Nom: Fulda Randwehleid
Age: 25 ans
Surnom: « Tavernière ! » donné tout logiquement par les clients assoiffés.
Race: Humaine (Rohirrim)
Métier: Propriétaire de
la Taverne des CavaliersFamille:[NB: très peu de risques d'interaction avec ces PNJs]
Wilheim : frère de Marowyn, oncle et bienfaiteur de Fulda. S'est fait déposséder de son héritage par son beau-frère. Décédé.
Parents:Feldof: Fermier, époux de Marowyn, père de quatre enfants.
Marowyn: Fermière, mère de Fulda et soeur de Wilheim.
Frères et soeurs:Folcwyne: née en 246 QA. Mariée à un éleveur de chevaux.
Aldor: né en 249 QA. Premier fils de Feldof et Marowyn, il hérite de la ferme familiale et se marie.
Wenser: né en 251 QA. Actuellement garde au Gouffre de Helm.
Fulda: née en 255 QA (description ci-dessous).
Depuis son départ de la ferme familiale, le cœur de Fulda s'est empli d'une colère muée avec le temps en rancœur froide et tenace contre son père, son frère Aldor et sa femme. Elle apprécie toujours Folcwyne, Wenser et sa mère bien qu'elle ne les ait pas vus depuis très longtemps. Elle éprouve pour son oncle défunt beaucoup d'affection et une grande reconnaissance pour l'avoir recueillie.
Apparence Physique:Fulda est une jeune femme svelte aux traits communs, de taille moyenne pour une Rohirrim. L’ovale de son visage est encadré par ses longs cheveux châtain clair qu’elle porte libres ou simplement noués en queue de cheval lorsqu’elle travaille. Grands et mobiles, ses yeux noisette reflètent ses sentiments du moment tandis que ses pommettes rosissent facilement.
Sa démarche est rapide, fluide et légère lorsqu’elle se rend au marché acheter des denrées ou lorsqu’elle sert les clients, trahissant une activité intense en rapport avec son métier.
Contrairement aux belles princesses au teint de lys vivant à Meduseld, son corps est marqué par la vie au grand air et à la taverne: sa peau de carnation originellement blanche comme neige fut dorée année après année par le soleil de la saison chaude lorsqu’elle ramassait l’orge à la serpette. Ses mains portent les cicatrices brunies du travail de la terre et les premières rides dues aux vaisselles et à l’essuyage des chopes.
Fulda n’est pas belle à proprement parler mais son arme de séduction est le grand sourire qui illumine parfois son visage tandis que ses grands yeux pétillent de joie. Sa voix est douce et claire tandis que son rire cristallin rappelle celui d’une petite fille.
Caractère:Depuis toute petite, la famille a toujours compté pour Fulda ; elle entretient des liens forts avec les personnes qui lui sont proches même si elle ne sait pas toujours exprimer ses sentiments. Son désir d'appartenance à un groupe ou une communauté est exacerbé par la peur de la solitude. En conséquence son expulsion de la ferme familiale fut pour elle l'épreuve la plus douloureuse de sa vie; la douleur, l'injustice et l'incompréhension ébranlèrent profondément son esprit et son caractère. Suite à cet incident, le moral de Fulda fut profondément affecté: son visage peut passer du rire aux larmes selon son émotivité du moment; elle est beaucoup plus sensible à la méchanceté et à l'injustice. La jeune Rohirrim est une personne profondément honnête: elle ment très maladroitement et n'hésite pas à dire ce qu'elle pense à ceux qui ne vivent pas dans le droit chemin.
Fulda est une femme sympathique, réservée sans être timide. Il lui est arrivé que des clients saouls lui fassent des confidences et lui racontant leurs secrets sans omettre le moindre détail, et sa discrétion fut toujours appréciée.
Son enfance modeste à la campagne façonna son caractère: rarement coquette ou orgueilleuse, Fulda apprit à vivre chichement et à se contenter de ce que l'on consentait à lui offrir. Ses parents l'élevèrent en lui inculquant la valeur de l'argent, le goût du travail et le sens de l'économie. Si Fulda est économe et industrieuse, elle trouve déshonorant de passer ne serait-ce qu'une heure à ne rien faire; ses dépenses sont soigneusement calculées et répondent rarement à une envie mais à un besoin. Elle est peu sensible à la beauté ou à l'art, seul compte l'utilité et la solidité de ce qu'elle achète.
Fulda est analphabète. Elle compensa cette ignorance par en développant sa mémoire mais depuis son arrivée en ville où les écrits sont plus nombreux, cette méconnaissance est devenue un réel handicap.
Habitation:Outre la taverne, Fulda a hérité du petit logement au-dessus de son établissement auquel on accède par un discret escalier placé derrière le comptoir.
