Panem et Circenses! [concours]

Le contraste entre les souterrains lugubres dans lesquels les gladiateurs attendaient le signal de commencement, et l'arene ensoleillee, etait enorme.
Geralt cilla ses yeux pendant un moment, en s'habituant a la lumiere, puis regarda autour de lui.
Avec ses six compagnons, il se trouvait dans une grande arene recouverte de sable, entouree de tribunes remplies par une foule de spectateurs.
De son unique oeil le bretteur regarda avec plaisir le sable jaune, le ciel bleu, les vetements de toutes les couleurs du plebs. Que du plaisir!
Mais il n'avait pas le temps pour ceci. Un combat l'attendait.
Deja le rire demoniaque des hyenes, et le grondement furieux des wargs se faisaient entendre a l'autre bout de l'arene.

Geralt sortit de son fourreau le sabre elfique, et le leva, en s'inclinant devant la foule, qui l'accueuillit par des cris.

Sans attendre les autres gladiateurs, le bretteur s'avanca vers les betes d'un pas lent, mais assure.
Il fronca ses sourcils en voyant les cobres. Deux serpents...des animaux fascinants. De quel couleur etait leur sang? Un seul moyen de le verifier...

Il s'elanca vers un des cobras, ses bottes laissant des traces sur le sable de l'arene. Le sable qui bientot allait devenir rouge.

Le reptile, en voyant le gladiateur arriver, siffla enrage, et gonfla son cou, en regardant Geralt de ses petits yeux hypnotisants.

Un reflet du soleil dans le sabre elfique du bretteur. Un sifflement de l'acier dans l'air. La tete du cobra vola par terre.
Geralt regarda la flaque de sang de la bete morte qui s'etalait sur le sable.
*Les serpents ont le sang rouge...prouve experimentalement*

Il tourna son regard vers une hyene qui le contournait en emettant une sorte de rire bizarre. D'habitude ces animaux n'osaient pas attaquer des humains. Mais maintenant...affames, apres des longs mois en captivite, affoles par les cris de la foule...
L'animal s'elanca sur Geralt, en montrant ses dents.
Mais l'hyene etait affaiblie. Et Geralt etait rapide. Il esquiva avec facilita, et attaqua, avant que l'animal ne puisse recuperer l'equilibre.
La lame elfique laissa une longue trace rouge sur le dos de la bete, qui, ressentant autant de rage que de mal, attaqua a nouveau.
Cette fois ci Geralt ne bouga pas. Il attendait. La bete lui sauta dessus, visant sa gorge. Le bretteur sentit l'haleine puante de l'hyene, vit la folie dans les yeux de l'animal. Empala la creature sur son sabre.
Il lacha son arme, et fit un pas rapide sur le cote, pendant que l'hyene tomba sur le sable. Il l'acheva d'un coup de poignard dans la nuque, puis enleva sa lame elfique du cadavre. Il le regarda avec un sourire.
*Un charognard qui devient une charogne... quelle ironie*

Enfin, ce grand moment que Bortuon a toujours espéré, et aussi craint, son grand retour dans les jeux. Son cœur s'accélère, une montée d'adrénaline, et un sourire se dessina sur ces lèvres. Il aurait presque laissé coulé une larme, quand les spectateurs crièrent pour encourager les combattants. Il se revoyait au temps de sa gloire passée, lorsque les spectateurs n'avaient que son nom à la bouche, lorsqu'il était connu dans tout khand et ses alentours, lorsqu'il était craint de tous ses adversaires, lorsqu'il gagné des centaines de pièces d'or par combats. Mais les spectateurs se souvenaient-ils de lui? Certainement pas, d'autres avaient prit sa place dans l'arène, or il contait bien la reprendre.

L'ex gladiateur était armée d'une longue épée imposante, mais il était assez fort pour la portée avec sa main restante. Or elle était tout de même un peu trop lourde, sa vitesse allée en pâtir. Sur sa main droite il avait accroché à l'aide d'un gladiateur un long filet, avec de solide corde. Mais cela allait-il l'aider? pas contre les deux cobras qui sont assez fin pour passez entre les maillons (je ne sais pas si ça s'appelle comme ça).

Un des gladiateurs entra dans l'arène, Bortuon le suivit d'assez près. L'homme n'attendit pas le reste des combattants pour tuer un cobra et une hyène, pas grave ça en fait déjà moins à tuer. L'ex gladiateur lui préféra s'attaquer à un des trois warg, malheureusement les deux autres vinrent pour aider leur compagnons.

