Arrivée à Fornost

Fornost. L'une des deux étoiles de l'Arnor. Même si la vie de cette cité semblait liée à l'issue d'un gigantesque bataille, ses habitants semblait tout de même heureux de faire battre le coeur de Fornost. Car malgré le fait que la majorité des troupes du Roi Tar-Aldarion l'avaient suivient, la garnison de Fornost restait présente en ville. Car tout le monde le savait, il y a plusieurs mois, la ville avait été le théâtre d'un grand affrontement.

Victorieux le Royaume d'Arnor recousait ses plaies tout en opposant le fer de ses épées au Mal éveillé. Et dans la ville de nombreuses réparations étaient en cours. Mais déjà elle semblait retrouver la splendeur naturelle à une cité de ce genre.

L'inconnu traversa quelques places, et demandant son chemin on lui indiqua la plus renomée des Auberges de Fornost. Mais, quand il fut arriver devant, l'établissement était en travaux. Et en dépit du froid et de la neige, des Hommes travaillaient sur la grande toiture de l'auberge.

Se tournant vers le nouveau venu, celui qui semblait être chef de chantier, sans doute l'aubergiste par défault, le devisagea rapidement.

"Bonjour Messire. Mon établissement a quelques peu souffert lors du siège. Rendez-vous compte, depuis tout ce temps. Je vais enfin pouvoir ouvrir à nouveau mes portes!"

Moins souriant, il se demanda pourquoi il racontait ça à un homme qu'il ne connaissait pas, et qui n'avait rien demander. Enfin bon, en tant qu'aubergiste il devait être quelqu'un de sociable. Oui ça devait être ça...

Exminant plus longuement l'inconnu il remarqua ses traits fatigués et son habit de voyage. Sceptique, il ne put s'empêcher une dernière question.

"Que venez vous faire à Fornost?"

//HRP: Merci de pas me laisser seul mais par contre, j'ai pas vraiment un armement imposant, même si il est vrai qu'un bâton puisse faire mal mais quand même /HRP//

Alastor continua sur la route principale de la Forteresse du Nord afin d'arriver jusqu'à la Taverne principale de la ville. Après avoir parcourut plusieurs centaines de mètres il arriva enfin au bâtiment que lui avait indiqué le Garde de la Porte mais à sa grande surprise l'auberge était en pleine reconstruction. Le Gondorien observa les ouvriers qui s'occupaient de faire renaître l'âme de cet ancien lieu de joie et de chansons, de fêtes et de musiques. C'est alors qu'un des ouvriers lui parla, cet Homme semblait être le dirigeant de la Taverne mais ce qui marqua le Vagabond fut surtout l'utilisation par l'aubergiste du mot "siège" dans sa phrase. Ce terme laissa Alastor sans voix et il regarda autour de lui avec un peu plus d'attention, une partie des bâtiments étaient effectivement en reconstruction, le Tavernier ne mentait pas, Fornost avait subit un assaut récemment et avait tenu.
Pendant que le Gondorien découvrait l'état de la cité, l'ouvrier en profita pour examiner mieux le nouvel arrivant et il ne put s'empêcher d'être curieux en lui demandant ce qu'il venait faire à Fornost. Alastor se retourna alors de nouveau vers le Tavernier et le contempla à son tour.


Malgré cette pensée, le Gondorien se dit que ce n'était pas le moment de se faire une mauvaise réputation et de se retrouver en prison ou jeter dehors, il répondit à l'Homme de l'Arnor d'une voix sobre et neutre:


Alastor avait essayé de parler avec pas mal de politesse et de tact mais il se rendit compte qu'il en avait trop fait et préféra se taire. Il rabaissa sa capuche sur son visage, le Voyageur donnait alors vraiment l'impression d'un Vagabond, il attendit la réponse de l'aubergiste afin de voir ce qu'il allait faire dans la suite de cette journée. Il en avait assez d'errer dans la nature et il voulait se reposer quelques peu dans une cité, que ce soit une cité Humaine, Elfique ou Naine.
Il se questionna alors de nouveau sur le siège qu'avait subit Fornost et demanda alors à l'ouvrier:

Fornost….. Môrhïn resserra les pans de fourrure de sa cape. L’air froid cinglait ses cheveux déjà bien en désordre et elle frissonna de nouveau. Elle détestait cet endroit. Trop de neige, trop de vent et trop peu de rayon de soleil pour réchauffer ses mains glacées. Pourquoi donc, la caravane avait elle décider de rester dans en ces lieux si peu hospitaliers ? Une bourrasque s’engouffra sous ses jupons. Elle pestiféra tout en les retenant d’une main, son autre bras étant chargé d’un lourd panier. Foutu pays !

Elle se dirigea péniblement vers l’auberge en cours de construction chargée comme une mule vociférant de tous les diables, tant et si bien que les rares passants se retournèrent sur leur passage. Elle poussa la porte, et s’empressa d’entrer à l’abri. Elle s’avança vers ce qui semblait être un comptoir et déposa le trop lourd panier avec un immense soupir de soulagement.

-J’apporte un peu de nourriture à nos ouvriers

Elle jeta un coup d’œil vers quelques hommes de sa tribu, qui pour une obscure raison s’était fait engagé pour restaurer l’auberge. Leur travail avançait plutôt bien, avec un peu de chance, une fois terminé, ils pourraient tous repartir vers des cieux plus propices… enfin l’espérait-elle…
Elle reporta aussitôt son attention sur les deux hommes qu'elle detailla sans vergogne. Si elle fut surprise par l’accoutrement et les cheveux étranges de l’un, elle n’en fit rien paraitre. Ses lèvres se fendirent doucement sur un sourire charmeur qu’elle leur adressa.

-Auriez-vous déjà un client Maître Aubergiste ?

L'aubergiste, cessa de fixer l'homme aux cheveux d'un blanc neige. Et se laissa un cours instant de reflexion. Après tout, s'il ce messire voyageait seul, il ne chercherait pas le grand luxe.

"Nous avons rénové l'étable en première, vous pourrez y dormir au chaud et..."

"Auriez-vous déjà un client Maître Aubergiste ?"

L'aubergiste grogna doucement.

"Môrhïn... Combien de fois devrais vous le dire, je m'appelle Victod. Tes amis crèvent de faim gamine."

En vérité, quelques uns des compagnons de Mârhïn se régalaient déjà autour d'un bouillon de poule. Et Victod leur avait laissé un tonneau de bière. Il les aimaient bien ces sacré bougres. Son regard s'attarda un moment sur les courbes généreuses de la jeune femme. Avec un dernier grognement rigolard il se retourna vers le voyageur. Décidement, l'aubergiste regrettait d'être si vieux.

//HRP: L'armement imposant est devenu un habit de voyage!

Petite remarque: Les hommes dans le Monde de Tolkien vive parfaitement jusqu'a 150 ans voir 200 ans pour le quatrième âge. Car avec le temps, l'espérance de vie des Dùunedain chuta du fait qu'ils rencontrèrent d'autre peuples qui n'étaient pas issus de Nùménor.

Tout ça pour dire que 19 ans (pour toi Môrhïn) et 20 ans (pour toi Alastor) sont des âges vraiment jeunes dans le monde de Tolkien. :HRP//

