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 Étrangers en territoire nain

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Étrangers en territoire nain - Page 2 EmptyMar 28 Avr 2009 - 1:18
Amy avait enfin retrouvé son calme et sa sérénité. Elle était surtout surexcité aprés cette simple joute amicale avec l'homme. Aprés etre remonter sur Styx pour voir si l'ambasadeur avait vu son "exploit", la jeune fille le trouva avec d'autres personnes apparement trés importantes. L'adolescente, espiègle, s'avança jusqu'à eux, descendit de sa monture. Enac se posa sur son épaule et ne bougea plus. La tension montait entre les membres de cette réunion. Amy allait-elle réagir un peu ? ou pas du tout ... elle doutait.
La jeune fille posa la main sur l'encolure de son étalon et écouta d'une oreille attentive. Elle arriva à faire le rapprochement entre le récit de Sombre-chene quelque temps auparavant et ceux dont parlait le nain. Elle n'aimait cependant pas le ton qu'employait ce dernier. Pourquoi était-il si agressif ? Ce qui avait été détruit avait apporté du mal et cela ne servait en rien à se plaindre sur son sort puisque l'objet n'était plus.

"Pourquoi, pourquoi diable ne suis-je pas venu réclamer mon dû à la Porte Ouest? J'aurais invité les tricheurs et les menteurs à contourner les Monts Brumeux sur toute leur longueur, et ça n'aurait été que justice."

Ce nain, quelle que soit sa position allait un peu trop loin d'aprés Amy qui avait du mal à se retenir d'exploser jusuq'à présent. Mais des fois, il fallait savoir dire se qu'il fallait au bon moment ... cependant, la jeune fille doutait que se soit le bon moment d'intervenir. Trop tard, elle prit la parole de sa voix fluette :

"Excusez moi seigneur Nain, mais si le fait que nous soyons ici vous déplaise tant que cela maintenant, il aurait fallut y réfléchir plus tot. Je n'es pas entendu le début de votre conversation et ne jugerait donc personne ... mais ... j'ai entendut le récit de la bataille. De mes propres conclusions, j'en est tiré que l'objet aurait etre détruit depuis longtemps puisqu'il a apporté le malheur à de nombreuses personnes. Vous allez surement me reprocher de me meler de se qui ne me regarde pas, que je ne connais rien de tout ce que vous avez pu endurer pour que votre peuple mette à jour pareil merveille ... oui je dis merveille car je suppose que cet objet devait etre merveilleux, redoutablement dangereux, vu les dégats qu'il a posé, mais merveilleux tout de meme."

Amy fit une petite pause s'attendant à etre coupé et repris sr son élan.

"Ne blamez pas cet elfe qui n'as fait que participer, obéïr ... appelez cela comme vous le voulez ... à cette bataille, Ne le blamez pour la perte de votre ... Nauglamir (c'est bien cela ?) ... D'aprés se que j'ai tiré de son récit, ce n'est pas les forces unifiées qui ont détruit cet objet mais bien le possesseur de l'objet !"

L'adolescente se doutait que ces paroles n'allait pas beaucoup plaire à l'assemblée. Elle regarda chaques personnes dans les yeux en soutenant quelque peu leur regard en signe de rebellion mais s'arreta sur celui de Sombre-chene. Qu'allait bien pouvoir penser cet elfe, qui avait accepté de lui enseigner l'art du combat, aprés son intervention surement peu apprécier des hommes présents ?
Amy baissa le regard en direction du sol et rougit légèrement. Peut-etre avait-elle parler un peu vite ... surement allait-elle se faire rejeter ... et rater tout se qu'elle avait voulut entreprendre ... Ne disait-on pas de tourner au moins sept fois sa langue dans sa bouche avant de parler ? Amy se dit qu'elle ne regretterai de toute manière pas sa prise de parole que cela ne servait à rien et que de toute manière maintenant, se qui était dit avait été dit et qu'elle ne pouvait revenir dans le passé pour annuler ses paroles.
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Sombre-Chêne
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Étrangers en territoire nain - Page 2 EmptyVen 1 Mai 2009 - 13:46
//Là! Je te retrouve Hadhod Wink J'ajouterai que tu peux encore plus te sentir trompé qu'à l'instant ou Rustor a conclu le marché avec toi, il savait déjà que le collier serait détruit...//

Voilà qui était plus digne d'un Naugrim, pensa avec ironie Sombre-chêne. Une colère dont eux seuls ont le secret. Les mots du Seigneur Nain avaient résonné contre les parois de pierre sombre, et le silence s'était fait. Plus personne n'osait parler, contredire ou même approuver Hadhod. Les Naugrim regardaient avec une fierté non dissimulée leur souverain et avec un dédain évident l'homme et l'elfe qui se tenaient devant lui. Les regards des hommes et des elfes se l'armée étaient soit baissés, soit levés avec appréhension sur le trio, la plupart s'interrogeant sur la pirouette par laquelle leur représentant se sortiraient de cette situation très inconfortable.

L'ambassadeur, préparé à la réaction de Hadhod, n'avait pas été impressionné. Dans une certaine mesure, il avait même été soulagé de retrouver le caractère explosif des Nains. Il respira lentement, structurant sa défense, puis allait commencer lorsque la jeune fille intervint. Il l'écouta, admirant son courage et blâmant son inconscience. Lorsqu'elle eut fini, il la rassura d'un geste de la main qui signifiait aussi : calme-toi.

Seigneur Hadhod, cette jeune fille a raison en ce qui concerne la destruction du collier et les malheurs qu'il a causé.

Sombre-chêne darda un regard un tantinet inquiet sur Amy, s'assurant qu'elle n'interviendrait plus de manière si impulsive.

Vous nous accusez d'avoir apporté le collier là où il pourrait être détruit. Votre colère, que je comprends, vous aveugle. Vous oubliez que lors de la Bataille Finale, notre ennemi possédait déjà le Nauglamir. Néanmoins, je ne vous mentirai pas : le prince Erumelgos a consciemment laissé nos adversaires, en la personne de feu Marawin, récupérer le Nauglamir avec la conviction que la malédiction pesant sur le joyau nous donnerait la victoire. Laissez-moi finir avant de protester, s'il vous plait.

L'elfe s'arrêta, sentant encore une fois l'attention de l'auditoire posée sur lui. Par les Valars, que c'était une sensation agréable de sentir tous ces auditeurs pendus à ses mots! Tous attendaient la suite, et l'ambassadeur ne put s'empêcher de faire durer son silence encore un peu.

Oui, fils de Trehod, je me souviens que des elfes ont tué des nains. Je n'ai pas non plus oublié que des Nains ont tué des Elfes. Et j'ai conscience que nous attarder sur cette histoire vieille de plusieurs âges pourrait causer d'autres morts encore, nains et elfes. Ce n'est ni aujourd'hui ni jamais que quelqu'un pourra déterminer qui de nos deux peuples a eu tort : elfes et nains ont leur part de culpabilité. Toujours est-il que ce joyau a causé dissensions et disputes. Vous ne me croyez pas? Vous croyez dur comme fer que la raison du conflit qui a opposé nos peuple est la superbe des elfes, et non ce collier? Réaction normale : encore trop d'elfe mettent en cause l'opiniâtreté de votre peuple. A vous et à ces elfes, je réponds ceci : vous avez tous deux raison. Mais ce n'est pas tout.

