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 Belle nuit d'été

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Dalamyr
Assassin
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Dalamyr

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Rôle : Maître assassin au sein des Ombres

~ GRIMOIRE ~
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Belle nuit d'été EmptyDim 10 Jan 2010 - 0:06
Belle nuit d'été Pirateeuron195017f91
Le meneur n'avait pas de nom. Du moins personne dans ce groupe de cinq ne le connaissait. Ils l'appelaient Le Borne. Il avait de beaux habits malgré son rang social peu haut. Il répétait sans cesse que tout n'était que jeux et tromperie. Il n'avait pas tout faux.
Il avait été avertit la veille d'une ferme devait être mis à sac et tous ses occupants tuer. Il avait réuni quatre de ses hommes capables de faire ce genre de travaille. Ce n'était pas les meilleurs, ceux-ci étaient gardés pour d'autres tâches....
Il avançait en tête de groupe, son sabre encore rangé à sa ceinture tenant une torche, comme chaque membre de son équipe. Elle projetait des ombres fuyantes sur le sol.
Ils approchaient.
le Borne sourit et lâcha avec une voix douce, trop douce. Un ton malsain:

-Vous connaissez la chanson....Laissez grés à votre esprit pour ce qui est de notre art....Il faut s'entraîner pour arriver au chef d'œuvre.


Les cinq hommes coururent alors vers la bâtisse dont les occupants dînaient à l'opposé. Ils ne virent rien venir. La porte fut enfoncée violemment, pendant qu'un des tueurs s'élança vers l'écurie. Les autres rentrèrent dans la ferme fracassant tout.
Le fermier bondit de sa chaise saisissant un couteau. Il cria quelques mots pour essayer de faire fuir les assaillants. Peine perdue. Lorsque le Brone tenta de pénétrer dans la cuisine, il fut attaqué par le paysan. Le meneur l'éventra sans la moindre difficulté l'envoyant au tapis en deux secondes.
Il porta alors ses yeux sur les deux petites filles et leur mère. Il sourit en pensant à ses hommes. Il cria, par-dessus les bruits de tapage, apparemment ils avaient trouvé un autre occupant.

-J'ai trouvé de quoi vous faire plaisir.

Puis se tournant vers la gent féminine, les fixant de haut en bas, il ordonna:

-Suivez-moi, passez devant....

Elles s'exécutèrent sans parler. La mère pleurait à moitié et ses deux filles, elles, serraient la jupe de leur mère en demandant ce qui se passait. ce spectacle de tristesse rendait le Borne joyeux comme un gamin.

Un haut, l'un des assassin avait trouvé un des employé de la ferme, ce dernier encore jeune et vigoureux avait pris la première arme qui lui était tombée sur la main. Un poignard et avait tenté de résister. Il avait certes bien combattu, mais avait fini par s'écrouler moitié mort, le poumon percé, s'étouffant dans son sang.
Ils redescendirent et tombèrent sur leur chef entouré de charmante compagnie. Ces derniers sautèrent presque de joie et lâchèrent un floue de vulgarité envers ces femmes. Leur maître toujours aussi cynique dit avec un certain amusement:

-Vous avez trente minutes....Faites vous plaisir et pensez que nous faisons de l'art. Innovez.

Puis il retourna à la cuisine chercher le père mourant. Derrière lui, il entendait ses hommes gueulés après leurs "femmes". Ces dernières criaient de peur sachant très bien ce qui les attendait. Le Borne dit au fermier, dont les yeux reflétaient une intense douleur:

-Ta femme va jouer avec mes hommes, tes filles aussi....Si elles survivent, je les vendrais...Bon je te quitte, tu peux déjà entendre leurs cris....Profite...

Et il se releva. Le père désespéré poussa un cri de rage et tenta de se mettre debout. L'assassin le frappa dans les omoplates, l'envoyant rouler à un mètre. D'un dernier regard, il sortit de la ferme d’où sortait des gémissements affreux. Il croisa son dernier acolyte qui courait dans le sens averse, craignant louper la petite fête....

Le Borne vit que cinq torches étaient disposées devant la maison avec un cheval. Les écuries étaient éclairées pas une lueur étrange, rougeâtre et dansante. Le feu avait prit. Peut-être trop vite....
Il attendit encore dix minutes et quand le feu eut entamé la ferme, il cria à ses hommes d'une voix autoritaire, froide et déterminée:

-Sortez mes amis, le feu vous lèche les fesses. Prenez donc vos amies....J'ai mon œuvre à finir.

En quelques minutes ses compagnons furent dehors, portant leur partenaire de jeu nue dans leur bras. Les filles pleuraient à chaude larme essayant de cacher leur partie. Leur mère semblait s'être résignée.
Le Borne sourit devant se spectacle. Ses hommes étaient des porcs, mais il ne pouvait s'en plaindre....Il était pas mal lui-même mais avait quelques principes dont un était de ne jamais toucher une femme sans son accord. Il dit en montrant trois arbres bordant la cour de la ferme:

-Attachez-les à vingt centimètre du sol. Puis mettez le feu au domaine et partez!!! Je vous recontacterais pour ces séances d'art.

Il attendit que ses compagnons les crucifièrent comme il l'avait demandé. Puis il, en chantant une cantine religieuse, commença son œuvre. D'abord sur une des fillettes. De sa dague, il lui perça les deux yeux, ignorant ces cris de douleur, continuant son office, il traça sur son torse encore plat, recouvert de bleu tout frais, un signe bien précis. Prenant du recul comme tout bon artiste, il hocha de la tête et passa à la mère. Là il devait innover. Ce ne serait pas facile, certes, mais, laissant faire parler son inspiration, il coupa un sein de la femme d'un coup rapide, arrachant un hurlement de douleur. Il lança désobligement ce membre derrière lui. Il lui perça les deux joues avec incertitude. Un tracé fut trop brusque et il ouvrit carrément la joue, laissant pendre un morceau mollement. La femme s'évanouit sous la nouvelle douleur.
Jugeant sa nouvelle oeuvre assez bien faite, il partit vers la dernière des filles. Il rangea son poignard et sortit une dague, pour un travail de précisions. Il s'était entraîné sur de la viande, mais là sur de la chair, ce serait différent, il le savait. De la pointe, il commença à recouvrit le corps de l'enfant, qui se débattait de mal, d'une écriture lisible. Il écrivait des mots, une phrase un proverbe. Il recouvrit en une quinzaine de minute tout le cadavre de la fille qui était morte après dix minutes.
Là il décida que son œuvre était fin prête et il recula pour savourer ce bref instant de réussite total. La femme vivait encore faiblement, mais le lendemain, la mort l'aura prit. Le père brûlait avec sa ferme.
Le Borne ne repartit pas comme il était arrivé sachant très bien qu'il était fort possible que ces flammes aient attiré du monde. Il partit donc à travers un bois se dirigeant vers un petit passage clandestin que seul quelques hommes connaissaient.
Il disparut dans la nuit laissant derrière lui quantité de douleur et de peine. Mais son art était des plus nobles, il se devait de le faire connaître à tous....
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