/HRP: T'inquiète, je suis au courant /HRP//

Alastor attendait toujours la réponse du Tavernier, il commençait d'ailleurs à s'impatienter quelques peu quand arriva alors une jeune Femme, une Bohème pour être tout à fait exact, elle était forte charmante mais ne parvint pas à retenir l'attention du Gondorien plus de deux secondes. Le Vagabond regarda de nouveau l'aubergiste, mais il laissa ce dernier parler avec la nouvelle arrivante. Il en profita d'ailleurs pour apprendre le nom de l'ouvrier, ce dernier entra dans son établissement, suivant la jeune Femme, dont il apprit également son nom.
Le Gondorien fit son entrée dans la taverne et remarqua qu'il y avait déjà quelques personnes attablées qui buvaient et qui mangeaient. Cela énerva passablement le Vagabond, pas de voir les autres ainsi se régaler, mais plutôt du fait que le Tavernier n'ait put lui répondre, ou pire encore, n'ait voulut lui répondre, que l'auberge servait encore. Son regard dévisagea Victod, un regard sombre et sans vraiment bonne intention mais c'est alors que Môrhïn passa devant lui et Alastor se calma quelque peu.
Le Tavernier revenait vers lui maintenant et la curiosité revint avec lui, il demanda alors une nouvelle fois ce qui s'était passé à Fornost:
Alastor regarda alors la Bohème qui semblait le dévisageait, il baissa légèrement la tête et regarda l'homme de l'Arnor qui semblait assez curieux de savoir les secrets de ce nouvel inconnu.

[HRP: moi non , j'avais oublié ce détail mais bon c'est pas grave , j'assume ]

La jeune femme fit légèrement la moue, à la vue de ses parents qui s'attablaient activement.

- Si j'avais su. C'était bien la peine que j'apporte de quoi les nourrir!! Dire que j'ai affronter le froid pour ces ingrats! Pfffffffff.....

Elle repris son panier et le déposa sur la table. Elle en releva le fichu de tissu écru et sortit une belle miche de pain odorante.

- Je suppose que tu peux t'installer....

Elle marqua une légère pause puis reprit de sa voix légèrement rauque tout en commençant à ôter sa pelisse.

- Quel est ton nom au fait? On va pas t'appeler l'étranger tout le temps.Tu as surement un nom un peu plus agréable que cela.

Un nouveau sourire se dessina sur ses lèvres. Elle épousseta rapidement une neige imaginaire de sa robe et , secoua sa chevelure encore parsemée de flocons fondus avant de s'assoir à la table.

- Maitre Victod... prenez place. Si vous devez encore parler de ce siège, mieux vaut il que nous soyons assis! Vous savez vous n'auriez jamais du lui demander ça, on risque d'en avoir pour des heures.

Elle coupa deux morceau de miches qu'elle donna aux deux homme, ainsi qu'un peu de bouillon de poule. Puis elle sortit de sa bourse un jeu de tarots qu'elle étala sur le peu de place qu'il restait sur la table, sous le regard amusé et enthousiaste des ouvriers. Ses doigts effilés jouaient avec les cartes, tandis qu'elle n'écoutait plus que d'une oreille les conversations

Victod poussa une choppe de bière tiède et une assiette remplie de jambon et d'une pomme. Laissant le reste de la viande a disposition, touts les ouvriers arrètèrent de travailler, et beaucoup comme il prenaient la conversation en route riait en sachant que l'aubergiste pouvait être un bavard intarissable. Victod toussota, comme un conseiller qui réclame le silence avant un discour. Néanmoins, il se moquait de ceux qui avait cette curieuse manie.

"Et bien, messire l'inconnu. Nous! Habitants de Fornost, avons été pris en otage par une armée malfaisante. Le prince Duzrok... Un truc comme ça les gars non?"

L'assistance était aussi persuadé que Victod quand à l'identité de leur ancien démon. Si bien que chacun nomma differement ce personage que tout le monde aurait oublié dans dans un an, sinon pour savoir que Tar-Aldarion l'écrasa.

"Et puis l'armée d'Arnor, et une bonne partie des Rohirrims sont venu à notre rescousse."

Devant le manque de réaction du jeune inconnu, qui commençait à avaler son repas, l'aubergiste demanda.

"Vous savez qui sont les Rohirrims? Les Seigneurs des Chevaux ils vivent derrière la Trouée de Rohan loin au sud, dans le Royaume du Roh... Rohim?"

Môrhïn se pencha par dessus la table, car une seule oreille devait lui suffire pour suivre la passionante conversation, et souffla à l'aubergiste dont le regard avait légèrement dévié.

