Destination : Rohan

Firion, Elerion et les gardes royaux sortirent en toute hâte de Minas Tirith. Leurs chevaux étaient rapides, bien que le mearas du roi ne pouvait pas aller aussi vite qu'il le pouvait pour pouvoir rester avec les autres. Firion était ravi de pouvoir respirer à l'air libre, voir le soleil, sentir le vent, bouger, revoir son cheval... Mais ce dernier aussi était heureux de revoir son maître, il pouvait ainsi de nouveau galoper comme il aime. Après une heure de chemin, ils virent des paysans du Rohan. Ils s'arrêtèrent donc et le roi leur parla.

"Bonjour, avez-vous trouver un endroit où vous pouvez vous loger et vous nourrir ?
-Mon seigneur, des paysans locaux nous hébergent, mais nous voulons combattre.
-Avez-vous des armes ?
-Des fourches, quelques-uns ont une vieille épée.
-Combien êtes-vous ?
-Une trentaine, mon seigneur.
-Bien, retourner à Edoras le plus vite possible. Nous vous y attendrons pour vous armer.
-Oui mon seigneur. Il y a une dizaine de chevaux qu'ils nous ont offert, ils ne s'en servent pas et on les a accepté pour revenir au Rohan.
-Parfait, alors vous ferez route avec nous. Vous serez deux par chevaux, ceux qui n'ont plus de place monte avec mes gardes."

Ils mirent une demi-heure pour aller chercher les chevaux, monter à deux dessus, les autres monter derrière les gardes et partir. Mais une fois partis, les chevaux galopaient comme pas possible. Ils ne devaient pas galoper souvent alors pour une fois, ils en profitaient et allaient vite, ce qui arrangea le roi. Les chevaux des gardes allaient vite mais quand ils virent que ceux des paysans allaient plus vite encore, ils allèrent encore plus vite. Le mearas du roi, lui, était devant tout le monde.

Les cavaliers arrivèrent enfin au Rohan. Firion ressentit soudain un immense plaisir, retrouver ses terres était pour lui un cadeau. Mais il n'était pas seul à être content, tous les autres cavaliers l'étaient aussi et même les chevaux venant du Rohan. Le mearas de Firion augmenta la cadence et tous les autres chevaux aussi pour pouvoir suivre. Elerion essayait de suivre au plus près Firion.

"Faites attention, seigneur, ces terres ne sont peut-être pas sûr.
-Si, elles le sont. Un messager est venu m'avertir que l'armée orque a été défaite et que toutes les armées se rassemblaient à Edoras pour aller attaquer l'armée uruk-haï. J'espère arriver avant qu'ils partent pour pouvoir y aller avec eux. On aurait été plus on aurait pu servir de renfort mais dans le cas actuel, ce serait inutile."

Puis les deux hommes se turent. Ils continuèrent ainsi leur chemin pendant longtemps. Firion dégaina son épée Aranrùth et s'exerça quelques peu pour retrouver ses anciennes habitudes de combat, depuis sa maladie, il ne l'avait plus ressortie. Il la rengaina au bout d'un certain temps et prit son arc. Il chercha une cible quand il vit au loin un arbre avec un trou dans le tronc. Il prit une flèche et la décocha. Celle-ci aterrit dans le trou.

"Vous n'avez pas perdu de votre talent, mon seigneur.
-Sachez, Elerion, que c'est comme le cheval, ça ne s'oublie pas.
-Vous avez raison."

Leur chemin continua ainsi, sans accroc d'aucune sorte, les cavaliers discutant entre eux, Firion avec Elerion...