Un pause. Toujours ce même silence alentours.

Rapprochons maintenant cette triste histoire d'éléments plus récents. Il y deux ans, l'armée dirigée par le prince Rustor Erumelgos atteint la Forêt Noire pour combattre des elfes renégats. Nous sommes rejoints par les Rohirrim, mais des barbares du Nord viennent aider le fanatique Marawin. La victoire s'éloigne pas à pas de nos bras tendus. Elfes et humains doivent également combattre des spectres ancestraux contrôlés par Marawin, qui détient le collier. Et finalement, pour notre plus grande chance, Meovan, le barbare du Nord tue Marawin pour récupérer le collier. Et là, nous vainquons. Alors je vous le demande, cette dispute, simple coïncidence?

Les auditeurs commencent à comprendre la stratégie de l'elfe.

Et il y quelques mois, le même scénario se répète. Meovan et Xaphan, généraux du dragon, s'affrontent pour la possession du Nauglamir, nous offrant la victoire sur un plateau. En observateurs attentifs, nous faisons le simple constat que chaque fois, ce joyau a causé mort et destruction en semant la discorde. Vous me répondrez que c'est le propre de tout objet puissant, mais les conclusions n'en sont pas moins différentes. Nous pouvons tirer autre chose de ces évènements : il semble que le Nauglamir n'ait jamais mieux servi la cause des Peuples Libres que lorsqu'il était entre les mains de nos ennemis.


Sombre-chêne était confiant. Trop peut-être? Il ne pouvait juger. Dans l'immédiat, il avait confiance en lui. Ses paroles ne parviendraient certainement pas à apaiser totalement Hadhod —comment en quelques minutes une colère qui couvait depuis plus de deux âges?—, mais au moins y aideraient-elles.

Finalement, c'est grâce à ce bijou que je suis en face de vous. C'est votre création, en disparaissant, qui a sauvé la terre du milieu du chaos. Ne devriez-vous pas en éprouver une fierté certaine? Auriez-vous vraiment préféré récupérer ce collier pour l'admirer? Le prix à payer aurait été énorme, vous en avez conscience. Vous auriez peut-être réussi, grâce à ses pouvoirs, à repousser l'ennemi un certain temps. Combien de temps avant que la puissance du joyau ne se retourne contre vous? En connaissant son histoire, pouvez-vous être sûr qu'il n'ait pas fini, un jour, par diviser votre peuple?

Il avait fini. Il avait beaucoup parlé.
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Étrangers en territoire nain - Page 2 EmptyLun 4 Mai 2009 - 22:32
Voilà qu'une jeune adolescente venait faire ses remontrances au Seigneur de la Moria. Au point culminent de la colère de Hadhod, il fut heureux que l'humaine use du mot "merveilleux" pour qualifier le Nauglamir, sans quoi elle aurait souhaité avoir contourné les Monts Brumeux sur toutes leur étendue. En tout cas, le fils de Trehod ne lui montra ni irritation ni gratitude pour ce qu'elle venait de dire... il ne lui adressa pas la parole, ne lui adressa presque pas un regard. Que venait faire cette petite ignorante dans les discours des grands?

Et le fait que le porte-parole des Elfes tiennent compte des avis de la jeune Amy et, comble du comble, qu'il lui donne raison, n'était pas propice à apaiser le Naugrim. Mais les révélations qui suivirent eurent un effet encore pire. Son peuple avait été dupé.

- Déjà aux mains des ennemis lorsque ce scélérat est venu arranger notre marché. Les Elfes n'ont cure n'user de toutes les méthodes lorsqu'ils veulent accomplir leurs desseins... Battez-vous et recouvrez le passage entre les deux Portes pour assurer une retraite aux peuples libres, qu'il disait, et nous vous Le rendrons. Il aurait été plus honnête de déclarer: mourrez donc pour raccourcir notre temps de marche, mais sachez que nous n'avons pas grand chose en échange. Cet Arminas n'était qu'un envoyé, il disait ce qu'on lui avait ordonné de dire, mais derrière tout cela se cachait celui qui se targue d'être un prince. Et bien, prince ou pas, il n'est à mes yeux rien de plus qu'un charlatan!


Hadhod Croix-de-Fer tenta de reprendre contenance, de réfléchir plus posément. Il n'avait pu empêcher de faire exploser son courroux devant cette trahison, mais savait pertinemment qu'un plus grand calme l'aiderait à décider de ce qu'il y avait lieu de faire. De plus, si ce Rustor Erumelgos était une ordure nauséabonde, il sentait bien que Sombre-chêne n'était pas de la même trempe: moins arrogant, moins hautain que la plupart des oreilles-pointues, peut-être avait-il eu simplement le tort de révéler les mauvaises informations au mauvais moment. Peut-être aurait-il agi différemment si lui-même avait été Prince, et non ambassadeur... Nul n'aurait su le dire... peut-être l'intéressé lui-même ne le savait-il pas?

Ce fut sur un ton moins accusateur, plus condescendant, que Hadhod réagit aux autres paroles de l'Elfe, tel un maître d'école qui corrige un élève dans l'erreur, sans prétention ni réprimande:

- Vos exemples sont forts bien choisi. Ils montrent les ravages qu'à causé le Collier sur ceux à qui il n'aurait jamais dû revenir. Voyez-vous, il n'est pas étonnant que des voleurs finissent ainsi, que le Nauglamir exerce un pouvoir maléfique sur eux puisqu'ils se le sont approprié dans un but de pouvoir et de gloire personnelle. Mais nous, nous, les Nains, souhaitons depuis des siècles récupérer cette œuvre d'art pour l'amour des belles choses, pour le souvenir des nos aïeux qui ont ouvré jadis et peiné pour confectionner un objet d'une telle beauté. La Terre du Milieu est sauvée, comme vous le dites, mais toutes les belles choses s'en vont à jamais.

La tristesse et la mélancolie avaient bouté toute colère de l'esprit du Seigneur Nain. Fait curieux, la mention du Collier avait apaisé Hadhod, avait apaisé les tensions qui s'étaient emparées du dialogue entre le Nain et l'Elfe, non le contraire. Peut-être... peut-être que l'ambassadeur Sombre-chêne comprendrait vraiment quels buts poursuivaient le peuple de Khazad-dûm. Peut-être verrait-il que Hadhod était vraiment sincère en sous-entendait qu'il ne se serait pas servi du Nauglamir pour des fins militaires ou politiques, même pour une bonne cause. Ou peut-être pas...

M
ais qui sait, en effet, si les Khazad auraient conservé leur admiration prudente pour l'œuvre de leurs Pères, en présence de l'Objet qui fut maudit...

- Nous ne pouvons changer ce qui a été fait, conclua Hadhod. Que je souhaite vous chasser des mines ou vous aider, le chemin est le même, vers l'Est, car nous sommes plus près de la partie orientale. Je ne puis pourtant savoir quelle possibilité me plaît le plus... Alors, à défaut de cela, continuons notre marche.