Bortuon était sur sa position de combat, les trois wargs étaient en fasse de lui, il les attendaient de pied ferme. Et quand il furent assez près, l'homme agita son filet brutalement dans leurs tête, ce qui les énerva encore plus.Il arrêta ses coups de filet pour donner ses coups d'épée. Il les blessa un peu, chacun à leur tour faisant bouger son épée horizontalement,, un prit l'épée dans la mâchoire du bas, et plusieurs dents furent arracher, il recula de plus en plus sous l'assaut des bêtes féroce, maintenant il était dos au mur. Quelqu'un devait vite venir l'aider! Trois wargs s'étaient beaucoup trop pour lui, Les autres gladiateurs devraient profiter que ses bêtes soit sur Bortuon pour les attaquer.

Waylander étouffait dans les souterrains et au moment de sortir par la large grille de barreau de fer pour atteindre le sable chaud, les cris de la foule ne délire, le soleil qui frappait sur l'armure de cuir noire de l'assassin. Il leva la tête et aperçut un vol de corbeaux, un signe bien funeste avant une bataille, mis au dessus de tous ces charognards volait un faucon au plumage aussi sombre que la nuit. Cette vision emplit le cœur de l'Haradrim de confiance et d'espoir.

Deux des cinq "gladiateurs" avaient entamé leur combat contre les créatures, affamées mais féroces. Waylander dégaina son long katana et le tint entre ces deux mains et avança d'une démarche rapide, sous les regards attentifs de la foule du peuple de Khand, une hyène mourut sous les coups d'un bretteur professionnel à côté de Waylander. " Une de moins...."
Waylander commença à courir vers un warg, lui aussi venait de pleine face vers lui, et arriver à quelques mètres l'assassin plongea sa main sous sa cape et envoya un couteau de lancer qui alla se planter à la jonction du poitrail et de l'epaule droite du monstre, qui fut ralentit mais qui continua sa course folle vers l'Assassin. Celui-ci, esquiva d'un pas sur le côté et planta son sabre entre les deux dernières côtes de l'animal, qui poussa un cri rauque et roula au sol, mais un warg n'est pas une bête facile à tuer, elle se releva malgrès les deux blessures, le couteau toujours planté, et devant la difficulté de son adversaire elle commença à s'eloingner.
Mais à peine fut elle partie qu'un serpent, arriva devant l'Haradrim. Le reptile venait du Harad, il n'y avait aucun doute, pour trouver d'aussi beau et dangereux spécimens il n'y en avait que dans la contrée d'origine de Waylander. Dans son pays il avait vu des charmeurs de serpents, qui agitait leur flute et "envoutaient" les serpents. Mais on dit également que les serpents sont sourds et qu'ils suivent juste l'instrument de musique et non le son. Waylander voulut essaier...

Il pointa le katana face à l'ecailleux et commença à l'agiter doucement, apparement le serpent suivait mais un crissement de sable dans le dos de l'assasin le fit se retourner à moitié pour découvrir le warg, les yeux injecté de sang, les plaies dégoulinantes, les crocs sortit et acérés. L'assassin eut juste le temps d'enfoncer le saber avant que la bete ne lui saute a la gorge...

Les clameurs de la foule ponctuaient chacune des actions des gladiateurs qui étaient déjà rentrés dans l' arène. Sous la tribune, Hoouum rongeait son frein attendant que le préposé l' appelle. Il était assis sur son banc de pierre, tête baissée, ses long cheveux noirs lui cachant le visage. Son ovale, hérissé de piques acérés accrochés par une chaine à son avant bras, pendait à ses côtés.
Le cliquetis de la serrure de la porte en fer et le préposé déclama d' une voix solenelle suivant le protocole :

- Hoouum, un mètre quatre vingt douze, cent dix sept kilo !! Son arme est un ovale de bois, piques acérés, maintenu à son poignet par une chaine d' acier !! C' est votre t ....

Mais il ne put finir sa phrase. Hoouum n' avait que faire du protocole et s' était déjà élancé, repoussant violemment la porte de fer qui écrasa au passage le préposé.

Inévitablement, à son entrée dans l' arène surchauffée, les cris de la foule cessèrent l' espace d' un instant avant que, brusquement, comme un seul homme, elle ne gronde :

HOOOOOUUUUUMMMMMMM !!!
HOOOOOUUUUUMMMMMMM !!!