"Ah oui! Le Rohan." finit-il se concentrant sur le quatrième poil du sourcil droit de son interlocuteur premier. Mais il ne tarda pas à reprendre.

"Hélas, il ont dût tenir le siège de la cité. Et ce ne fut pas une mince affaire que d'éviter le massacre de la population!! Mais les sauvages qui tenait Fornost étaient tout de même qu'une ville sans habitant c'est comme un fourreau sans épée, on ne peut pas mettre un marteau dedans. Fornost n'est pas un camp militaire."

Il but une longue gorgée de bière pendant quelques murmures fusèrent, tous savaient que le meilleur était à venir.

"Aaah... La bière naîne est vraiment exquise. Où en étais-je? Ah oui, le siège. Bon on attend, on attend, après y a eu une bataille. J'ai perdu mon neveu dans ce jour-là."

Le regard de l'aubergiste ne voyait ni les formes de la jeune bohémienne, ni la mine fatiguée d'Alastor, et quand bien même il fixait le fond de sa choppe, il ne regardait pas sa bière. Cette fois-ci personne ne dit rien. On eu même cru que certains eurent envis de le réconforter.

"Enfin bon!! C'est la vie! Et puis quand Fornost à été libérée! Là! à ce moment là! Il est passé par là!"

Victod c'était levé et marchait vers la rue. Il ouvrit la porte d'un coup de pied et pointant le sol pavé il s'écria.

"TAR-ALDARION sur son beau cheval avec son épée et toute sa suite clinquante de héro de guerre. C'était vraiment formidable. J'ai voulu courir lui offrir une choppe de ma meilleur bière, mais il y'avait trop de monde."

Tout gai, Victod avait terminé sont histoire, et sous les quelques applaudissement et les sourires ravis de ses amis, il imita une petite révèrence. Et là c'est le drame.

Il y'eut un claquement sourd et pourtant furtif. L'aubergiste cria.

"Mon dos!! Mon dos!! Par Elessar qu'est ce que ça peut faire mal!!"

Plaquant une main sur le bas de son dos, Victod venait de se coincer une ou deux vertèbres. Et quand Môrhïn accourut avec les autres, en dépit du magnifique spectacle que sa vue lui offrait, Victod souffrait le martyr et en devint tout blanc.

Seul, assis à sa table, Alastor Edge finissait son encas.

Citation :

"Mon dos!! Mon dos!! Par Elessar qu'est ce que ça peut faire mal!!"

Môrhïn se précipita vers l’aubergiste afin de lui prêter assistance. Ses mains, ainsi que celle d’un autre le soutinrent alors qu’ils le conduisaient vers le banc afin de le faire s’assoir. Elle jeta un rapide coup d’œil réprobateur à cet étranger, qui non content de ne pas dévoiler son identité, restait planter devant la table à engouffrer son repas. Ajoutant à son manque de délicatesse une série de questions alors que Victod tout juste assis ne s’était pas encore remis de sa douloureuse prestation. Renfermant sa désapprobation derrière un sourire dont elle avait le secret, elle fixa tranquillement l’étranger de ses yeux si étranges.

-Ola Etranger! Laissez le donc se remettre. Victod n’est plus de la première jeunesse.

Elle se mit à rire légèrement en se retournant vers l’aubergiste, tout en agitant son index devant lui, le regard pétillant tout ponctuant sa phrase d’un léger clin d’œil.

-Non, non ne protestez pas, sinon vous n’aurez pas de dessert ! Et puis interdiction de travailler avec les hommes ! Repos obligatoire sinon je vous fait une décoction de plantes à rendre malade un Troll ! Pour vous soigner j’entends ! Haaaaa vraiment ! Quelle idée je vous jure ! Laissez donc les courbettes et les pirouettes à personnes telles que moi!!

Quand à votre question Etranger, repris-t-elle sur un ton égal, qu’importe la forme que revêt les serviteurs du mal, ils n’en restent pas moins des serviteurs du Mordor… non ? Qu’il soit troll, semi-troll, orques ou autres, ils sont tous identiques de par la soif sombre qui les ronge.