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Étrangers en territoire nain - Page 2 EmptyDim 10 Mai 2009 - 22:50
Une vague de lassitude envahit l'elfe. Le Seigneur nain n'avait pas apprécié sa franchise. Aurait-il du donc mentir et le couvrir de compliments? En cet instant, l'estime qu'avait l'ambassadeur pour les Nains baissa, et il en fut profondément. Bien sûr, il comprenait leur colère : comment un elfe réagirait-il s'il apprenait qu'Imladris était tombée? Ou qu'Aeglos avait été détruite? Il aurait certainement été désespéré, et les plus impulsifs auraient eu la même réaction que Hadhod, roi sous la Montagne. Mais restait ce goût amer de déception. D'une voix las, l'elfe poursuivit :

Seigneur Nain, encore une fois, la colère vous fait dire des choses fausses. Lorsque vous avez conclu avec Arminas votre marché, vous saviez que le collier n'était pas en notre possession, mais que nos ennemis le détenaient. Vous connaissiez les risques. Alors ne vous faites pas la victime de cette histoire. Ne vous apitoyez pas sur votre sort. Vous êtes encore en vie. Vous avez la chance de pouvoir encore respirer l'air de vos mines, de contempler ses grandeurs et d'espérer restaurer sa grandeur passée.

La voix de l'ambassadeur s'était durcie. Tout en priant de ne pas laisser ses sentiments le dominer, il poursuivit :

De grâce, n'insultez pas les elfes. Si nous avions récupéré le collier, nous vous l'aurions ramené, peut-être en trainant les pieds, mais vous l'auriez eu. Évidemment, de belles choses sont mortes à jamais. Que croyez-vous? C'est la guerre. Ne croyez-vous pas que les elfes qui aiment encore la Terre du Milieu n'ont pas pleuré après la chute de Sauron lorsque chaque soir, il entendaient de moins en moins de voix chanter sous les arbres de la Lorien? Ne croyez vous pas que les humains ont pleuré lorsqu'Osgiliath, leur antique capitale, a été été réduite à l'état de ruines? Nous avons tous pleuré. Mais nous sommes aussi reparti vers l'avant, et en ce sens, ce sont les Humains qui ont le mieux réussi : regardez les royaumes qu'ils ont construit! Et de grâce, n'insultez pas les elfes. Si nous avions récupéré le collier, nous vous l'aurions ramené, peut-être en trainant les pieds, mais vous l'auriez eu.

Une pause. L'audience dardait des regards inquiets sur Sombre-chêne : allait-il lui aussi entrer dans une fureur noire?

Je vous le répète, arrêtons de voir seulement tout ce que nous avons perdu. Imaginons plutôt tout ce que nous pouvons maintenant faire, tout ce que nous pouvons reconstruire, construire, embellir. Êtes-vous vraiment prêt à briser une amitié avec les elfes, parce qu'ils n'ont pas pu vous ramener un collier, mais que c'est c'est grâce à ce diadème que les Peuples Libres ont triomphé? Etes-vous prêts à vous isoler sous les montagnes pour cela?

Quelques minutes plus tôt, Sombre-chêne aurait été certain que ses paroles auraient affecté le Seigneur de Cavenain. Maintenant, il n'était plus sûr de rien. Il percevait la tristesse du Naugrim et la comprenait. Mais jamais il ne pourrait se faire à l'idée que quiconque soit prêt à sacrifier un avenir pour un bijou, aussi beau et ancien soit-il.

Vous pourriez attendre un paiement pour nous avoir laissé emprunter vos couloirs. Je pourrais vous dire que les elfes paient leur dette en vous offrant l'amitié de Rhûn et des promesse d'une alliance très profitable, économiquement, socialement et militairement. Mais, même si les elfes sont à l'initiative de cette alliance, ce serait insluter le roi Alahan : lui seul choisit ses amis et ses alliés, et il n'a nullement besoin de moi pour établir une alliance avec quiconque. Je servirai uniquement d'intermédiaire, de médiateur. Je pourrais aussi vous dire que nous laisser entrer était la moindre des choses à faire, car les nains ont une dette envers moi : j'ai sauvé leur roi. Mais je ne prendrai aucune fierté à agir de la sorte, et cela n'étouffera nullement votre tristesse d'avoir perdu le Nauglamir. Enfin, si vous désirez toujours recevoir votre du, je m'engagerai personnellement à ce que les elfes vous offrent une compensation à déterminer : un de vos ancêtres s'était contenté d'un cheveu de la Dame de la Lorien, mais peut-être préfèreriez vous un bijou? Je sais que rien ne remplacera pour vous le Nauglamir, mais un présent elfe vous fera comprendre que les elfes ne sont pas vos ennemis, et sont prêts à vous tendre la main, bien que vous les traitiez de traître.
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Hadhod Croix-de-Fer
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Étrangers en territoire nain - Page 2 EmptyMer 13 Mai 2009 - 9:09
Hadhod voyait bien que l'ambassadeur Elfe mettait un point d'honneur à trouver les mots justes pour mettre fin à sa colère, pour restaurer un dialogue constructif et une entente à peu près correcte. Désormais, le Seigneur de la Moria n'avait plus à avoir de griefs contre les Elfes: il est vrai qu'il connaissait lui-même les risques au moment du marché, Sombre-chêne avait effectivement sauvé le Haut Roi Krohr, et il était prêt à offrir un riche présent d'origine Elfique pour compenser la perte du Nauglamir. Hadhod ne trouva rien à redire là-dessus, même dans sa recherche ardente d'une échappatoire.

Ce fut durant cet instant de silence qu'une autre voix se fit entendre à côté du Seigneur des Naugrim:

- Je crois, Monseigneur, que nous devrions tenir compte des paroles de l'ambassadeur. Loin de moi l'idée que nous ayons une dette envers les Elfes, mais peut-être pourrions-nous repartir sur de nouvelles bases en ce qui concerne ce peuple, peut-être pourrions-nous considérer que nous sommes quittes.

C
'était Kofur, comme on pouvait s'y attendre, et bien qu'il s'adressât à son compatriote, il usait du langage commun, par courtoisie envers les orateurs. Ainsi, il y en aurait toujours, même parmi son peuple, pour être en désaccord avec sa politique. S'il établissait aujourd'hui une alliance avec les Elfes, certains Khazad grogneraient demain dans leur coin contre son manque d'orgueil et de patriotisme. Il en serait toujours ainsi...

- Acceptez que mon homologue nous fasse un présent, non pas pour sa valeur ni pour compenser la perte du Collier, mais simplement pour le geste et le symbole que cela représenterait. Il y a Elfe et Elfe, Monseigneur, comme il y a Nain et Nain. Certains Naugrim, par le passé, étaient très différents de nous, des Nains de Khazad-dûm, et ne valaient sans doute pas grand-chose. Je pense sincèrement qu'il en est de même chez les Elfes. Ces liens que nous pouvons rétablir avec Sombre-chêne et ses semblables ne concerneront qu'eux, et non ceux parmi les Elfes qui ont fait du tort aux Nains par le passé.

