Une fiche encore en construction, à cause des fautes d'orthographes. Et je dois encore également contacter mon "frère" pour être sûr que tout lui convient!
Mais voici déjà ce qui est la fiche finale, si tout va bien.
Race : Moriquendi teleri (descendant sindarin)
Âge : 183 ans
Nom : Nostanuilëyaru
profession : éclaireur
Surnom : N'importe quel diminutif qui vous agréerais! (à condition qu'il ne soit pas ridicule hein! Namého!)
Critères Physiques : Les parents de Nostan étaient des nobles parmi les leurs. Et physiquement, Nostan est aussi proche de cette catégorie que possible, du moins pour des critères elfiques. Les traits fins et anguleux de son visage étaient entourés par une épaisse et longue crinière couleur aile de corbeau, contrastant particulièrement avec son teint pâle. Tout son visage, combiné aux expressions sombres, suffisantes ou méprisantes qu'il arborait le plus souvent, lui donnait un air tranchant et décidé. D'ailleurs, son corps entier respirait l'assurance : grand, la silhouette élancée, il était taillé pour la rapidité plus que pour la force. Nostan était beau, très beau même, mais n'attirait guère le regard des femmes, à moins qu'il ne fasse l'effort de paraitre réellement séduisant et sympathique. Ce qui ne lui arrivait pas très souvent.
Votre histoire : Notre histoire ne commence pas par : il était une fois dans un pays fort fort lointain... Mais plutôt : par une belle nuit de printemps, où rien ne semblait perturber la quiétude d'une petite communauté elfique vivant dans une sombre forêt, deux elfes moriquendis, un homme et sa femme venait d'avoir un heureux évènement : leur premier garçon venait de naître.
Sauf que cet heureux évènement était comme une ruche emplie de miel pour l'ours de la malchance. Car alors que le bébé était dans les bras de la sage femme, délicatement emmailloté dans une couverture de laine blanche, pleurant pour la première fois de sa vie, tout alla de travers : la sage femme glissa dans une flaque d'eau chaude qu'elle avait elle même renversée, tandis que l'enfant lui échappa des mains. Le bébé décrivit alors une courbe parfaite, à faire pâlir un physicien averti, droit vers la fenêtre de la chambre (fort heureusement au rez de chaussé et ouverte) de ses parents. Son père s'y précipita afin de rattraper son cher enfant, sous les cris effrayé de sa tendre épouse. Mais alors qu'il passait la tête au travers la fenêtre, celle-ci, d'un coup de vent, se referma brutalement, renvoyant fesses contre terre le nouveau père. Paniqué, il sorti par la fenêtre récalcitrante pour voir ce qu'il était advenu de son fils. Un soupir de soulagement passa entre ses lèvres, tandis qu'il entendait les pleurs du bébé se lever d'un buisson proche, ayant amorti sa chute. Un soupir qui se mua en gémissement lorsqu'il vit de quelle genre de buisson il s'agissait : un sumac vénéneux! Poussant un cri, le père sorti son fils du végétal, couvert de plaques rouges d'eczema. Les parents décidèrent donc de l'appeler Nostanuilëyaru : "Né sous une mauvaise étoile". Bien que ce nom se soit un temps disputé la vedette avec "Sumac vénéneux"...
Nostanuilëyaru, Nostan de son petit nom, était un elfe malchanceux, une perle rare! Bien sûr, la malchance ne lui tombait pas dessus derrière chaque arbre, car ce serait trop... Prévisible! Toutefois, plusieurs évènements ne trompaient pas :
Première leçon de chasse, et première corde cassée. Inauguration de la première école buissonnière : première rencontre avec des orcs dans le bois elfique (Comment ils entrèrent dans la forêt, et pour quelles raisons, sont des questions toujours sans réponses). Ces mêmes orcs étaient mort en compagnie du camarade qui accompagnait Nostan ce jour là, dans la chute d'un vieux chêne, rongé par les termites qui avaient décidés que ce serait un logement idéal. Provoquée par Nostan, qui s'était adossé à celui ci pour se cacher des bestioles vertes et puantes! Toutefois, la malchance avait parfois des avantages : il tomba un jour dans un petit ravin, se foulant ainsi la cheville, mais cela lui permis d'éviter une patrouilles d'orcs (encore eux décidément) qui passait par là. Rentré à la maison, et prévenant ses parents, les elfes allèrent les tuer. Et, parce qu'il semblait doué pour débusquer les ennuis, on décida qu'il devrais devenir un éclaireur, parcourant les frontières à la recherche de menaces (que d'ironie). Le jeune Nostanuilëyaru fut donc formé au maniement de l'arc et de l'épée (son maître d'arme refuse, encore aujourd'hui, de retirer son armure de plate complète pendant l'entrainement. Comme quoi une épée en bois pouvait s'avérer dangereuse dans les mains d'un malchanceux...), ainsi qu'à l'herboristerie et au pistage...
