Voyage vers Dol Amroth, l'héritage d'une lignée

Galathor avait sellé Glindor, son fier destrier. Il avait pris, eau et nourriture. Son bagage était prêt. Il devait se rendre à Dol Amroth pour honorer ses ancêtres qui y sont morts. Il quitta la Cité au galop et traversa les Champs du Pelennor. Il galopait dans les vastes plaines du Gondor. Les Montagnes Blanches furent à sa droite, tandis que la mer fut à sa gauche. Les prairies verdoyantes, et les quelques bois et bosquets donnait un peu de relief à ces territoires plats. Le blanc des Montagnes fut éblouissant, car le Soleil fut à son zénith, et que l'herbe fut si verte qu'on ne pouvait manquer le massif montagneux.

Galathor arriva en Lebennin. L'embouchure de l'Anduin fut face à lui, tout comme l'île de Tolfalas. Le Belfalas se trouvait de l'autre côté d'une rivière trop large pour que Galathor puisse la traverser à cheval.
Il galopa alors le long de ce fleuve jusqu'à arriver au confluent de deux rivières. Serni et Gilrain. Une route passait par là et Galathor l'emprunta, bien que le pont ne fusse pas très sûr. En effet, la pierre utilisée pour sa fabrication n'était pas de bonne qualité, et les nombreux ornements qui se trovaient sur celui-ci, n'étaient plus. Toutefois, Galathor réussit à le franchir.
Enfin, le Belfalas. D'énormes monts se dressaient face à Galathor, et à l'Ouest de ceux-ci, Dol Amroth.
Encore trois longues journées de chevauche avant d'arriver à destination.

Cela faisait déjà deux jours que Galathor chevauchait depuis qu'il était arrivé en Lebennin. Le vent soufflait sur les immenses plaines et les quelques hauteurs permettaient au Noble de s'abriter de la tempête qui s'abbattait. Galathor manquait de vivres. Il n'avait de nourriture, que ce soit pour lui, ou pour Glindor. Sa gourde était presque vide. Galathor décida de continuer. Le temps était redevenu calme et le soleil se faisait voir. Les quelques rayons qui parvenaient à traverser les épais nuages éclairaient les plaines et la mer plus au Sud. Après qu'il ait chevauché durant deux longues heures, Galathor était épuisé. Il était presque midi et le Soleil commencait à faire chauffer les plaines.
Soudain, Galathor vit à quelques mètres, une immense Cité blanche. Semblable à Minas Tirith se disait-il.
DOL AMROTH. L'héritage de toute une lignée, d'une vie, d'une descendance.