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| N'oubliez pas le guide... |  |
| Invité
Invité
 | | Mer 12 Nov 2008 - 22:58 | |
Nous sommes exactement en l’an 294 du quatrième âge.
Le soleil colore de pourpre et d'or l’horizon.
Au Rohan, à deux pas de sa maison familiale,
un jeune garçon décide de partir à l’aventure malgré les peurs de sa mère.
Au même instant, sur un banc de pierre, dans le parc d’un palais de l’Harad,
Malîd ben Cassan’ vient d’apprendre qu’il y a plus d’étoiles dans le ciel
que de grains de sable dans le désert.
Pendant ce temps, à Tharbad, à l’auberge de l’angle de la place du marché,
un rat échappe de justesse à un piège que le cuisinier avait placé tout spécialement
dans le buffet à côté de la cheminée.
C’est la fin du printemps à Minas Tirith.
La température est de 19.5° Celsius.
Le taux d’humidité de 70° .
La pression atmosphérique de 990 hectopascal.
Et une jeune Feürl, et son frère, s’apprêtent à entrer, pour la première fois de leur vie,
dans une grande cité : Minas Tirith.
D’ici quelques minutes, le destin des jumeaux va prendre un tournant en épingle à nourrisse
digne d’un col du tour de France cycliste.
Mais pour l’instant, nous n’en sommes pas encore là.
« C’est… grand. »
Furent les premiers mots qui vinrent sur les lèvres de Mahalice, tandis que ces yeux remontaient la surface, blanche et lisse, des remparts réfléchissant la lumière du soleil déclinant.
«Je dirais même très grand… »
Non pas que Mahalice manquait de vocabulaire ou d’esprit, mais à ce moment précis, son esprit Shaman, face au colosse de pierre, était plus occupé à calculer les dégâts que les hommes avaient du causer à une montagne, pour en extraire une telle quantité de pierres, qu’à chercher de bonnes réparties sur, par exemple, le besoin de compenser un défaut anatomique en construisant de grandes forteresses très très hautes et pointues.
« Mais ? Ils ne deviennent pas tous fous à vivre ainsi enfermés ? Les uns sur les autres et sans une plante verte ?»
Finit-elle par demander en s’inclinant de côté sur sa selle vers Narquelion, regard mêlant admiration et dégoût toujours posé sur la cité blanche.
Mahalice était une Feürl, une branche éloignée de Beörnides qui aurait été inscrit dans les espèces à protéger, avec les dragons, si la WWF ou son équivalent avait existé en Arda.
Mais fort heureusement pour cette miss, cette honorable institution n’existait pas, ce qui lui permettait, présentement, de voyager ; car dans le cas inverse, elle aurait été vite fait casée dans un parc naturel avec une restriction de déplacement lui permettant d’aller de son lit au wc, grand maximum.
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| | | | Narquelion
Apothicaire
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| | Jeu 13 Nov 2008 - 0:34 | | Narquilion resta lui aussi bouche bée devant l'édifice. En fait, il était resté comme ca depuis les quelques 12 Km précédents, depuis qu'il avait vu les hauts de la cité pointer à l'horizon. Il avait aussi remarqué qu'il n'y avait pas que les tours qui pointaient... Il hasardait, à quelques moments, des coups d'oeils rapides vers sa belle soeur...
"Moi je sais que je ne suporterais pas d'être toute une vie dans ce tas de pierres, aussi beau soit il..."
Il avait entendu beaucoups d'histoires sur la cité blanche, mais la voire en vrai, de ses yeux, c'était autre chose...
Il n'y avait plus qu'a esperer que son frère, avec sa chance incroyable, ne nous fasse pas passer pour des envahisseurs... Non non, rien n'est impossible avec lui... |
| | | | Rayri Nàr Feürl
Rôdeur
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| | Jeu 13 Nov 2008 - 11:00 | | "C'est.... haut"
Furent les seuls mots qui vinrent à l'esprit d'un Rayri dont l'existence d'une cité si grande, si... blanche, si... haute venait de détruire les fondations d'à peu près la moitié de ses croyances sur le monde. L'autre moitié, bien sur, était intacte, puisque c'était sa sœur qui la détenait.