Apres s’être assurée que Victod, à défaut de ne plus souffrir, soit bien installé, elle reprit son jeu de carte et recommença à les tirer avec une nonchalance calculée

"C'était des Hommes mon pti gars. Une belle brochette de sauvages si je ne m'abuse. Ils restèrent pas bien longtemps. A peine deux semaines. Aldarion et le courroux de l'Arnor en ont eu assez vite raison. Et on murmure même qu'ils traitaient avec les orcs et ce genre de vermine."

Assis dans un confortable fauteuil Victod sembait à l'aise mais au moindre mouvement la douleur le paralysait le temps d'une seconde. Si bien que bientôt en plus d'avoir un lumbago, l'Aubergiste hoqueta toute les dix secondes. C'est alors qu'autour de lui les compagnons de Môrhïn débataient du meilleur moyen pour lui faire passer ce mal qu'était le hoquet. Certains auraient même juger bon de le pendre par les pieds en accrochant des poids à ses mains, histoire de faire une pierre deux coups, car grâce à la gravité, le fantastique remède lui redresserait le dos en même temps!

"Raah taisez-v hips Taisez-vous. Pti gars tu as le hips jambon qui est juste posé sur la table, sers toit tant que tu veux. Sachant que hips tu vas dormir dans mes hips sublimes écuries, considère ça comme hips un cadeau de bienvenue."

Il se privat d'air pendant quelque secondes. Et but une longue gorgée de bière.

"Aaaah, et voilà les gars. Le remède d'Erebor est le meilleur qui soit! Môrhïn que lis tu encore dans tes cartes gamine? Te disent elle dans combien de temps réussira-tu a arracher le nom de notre bel inconnu?"

Cette petite pique avait presque un ton paternel. Depuis qu'il avait rencontré la troupe de bohémiens et qu'il les avait embauché, Victod s'était beaucoup attacher à ses gens. Et il avait facilement fait le compte de toutes les pièces qu'ils lui avaient dérobé. A force s'était presque devenu un jeu. Victod ne nageait pas dans le luxe, mais son affaire tournait bien. Et quand il chopait l'un des ouvrier la main dans le sac, lui et ses compagons lui infligeait un gage. Et généralement, ceux qui ne se faisait pas prendre ramenait toujours les pièces d'or. Mais Victod leur laissait celle d'argent et de bronze en plus de leur offrir une bière.

"...hips..."

Citation :

Môrhïn que lis tu encore dans tes cartes gamine? Te disent elle dans combien de temps réussira-tu a arracher le nom de notre bel inconnu?"

Môrhïn répartit d'un grand éclat de rire, s'arrêtant momentanément de tourner ses cartes pour regarder le vieil homme malicieusement.

- Si c'était si simple... Maitre Victod ça se saurait. Les cartes sont toujours floues et je ne peux y lire un nom. Un avenir, parfois un passé, mais un nom ça jamais.

Elle retourna l'avant dernière carte qui formait avec les 6 autres une croix au cœur double. Elle fronça légèrement les sourcils en découvrant l'effigie finement dessiné du chariot. Elle haussa les épaules et espérant de toute son âme que la suivante ne révélerait pas l'esquisse troublante et encapuchonnée de la mort. Ses espoirs furent vie déçus. Elle se mordit la lèvre inférieure, si fortement qu'une légère goutte de sang perla. Ses mains ne tremblèrent pas pourtant lorsqu'elle ramassa avec sagacité le jeu , en le fourrant dans son aumônière. Elle savait pourtant que tirer les cartes n'était rien d'autre qu'une façon de soutirer un peu d'argent aux crédules. Même si on lui avait appris a observer pour mieux tromper, même s'il lui arriver souvent que ses prédictions se réalisent, tout n'était que tromperie. Sans nul doute. Mensonges, foutaises. Pourtant... pourtant.. pour la cinquième fois de la journée, les mêmes cartes, les même figures, s'alignaient dans le même ordre, comme si le destin tirait réellement les ficelles de cette mauvaise plaisanterie.