Parsemée d'anecdotes du même genre, seul le jeune frère de Nostanuilëyaru semblait échapper à cette poisse pourtant persistante. Car quoiqu'il puisse arriver à son frère ainé ou ses proches, Narquelion semblait y réchapper à chaque fois. Un pas de côté au bon moment, un oubli fortuit l'éloignant... Par un étrange coup du sort, il était immunisé contre la malédiction de son frère.
Alors qu'il avait désormais 182 ans, devenu un bon guerrier (mais malchanceux) préférant l'épée longue à l'arc, le jeune Nostan fut fortement "encouragé" par les siens à partir à l'aventure, dans un désir conjugué de l'envoyer chercher un remède à sa malchance, de l'éloigner de leur communauté un moment (dont les frontières semblaient bien agitée depuis qu'il devait les surveiller) et de le former à son travail. Son jeune frère fut envoyé avec lui, car il était plus prudent de voyager à deux sur les routes. D'autant plus que Narquelion ne risquait rien au côté de Nostan.
C'est alors qu'un groupe d'aventuriers humains voulut se joindre aux deux elfes, étant persuadé qu'avoir deux elfes dans le groupe c'était la classe et une assurance que tout se passe bien (Hahaha!). Au grand dame des deux elfes qui, eux, n'appréciaient pas la compagnie des humains. Finalement, en leur compagnie (dont ils ne parvenaient pas à se débarrasser), ils allèrent à la recherche de métaux précieux dans les monts de fer, ainsi que d'orcs à tuer, pourquoi pas. Et des orcs à tuer, ils en trouvèrent : ceux ci massacrèrent la troupe d'aventuriers que nos deux braves elfes avaient rejoint (ou plutôt l'inverse mais ce n'est qu'un détail). Tous deux furent blessés, ainsi que deux autres de leur compagnons survivant. Et tout aurait pu s'arrêter là. Malheureusement, ils essuyèrent très vite une tempête dans la montagne, en plein printemps, ce qui eut le don de les surprendre! Aaah les caprices du temps (et de la malchance aussi. Bon d'accord, surtout de la malchance en fait). Ils perdirent alors leurs compagnons de vue, mais furent en revanche repérés par des nains qui les interceptèrent, afin de les confier aux bons soins des Feürls, des parents éloignés des Beornides. Principalement parce que : "on a pas d'or, et on veut pas vous révéler l'entrée de notre mine! Hors de question! Pas à deux elfes! A personne!".
Soigné par les feürls, lui et son frère durent rester quelques jours, durant leurs convalescence. Ils furent également invité à une fête, durant laquelle se réunit la famille des Feürls. La langue étant un obstacle, Nostan ne compris pas quelle en était la raison, mais accepta volontiers de se joindre aux festivités, ce qui le changerait agréablement des dernières semaines! Et c'est durant cette fête que sa malchance revint montrer le bout de son nez.
Car Nostanuilëyaru but un verre qui ne lui était pas destiné. Il était, à vrai dire, destiné à l'un des membres de la familles décédés récemment, et n'était par ailleurs pas fait pour être but. Du moins, pas par un être vivant normalement constitué. Car il s'agissait de "suicidre". Sous ce nom printanier se cachait une boisson à base de Pomme. Enfin, surtout de la pomme. Cet alcool n'était conservé et servi que dans du verre. Il avait en effet la fâcheuse tendance de ronger certains matériaux avec lesquels il entrait en contact, et à être nocif pour tout les autres (comme la peau par exemple). Prenant le verre et le buvant comme si c'était de l'eau, Nostan ne tomba pas à la renverse des suites des effets du breuvage (c'est tout de même un elfe!), mais sa lucidité en fut complètement annihilé.