"C'est foutrement trop haut."
Trop haut, c'était le mot. Et Rayri, bien loin des magnifiques considérations écologiquement pertinentes de sa chère sœurette ne pensait pas le moins du monde au sort de quelque montagne. Mais il se disait que qui que soit celui qui avait construit cette monstruosité, il devait vraiment en avoir une petite à compenser... S'appuyant, soudain fatigué par tant de... hauteur qu'il en avait le vertige, sur sa lance, fidèle soutien, il tenta de chasser l'impression qu'il recevait en pleine tronche à cause de ces tours si grandes. Pour ce faire, il chercha la première échappatoire qui se trouva être en l'occurrence la phrase précédente.
Il pensa donc, en toute... Rayeritude profonde, qu'il faisait bien de ne pas s'appeler Georges... Sans quoi sa lance ne serait guère qu'un Soutien-George. Il se permit de pouffer un instant ce qui le ramena à la réalité. En fait, a seconde vue, il pourrait sans doute s'habituer à tant de grandeur. Du moment qu'il n'y restait pas trop longtemps. Pas plus de quelque jours, et encore, si y'avait vraiment des trucs intéressants a faire.
Rayri n'était pas agoraphobe, loin de là, il appréciait avoir beaucoup de gens autour de lui, surtout lors des batailles, ou il est souvent plus sympa d'être une foule qu'une poignée: dans une foule on peut se cacher.
C'était simplement qu'il n'avait pas vraiment souvent eu l'occasion d'entrer dans une si grande ville. Ni l'envie, d'ailleurs, car il préférait de loin les grandes étendues de forets dans lesquelles les rares rayons de soleil traversant le feuillage dardaient l'herbe de rayons mystiques et que les petits lapins, qui couraient dans l'herbe avec les biches mignonnes et les oiseaux gazouillants se faisaient bouffer par les loups féroces à coups de dents acérées, avec du sang partout. M'enfin la curiosité prit le dessus bien vite.
"On fait quoi? On... On va entrer? " |
| | | | Invité
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| | Jeu 13 Nov 2008 - 14:25 | |
« Non non, on ne va pas entrer, on va rester là, comme des couillons, à regarder une cité issue probablement du complexe d’un vieillard sur sa virilité.. »
Lâcha enfin l’aînée des jumeaux, à haute voix, au grand soulagement des deux, qui n'auraient pas su longtemps tenir leurs langues et qui, comme tout bons jumeaux de roman, partageaient toujours les même idées au même moment, y compris l’époux de cette dernière… mais ça: c’est une autre histoire, une histoire qui rejoint celle du sauna…
En fait, en disant LA phrase, Mahalice espérait avoir devancé son frère sur la prochaine action inéluctable de celui-ci.
Une action consistant à faire ce genre de réflexion au moment où un dignitaire passe dans les parages.
(Hrp: Muhahaha! Tu comptais faire ça, hein, nar? J'ai deviné juste! LOL! )
Mais, connaissant la poisse de son époux, Mahalice espérait juste que ce dignitaire ne soit pas actuellement juste à côté d’elle, ou derrière elle, ou déguisé en marchand, comme le ferait tout bon sale gosse de roi en pleine crise d’adolescence pour échapper à l’autorité suprême et parentale !
Sur ce dernier point, sans le savoir, la Feürl était tranquille, le rejeton royale ayant depuis longtemps enterré sa crise d’adolescence.
« De plus, Lamôthonége a besoin de nouveaux fers et de repos. Elle commence à boiter… »
Edit mahalice: Aldarion m'a signalé que les admins préféraient que l'on commence sans monture (donc, j'ai édité  )
Dernière édition par Mahalice Nàrë Feürl le Jeu 13 Nov 2008 - 20:30, édité 1 fois |
| | | | Rayri Nàr Feürl
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| | Jeu 13 Nov 2008 - 18:00 | | "Rha!" cracha Rayri, qui venait se faire couper l'herbe sous le pied avec plus de dextérité qu'Houdini peut se sortir de la pire des prisons. Il se rappela de retrouver quelque chose d'ignoble à dire sur la zigounette de quelque haut dignitaire. Il trouva vite: Dans haut dignitaire, il y a haut. Cela lui suffisait.