Peu à peu, Hadhod commençait à comprendre la logique de la chose, même si cela restait douleureux à avaler. Quand même un proche conseiller n'est pas en accord avec vos décisions, il y a de quoi se poser des questions. Peut-être avait-il eu tort de trop généraliser. Il avait toujours prétendu que les Elfes étaient hautains et méprisants... ici, il fallait se rendre à l'évidence, celui-ci ne l'était pas. Il repensa en suite au Roi Krohr qui se trouvait en cet instant dans le coma, dans une antique chambre de son palais, lui qui aimait tant les Elfes et avait souhaité toute sa vie assurer une bonne entente entre les deux peuples si différents. Il revit alors nettement, dans sa tête, les images de la cérémonie de passation des pouvoirs, et entendit les voix des sages qui l'avaient fait Seigneur...

A compter de ce jour tu es le Seigneur de la Moria, dont le rang ici est surpassé seul par Krohr Roi-sous-la-Montagne et Roi de tous les Royaumes Nains...

Relève-toi à présent Hadhod fils de Trehod fils de Thòr, car il n'y a que devant Krohr notre Roi que tu devras t'abaisser...


Comment avait-il pu s'égarer ainsi du chemin? Il était serviteur du Roi Krohr, toujours vivant, et devait donc servir les intérêts de son Souverain. Même si ce dernier de pouvait point parler, Hadhod savait fort bien quelle aurait été sa réaction en cet instant.

- Contemplez la beauté de la capitale du Royaume de Cavenain, dit-il à l'ambassadeur Elfe.

En effet, il venaient de pénétrer dans Khazad-dûm même. Ici, salles, couloirs, murs, tout avait une beauté et une grandeur saisissantes. Mais ces derniers mots n'avaient pas le but de faire valoir la puissance de son peuple: ils avaient été prononcé sur un tout autre ton, un ton plus chaleureux, un ton qui valait bien plus que la "Bienvenue" froide et officielle qu'il avait adressé à l'Elfe lors de leur rencontre.


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Étrangers en territoire nain - Page 2 EmptyJeu 14 Mai 2009 - 23:04
Soulagement. Joie. Satisfaction.

Ses efforts avaient payé. Il avait réussi. Une fois de plus, il constatait le pouvoir terrifiant que détenaient les mots. Agencés d'un manière, ils pouvaient détruire un royaume, combinés autrement, ils avaient la capacité de lier des destinés. Et même, la même phrase, prononcée avec une certaine intonation, dans un contexte différent, était à même d'être comprise différemment. Aucune épée, aucune armure, aucune magie ne pouvait, aux yeux de l'ambassadeur, surpasser un tel pouvoir.

Merci, dit-il simplement.

Il n'ajouta rien dans l'instant : ils venaient de pénétrer dans la partie la plus resplendissante des mines. Les voutes s'envolaient vers un plafond invisible et revenaient se nicher entre deux figure de pierre. Les dalles polies par tant de pieds, fendues par endroit, quadrillait impeccablement le sol. Les flammes tressautantes des torches éclaboussaient les murs d'une lumière changeante et incertaine, qui laissait deviner de mystérieuses inscriptions et gravures. Sombre-chêne n'avait beau trouvé la sérénité qu'il appréciait que dans les fourrés de sa forêt natale, ou perché sur un promontoire à observer l'immensité d'un paysage, il ne pouvait rester insensible à ce spectacle. Il en était d'ailleurs de même pour la plupart des personnes autour de lui, bien qu'aucun ne pût égaler l'émerveillement parfois béat des Nains.

Sortant de sa torpeur, l'elfe déclara :

Encore merci, Seigneur Hadhod Croix-de-Fer, roi de Khazad-Dûm. Je suis la voix des elfes aujourd'hui, et je suis heureux. Votre choix est j'en suis convaincu le bon, mon peuple saura vous en remercier.

Sombre-chêne, d'un geste sûr et machinal, s'empara de l'arc qui pendait dans son dos. De sa main droite, il saisit une flèche et l'encocha. Alentour, stupéfaction. Que faisait-il? L'elfe réassura sa prise sur la poignée sombre et tira sur la corde. Le bois s'étira sans un bruit, et les plumes de la flèche vinrent frôler les cils de l'ancien ranger. L'ambassadeur décocha, rejetant sa main en arrière. Un sifflement. Un bruit mat. Un flèche plantée au centre du bouclier d'un cavalier elfe de la Maison de la fleur d'Or. L'elfe se retourna vers Hadhod.

Cet arc a appartenu à Legolas Vertefeuille, prince de la Forêt Noire. Il le laissa en Lothlorien lorsque Galadriel lui offrit un autre arc. Le premier, qu'il avait lui-même conçu alors qu'encore jeune, disparut. Comme vous le voyez, je l'ai retrouvé. Longtemps je l'ai utilisé, et de nombreuses fois mes traits ont touché. Aujourd'hui, je vous l'offre. Que cette arme ayant appartenu à l'ami de Gimli, fils de Gloïn, symbolise l'amitié entre nos deux peuples, si vous l'acceptez.


Sombre-chêne tendit l'arc au roi nain. Sur sa droite, il distinguait Amy. D'abord l'arc, maintenant elle... Soudain, il comprit. Il comprit ce qui l'avait vraiment intrigué chez cette jeune humaine. Il comprit pourquoi leurs chemins ne se sépareraient pas à la sortie des mines de la Moria.

Il sourit.
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Hadhod Croix-de-Fer
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Étrangers en territoire nain - Page 2 EmptySam 16 Mai 2009 - 9:26
Hadhod fut quelque peu surpris lorsque son interlocuteur lui tendit l'arc. Il n'y avait pas eu d'alliance militaire, aucun accord politique, simplement une réconciliation, toutefois l'ambassadeur lui offrait une artéfact de valeur certaine. Car l'arc de Legolas Feuilleverte devait être, aux yeux des Elfes, d'une grande importance, d'un grand symbole. Pourtant, Sombre-chêne n'avait pas hésité une seconde avant d'accomplir ce geste de générosité, ou bien il ne l'avait pas montré.

- Et je l'accepte, au nom du peuple de Khazad-dûm, pour ce qu'il représente déjà, et ce qu'il représentera désormais.

Et il prit précautionneusement et révérencieusement l'arc des mains de son porteur.

Il est vrai que l'objet avait été fort bien choisi... Il symbolisait, en quelque sorte, l'alliance des peuples résistant au mal, comme du temps de la célèbre Communauté de l'Anneau. De surcroît, et plus particulièrement, son premier porteur avait été l'un des rares Elfes à partager une amitié aussi profonde envers un Nain. Ce Nain-là fut surnommé Ami-des-Elfes; Sombre-chêne, si l'on en croyait les inscriptions sur les deux dagues qu'il portait, était l'Ami des-Nains. Fallait-il y voir un signe? Sans doute.

Toutefois, même si les haines avaient disparu pour laisser place à l'entente et à la courtoisie, l'amitié qu'éprouvait Hadhod était sans doute bien moins forte que celle de Gimli, ou peut-être même que celle de Sombre-chêne. Cependant, le Seigneur de la Moria venait de faire un grand pas en avant, un grand pas contre les préjugés, il fallait lui reconnaître cela.