Fonctionnel et confortable sans être bourgeois, l’appartement est meublé simplement à la mode du Rohan. Contre le mur de la pièce principale servant de salle à manger trône une petite cheminée tandis qu’un ancien vaisselier orné de motifs équestres prend les deux tiers du mur adjacent. Face à lui, deux fenêtres habillées de rideaux gris en laine éclairent faiblement une table et ses quatre chaises tandis qu’une peau de cheval bai placée devant l’âtre sur le plancher vermoulu tient lieu de tapis. Les deux chambres sont meublées de petits coffres solides contenant du linge et de lits doubles aux couvertures épaisses.
Derrière la boutique une cour entre la maison et l’écurie permet à Fulda de faire la lessive et d’étendre les nombreux torchons dont elle se sert pour le service.
Histoire:Fulda naquit vers l'an 255 du quatrième âge par un petit matin pluvieux de printemps dans une petite ferme de la Fenmarche, au pied des Montagnes Blanches. Pauvres mais fiers de leurs racines, ses parents cultivaient un champ de céréales tout en élevant quelques têtes de bétail et de chevaux. Quatrième et dernière enfant de la famille, elle partageait les jeux de ses aînés : poupées de chiffons crasseux, jouer aux soldats contre les orcs ou encore courir après les poules, tout était prétexte à l’aventure et au rire.
La jeune Rohirrim n’apprit jamais à lire et à compter d’une part parce que ses parents étaient complètement analphabètes, d’autre part parce qu’ils n’avaient pas les moyens financiers pour donner à leurs enfants une instruction décente. Et puis pourquoi apprendre à lire et à écrire alors qu’un scribe au village voisin pouvait traduire les rares missives arrivant à la ferme? Au lieu de faire des ronds et des déliés, les enfants participaient à la vie de l’exploitation: garder les bêtes, effrayer les oiseaux lors des semailles, traire les vaches… Tous quatre furent initiés aux armes ; mais si les filles ne bénéficièrent que de quelques leçons par leur père pour se protéger en cas d’attaque, les garçons eurent un entraînement plus poussé afin de défendre dignement la terre de leurs ancêtres.
La vie rurale laissait peu de place à l’oisiveté. Seulement après le souper, une fois la nuit tombée, la famille pouvait goûter à un peu de repos. Les enfants se pressaient alors autour de l’âtre pour écouter leur père conter gravement l’histoire de leur peuple : comment Eorl en aidant le Gondor devint le premier roi de la Marche et comment il dressa Felarof, le premier des Mearas. Ils tremblaient en l’entendant décrire le choc des armes et le sang versé du temps des batailles de Helm Poing-de-Marteau et de Theoden. Les orcs surtout leur semblaient être des créatures épouvantables aussi laides que mauvaises; s’ils s’endormaient souvent en rêvant d’incarner Thengel ou Eowyn, ils craignaient aussi que des uruks soient cachés sous leur lit, attendant le sommeil des enfants pour les dévorer.
Durant l’adolescence de Fulda le petit cercle familial se désagrégea peu à peu. Ce fut tout d’abord sa sœur aînée qui partit de la ferme pour se marier avec un éleveur. Son frère Aldor fut désigné pour succéder à la tête de l’exploitation par son père ; il épousa rapidement à une petite blonde qui s’entêtait à vouloir régenter tout et tout le monde sous son toit. En conséquence son second frère Wenser préféra s’exiler en tant que garde du Gouffre de Helm plutôt que de rester au foyer.
Les repas avaient perdu de leur charme familial : si auparavant tous discutaient gaiement autour d’un ragoût, désormais l’on ne s’échangeait plus que des regards fuyants lourds de non-dits. Bénéficiant de l’appui des deux hommes de la famille, la jeune mégère harcelait sa belle-sœur en lui reprochant d’être une bouche inutile dans sa nouvelle demeure. Fulda pouvait compter sur le soutien maternel ; ainsi mère et fille répondaient de concert aux reproches acides de la nouvelle venue. Après une altercation qui faillit en venir aux mains le patriarche décida d’éloigner Fulda de sa belle-sœur à qui il donna à tort gain de cause. Il expliqua dans un long sermon ce qui avait motivé une telle sentence: puisque Aldor hériterait de la ferme et de l’intégralité du domaine, Fulda n’avait rien à gagner à rester. Elle était désormais assez âgée pour survivre par elle-même et au plus tôt elle partirait, au plus tôt elle pourrait faire fortune comme il lui plairait. Rien ne put faire plier son père intransigeant. La dernière nuit à la ferme fut pour la jeune Rohirrim la pire de sa vie : mère et fille pleurèrent ensemble jusqu’au lever du jour. Au petit matin elle rejoignit le village à pied et emprunta l’arrière d’une charrette en direction d’Edoras pour rejoindre son oncle sur les conseils de sa mère.