"Hum, ouais, t'as sans doute raison sur ce point: ton cheval ferait bien de se faire réparer, et moi je f'rais bien d'en acheter un."
Rayri imaginait déja sa propre monture, qui comme celui de sa sœur, partagerait d'étranges similitudes avec son cavalier. Et, comme pour narguer l'incongru qui aurait pu penser que les chevaux des jumeaux étaient des chemeaux, Përdeski, lui, serait d'une robe brun chocolat, ou pour certains, brun boue mal nettoyée. A ceux-ci, Rayri se contenterait d'adresser un regard innocent puis de lever les yeux au ciel en sifflant, comme toute bonne personne qui sait bien cacher les choses.
"Alalah, l'aventure, s'pas de tout repos. J'aime pas cette ville, c'est trop... Parfait, trop blanc, trop grand... Je sais pas pourquoi mais je sens que quelque chose pue là dedans... Ouais, je sens quelque chose de franchement malsain..." songea a haute voix et à l'air grave, Rayri "Ou peut-être que c'est nous, oui c'est vrai qu'un bain me ferait pas de mal."
Oui, définitivement, il accepterait volontiers un peu de repos. Et, aussi, bien sur, tout l'or du monde et du reste et la place de maitre du monde, mais ça ne risquait pas d'être le moment pour ça...
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| | | | Invité
Invité
| | Jeu 13 Nov 2008 - 19:47 | | Nostanuilëyaru observait la cité blanche avec un certain dédain. Elle était haute, pas de doute. Impressionnante et massive, bref, c'était sans conteste une preuve que les Nùmenoréens étaient des spécialistes de la constructions de ce genre d'ouvrage, tant celui-ci avait été exécuté avec maestria. Le moriquendi retint un soupir. De surcroit, il faisait très bon en ce début de soirée. Ni trop frais, ni trop humide.
J'imagine que l'on va se mettre à la recherche d'une auberge, pensa-t-il alors.
Tout comme les autres, Nostan n'était jamais encore venu dans une ville aussi grande. Par ailleurs, il était né dans une forêt, et le concept de ville n'était pas exactement le même. Seulement, sans être un expert, il découvrit une faille dans les yeux observateurs de ses compagnons :
-La cité est plutôt orangée que blanche je trouve. Un bon cadran solaire en fait, quoiqu'un peu grand...
Remarqua-t-il avec une pointe de sarcasme dans la voie. A vrai dire, il voyait mal une autre utilité à l'édifice. Certes le regard pouvait porter loin, mais aucun détail ne pouvait être distingué à partir d'un certain moment. Bon, le roi devait avoir une vue imprenable en revanche. Peut-être fallait-il juste éviter qu'alors la vue prenne sa revanche (c'est que c'est tout de même haut, n'est pas!) |
| | | | Jegor Kaël
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| | Jeu 13 Nov 2008 - 21:44 | | Le vent soufflait , et pendant un instant il fit presque froid...un vent venant de l'Est, des montagne de Cendres et de Scories...Les montagnes de l'Ombre du Mordor.
Ils arrivèrent devant les portes et là un garde parla du haut du mur :
-Bien le bonjour voyageurs, vous voulez entrer j'imagine?
En se moment nous avons peu de probleme sauf peut être un meutres en serie aux Maisons des Guerisons, toujours pas résolu...
Mais aller vous n'avez pas l'air de mauvais bougre, des elfes et des hommes ensemble c'est jamais vraiment mauvais, quoique depuis que ces Morimachins sont venu ici tout parait triste et sombre....
Et en plus il y a eu ce fameux meutre, enfin bon...
Aller entrez, mais faite ren d'imprudent!!!!
Les portes étaient magnifique, de facture naine, elfe et humaine, elles étaient comme un mur d'airain implacable...
