VICTOIRE!!!

Ronfleur bouillonnait, il n’y avait personnes à dix pieds de lui. En temps normal personne n’aurait craint le personnage, il était d’ailleurs plutôt la proie des moqueries, mais son état colérique le rendait particulièrement instable. Il marmonnait un tas d’insanités dans sa barbe, de malédiction à l’égard de Venin, Silence… En fait, tout un tas de noms autre que lui-même. Jamais ne se remettait-il en question : si quelque chose allait faux, cela devait forcément être l’erreur de quelqu’un d’autre.

Une jeune recrue arriva en trombe dans la cave, après avoir été accepté pour son mot de passe.
- Le général Haradrim recherche l’autorité des Griffes pour une audience…

A en croire son ton, même la recrue était incertain quand à qui revenait le commandement. Les joues de Ronfleur se métamorphosèrent en marmites, il semblait sur le point de hurler. Mais il s’en retint.

- Soit ! Je viens !

Il haussa le ton sur le ‘je’, bien qu’après il fit un signe de la main pour que les autres griffes l’accompagnent. C’était juste une façon de style de rappeler à qui avait été léguée le commandement.

En chemin, Ronfleur se détendit, prenant une posture plus droite et hautaine, surestimant son égo. Quel ne fut pas son choc quand il aperçu la troupe de cavaliers menés par Venin qui allaient dans la même direction qu’eux…

- Mais que croit elle faire cette chienne ?! Coureuse de rempart ! C’est à moi qu’est revenu le commandement, à MOI ! Pas à cette maraude !

Ronfleur se mit en branle, courant aussi vite que le permettait ses forces, comme si sa vie en dépendait. Il fut rapidement suivit par les autres Griffes, déconcertés. L’on se questionnait de plus en plus sur les compétences de Ronfleur, tant au niveau professionnel que mentales.

Quand Ronfleur arriva au niveau du groupe de Meakil, c’était pour constater avec horreur que Venin avait déjà posé pied à terre et se concertait avec l’Emir.
A voix basse alors qu’il approchait, cette fois ci en marche normale bien que les gouttes qui perlaient de son front trahissait son effort :

- Paltonière, je te saignerais comme une truie si tu…

- Ahh, voici enfin le héros de la bataille ! Félicitation chef !

Venin applaudit l’arrivée de Ronfleur. Ce dernier fut abasourdit et hésita pendant une seconde à avancer d’avantage : il s’était préparer à une confrontation et voilà qu’on le reconnaissait à sa juste valeur… Enfin, il se détendit et acheva les derniers mètres les séparant. Venin avait une expression chaleureuse, ne trahissant d’aucune manière la perfidie de sa provocation. Ses collègues cavaliers manquaient cependant d’un pareil contrôle de soi, affichant des petits sourires moqueurs qui eurent don d’irriter un Ronfleur déjà à bout.

- Hum. Merci pour cet accueil. Seigneur Duzingi, vous désiriez me voir ?

_Monsieur.

Radamanthe ouvrit un oeil puis l'autre. Il put admirer le style haradrim de sa chambre. Pas mal, pas mal, se dit-il.
Sa jambe lui faisait toujours mal. Décidemment, il faudrait qu'il pense à trouver des aussi bonnes protections pour le bas que le haut.

_Monsieur, nous avons vos armes. Ainsi qu'un trophée, d'une certaine sorte.

Devant lui, les deux morceaux de sa hache ainsi qu'une épée. Il la reconnait. Elle appartenait à Florandor. A coté, du pomeau s'était détaché une pierre précieuse, qui était là.

Radamanthe esquissa un sourire. Voilà qui était des plus intéressants.



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D'autres émissaires vinrent voir Morgoth. Comment le guérir ? Nul ne savait.
A ses pieds, on déposa un sceptre ayant appartenu au Dimbar. Il était fendu en deux. Une pierre précieuse s'en était détachée.

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A Meakil, un ancien capitaine de Florandor s'adressa.

-Voici une pierre, ancien ornement du Sultan. A celui qui vanquit Jorkil et rassembla le Harad, elle reviendra.

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La trésorerie emportée par Florandor dans la bataille fut dévalisée, et distribuée. On notera la distribution, qui fut un peu hasardeuse, et en onction des grades des personnes pour certains :

Meakil : Une pierre et demi, 3500£
Morgoth : Une pierre, 3200£
Radamanthe : Une pierre et demi, 3000£
Griffes d'Ammoth : Une pierre, 2500£

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A cet instant, Silence, dont la localisation était inconnue, trébucha. Regardant derrière lui, il put voir une demi-pierre

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[Une pierre à Aleth si il revient...ouais bon, espérons pas]
[Pour les autres, ce sera pas moins qui verrai] [Possibilités de modif']
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Radamanthe se leva, et revêtu des habits aux couleurs du Gondor pour remplacer ceux parmis ses anciens qui étaient couverts de sang et déchirés.
Il s'appuyait sur un baton. Sa jambe se remettrait.
Il était prêt à voir Meakil si nécessaire.