Hoouum leva les bras en signe de salut, puis, comme à son habitude, il se lança dans une sorte de danse bizarre hurlant des mots incompréhensibles :

- Ringa pakia/Uma tiraha/Turi whatia
Hope whai ake
Waewae takahia kia kino
Ka Mate! Ka Mate!Ka Ora! Ka Ora!
Tenei te ta ngata puhuru huru-Nana nei i tiki mai-Whakawhiti te ra
A upane ka upane!A upane kaupane whiti te ra!
HUUUUUUU!!

Pendant son rituel, il avait évalué la situation. Une hyène baignait dans son sang, un cobra était découpé en deux morçeaux et un sale wargs gisait à ses pieds ...
Les deux wargs encore en vie se détournèrent du gladiateur appelé bortuon. Attirée par ses cris et les mouvements de son corps durant son curieux ballet, Ils se dirigeaient à présent vers Hoouum.
Le gladiateur au coq tatoué s' élança à son tour à leur rencontre, faisant tournoyer son ovale à pique au dessus de sa tête. Alors qu' il avait pris suffisament de vitesse et au moment de la rencontre, il le lança en direction du warg le plus proche. La chaine s' enroula autour du coup de la bête et lorsqu' elle se tendit, Hoouum fût projeté sur le dos de l' animal dont la gueule écumait de rage.
L' étrange couple traversa toute l' arène, sous les acclamations du publique qui était à présent chaud comme la braise :

- HOOOOOUUUUUMMMMMMM !!!! HOOOOOUUUUUMMMMMMM !!!!

Et les applaudissements fusèrent de toute part lorsque tout au bout de la piste, le Warg ralenti brusquement son allure, étranglé par la chaine que le gladiateur avait continué à serrer lors de leur folle chevauchée, avant de s' écrouler, mort, entre les deux poteaux de soutainement de la tribune d' honneur.

Puis ce fut au tour de Chroponos, il s'avanca dans le long couloir sombre. Au bout, la lumière et la mort. A l'armurie, on lui avait donné deux épées courtes et des épaulières. A son entrée dans l'arène, personne ne sembla le remarquer. Chroponos n'était pas une bête de scène, ces jeux n'étaient que l'instrument de sa mort et non de sa gloire.

Il découvrit alors la situation. Les combattants déja présent affrontaient des animaux. Cela contraria Chroponos. Il lui était inconcevable de mourir sous les attaques d'un animal, cela était contraire à sa foi et trouver la mort en pareilles circonstances ne lui assurerait pas une place auprès des siens. Pour ce tour, il lui faudrait combattre.

Alors qu'il réfléchissait, il sentit la foule frémir et bon nombre de spéctateurs , pointèrent leurs doigts dans sa direction. Se demandant ce qui se passait, il se retourna pour voir si c'était bien lui qui attirait les attentions. Il sursauta en découvrant une hyenne, la bave aux lèvres, qui avait réussit à se glisser derrière lui. Sans attendre, se sentant découverte, la hyenne lui sauta dessus. Chroponos parvint à faire de justesse un pas de coté. Il en pofita pour porter un coup dans les flancs de la bete qui gémit. Puis elle se relanca sur lui furieusement, elle lui assena un coup de patte dans les jambes. Chroponos, sous la douleur et le choc, tomba au sol. L'immonde bete en profita pour se jeter sur sa proie. Dans un geste irréflechi, Chroponos fit un large geste avec son bras droit. Sans le savoir, il venait de décapiter la hyenne.

Chroponos se releva, tentant de comprendre par quel miracle, il venait d'accomplir ce geste. Avec un peu de chance, il parviendrait peut être à conclure ce premier tour, combattre des gladiateurs et trouver une mort digne.

Il sortait en dernier, peu aurait été d'accord pour dire que le meilleur était pour la fin car la qualité des combats avait déjà géneureusement fait honneur à l'arène de la forteresse.

Le sable était rouge. Il entendait la foule, il entendait les cris agonisants des bienheureuses bêtes qui n'auraient pas à mourir sous ses coups. A chaque pas qui le rapprochait de l'arène, les épais bras de Sacag se contractaient, serrant un peu plus fort les glaives que l'on lui avait attribués. Resserant ses bracelets de fer, son souffle résonna dans la coursive. Sacag était impatient.

"Le sang, le mien, le leur, leur SANG!"