- Bien sûr, reprit le fils de Trehod, et n'en soyez pas vexé, noble Sombre-chêne, je ne suis pas un archer émérite. Je ne pense pas porter cet arc à la bataille, car facture parfaite et magnifique travail du créateur ne remplaceront jamais les mains de celui qui l'ont si bien magné. Mais je pense bien le conserver précieusement, non pas dans l'amas de richesses de ma salle du trésor, mais plutôt en évidence juste derrière mon trône, accroché au mur, entouré de runes. Ou bien, peut-être le prêterai-je à l'ambassadeur Kofur ici présent, qui est bien meilleur tireur que moi. Et, puisqu'il a été le premier à entendre vos messages de paix et y a été pour beaucoup dans cette affaire, je crois qu'il l'a amplement mérité. Ainsi, l'arc qui fut la cause de la mort de tant d'Orques en tuerait encore beaucoup...

La pensée de Hadhod s'égara légèrement du fil de la conversation, et, durant quelques instants, le Seigneur Croix-de-Fer marcha silencieusement. Il songeait au cadeau qu'il pourrait, et qu'il se devait, d'offrir en retour. La salle du trésor s'était remplie de manière certaine au cours de ces derniers siècles, il aurait été facile d'en prélever un objet rare et précieux dans tout cet amas de richesses, sans même que cela soit une bien grande perte.

Pourtant, le fils de Trehod et de Drìs ne souhaitait pas agir ainsi. L'ambassadeur Sombre-chêne venait de lui offrir une de ses propriétés personnelles, chère à son cœur... il se devait d'en faire autant. Hadhod sortit alors, de sous sa tunique brune, une minuscule bourse recouverte de velours noir. Tirant sur les fils qui la tenaient closes, il l'ouvrit et inséra avec difficultés ses larges doigts noueux à l'intérieur, duquel il sortit un anneau qu'il éleva au-dessus de sa tête.

Étrangers en territoire nain - Page 2 Anneaujd1

Fait d'or pur et d'un saphir de taille impressionnante travaillé de main de maître, les motifs antiques présents sur sa partie métallique révélèrent leur beauté, les clivages sombres contrastant avec les parties saillantes qui étincelaient à la lueur des torches. On aurait presque pu penser à l'un des Sept, s'ils n'avaient pas été perdus. Mais il n'en faisait pas partie: il n'y avait aucun mal en lui, seulement la beauté et l'amour qu'y avait porté son créateur.

- Cet anneau appartenait, selon la légende, à Gûrbor Croix-de-Fer, fondateur de ma Maison, qui vécut au Premier Âge, lorsque le monde était encore jeune. Il est l'ancêtre le plus ancien dont j'ai eu connaissance du nom, à part Durin, le père de ma race. De générations en générations, il est parvenu jusqu'à moi, et aujourd'hui je vous le donne, en gage d'amitié.

Il le replaça dans le petit sachet noir, qu'il tendit à l'Elfe.


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Étrangers en territoire nain - Page 2 EmptySam 16 Mai 2009 - 16:31
Tournant ses pouces dans tout les sens, Amy ne savait aps où se placé. Elle avait faché Hadhod et s'en voulait vraiment. Mais son regard tourné vers l'elfe qui s'exprimait avec une telle habilité, la jeune fille retrouva son calme mais ne proonça pas une parole avant la fin de leur entretien. Elle resta en arrière sans émettre le moindre signe de mécontement ou de bohneur.
Observant tout se qui l'entourait, Amy finit par suivre la conversation que d'un oreille. Elle se surpris même à se demander pourquoi les mots avait une tel importance. Certes, ils pouvaient faire changer fortement le cours d'une couversation mais l'adolescente ne comprenait pas en quoi ils étaient si puissant jusqu'à ce qu'elle reprenne le cours de la conversation. Le ton avait baissé. Et Sombre-Chene tenait à sa main l'arc qui précédement était dans son dos. Une fleche siffla et alla se planter dans le bouclier d'un des compagnons des elfes qui suivait la longue ligne qui se perdait dans les profondeurs loin derrière eux. Amy observa avec le mouvement de l'elfe avec plus de circonspiction la seconde fois que celui-ci tira. Un jour, il faudrait qu'elle apprenne à ce seervir d'un arc. Le mouvement était souple, presque tel un félin qui se propulsait... oui c'était un peu à cela que ressemblait la fleche ... à un félin. La comparaison tira un sourire à la jeune fille qui reporta son attention sur l'ambassadeur qui offrait l'objet au Nain. L'arc parraissait déja grand quand l'elfe le portait mais le voir dans les mains d'Hadhod donnait une autre dimension à l'arme. Il sembla à Amy que celui-ci grandissait alors que le nains observait l'arc mais cela n'était qu'illusion d'optique.
La jeune fille jeta un coup d'oeil à son peut-etre futur maitre et son coeur fit un petit bond dans sa poitrine. Un sourire illuminait le visage de celui-ci alors qu'il la regardait. Amy se sentit troublé ... elle n'avait rien fait pour recevoir un tel sourire. Les traits de l'elfe parraissaient bien plus fins quand un sourire fesait ses yeux. Sa contemplation fut stopper alors que le seigneur de la Cité dans laquel ils venaient d'entrer donna un bijoux d'une grande valeur à son maitre.

* Mon maitre ... je n'en revient pas ... et surtout ... je ne comprend pas ... pourquoi sourit-il maintenant ? ... je ne comprend vraiment pas ... j'ai vraiment un tas de choses à découvrir sur les autres et le monde...*

Un sourire étira ces propres lèvres puis Amy leva les yeux pour découvrir la cité sous la terre. Elle retint son souffle un instant. Alors qu'ils avaient pénétré dans la cité depuis un petit moment, Amy n'en découvrit la beauté qu'à ce moment. Ses yeux s'habituait petit à êtit à la lumière qui se faisait plus forte à se moment. Amy hésita même à remettre son bandeau, ses yeux lui piquait et elle dut les fermer un moment pour souffler et calmer le piquotement qui commençait à lui bruler les yeux.

"Excusez-moi seigneur Sombre-Chene. Puis-je vous demandez de me rattaché mon bandeau ? La luminosité est plus forte que celle dont je m'était habituer jusqu'ici ... dans les couloirs, c'était plus sombre et celà me convenait un peu miaux qu'ici ... Etiez-vous là quand j'ai expliquer mon probleme avec le ... soleil."

