Griffes de quek'chose?

Il fouilla un peu le bas de la cité. mais à l'exception de quelques ivrognes et d'un vieux mendiant il ne croisa presque personne. Une vieille femme l'aborda...

- Eh le Noiraud, Vous cherchez quelque chose?
- On m'a parlé de gens qui connaisse l'art de la lame.. je les cherche...
- Ah, m'fi j'y sais qu'ils s'apellent les griffes de Quék'chose. Ma j'y ne sais nin plus...t'cherche dans leû batîment d'avant l'anneau Ca doit être par là...

Meakil entra donc dans les vieux quartiers du bas de la cité.Il se sentît directement suivi..

Bien qu’il n’y ait pas réellement de foule dans les parages, un passant trouva le moyen de bousculer Maekil. L’auteur s’inclina hâtivement, gesticulant les bras et marmonnant d’incompréhensibles excuses dans sa barbe dut à son étrange accent.
Le bonhomme avait le dos courbé et n’osait plus releva sa tête déjà encapuchonné. Il semblait sur le point de partir mais quelque chose le retenait là, à contempler le sol sous les pieds de l’oriental.
Derrière ce dernier, quelques furtifs mouvements trahirent leur berceau d’ombre sans que celui-ci ne puissent les percevoir. Une certaine anomalie dans l’attitude du manant était cependant palpable.

Meakil voulu avancer plus loin... Le rustre ne daigna pas bouger... Il comprit alor sce qu'avait dit le vieux. Si il s'attendait à être vite repéré, il ne s'était pas attendu à une telle rapidité, 3 pas et déjà pris. Il décida d'improviser

- Dis-moi mareau qu'ont donc mes sandales, elle te plaise à ce point?

Le bonhomme marmonna une nouvelle tirade dans sa barbe, totalement inaudible ; il était difficile de comprendre si cela était dut au stress du manant ou d’une incapacité à dialoguer correctement. Après tout, vu l’état grisâtres de sa barbe, peu être était ce l’âge ?
A la suite d’une nouvelle inclinaison, l’homme joignit ses deux mains ensembles. Le geste était plus clair que ses paroles, l’homme désirait de l’argent. Ce n’était pas étonnant vu l’état misérable de sa cape et la crasse dans les rides et les ongles de ses mains misent ainsi en avant. Quelques mots furent cependant être identifiés parmi le flot continu de marmonnements du vieil homme :

-… Pièces… De… Vivre…Gratifiant…

Quelque chose clochait cependant à la scène, la ruelle c’était vidé mais le poids d’une présence menaçant était palpable. Il était difficile d’imaginer que cela venait du manant face à Meakil…

Un peu interloqué Meakil sortit une pièce de sa poche... Il se doutait que l'homme allait l'empoigner.. ce qu'il fit...
-Lâche mon vêtement.
Le vieux n'en fit rien et siffla, renforçant sa prise...

Un sourire carnassier étira le visage du manant.

- L’on n’abandonne pas quelqu’un que l’on achète, Sir.

C’est avec stupéfaction que Meakil découvrit la vraie nature de son interlocuteur : Une femme ! Elle relâcha aussi soudainement son étreinte, laissant la peau rouge là où elle avait posé ses doigts.

- Quoi que, il faudrait bien plus que cela pour s’acheter les services de personnes plus serviables qu’un manant. Mais pour cette pièce, je veux bien vous informer.

La femme n’avait rien enlevé de son apparat, la barbe lui allait à merveille : un soin méticuleux avait dut être apporté au déguisement car le lien entre le faux et le vrai avait été magnifiquement établit. Sans parler des autres détails tel que les rides et teintes de la peau qui accouplés avec l’ombre de la capuche avait dissimulé la vrai nature de la personne jusqu’ici.

- Je vous conseil de ne pas trop afficher votre bourse, car dans ses quartiers je connais certains habitants qui seraient près à vous en demander l’acquisition pour le simple passage en leur « territoire ». Mais je suis un bon guide, vous pourrez compter sur moi.

Meakil regardait, toujours ébahi... Il rentra son bras rougi dans sa robe. La qualité du déguisement en eut trompé plus d'un..

- Reste à voir où tu peux me guider... Je n'ai d'argent que ce que je porte, l'or ne fait plus partie de mon baluchon. Et tous brigands qui soit assez intelligents, connaitraît-il mon nom qu'il éviterait de se frotter à ma lame. Ce quartier n'est donc risqué que si ce que je cherche s'y trouve... Peux-tu m'y amener... Mademoiselle, Madame???

- L’argent à différentes formes… Une belle lame vaut souvent mieux que le contenu de plus gras des trésors…

La jeune femme pivota sur ses pieds joints après avoir adressé un malin clin d’œil à l’oriental, laissant craindre celui-ci quand à l’étendue de ses connaissances, pour peu qu’elle en eut sur son identité, bien que cela semblait tellement improbable qu’il pouvait d’avantage considérer cela comme un coup de bluff viser à l’impressionner.

- Allons, ne trainez pas le pas ! Vous ne voudriez pas garder vos civilités pour les autres malfaiteurs du coin tout de même ? Je suis bon guide, dîtes moi juste ce que vous quêtez.

Sa fausse main ridée ajouta la pièce à sa propre bourse, habillement dissimulé dans une poche secrète de son manteau en lambeau.

Décidément cette femelle avait de la ressource.. Il sourit, hésita, saisit le pommeau d'Al Hadaïm, non elle ne pouvait pas savoir. Le seul Gondorein en mesure de savoir l'avait vue de trop près pour l'avoir raconté. Il prit alorsune dague,et la fit jouer entre ses doigts...

- Tu parles de belles lames. Crois-tu donc qu'elle se laisseraient prendre si facilement.

Il éclata d'un rire immonde, de fou...

-Je cherche de fines lames... Ils se font appelés griffes de je ne sais pas quoi...et j'ai besoin d'argent, d'entrainement et d'un lieu où dormir. Si tu sais où ils sont allons-y derechef.

La jeune femme sourit en coin d’un air complice, cachant son étonnement si elle en avait, toujours aussi insondable quand à ses intentions. Elle ignora la présence de la lame et continua :

- Très bien. Je connais les gens que tu cherches. Suit moi, je te mènerai jusqu’à leur repaire, mais pas d’avantage. Libre à toi de passer le seuil de leur porte et t’expliquer... Ou être jeté dehors. Ah oui… Evite tout de même d’écorcher leur nom… Ce sont tout de même les griffes d’Ammoth.

Effectuant un nouveau clin d’œil qui en disait d’avantage qu’elle ne voulait l’avouer, elle mena Meakil jusqu’au lieu dit.