Le Marquisat de Nendor

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Erestor De Sybrondìl
Conseiller du Roy de Gondor - Marquis de Nendor
Erestor De Sybrondìl

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~ GRIMOIRE ~
- -: Humain, Descendant de Nùmenor
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Le Marquisat de Nendor EmptyLun 25 Jan 2010 - 20:20
Le Marquisat de Nendor est considéré comme étant l'un des fiefs les plus sauvages du Royaume de Gondor. En effet, dès son avènement, le jeune Erestor, ébloui par la beauté des landes entretenue par les Elfes, souhaita à ce qu'on laisse la nature s'épanouir, à la différence de son défunt père qui ravagea une partie des forêts de l'autre côté de la frontière du Marquisat afin de nourrir ses ambitions guerrières. Désormais, la nature reprend peu à peu son dû, tandis qu'Erestor réduit l'importance des armées dans son fief.
L'Ouest de la Province est sauvage. Peu habité, il est constitué d'une succession de vallons et de vastes prairies, qui, à chaque crépuscule, sont réputées pour arborer une teinte si rougeoyante que le voyageur venant d'Ouest à l'impression de voir des kilomètres de terres s'embraser.
Cette vaste plaine est aussi parsemée de nombreux bois aux reflets d'émeraudes. Ces bois denses sont très appréciés par l'aristocratie du fief qui se plait à y pratiquer la chasse à courre. Cependant, ces épaisses forêts ne sont pas les seules à constituer le paysage Nendorien. En effet, ces denses bois côtoient aisément des bosquets de bouleaux clairsemés, qui se développent surtout auprès des ruisseaux. Beaucoup des ruisseaux de l'ouest Nendorien viennent à traverser les Jardins d'Aleandra, et lors de l'automne, des flots de feuilles teintées de lueurs d'or et de carmin viennent jusque dans les Jardins, traversant des dizaines de lieues, si bien que cette arrivée massive de feuilles à la même période de chaque année indique l'arrivée de l'hiver et le crépuscule de l'automne, donnant lieu à de nombreuses réjouissances.
Ces prairies et landes dorées et désertes ne sont néanmoins pas plates. En effet, sur toute la frontière occidentale avec le Royaume de Gondor, des forts agrémentent le paysage rural et sauvage de ces régions. En effet, l'ancien Roi Ifchêl, passionné par la guerre devint paranoïaque au point de redouter une éventuelle attaque des Seigneurs voisins ou des Armées Gondoréennes. Cependant, lors de l'avènement d'Erestor, tout ces forts furent désaffectés et transformés en coquettes résidences pour les voyageurs aisés.
Toutefois, l'Ouest du Marquisat n'est pas dénué de civilisation. Pharâzkadar en Adûnaic, Lauretaras en Quenya ou Medina Al Dahab en Langue Orientale, est le cœur économique du fief. Située sur les rives du lac éponyme, la Cité jouit du courant élevé du fleuve Celduin qui se jette dans le petit lac après une série de torrents en son amont, puis reprend sa course vers le Sud afin de se jeter dans la Mer de Gondor.
La Cité est reconnue pour ses tissus et surtout pour sa teinture si particulière, et cette réputation fut obtenue grâce aux torrents du fleuve, sur lesquels sont installées les teintureries. La bourgade en elle-même reflète plus que nulle autre ville, la volonté de changement du nouveau Marquis. En effet, les quartiers nord portent encore l'empreinte architecturale du Roi Ifchêl, qui se distingue par ses constructions en pierre grises et noires de style Tudor, tandis que son fils à rénové tout les autres quartiers, faisant rebâtir les maisons en pierres blanches, et veillant à ce que les routes soient empierrées. Dès l'hiver, lorsque le lac se couvre de givre et que les torrents font de même, la Cité, bien que perdant son activité artisanale, n'en perd pas sa vie. Les citoyens se livrent en effet à des concours pratiqués sur la glace du lac, et les aubergistes peuvent profiter de l'afflux de curieux venus d'autres fiefs, qui souhaitent admirer les torrents et cataractes givrées. L'économie de la ville est relancée de plus belle à l'arrivée du printemps, lorsque la glace se fend, et que le courant s'intensifie.
Au fil du temps, les petits bourgs aux alentours de Lauretaras souhaitèrent intégrer la Cité et bénéficier de son nom prestigieux, de telle sorte que la Cité Dorée regroupe désormais un ensemble de 13 bourgs et hameaux répartis autour du lac.
Cependant, bien qu'étant le poumon économique de la province, elle demeure assez éloignée de la Cité d'Irinancalë, et reste le dernier rempart de civilisation avant les cités du Gondor.