Citation :

Vous seriez tombés sur des Gobelins, je ne suis pas sur que j'aurais put vous dire ces mots."

Elle n'avait pas suivit la conversation, trop secouée intérieurement par ces trop nombreuses coïncidences. Son sang ne fit qu'un tour, l'éclat de ses yeux qui étaient passé du rieur à la stupéfaction avant qu'elle ne range son maudit jeu de tarot, vira au glacial. L'homme ne fut qu'un prétexte pour déverser cette peur qui commençait à s'immiscer en elle, tel un poison. Cette peur que les cartes lui avaient soufflée depuis le levée du soleil. Il était là cet étranger, il ne savait pas de quoi il parlait. Il ne lui servit que de défouloir à quelque chose de plus profond.

- A oui qu'en savait vous? Croyez vous que je sois stupide pour e rien savoir de la vie? Croyez vous que si je ne savais me défendre, je serais encore en vie après tout ces voyages qui ont bercer mon enfance? Qui êtes vous étranger pour porter un jugement sur nous autre? Vous qui refusez même de donner votre nom. Que cachez vous donc de si honteux que vous préfériez vous taire et vous goinfrer! Vous n'êtes qu'un ....

- Môrhïn! Suffit!

La réplique claqua, et le silence se fit. Môrhïn qui s'était levée se rassis comme vidée, mais la lueur qui dansait dans ses prunelles ne s'était pas éteinte. L'homme qui l'avait interrompu la fusilla quelques seconde de son regard sombre puis recommença la conversation avec son voisin de droite.

/HRP: Désolé du retard :s:s Pardon... /HRP//

La violence avec laquelle la jeune Femme répondit aux paroles du Gondorien n'étonna pas ce dernier, il avait été un peu loin, comme d'habitude, et s'en voulait maintenant, intérieurement tout du moins, il ne laissait toujours paraître aucune émotion, comme à son habitude depuis maintenant quelques années. De plus, le silence était revenu, les propos de Môrhïn réveillèrent les soupçons sur lui, l'inconnu, il le savait, il était de nouveau une plaie pour la société, après y être revenue même pas une heure...
Les mots résonnèrent dans la salle comme dans l'écho d'un marteau dans un caverne Naine, tout le monde resta immobile, les yeux fixés sur le Vagabond, attendant la suite de son discours. Ce dernier leva les yeux et regarda la Bohème, un léger sourire au coin des lèvres et lui dit:
Il finit la dernière tranche de jambon et se leva de sa chaise, regardant toujours la jeune Femme:
Alastor se dirigea déjà vers le Tavernier, il prit sa bourse qui se trouvait à sa ceinture et en sortie une somme confortable:
Il se dirigea alors vers la porte de l'entrée et l'entrouvrit, il se retourna une dernière fois vers la jeune Femme et lui dit, d'un ton tranquille mais mystérieux:
Le Gondorien tira la porte, la franchit et la referma, il fit quelques pas et s'arrêta et souffla un grand coup. Encore une ville qu'il n'a sut respecter, la liste s'allongeait vraiment de manière significative, il lui fallait vraiment trouver une façon de se taire et de sa calmer, d'évacuer toute sa colère et sa hargne depuis longtemps trop enfouie, mais ou aller? C'était là tout le problème, il se mit donc à réfléchir, dehors, le froid et le vent ne le dérangeait plus, il avait apprit à en faire des compagnons plutot que des fardeaux.

HRP: aucun problème, même si j'ai ronger mon frein :p

Les cinq soldats, malgré la neige qui s'était remise à tombé en gros flocons cotonneux et glacés avançaient d'un bon pas vers l'auberge en court de restauration. Le son de leur pas se perdait dans le bruissement sourd de l'épaisse couche blanche. Ils avaient fait toutes les échoppes, étaient passé au camps des bohémiens, mais la personne qu'ils recherchaient n'était à aucun de ces endroits. L'un des gardes souffla sur ses doigts gourds pour les réchauffer. Une légère volute s'échappa de sa bouche gercée par le froid tandis que tous se dirigeaient vers l'auberge , seul endroit à n'avoir été fouillé.

