait pas ce qu’il avait vu chez Brogni. Mais ce dernier, trop heureux de découvrir l’oreille attentive qu’il n’avait su trouver chez ses enfants, savait qu’aucun homme quel que fut ses talents, ne saurais préparer l’un de ses alcools comme lui le faisait, quand bien même il eu les outils, la matière et la recette.

Les Droegdil durent partir bien malgré eux. Elessarion était chargé d’affaires et Gaur et lui avaient vidé leurs économies (l’argent qu’ils avaient sur eux) en loyer et boissons.



Les Droegdil étaient méconnaissables, leurs yeux inaccoutumés au soleil avaient rougi, leur peau était pâle, et leurs vêtements étaient différents. Elessarion portait un dessus de cape fin à capuche et Gaur avait une cape à capuchon identique à celle d’Elessarion, mais noir et neuve.

Ces nouveaux vêtements étaient une « folie » d’Elessarion qui en remerciement de l’or dépensé pour le loyer avait rendu visite au tailleur nain.

- Alors, près pour le Gondor ? Avait-dit Gaur.

- Non mon ami. Je crois que vais tester la finesse de cette cape à la chaleur du sud.

- Nous sommes au su…Ah. Au Harad ?

- Tu as des préférences ?

- Aucune.

- Alors direction le Sud.



Même s’il fut plus court que l’elfique et le nain, le séjour haradrim fut plus long que prévu. Les premiers jours, le soleil était tout juste plus chaud et ils ne virent personne.

Lorsqu’il furent dans le désert, le sable se leva les fouetta et s’immisça partout. Le vent était chaud et sec et n’aidait en rien contre le soleil de plomb qui avait fait hotter à l’alchimiste son habituelle cape. La fine cape blanche flottait au vent en réfléchissant les rayons, alors que celle de Gaur les captaient tous et le cuisait. Le mercenaire était résistant, et même s’il transpirait à grandes eaux, il arrivait à distancer Elessarion.

Les nuits étaient très fraîches et l’alchimiste devait remettre son habit brun pour ne pas mourir de froid. Le feu était hors de question dans un lieu où l’arbre n’avait pas sa place, mais l’alchimiste avait assez de liquide inflammable pour de nombreuses nuits.

Bien que les vautours (qui les avaient harcelé tout le long du trajet) dorment la nuit, de nouvelle bêtes s’éveillaient et criaient ou émettait des bruits qui troublaient les hommes dans leur sommeil.

D’autres embûches les ralentirent. Pour commencer, un serpent rouge de même taille qu’une vipère, mordit Gaur fort heureusement à la botte, et l’on du la dégager en évitant de se faire mordre. Se fut chose aisé pour l’alchimiste qui en avait l’habitude et qui en profita pour recueillir un peu de venin. Puis des bandits (des pillards, des voleurs ?) attaquèrent les deux hommes. Il s’agissait de six haradrim à cheval armé de cimeterre. Les droegdil se défendèrent du mieux qu’il purent, Gaur abattit deux hommes de sa lame, Elessarion eu le même résultat à l’aide de ses deux derniers mini-globes explosifs et parvint à épargner les chevaux. Les attaquants restants, portants de grosses sacoches de cuir par-dessus la couverture de leurs montures, détalèrent de peur qu’on ne leur subtilise leur butin.

Les droegdil constatèrent que les seuls bien du groupe étaient ces sacoches de cuir, car leurs poches était vide hormis un ou deux objets sans nulle valeur. De plus les montures était trop fougueuse pour être montée par des gondoriens habitués aux scelles et les armes était mal équilibrés.

Peu après cette mésaventure les droegdil se perdirent dans l’étendue de sable fin. Elessarion faillit même périr ensevelit par des sables qui l’aspirèrent lorsqu’il y mit les pieds.

Les vautours les suivaient toujours dans l’attente de leur mort, et se rapprochaient.

L’eau vint à manquer et ils seraient morts déshydratés si des nomades vêtus d’azur ne les avaient pas secourut. Ainsi Elessarion apprit que tout les haradrim n’étaient pas de mauvais hommes. Les nomades accompagnèrent les droegdil plus au nord et leur montrèrent la route à suivre. Ce trajet dura plus de jours que le duo pu en compter et Elessarion en profita pour apprendre au maximum la langue des harads. Mais à ce qu’il comprit, ces hommes avaient un parlé légèrement différent et un accent.

Après plusieurs remerciements dans les deux langues, et des offres de payements que les gens du désert refusèrent, les droegdil partirent à l’ouest.

Avant de quitter les sables, l’avant-dernier jour passé aux harad, Gaur parvint à tuer, d’un lancé, un charognard en train de se nourrir des restes d’un cheval. Le vautour fut cuisiné par vengeance, mais le goût de la victoire fut meilleur que celui de l’animal.



Les droegdil, qui avait perdu le poids pris chez les nains, retrouvèrent leur agilité et leur forces après une semaine de voyage tranquille sur les terres gondoriennes. Ils firent halte un temps certain au Pélargir, où l’alchimiste présenta Gaur à son père et inversement, et où il lui fit visiter les différents endroits qui constituaient les souvenirs de son adolescence. Elessarion repris les dernières affaires qu’il avait laissées chez son paternel et l’invita à la tour avant de repartir.

Ils allèrent là où l’alchimiste vécut enfant, et recherchèrent la trace de son cousin. Après quelques jours de recherches intenses, Elessarion découvrit qu’Anohtacar était partit pour Minas Tirith. Les droegdil restèrent encore un peu dans la forêt qu’Elessarion connaissait si bien, puis allèrent enfin vers la cité blanche.


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