Amy se stoppa à l'instant meme où elle entamait se sujet qui lui rappelait trop bien qu'elle devrait bientot quitter cet endroit où elle pouvait voir tout le long de la journée. Enac vint lui picorer le nez, il avait faim. La jeune humaine siffla Styx et plongea la main dans ses sacoches quand celui-ci arriva et en extirpa quelques graines que l'oiseau s'empressa de dévorer. Le coeur lourd, Amy se dit que son petit monde où tout allait bien quand elle était avec ses parents adoptifs était finit, qu'il faudrait dés à présent qu'elle se débrouille seule. Enfin pas tout à fait seule, Sombre-Chene allait etre son maitre pendant un moment et ensuite, le destin suivrait bien son fils.
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Étrangers en territoire nain - Page 2 EmptyLun 18 Mai 2009 - 23:17
En fait, le don de l'arc n'avait pas été le fruit d'une idée soudaine ou d'une quelconque révélation. Depuis que Sombre-chêne avait pris la route du Sud, l'ambassadeur, sachant quelles épreuves l'attendaient dans les mines de la Moria, avait longuement réfléchi à la manière d'aborder le Seigneur des lieux. Que faire pour souder plus solidement les deux peuples? Qu'offrir? Peu à peu, ce qu'il n'avait fait que considérer comme un dernier recourt s'était présenté comme l'action la plus concluante. Donner l'arc de Vertefeuille. Au delà de l'objet lui-même, sa valeur symbolique était presque sans égal. En outre, c'était le seul artéfact que l'elfe pouvait offrir sans remuer ciel et terre (même s'il n'aurait pas hésité à le faire si cela c'était révélé nécessaire) : l'arc lui appartenait, il pouvait décider seul de son usage. Du moins, c'était ce qu'il pouvait dire pour justifier son acte auprès de ses frères réticents. Mais il avait parfaitement conscience que l'arme ne lui appartenait pas réellement. Comme tout emblème, comme tout vestige du passé, elle ne pouvait appartenir qu'à une communauté. Son détenteur n'était que

Je ne me fais aucun soucis sur l'usage que vous ferez de cet arc. Que ses flèches touchent justes entre vos mains, ambassadeur Kofur. Puissiez-vous le manier avec fierté.


Puis Hadhod sortit d'une bourse une bague aux reflets marqués par le passé. Elle était vieille. Le roi nain lui donnait. Pas d'hésitation non plus. Ce geste... l'elfe ne s'y attendait pas. Il comprenait, à l'instar du Seigneur de cavenain quelques instants plus tôt, combien ce geste était significatif. Ce n'était pas qu'une bague. Ce n'était pas qu'une pierre précieuse. C'était un bien cher aux nains. Comme l'arc de Legolas Feuilleverte, c'était un symbole. Une joie infinie envahit l'ambassadeur elfe. Il s'inclina et tendit la main pour prendre le petit sachet :

C'était avec très grand honneur que je porterai cette bague.


Il se pencha une nouvelle fois. Et une voix lui parvint. Il la reconnut. Il sourit. Amy. Elle ne devait pas comprendre. Il lui devait quelques explications. Seulement quelques. Le reste viendrait plus tard. Peut-être. Il prit le bandeau et le passa sur les yeux de la jeune fille. Dans le même murmure que celui peu de temps avant, il lui dit de telle manière qu'elle seule l'entendît.

Vous pensiez peut-être que j'allais décider des prochains mois de ma vie en jouant à... ce jeu? Il n'en était certainement pas question. Seuls quelques rares personnes peuvent m'obliger à agir contre mon consentement, et vous n'en faites pas partie. Ce défi n'avait pour d'autre but que de me laisser le temps de réfléchir. Croyez-moi, si finalement j'avais décidé de ne pas pour entraîner, vous n'auriez pas vu l'ombre d'un sourire sur mes lèvres jusqu'à notre sortie des mines, malgré tous vos efforts. Mais il se trouve que j'ai décidé d'accepter. C'est pourquoi j'ai souri.
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Étrangers en territoire nain - Page 2 EmptyMar 19 Mai 2009 - 22:21
Ainsi, voilà qui était fait. Les deux autorités avaient donné réciproquement leurs présents... pour le meilleur, fallait-il espérer. Cela dépendrait à la fois des Nains et des Elfes, car nombreux seraient ceux qui maudiraient, tout haut ou silencieusement, cet échange, et ce chez les deux peuples. Peut-être que certains, parmi les plus conservateurs, prendraient cela comme une trahison: pour ceux-ci, l'arc de Vertefeuille dans les mains des Nains serait une vision aussi impensable que l'anneau de Gûrbor en possession d'un Elfe. Mais ce n'était pas cela qui comptait: le pas en avant accompli aujourd'hui était indiscutable, resterait à le confirmer plus tard...

L
'armée était finalement - et péniblement - arrivée tout entière à Khazad-dûm, on l'on n'avait pas vu pareil rassemblement de guerriers depuis des lustres. Hadhod, malgré les bonnes dispositions prises un peu plus tôt, n'aurait pas supporter de devoir subir la compagnie oppressante de tous ces étrangers, de toutes ces voix s'élevant et s'entremêlant dans une clameur épouvantable. Dire qu'en ces lieux régnait quelques heures plus tôt un profond silence, brisé seulement par quelque marteau sur une enclume et le tintement mat des chopes de bière qu'on entrechoque en trinquant. Mais Cavenain retrouverait bien vite son caractère salubre et solennel, car Elfes et Humains avaient hâte de retrouver leurs foyers respectifs au-delà des montagnes...

Les dirigeants traversèrent donc Khazad-dûm sans s'attarder, ni sur les éléments architecturaux, ni à la taverne; et les troupes suivirent les chefs vers l'Est. Ils arrivèrent dans l'après-midi en vue de la Porte orientale, ouverte pour l'occasion: Brön et Hurdïn, les gardiens de la porte se tenaient de part et d'autre, l'un à droite et l'autre à gauche, saluant les Seigneurs qui sortaient sous le pâle soleil du monde extérieur.

Et tandis que les yeux s'habituaient à cette clarté retrouvée, Kofur et Hadhod firent leurs adieux à l'ambassadeur Sombre-chêne et au Roi Alahân:

- Vous devez être fort pressé de retrouver vos demeures, dit l'ambassadeur Nain. Après une bataille aussi grande et illustre, j'imagine que rien ne peut remplacer les retrouvailles avec sa propre contrée... Pas même les belles caves des Naugrim. Adieu.

L
a pointe d'humour ne put masquer totalement l'autre sentiment qui faisait surface dans sa voix. La tristesse. Tristesse de ne pas pouvoir davantage partager, de ne pas avoir le temps d'échanger bien plus qu'un arc et une bague, même avec tous les symboles qu'ils contenaient. Tristesse de ne pouvoir s'accorder un instant de paix dans ce monde où tout semble être précipité, et où le temps est compté. Mais hélas, il en avait toujours été ainsi.

- Adieu, mes hôtes! déclara le seigneur des mines. Hélas, nous nous sommes compris un peu tard... mais ce qui compte est que nous l'ayons finlement fait. Adieu, Sombre-chêne, Ami-des-Nains! Adieu, Alahân de Rhûn, autrefois mon ennemi. Ou peut-être... au revoir!... Qui sait?