Ils passèrent devant un jeune homme, qui faisait le piquet devant la lourde porte en bois du commerce. Ses cheveux blancs et son visage inconnu interpellèrent vivement le gradé mais il n'était pas la pour un homme. Ils entrèrent.
La chaleur qui régnait à l'intérieur les réchauffa légèrement, et s'ils n'avaient été en mission, ils se seraient volontiers attablés à leur tour, avec les ouvriers qui semblaient en vive conversation. Ils la remarquèrent d'emblée. Impossible de se tromper la description qu'on leur avait faire , concordait en tout point à la jeune femme. Des cheveux sombres, aux yeux verrons en passant par son superbe corps, tout correspondait. Ils s'approchèrent d'un seul homme.

- Demoiselle, nous vous prions de nous suivre. Immédiatement.

Môrhïn releva les yeux vers ces cinq hommes cuirassés de pieds en cap, une lueur d'interrogation dans le regard. Elle n'eut pas le temps d'ouvrir la bouche , que l'un des siens demanda la raison de cette intrusion.

- Les ordres sont les ordres. Demoiselle suivez nous de vous même ou nous devrons vous y contraindre.

Elle remonta sa main le long de sa cuisse prête à sortir ses dagues. Cinq soldats? ce n'était pas raisonnable. Mais Môrhïn n'avait jamais été une jeune fille raisonnable. Ses doigts touchèrent le métal de ses lames. Le contact chaud la rassura. Certainement qu'elle s'en serait immédiatement saisit si elle n'avait rencontrer le regard autoritaire de Merdian. Comme il l'avait fait taire plutôt avec l'étranger, il la contraignit à ne pas sortir de leur fourreau ses précieuses dagues. Elle se leva donc, prête à suivre les soldats.

- Bien, je préfères cela.

La voix du gradé resta neutre même si on pouvait sentir une légère pointe de soulagement. Sans doute ne voulait il pas entrer en conflit, que ce soit avec les bohémiens, les ouvriers ou le tavernier. Après tout chez qui irait il boire sa bière si ce dernier le prenait en grippe?

HRP: je vous laisse la possibilité d'intervenir.... ou pas :p

Le Tavernier ne sut que dire quand Alastor Edge, qui était resté "l'inconnu", s'en était aller. Et il le suivit du regard jusqu'à ce qu'il disparaisse dans le froid et la neige.

Puis témoin de la tension qui s'installait Victod se leva joyeusement de son fauteuil pour s'écrier qu'il invitait tout le monde. Le rire jaune, et les dents serrées, le Tavernier n'arrivat qu'a lever ses fesses. Et sous le coup de la douleur il se laissa retomber dans son fauteuil avec un grand soulagement.

"Allons! Je suis sûr qu'il reste de la bière dans le tonneau! Sergent, vous et vos hommes êtes les bienvenus!"

Alors que quelques uns commençaient à se resservir Victod jeta un regard complice à Merdian. La bière rafraichissait les moeurs, et semait les sourires. Mais comme toujours il y a des exeptions à la règle, il connaissait ce Sergent, il en allait de même pour la plupart de ses hommes. Et remplissant la mission d'un Tavernier, Victod était un confident privilégié quand les Hommes se plaignait d'être éloigner de leur patelin ou vivait toujours femmes et enfants. Victod les aimaient bien, et comme il connaissait leur bière favorite, il connaissait l'air sombre et déterminé que ces soldats avaient quand il obéissait à un ordre quelcquonque. Et au fond, l'Aubergiste savait que les Gardes d'Arnor n'accepteraient pas de boire chopine.


//HRP: Môrhïn je te propose de continuer dans un autre sujet, que tu auras creer. Car ici nous sommes dans un sujet d'Alastor. Et ça y'est "Il est arrivé à Fornost." Victod sera toujours présent. Et je croit que ça peut faire un bon PNJ. :HRP//