La gorge en feu, tombé à genoux, il s'approcha tant bien que mal d'un feürl (complètement ivre, ce sont des parents éloignés de Beornides qui font la fêtes pour rappel) de l'assistance afin de lui demander de l'eau, du whisky, bref n'importe quelle liquide qui ferait passer le truc bizarre qu'il avait but! Dans son charabia d'elfe souffrant et peu cohérent, il adressa un compliment à une jeune Feürl aux traits par ailleurs très séduisants. Avant de tomber dans les pommes. Enfin, surtout les pommes.
Le lendemain, Nostan se réveilla dans un lit autre que le sien. La bouche pâteuse et la tête douloureuse, il sentit bien vite qu'il n'était pas seul, et ses premiers mots (malheureux avouons le) furent, dans un murmure : Oooh non... Qu'est-ce qui m'est arrivé cette fois. Puis voyant une chemise de nuit il ajouta : mais vous êtes qui vous?
Les réponses vinrent vite mais pas dans l'ordre souhaité. Car il rencontra le jumeaux masculin de sa femme, et cru un instant avoir couché avec un homme. Jusqu'à ce qu'il les voie ensemble dans un : Ah vous êtes donc deux! Des jumeaux! Ouf!
Il s'avéra par la suite qu'il avait demandé et obtenue la main de Mahalice Nàrë Feürl. Dont il était donc désormais l'époux! Il venait d'épouser une femme de caractère, n'hésitant pas à lui dire ce qu'elle pensait de lui. Qu'il ne supportait pas et n'aimait pas vraiment non plus d'ailleurs. Ce dont elle le lui rendait à merveille!
Au fil du temps, toutefois, il finit par s'habituer peu à peu à elle (entendez par là qu'il passait moins de temps à chercher comment s'en débarrasser). Elle, ne le supportait pas, et ça ne s'arrangeait pas! (entendez par là qu'elle n'hésitait pas à aller séduire d'autre hommes, et qu'elle ne passait jamais à côté d'une occasion de railler son époux-malgré-lui, qui le lui rendait également, faut pas rêver).
Récemment, tout deux partirent à l'aventure, ensemble. Sans doute dans l'espoir de se débarrasser de l'autre! (en tout cas, c'était bel et bien l'intention de Nostanuilëyaru).
Caractère : Endurci pourrait être le trait de caractère dominant de Nostan! En effet, vivre avec une telle poisse exigeait d'être solide mentalement.Oh, pas à cause des grosses malchances dont pouvait il pouvait être la victime, mais plutôt à cause des petites malchances quotidiennes qui peuvent parfois s'avérer à la fois désagréables et désespérantes (comme par exemple le petit doigt de pied qui se cogne contre le lit). Il fallait également beaucoup de méfiance pour s'en prémunir, et Nostan l'était également.
Bien entendu, Nostan n'était pas qu'un rabat joie, loin s'en fallait. Il savait aussi rire et prendre du plaisirs des petites choses de la vie, même si, en fond, il était toujours méfiant. Et comme pour contraster de la pâleur de sa peau, Nostan était également impulsif. Et ce n'était pas très difficile de le provoquer, car tout elfe qu'il était, il possédait un bel orgueil!
Enfin, on peut dire que Nostanuilëyaru se moquait de sa malchance. Il s'en moquait dans le sens où il ne s'en plaignait pas. D'ailleurs il n'y pensait jamais, tout juste la reconnaissait-il quand il l'avait sous les yeux. Comme il le dit :"Je n'ai pas que ça a faire de me plaindre et de pleurer sur mon sort" : Nostan s'entend parfaitement avec lui même!
signes particuliers : Une poisse persistante qui suit Nostanuilëyaru partout où il va (poisse est le mot : elle est collante, désagréable, et quasiment impossible de s'en défaire). Parfois il en est victime, parfois cela lui est avantageux aux dépends son entourage, mais la plupart du temps il est plus ou moins tranquille (on apprends vite à vivre avec ses petits déboires).
Inventaire :-Une armure de cuir noir de bonne facture
-Une épée longue
-Un arc long et un carquois de flèches
-Un journal contenant des cartes ainsi qu'un mini-herbier
-Une cape verte très foncée
-Une gourde pleine d'eau
-Un nécessaire de voyage contenant :
Un couteau à dépecer
Un briquet
Un sac de couchage compacte.
Talent :-Attirer les ennuis
-Débusquer les ennuis
-Confection de baume et autre médicaments naturels
-Chasse de petit gibier
-Passer inaperçu en forêt
-Grimper aux arbres
-Supporter son entourage...