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Étrangers en territoire nain - Page 2 EmptyDim 24 Mai 2009 - 17:34
Le sourire ravit d' Amy s'estompa un peu quand Sombre-Chêne lui adressa à nouveau la parole alors qu'il lui attachait son bandeau. Pourquoi avait-il accepté, la jeune fille ne comprenait vraiment rien. Enfin ... l'important était qu'il avait accepté.
Le regard dans l'obscurité, la semi-aveugle ne voyait à présent rien. Il lui fallut quelques instant pour récupérer ces vieilles habitudes et laisser le son et l'air la guidé.
Hadhod leur souhaite un bon départ des mines. Amy ne lui avait pas vraiment parler ... mais il lui semblait que c'était vraiment quelqu'un de bien. Un nouveau sourire apparut sur son visage. Enac voletait gaiement à al lumière retrouvé, Styx commençait à pinailler d'être toujours tenu en longe, ce qui était normal puisque d'habitude, elle le montait plus à cru qu'autre chose.
Les flux ressentit par la jeune fille était nombreux, les groupes commençaient à se séparer. Pour chacun s'était un retour, pour elle s'était un départ. Un départ pour où d'ailleurs ? Amy l'ignorait totalement. Elle allait suivre l'ambassadeur elfe et suivre un enseignement complet d'après ce qu'elle avait put déduire de son habilité à la parole.

"Heu ... Messire ... Y-a-t-il un moyen de vous appeler autre que Messire ?"

Amy se sentait un peu mal à l'aise. Maintenant, elle était certes trés heureuse, mais ne savait pas comment se comporter envers cet être qui allait surement renversé sa vie du tout au tout.

"Et ... Où comptez-vous aller ?"

L'adolescente voulait tout de même savoir un minimum de chose quand à son futur mais si Sombre-Chêne ne voulait rien dire, il ne dirait rien et cela ne la dérangeait pas outre mesure.
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Étrangers en territoire nain - Page 2 EmptyDim 24 Mai 2009 - 20:20
Sombre-chêne, déjà en sortant, ne regardait plus l'intérieur des mines. Son regard ne s'était pas attardé sur les gardes qui le saluaient. Il tentait de voir au-delà de l'horizon, de discerner un liserai sombre à des milles de là. Mais ni la légère surélévation dont il profitait, ni sa vue perçante ne lui permirent ne serait ce que de devenier la Forêt Noire. Ses yeux glissèrent alors le long du Celebrant et s'arrêtèrent sur la voute sylvestre de la Lothlorien. Il n'avait encore jamais arpenté ses sentiers.

Resté immobile, il se décala lorsque les grincement des roues d'un charriot lui rappelèrent qu'il était encore en compagnie de grands seigneurs de la terre du Milieu. Remarquant l'expression courroucée des deux gardes de la porte Oriental, il les salua. Un coup d'oeil vers l'obscurité des mines lui indiqua qu'il faudrait encore plusieurs heures pour que toute l'armée humaine et elfique soit sortie. Il n'avait aucune envie d'attendre si longtemps.

L'ambassadeur retrouva les différents Elnaiths et capitaines elfes et leur transmis les instructions. Si jamais il arrivait quelque chose, que des nouvelles importantes arrivaient, un message devrait lui être transmis. Les elfes allaient maintenant se séparer et rejoindre les dernière demeures des Premiers Nés à l'Est des Monts Brumeux... Ce qui lui rappelait quelque chose qu'il aurait du faire il y avait déjà bien longtemps. Sombre-chêne s'empara dans un des charriots de papier et d'encre, traça quelques mots, roula le parchemin et l'attacha à la patte de l'aigle qui venait de fondre sur lui. L'elfe lui murmura quelques paroles, et l'oiseau prit son envol.

Kofur et Hadhod étaient restés près de la porte. Sombre-chêne les rejoignit et acquiesça en silence à leur propos, avant de répondre.

Nous avons encore des siècles pour construire sur les fondations que nous venons de poser aujourd'hui. Voyons toujours de l'avant, mais ne nous pressons pas. Nous nous reverrons sans doute, tôt ou tard, et j'attends ce jour avec impatience.

Puis vint Amy.

J'ai un nom. Qu'il serve. Quant à notre destination, nous allons vers le Sud. J'ai quelques affaires à régler avec un marchand du nom d'Asthrabal.
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Étrangers en territoire nain - Page 2 EmptyMer 27 Mai 2009 - 19:39
Asthrabal.

Le nom n'avait pas été prononcé à leur intention, simplement pour satisfaire la curiosité d'une jeune fille, pourtant Hadhod et Kofur échangèrent un regard à la mention d'Asthrabal. Comme le savait Sombre-chêne, les mots revêtaient souvent une importance capitale et pouvaient changer bien des choses. Ceux-ci bien involontairement...

Le regard des deux Nains en disait long, ils n'eurent pas besoin de mots pour se comprendre. Longtemps Hadhod avait-il souhaité envoyer un émissaire là-bas, car il avait une affaire à régler avec le marchand des Caves d'Or de Lossarnach, une affaire qui était en suspens depuis de nombreuse années entre Astthrabal et les Nains et qui ne pouvait souffrir d'attendre plus longtemps.

Depuis qu'il était arrivé au pouvoir, le Seigneur Croix-de-Fer n'avait pas eu le loisir de penser à ces choses-là: la guerre et la traversée des peuples libres avaient occupées tout l'esprit du Naugrim, mais à présent, c'était l'occasion ou jamais d'envoyer quelqu'un. Et ce quelqu'un ne serait rien de moins que l'ambassadeur Kofur en personne.

C
e dernier n'eut pas besoin d'ordre ni de commandement pour savoir ce qu'il avait à faire, les deux Nains avaient eu longtemps pour en discuter avant le sacre de Hadhod. Le fils de Trehod resta muet et se retira du lieu: il venait de faire ses adieux à ses hôtes et ne souhaitait pas repartir en discussion avec eux. Ce fut donc Kofur qui s'adressa à Sombre-chêne:

- Vous vous rendez chez Asthrabal, ambassadeur. Pardonnez ma curiosité et le fait que des mots qui ne m'étaient pas destinés soient parvenus à mes oreilles, mais il se trouve que mon Seigneur souhaite ardemment que je m'y rende. Aussi, puisque nos deux peuples ont fait chacun un pas vers l'autre en ce jour historique, permettez-vous que nous faisions le voyage ensemble?

Le Nain soigneusement avait choisi ses tournures de phrases. Le parler rugueux et le fort accent que donnaient les Khazad au langage Commun semblaient moins disgracieux lorsque les mots prononcés étaient aussi polis. Mais, après tout, lui aussi était ambassadeur...


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Étrangers en territoire nain - Page 2 EmptySam 30 Mai 2009 - 10:57
Amy se sentait honteuse. Évidemment qu'il avait un nom et qu'il devait servir ... Elle piqua un fard et baissa la tête. Alors, ils allaient vers le Sud. Sud signifiait soleil ... Amy se demanda comment elle allait réagir. Ses parents ne l'avait jamais emmené dans un endroit pareil à cause de la trop grande luminosité et de son inadaptation au soleil. Elle ne comprit pas pourquoi, quand Sombre-chêne avait prononcé le nom d'Asthrabal, les nains réagirent. Avait-ils un différent avec cet homme ? Malgré son visage bander, la jeune fille savait pertinemment comment ils avaient réagit. Tout flux d'air semblait avoir disparut autour d'eux, et cela était toujours significatif.

