Recrutement

Six hommes armés entrèrent dans l'auberge. Une ambiance tapageuse règnait à l'intérieur, un groupe de musiciens itinérants cotoyant un vieux conteur, sûrement fou à lier. En certains endroits, on pouvait voir des flaques de bière, ce qui étonna au plus au point Taorin, car dans le désert, chaque goutte était préceuse. Certes, il avait déjà vu des flaques dans les tavernes, mais aucunes aussi grosses. Alors qu'il allait s'indigner ouvertement de ce gâchis, il se souvint qu'au Nord, l'eau potable et les boissons étaient bien plus abondantes.
Les six hommes armés durent se frayer un passage à travers la foule, plutôt hostile envers les hommes du Sud. A un moment, Taorin dut même esquiver une chope. Il assoma son agresseur avec un coup sur la tempe. Dès lors, les ivrognes et agresseurs potentiels cessèrent d'importuner le groupe armé. Les bagarres ne devaient pas être trop importantes, car deux gardes presque saoûls montaient la garde devant la porte.
Les haradrim parvinrent au comptoir. L'aubergiste leur jeta un regard noir, avant de demander d'une voix rauque:
"Qu'est-ce que vous voulez?
-Faire passer une annonce dans votre auberge." répondit Angbor.
"Ca vous fera 50£...
-Déposez la note à l'Ambassade du Harad."
L'aubergiste monta sur son comptoir et réclama le silence. Taorin monta sur le comptoir et annonça:
"Hommes du Gondor, mon seigneur est en danger au sud de l'Anduin. Il recherche des combattants pour l'aider. Si vous venez, vous serez pyés grassement, avec, bien entendu, une part de butin conséquente. Venez à ma table pour vous faire embaucher, ou alors rendez-vous à l'Ambassade du Harad!"
Il descendit, s'installa à une table et attendit.

Après un certain temps -voir un temps certain- un homme bien que très banale aux allures du citoyen gondorien de base, à la particularité additionnelle qu'il portait un foulard gris autour du bras s'arrêta devant le pillard.
C'était un grand gaillard portant une barbe de trois jours, au regard d'un vert d'emeraude et d'une carrure qui aurait très adéquate à un bucheron.
Il toissa l'étranger de haut avant de s'expliquer, d'une impertinence à peine contenue.

- Dit donc mon gaillard, t'es conscienct que ton 'seigneur' à laissé gambader une armée par ses terres pour attaquer notre cîté ? T'étonne pas que si peu de gens ne viennent te voir... D'ailleurs, j'ai moi même combattu pour le nouvel Emir et j'apprécie moyennement son soudain retournement de veste... A moins que tu sois un fidèle de nos ennemis inconnus ? As tu la moindre insigne qui prouve ton allégeance à celui auquel tu prétends servir ?

Malgré son attitude quelque peu hostile, on ressentait dans son attitude une certaine aissance qui laissait suggérait qu'il avait plus à dire que des mots... D'autres citoyens à proximité tournèrent leur attention vers eux, visiblement curieux, sans pour autant être choqués par l'attitude de l'homme au foulard gris.

Le pillard regarda le gondorien. Celui-ci ressemblait a un ours mal leche, pouvant sans doute gâcher le travail de recrutement du capitaine.
"Dis donc, mon gaillard, qui es-tu pour m'insulter impunnement? Je devrai mettre ta tête au bout d'une pique a l'entree de l'auberge, mais par sympathie pour l'Intendant, je ne le ferai pas. Par contre, tu recevras une correction pour avoir insinuer aue je servais les "hreloufs" (mots grossier intaduisible) de l'Est. Mon maître t'aurais deja pendu pour ton insolence!"
Le capitaine sortit son sceau et le montra a l'assemblee. Le gondorien, trop occupe a verifier l'authenticite du sceau, ne vit pas les deux haradrim l'encercler il frissonna quand ils l'attraperent par les bras. Taorin, en combattant des rues emerite, donna un coup de genou a l'homme dans ses parties sensibles. Les deux pillards le relacherent et il tomba lourdement au sol, petrifie par la douleur.


hrp//Desole pour les accents, mais j'ecris exceptionnellement sur un clavier etranger... J'editerai une fois rentre en France.//hrp

Un homme rentra précipitamment dans la salle surchauffée par le combat. Il vit celui qu'il cherchait dans un coin de la salle, un homme gisant à ses pieds. Le messager dut se frayer un passage au milieu de la foule et finit à arriver jusqu'au capitaine haradrim.
"Capitaine, un pigeon vient d'arriver de Dur'Zork. Rendez-vous immédiatement à l'ambassade, par ordre de l'ambassadeur." annonça-t-il, puis, se tournant vers la foule "Hommes de Gondor, suivez ce brave capitaine dans le Sud et nous vous offrons 500£ par survivant, plus la nourriture!!"
Alors que Taorin et ses hommes partaient, une dizaine d'homme le suivirent jusqu'au haut de la Cité.