Départ pour Dol Amroth

Elende était accompagné d'un loup blanc et était monté sur une jument blanche, un étalon elfique chevauchait à ses côtés avec un homme ayant endossé une étincellante armure elfique et une femme drapé de blanc, assise en amazone, sur son dos.
Il n'y avait que peu de flux de passants aujourd'hui sur le port, les marins et pêcheurs n'étaient pas encore rentrés de leur journée ou alors n'étaient pas encore partis. Elende chevauchait devant et s'approcha au trot d'un navire marchand aux voiles blanches, un cygne d'une couleur aussi vierge et pur que la neige des montagnes bleues.
Le capitaine faisait embarqué les marchandises dans le calme par ses marins, il se retourna à l'entente des sabots sur les pavés, c'était un homme mais on devinait tout de suite ses ascendances, du sang elfique coulait sûrement dans ses veines, son corps svelte et son visage fin ne trompait pas, même ses yeux étaient troublant.

Capitaine...je me demandais si je pouvais embarquer sur ton navire, je crois deviner que tu rentres chez toi et c'est justement la ville où je désire aller...

Voyageur je ne sais qui tu es mais tes habits et ton regard me font penser que tu n'es pas un homme normal parmi tant d'autres.
Si tu acceptes toi et le guerrier qui te suit de m'aider moi et mes hommes à embarquer la cargaison...alors tu as ta lace à bord avec ceux qui te suivent, ton loup devra se tenir ou je me verrais dans l'obligation de le jeter par dessus bord...

Elende aux dernières paroles du capitaine, se mit à rire aux éclats, il descendit de sa jument et fit signe à Alith de le suivre, ils aideraient tous deux à charger les cargaisons, après tout si il pouvait faire ça pour voyager ce n'était pas grand chose.

Alors que la journée tirait sur sa fin, le soleil se couchant, jetant les dernières lueurs rouges et orangées sur la surface de l'eau; le capitaine cria quelques ordres et les voiles furent déployées, tout le monde embarque et se mit à sa tache, il arriverait le lendemain alors que le soleil sera à son zénith, pour le moment la fraicheur de la nuit fouettait le visage des marins sur le pont.