Alors qu'il était encore à quelques mètre de l'arène, son pied massif s'humidifia. Une odeur âpre et familère chatouilla les narines de Sacag. L'odeur du sang? Non cette odeur était pour ainsi dire le parfum naturel du gladiateur. C'était de l'urine.

Sortant de sa démencielle préparation il se rendit compte d'un homme devant lui. Il tremblait comme un brin d'herbe sous la tempête.

Au moyen d'une violente tape dans le dos Sacag le fit s'anvancer de force dans l'arène. Immédiatement une lame se posa sur la gorge de Sacag. Et Alors que le peureux quitta l'arène quelque secondes après son "entrée", emporté par les machoires de quelques Hyènes, l'autoritaire voix de Gorhig chuchota à l'oreille de Sacag.

"Vous combattez ensemble."

"Ouais, ouais, je sais."

La lame disparut dans l'ombre et Sacag entra dans la lumière de l'arène. Levant ses deux armes il poussa un cri rauque.

Beaucoups de spectateurs se retournèrent vers le nouveau venu. Mais l'action ne s'arreta pas pour autant. Les exclamations effrayées ou enthousiaste du public fusaient toujours autant.

Sacag remarqua immediatement son "maître". Entouré de deux de ses plus fidèles eunuques, Koliäm disposait d'une loge un peu plus petite que la loge d'honneur. Et son éventail rouge brassait l'air avec légèreté. La brute épaisse fit un signe de tête en direction de l'ignoble marchand d'esclave, qui lui rendit le salut.

Il se faufila entre les différents paysans et autres bretteur du dimanche, préfèrant les laisser éssoufler ces satanés bestioles. Au moins les bêtes auraient le ventre plein quand elle s'attaqueraient à lui.

Pourtant au milieu de cette mare de sang, le colosse croisa le regard d'un crocodile. Celui là paraissait bien plus grand que les deux autres. Qui étaient, à quelques pas sur la droite en train d'entamer le dessert.

Non, ce reptile là mesurait au moins 6 mètres. C'était Le Crocodile, sa gueule était à peine moins large que les épaules de Sacag. Et ses écailles prenait des formes pointues.

Il y'eu comme un déclic. Sacag commença à accelerer son pas. Le Crocodile accentua sa course. Sacag trotina sur quelques mètre et il se mit à courir, serrant les deux glaives dans ses énormes mains. Le sol tremblait, ou était-ce la foule qui criait? Personne n'aurait put le dire. Le Crocodile rampait aussi vite que courait Sacag. Le reptile ouvrit grand sa gueule et se jeta en avant alors que Sacag abatait sa main droite, emportant son corps vers la gauche. Le choc fut rude. La gueule ne trouvat pas de prise, et le fer n'entamerai jamais d'aussi solides écailles. Le Crocodile se jeta de nouveau en avant, ne lui laissant aucun répit, les dents égratinèrent le menton du gladiateur. Déboussolé, Sacag tomba en arrière, et c'est ce qui le sauva de l'attaque fourbe d'une Hyène qui atterie dans la gueule de l'énorme rampant. La machoire se referma brusquement sur l'animal, mais a peine le public eut le temps de comprendre se qui sepassait que la gueule du Crocodile claquait déjà au dessus de Sacag, lachant les glaives, il empoigna la machoire de l'animal. Leurs forces gigantesques s'opposaient dans un duel sans merci.

Alors qu'il luttaient au corps à corps le sable avait maintenant totalement disparu sous l'océan d'hémoglobine que bêtes et inconscients avaient parsemé lors de ce premier affrontement. La fin était proche, pour tout les survivants.

Le collosse roula sur l'animal, et accompagnant l'effort d'un cri victorieux, le gladiateur retourna le Crocodile sur le dos.

Le ventre était à la merci de Sacag, qui ne prit pas le temps de se munir d'un dard. Avec une violence inouïe, le point de la brute pénètra sous la machoire du reptile. Puis enfonçant son bras dans l'animal, comme cherchant au fond d'un sac, la poigne meurtrière se referma. Une seconde plus tard, Sacag retirait son bras rouge du sang du reptile. Dans sa main il tenait le coeur du Crocodile qui était désormais le premier trophée du gladiateur.

Il se tenait à peu près au centre de l'arène. Et levant le coeur de la bête, la foule l'acclama. Et les hourras furent aussi pour touts ceux qui avaient survécus. Car les dernières bêtes rendirent l'âme. Et tous se regroupèrent au centre. Attendant que les vainqueurs soit désignés.