Darkblade ouvrit lentement un oueil.La lumière du jour l'éblouit d'une telle force qu'il le referma aussitot.Il avait pus apercevoir des formes indistinctes autour de lui.Il avait l'impression d'avoir changé de corp.Comme si celui-ci avait rétréci.Il avait mal a la poitrine.Sa réspiration était sifflante.Il réouvrit l'oeuil.Il n'en avait d'ailleur plus qu'un.Il put le garder ouvert,cette fois ci.

-Ou...Ou suis-je?

Un homme s'approchat de lui.

-A Dur Zork.Ne vous inquiètez pas,vous vous en tirerez...
-J'ai si mal...

Il se redressa.Se carressa la barbe.
Etrange...J'avais pourtant bien une barbe...
Il ne caressai la que son menton calciné.

Il regarda sa main.Elle était toute noir et désséché?Du pus sortait des cloques qui s'y était formé.

-Pourquoi...Pourquoi ma main est elle ainsi?
-Vous avez été brulé dans une éxplosion.Un soldat vous a ramené.
-Quoi?!!Brulé!!
Il envoya son poing dans la figure du medecin qui tomba a la renverse.Il se dirigea vers le miroir.Sa barbe avait partiellement brulé.Il lui manquait un oeuil et avait des cloques sur le visage.Sa main avait été sévérement touché.Il pourrait encore l'utiliser,mais elle resterai ainsi a jamais.Une longue cicatrice lui parcourait la tete,du haut de l'ouil droit jusqu'en bas de la joue gauche,en passant par son oeuil gaughe.Son torses était bandé .
Il s'approcha du medecin.Il sortit son cimeterredu fourreau qui se trouvait sur une table voisine.

-Qui m'a fait ca?!!rugit-il en pointant sa lame sur la gorge du docteur.
-Une éxplosion,causé par le spectre du dimbar et Silindé Cerebindal!Ne me tuez pas!
-Silindé Cerebindal...El dimbar...Sont-ils encore vivants?
-Silindé vit erncore a peu près...UIl se trouve dans une chambre,dans le palis...Le medecin pleurnichait.Cela dégouta profondément Darkblade.
-Si tu crains la mort,elle ne te sera que plus douloureuse!

Le pillard rangea sa lame.Il se recoucha,remplie de haine contenu a l'égard de l'elfe.

Ronfleur, qui ne semblait jamais être bien loin fut le seul à venir à l'appel, représentant des Griffes et remplaçant de Silence par le choix de ce dernier.
Quelques tics nerveux démontrèrent dans son attitude une certaine crainte ou dumoins, une excessive vigilance. Il était tout sauf courant qu'une Griffe laisse transparaitre autant ses sentiments. Aux réactions qu'il avait publiquement, tout portait à croire qu'il devenait de plus en plus paranoiaque. Restait à savoir à quoi.
En entrant, il salua comme il se devait l'Emi d'une brève courbette avant de chercher une place à l'équart, dans l'attente. Il donnait la sensation d'un profond mal à l'aise, pourtant incompréhensible pour un membre d'une force victorieuse. Comme si, le mal était beaucoup plus proche et invaincu.

Un homme su sud parut dans la chambre du bourreau. Dans sa voix teintée de respect, on pouvait lire la fierté d'appartenir au camp vainqueur, de même que son allure le prouvait.
Radamanthe était attendur par l'Emir Meakil, dit-il au dernier représentant du groupe de commandement gondorien.

Il se levan chancelant encore un peu, sa jambe le tiraillait, mais les pansements et bandages appliqués tiendraient, il n'avait rien à craindre.

Ses vêtements anciens avaient été abandonnés, déchirés, tachés de sang, et on les avait remplacé par un pourpoint noir aux armes blanches de la Cité sur l'épaule. Beaucoup trop voyant à son goût, mais c'était mieux que ses vieilles affaires pour l'occasion.

Après avoir avisé un bâton, il traversa le palais, s'appuyant dessus pour gagner la salle d'une démarche raide.

"Mes respects"

Souffla t-il en entrant, se courbant maladroitement.

Radamanthe faillit sa frapper lui même. Le prince ! Comment avait-il put l'oublier. Mais finalement peu importe, celui-ci étant toujours en vie.
Il resta un moment sans réponses. Finalement, heureusement déjà que le prince était encore en vie, même blessé. Qu'aurait-il fait, alors qu'ils reviendraient déjà sans le stratège. Néanmoins, cela il n'en pouvait rien, normalement, il n'aurait déjà pas dû se trouver parmi les commandants.