Mithril, Mallorn, Acier...les statues représentants les rois de jadis étaient tellement réaliste que l'on pouvait presque les voir vous regarder avec ce regard que peuvent avoir les rois protécteurs du peuple...
Elles s'ouvirent laissant apparaitre une cour, avec la Statue de Echtelion de la Source, reconstructeur de la Tour de Garde, et un nombre de personnes incalculable dans la rue...la cité était en plein essort.... |
| | | | Narquelion
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| | Ven 14 Nov 2008 - 0:35 | | Non y avait rien à dire, ca changeait de la foret !! Le jeune elfe (127 ans) regarda d'un bref coup d'oeil la monture, et en effet, ca faisait peur à voir...
Narquillion chuchota tout bas à qui voulut l'entendre
"On est pas des Morimachin abruti, on est des Moriquendi..."
Les portes s'ouvrirent... Et là, ce fut le drame !!
A ce moment précis (ni avant, mais même aprés), les pupilles de Narquillion se rétrécirent, ses oreilles se dresserent, et son odorat fut affuté !!
*Radar à femme [ON]*
Des bonnes femmes partout !!
"J'ai du boulot les gars... Nostan, je ne te propose pas de venir, tu as déjà pris un abonnement à vie..." dit il avant de se recoiffer d'une main maladroite. Il se lecha le pouce, se rajusta ses sourcils, vérifia son haleine, et commenca à chercher la proie... |
| | | | Invité
Invité
| | Ven 14 Nov 2008 - 13:41 | |
Un sourcil relevé sur une mine taciturne et les bras croisées sous sa poitrine, une goutte imaginaire d’incrédulité coula sur sa tempe.
« Ce type n’est pas un elfe mais un rat… j’aurais bien dit un lapin, mais ils ne sont pas assez copulateurs pour être comparé à lui. »
Puis, se tournant légèrement vers son époux, le regard en coin et le sourire malicieux aux coins des lèvres indiquant qu’un vague de moquerie allait s’abattre sur la tranquille plage de l’île de Nostan…
«Dâ ! Incroyable, vous n’êtes même pas encore entrés dans la cité que déjà les experts de la garde parlent de vous en mal. On sent qu’ils ont l’habitude des Morimachins… héhéhé… »
Son sourire s’agrandit dévoilant des rangées de dents blanches.
« Ceci dit, pour transporter un tel cadran, faut avoir de vraiment grandes poches, mais vu qu’il n’y a rien d’autre dans votre pantalon, vous y avait largement la place. »
Et rePaF !
Un peu à la manière d’un rasoir deux lames, dont la seconde lame attendait que le poil se détende pour le trancher dans le vif ; une seconde vague avait décidé, dans l’élan de la première, d’elle aussi s’écraser sur la plage..
« Et bien mon riri ? »
Demanda la jeune Feürl, aux cheveux aussi fauve que son caractère, en posant son bras sur l’épaule de son frère
«Tu sembles déçut que je t’ai devancé … »
Dans cette position, son nez descendit vers son aisselle et, dans un double reniflement, celui-ci décida de prendre la parole :
«Dâ ! Un bon bain ne serait pas du luxe… La grande bâtisse, tout là haut, doit avoir des saunas »
Chez les Feürls, l’étranger était logé dans le manoir, côté demeure du chef, aussi, Mahalice croyait qu’il en était de même chez tout le monde.
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| | | | Draknar
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Localisation : Derrière toi...
| | Mar 18 Nov 2008 - 9:02 | | Je ne sais pour quel raison je n'arrive à regarder la cité en face. Elle que je voyais autrefois comme une amie m'accueillant à bras ouvert me faisait peur aujourd'hui. Je n'osais avancer. Je me tenais à une dizaine de mètre de l'entrée, le petit groupe qui se tenait à l'entrée me faisait peur. Je mis la capuche de ma cape puis prenant une inspiration profonde avança en direction de la porte.
EDIT ALDI : La limite est à 10 lignes minimum.. Ne l'oublie pas
Bon jeu |
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