Elle se sentit un peu projeter en avant par un coup donné amicalement par Styx. Elle sourit imperceptiblement et posa la main sur l'encolure de sa monture. Enac n'était pas présent. Sans doute était-il dans un arbre ou profitant de la lumière du soleil. L'oiseau n'avait pas beaucoup aimer le fait d'être dans les mines pendant un si long moment.

Amy focalisa à nouveau son attention sur la conversation. Les nains voulaient les accompagné ? Pour rencontrer Asthrabal. L'adolescente n'avait rien contre cette idée mais n'en pipa mot. Ce n'était plus à elle de décider de son futur proche. Elle suivrait l'elfe sans commentaire. Mais le ton avec lequel avait été prononcé ces mots n'indiquait rien de très bon. Et il semblerait aussi que les mots prononcé par Sombre-chêne était du même ordre.

Amy soupira, elle espérait que son avenir ne soit pas trop chaotique. S'il devait l'être, se serait à elle d'en décider mais après son apprentissage. Elle avait beaucoup à apprendre malgré qu'elle est put remarquer avec son mini entrainement avec l'homme qu'elle n'était pas son ressource. Quand elle avait été attaqué par les gobelins, la jeune fille avait juste penser que ceux-ci était stupide. Mais au final, elle avait peut-être des capacités qui feraient d'elle quelque chose. Tout du moins, elle l'espérait vraiment.
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Étrangers en territoire nain - Page 2 EmptySam 30 Mai 2009 - 19:09
L'ambassadeur remarqua sans difficulté la réaction des deux Naugrim. Il s'imagina, l'espace d'un instant, subir une nouvelle fois la colère des Nains, comme s'il avait dit une insulte. Il crut qu'il allait devoir encore une fois discuter pour apaiser leur ire, pour renouer le nœud qu'il venait de défaire. Mais il n'en fut rien, et ce fut seulement un silence froid et tendu qui accueillit ses paroles.

Asthrabal pouvait aisément être mal apprécié, et même haï. Qu'il les aient acquis licitement ou pas, les artéfacts qu'il possédaient attisaient convoitise, jalousie et dédain. Combien d'elfes ne s'étaient pas déjà indignés que cet humain possédât des reliques de l'antique grandeur elfique? Quel Nain n'avait jamais râlé en apprenant que plusieurs armes et armures de leurs ancêtres reposaient dans les Caves d'Or?

Quel soulagement alors lorsque Kofur lui demanda le plus poliment du monde s'il pouvait les accompagner! Sombre-chêne ne répondit pas immédiatement. La raison de sa visite au bourgeois était pour le moins spéciale. Finalement il répondit :

Votre compagnie sera pour moi un honneur. Accepterez-vous de monter sur la croupe de ma monture? Je vous avoue que le temps n'est pas un luxe que je possède actuellement. Êtes-vous prêt à partir?
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Étrangers en territoire nain - Page 2 EmptyDim 31 Mai 2009 - 14:06
L'instant de silencieuse réflexion que s'accorda l'ambassadeur sema le doute chez Kofur: puisque Sombre-chêne s'employait tant à l'amitié entre les deux races, pourquoi ne répondait-il pas avec un grand sourire par la positive? Il ignorait bien sûr les raisons qui poussaient son homologue vers Lossarnach, comme ce dernier ignorait les siennes - encore que les conjectures de l'Elfe ne fussent pas erronées du tout.

Mais, lorsque le Quendi répondit enfin, toutes ces interrogations et ces craintes furent dispersées en un clin d'œil comme fumée au vent. Ils partiraient donc ensemble: un elfe, une humaine, et un nain, les trois principaux peuples libres réunis.

Amy disposait d'un cheval, Kofur se souvenait de l'avoir vu brouter l'herbe des prairies bordant l'Eregion, près de la Porte Ouest de la Moria, en un temps qui semblait à présent fort éloigné dans le passé, même s'il ne s'était écoulé que quelques jours depuis. A l'époque, les Elfes étaient les ennemis de Hadhod, qui croyait d'ailleurs encore le Nauglamir intact. Maintenant, beaucoup de choses avaient changé...

Or donc Amibra disposait-elle d'une monture, et Sombre-chêne également. Un problème lorsqu'on souhaite voyager en groupe, rapidement, mais que le troisième compagnon d'aventure est un Nain. Mais celui-ci, sans doute plus ouvert d'esprit que ses concitoyens, ne s'en formalisa, et prit plutôt la chose à la rigolade:

- Eh bien, quand il le faut, il le faut. J'ai bien l'impression de me révéler comme un fardeau pour vous et votre cheval, mais pour éviter de voyager en solitaire, je crois que je réussirai à vaincre ma peur. J'espère simplement que l'herbe est drue et touffue au Sud-Est des monts Brumeux, ainsi les chutes me seront moins douloureuses!


Et, un sourire éclairant son visage, l'arc de Vertefeuille dans le dos mais une pointe d'appréhension dans les yeux, il attendit, il suivit Sombre-chêne vers sa monture. Un Nain en croupe d'un Elfe, cela lui rappelait quelque chose, ou quelqu'un, mais qui...


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Étrangers en territoire nain - Page 2 EmptyMer 19 Aoû 2009 - 13:58
Alors ça y était ... Il partait vers un monde que la jeune fille ne connaissait nullement. Amy, la main sur l'encolure de Styx, se demandait où était passé l'oiseau gesticulateur ... Elle ne partirais pas sans lui. Il était les mouvements d'air dont elle avait besoin pour se sentir à son aise. L'adolescente soupira mais laissa Stux l'emmener vers son maître et le nain. Elle se sentait un peu confuse d'être avec ces hommes. Les deux étaient d'important personnages d'aprés ce qu'elle avait put voir et elle n'était qu'une adolescente qui portait un gros handicap. Amy n'arrêtait pas de se demander comment Sombre-Chène allait l'entrainer.

En pensant encore à la façon dont son entrainement pouvait se faire, la semi-aveugle monta sur son cheval et siffla pour appeler Enac qui n'était toujours pas revenu. Le bruit dérangea un peu Styx qui était plus habitué au son de la flûte qu'à ce sifflement strident qui sortait directement des lèvres d'Amy. Styx se cabra et la jeune fille dut s'accrocher à sa crinière pour ne pas tomber.

*Le noir des mines ne lui a pas fait du bien ... à croire qu'il n'y est que moi que ça a enchantée ...*

Elle maitrisa bien vite Styx et sorti sa flute de pan en attendant l'arrivé de l'oiseau et le départ du Trio dont elle faisait partie. Elle était encore honteuse à cause du nom de Sombre-Chène et n'osait pas prononcer la moindre parole. Par pure réflexe, elle resserra son bandeau dans pour autant l'enlever de ses yeux sachant pertinemment ce que cela provoquerait.

Au son de la flute, Enac rappliqua vivement. Amy le sentit plus qu'elle ne l'entendit et cela lui arracha un sourire en sentant l'air tourbillonner autour d'elle. Et puis elle laissa à Styx les rênes pour que celui-ci suivent l'Elfe et le Nain.




[hrp] Désolée de tout ce retard !!! Mais maintenant, je vais être à nouveau active !!![/hrp]
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