Il se resaisit.

"Il me semble, Emir Meakil, que ce serait folie d'entreprendre directement le voyage du retour après telle bataille, aussi nous vous prions de bien vouloir nous accorder l'hospitalité dans cette ville, ou à ses abords.
De même, soyez remercié pour les soins donnés au prince Aleth."

Il s'arrêta un instant. Il était encore en vie, avec en prime un personnage des plus importants tombé sous sa hache, qui n'était plus d'ailleurs.
Il reverrait bientôt la Cité, mais cela pouvait attendre.

"Ainsi, nous pourrons toujours nous rendre utiles en attendant, même si je n'ai aucune idée à apporter sur vos problèmes..."

Ce voyage au Harad s'était révélé intéressant d'un point de vue personnel, même si meurtrier. Heureusement, la victoire avait été notre au final. Dans quel ennui la Cité se serrait-elle fourrée si la défaite avit été connue ?
Autant ne pas y penser, bientôt, le Harad ne serait plus qu'un souvenir.

Ronfleur finit par se détendre et considéra chaque proposition d'un oeil grave. Il avait un sacré paquet de responsabilités et seul les Valars savant à quel point en des moments pareils ou un esprit vif et refléchit est demander, le pauvre dirigeant locale des Griffes regrettaient de n'avoir pas ses supérieurs présent. Heureusement pour lui, on lui avait limiter son réseau à une échelle locale, ce qui lui permit d'avoir plus de temps pour la plannification et l'organisation de leurs opérations. Malgré cela, Ronfleur avait passer un temps considérable à l'élaboration de sa propre promotion, de gloire couverte. Le destin n'était pas très clément... Peu de Griffes acceptaient d'obéir à ses caprices, la rébellion plannait et le triste Ronfleur aurait bientôt à sentir la douce gifle du remplacement.
C'est d'une mine défaitiste qu'il accepta tout ce qui fut dit, l'esprit qu'à peine consentrer sur la discussion en court.

- Les Griffes au service du Gondor, suivront leurs employeurs...

Ronfleur dit cela tout en sachant qu'il avait été promis à Silence une récompense pour leur aide. A l'entendre, il ne voulait même pas attendre l'évenement et préférait presque partir d'ici... Et de ses problèmes ?
Seul la magie pouvait perçer les pensées de Ronfleur. Magie mineure qui plus est pour le peu de soin qu'il apportait à dissimuler ses émotions. Il y a toujours des vaincus dans le camp des vainqueurs.

Radamanthe constata l'expression absente du représentant de Griffes, mais s'en désintéressa pour replonger dans ses pensées, sans toutefois arborer un air aussi préoccupé que ce Ronfleur.
D'ailleurs, le peu qu'il retenait de Silence, le mentor de l'autre, était, justement, son silence, parfois son absence pour ressurgir dans le moment critique avec des idées fabuleuses.
Mais il comprenait son anxiété, avec la lutte de pouvoir apparente au sein de la guilde. Etait-ce à cela qu'il pensait ? Il ne pouvait le dire.

Mais la preuve de leur allégeance lui fit esquisser un sourire en coin. Etait-ce la promesse de gains, ou commençaint-ils à s'attacher à la Cité ?
D'ailleurs, lui même s'étonnait du fait qu'il y tenait autant.
Il savait que les grands de la Cité avaient confiance en lui, mais n'était guère bien vu par le peuple. Rien d'étonnant.
Mais Radamanthe n'était pas fait pour le changement et malgré ces aventures, il espérait un retour rapide.

"Gondor est heureux de pouvoir compter sur vous...
Je pense qu'il serait préférable que nous attendions au moins la venue de Nimrod. Partir alors que des rencontres sont encore prévues serait stupide, autant attendre les nouvelles importantes."

Il marqua un temps d'arrêt.

"Après, nos chemins risquent de se séparer. De même, Celebrindal étant parmis les griffes, je suppose qu'il partira aussi ?"


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Lendemain.

Radamanthe observait l'entrevue du haut des murailles. Tout semblait bien aller.
Tant mieux.
Sous ce ciel clair, la clotûre de ces mois d'exil et de guerre se scellait.
Radamanthe se permit un sourire.


(savais pas s'il fallait mieux le mettre ici ou a côté)

Darkblade sortit de sa chambre.Ses blessures était a present cicatrisé.Il accéda a un long couloir où grouillé serviteur et larbins.Le pillard en atrapa un au passage.

-Ou puis-je trouver le prince Méakil?lui demanda il brutalement.