C’est ainsi que son oncle Wilheim eut la surprise de découvrir une jeune fille en pleurs prétendant être sa nièce sur le pas de sa porte. Dans un long discours entrecoupé de sanglots, Fulda lui raconta ses malheurs ignorant qu'elle réveillait des souvenirs douloureux enfouis dans la mémoire du tavernier. Autrefois les grands parents de Fulda élevaient de nombreux chevaux dans la Fenmarche. Leurs enfants Wilheim et Marowyn étaient très proches : à peine une année séparait leurs deux naissances. Mais à l’âge adulte l’un partit combattre plusieurs années tandis que l’autre se maria à un homme répondant au nom de Feldof. Celui-ci profita de l’éloignement de son beau-frère pour s’accaparer l’élevage qu’il transforma en ferme à la mort de ses beaux-parents. Une fois la paix revenue et son eored dissoute, Wilheim revint chez lui. Il apprit alors avec stupeur que ses parents étaient morts et que son beau-frère avait fait main basse sur son héritage. Les mots fusèrent, les poings volèrent et l’affaire s’envenima tellement qu’elle fut présentée devant le roi. Le père de famille gardait la ferme, mais en compensation il dut verser une grosse somme à Wilheim qui partit s'installer à Edoras pour ne plus jamais revenir au pied des Montagnes Blanches. Il acheta son établissement et apprit sur le tas le métier de tavernier.
Depuis qu'il avait perdu d'un coup toute sa famille, son oncle se montra réticent à l'héberger. Lui-même ne s'était jamais marié par peur de revivre à nouveau ce traumatisme. Il accepta néanmoins lorsque le regard pitoyable de Fulda rencontra le sien. Il l'installa dans la chambre contiguë à la sienne le temps de se remettre du choc émotionnel; une fois remise elle partirait. Finalement le séjour de quelques jours se transforma en résidence à durée indéterminée. Wilheim découvrit que Fulda était une bonne maîtresse d'intérieur: ses chaussettes furent recousues en un rien de temps, sa salle à manger nettoyée de fond en comble, l'âtre de la cheminée récuré presqu'aussi propre qu'au premier jour. Outre le fait d'être industrieuse, la jeune fille était de bonne compagnie bien que ses yeux se voilassent encore de larmes quand certains souvenirs lui revenaient à l'esprit. Dans ces moments, elle s'essuyait les paupières d'un revers de manche et faisait son plus beau sourire à Wilheim pour le rassurer. Au bout d'un mois il lui portait tellement d'affection qu'il la considérait déjà comme sa propre fille. Puisqu'elle vivait maintenant à Edoras, il lui acheta quelques robes simples pour remplacer sa blouse paysanne et lui demandait de plus en plus souvent de le rejoindre le soir au comptoir pour la présenter fièrement à ses clients. Comme elle se complaisait à assister son oncle, elle aida au service en essuyant les chopes ou en mitonnant les plats. Fulda apprit à se faire respecter par la clientèle presqu'exclusivement masculine en donnant de la voix contre les hommes aux mains baladeuses et en giflant quelques ivrognes trop insistants.
Des sept années qu'elle passa aux côtés de son oncle elle ne retint que la joie et le bonheur retrouvé d'avoir une nouvelle famille. Elle eut quelques prétendants mais elle les éconduisit rapidement car ils n'étaient pas assez sérieux à ses yeux. Mais peu à peu son oncle se renfrognait ou était sujet à de brusques sautes d'humeurs ou à de grandes fatigues. Peu à peu son état empira: ses jambes étaient incapables de le porter, il avait de la difficulté à respirer et son teint jaune n'augurait rien de bon. Les soigneurs désespéraient de le sauver; ils ne purent qu'être d'impuissants témoins lorsque Wilheim désigna Fulda comme son unique héritière, lui transmettant la taverne et le peu de choses qu'il possédait. Il sombra ensuite dans l'inconscience pour ne plus jamais se réveiller. Selon ses volontés il fut enterré dans un tertre en dehors de la ville et Fulda prit sa suite après un deuil de plusieurs jours.
Biens et possessions:_ La taverne des Cavaliers
_ Le logement attenant
_ 2000£ hérités de son oncle
Comment as-tu découvert ce forum? Je cherchais sur Tour de Jeu un forum medfan qui pouvait m'intéresser, c'est à dire avec des animateurs actifs et une intrigue intéressante, sans PJs grobills uniquement portés sur la baston.
Comment trouves-tu ce forum?Je découvre, je pense que je répondrai à cette question plus tard, même s'il me semble pas mal à première vue.
Réponse au message codé contenu dans le sous-titre du forum:La vie c'est vraiment de la grosse boulasse.