Le Nord Nendorien quant à lui est représenté par la majestueuse cité d'Irinancalë en Quenya, nommée Ûrikadar par les Numénoréens et Gondoréens et Medina Al Shams par les Orientaux. Cette dernière, bien que n'égalant pas Minas Tirith en fortifications, n'en est pas moins enviable. N'étant autrefois qu'une grande forteresse aux routes de terres et aux allures effrayantes et menaçantes, elle est désormais débarrassée de ses hautes et froides murailles et de son château branlant. En effet, le nouveau Marquis Erestor, inspiré par la beauté des Mithlond, fit modifier totalement le tracé des rues et l'apparence générale de la Cité.
Plus larges, plus aérées, boisées et empierrés, les rues font le bonheur des aristocrates en carrosse, qui ne se salissent désormais plus les chausses, et ces seules avenues, donnent à la cité une allure plus propre et noble.
L'un des plus grands changements de la Cité demeure le château, transformé en palais mélangeant le néoclassicisme et le palladianisme architectural. Chef d'œuvre de l'architecture, il reflète la personnalité d'Erestor, qui aimant les arts dota son palais d'une vaste salle de bal au plafond voûté et au sol parqué de chevrons. Il fit par ailleurs installer énormément de miroirs et dota sa nouvelle demeure de nombreuses fenêtres et coupoles, de sorte que son palais soit surnommé "Le Palais aux Milles Miroirs".
Marqué par la piété, le Marquis décida de terminer le grand temple de marbre blanc et de calcaire en l'honneur des Valar, dont la construction avait été entreprise presqu'un siècle auparavant. Ses deux tours et sa flèche se dressent fièrement au dessus du fief. En outre, chaque tour a, à son sommet, quatre allégories plaquées d'or. L'allégorie de la Victoire, l'Allégorie de la Joie, l'Allégorie de l'Art, l'Allégorie de l'Honneur, l'Allégorie de la Fierté, l'Allégorie de la Renaissance, l'Allégorie de la Divine Puissance et enfin l'Allégorie de l'Amour.
Les deux tours sont faites de trois étages, représentant les trois étapes de la vie d'un Humain, la naissance, la vie, et la mort, au plus près des Valar. Les tours s'élèvent par ailleurs si haut, que, couronnées des Allégories, ces dernières semblent soutenir le Ciel.
Ainsi le temple apparaît comme une représentation glorieuse du Minal-Tarik d'Atalantë.
La flèche de la troisième tour est quant à elle, plus haute que les deux autres, mais située plus en arrière, l'on croit qu'elle n'en est que plus petite. Elle abrite le "Bourdon Blanc", la cloche la plus grave de tout l'ensemble, et par ailleurs la plus lourde et massive. Les autres cloches, qui sonnent d'un son plus clair, sont situées dans les tours.
Chaque année, lorsque l'Automne arrive, les cloches jouent une mélodie claire et douce, tandis que du haut des tours sont lâchées des pétales de lys blancs et mauves, accompagnées de fleurs de violettes. C'est cette mélodie céleste qui fait du Valacorda un lieu si apprécié de la gente Humaine et Elfique.
Encastrée entre les deux tours colossales, la Grande Rosace de Tar Miriel, fabriquée en Anfalas, offre sa beauté à tous les étrangers de passage à Irinancalë, ainsi qu'un hommage à la bravoure de la Dame Miriel.
Derrière le Palais se trouvent les magnifiques Jardins d'Aleandra, aménagés par Erestor en hommage à sa défunte mère. Dans ces jardins coule la rivière Lúlësír (Rivière de Saphir), un petit affluent du Celduin, le plus souvent calme, rejoint par plusieurs cours d'eau, les Mírecelumë (Fleuves aux Joyaux) qui prennent leur source dans le parc. Grâce à ces nombreux cours d'eau, les Jardins bénéficient d'une fertilité et d'une verdure sans nom. Cela poussa Erestor à les rendre plus beaux encore qu'ils ne l'étaient déjà. Il planta des saules au bord des cours d'eau, des massifs de fleurs chatoyantes, des pensées, des capucines, des narcisses et des lilas. Des tilleuls, des ormes, des chênes et des cerisiers, qui lorsque l'automne arrive, deviennent roussâtres et rendent le parc totalement différent que lors du printemps, tandis qu'en hiver les lieux se trouvent recouverts d'une mince pellicule blanchâtre, tandis que les fines branches des arbres se transforment lentement en de frêles stalactites. L'herbe verte est finement coupée, tandis que des sculptures de marbre et de pierre blanche sont parsemées dans les Jardins, s'élevant fièrement au dessus des plantes, de sorte qu'Erestor donne une allure soignée mais à la fois sauvage et champêtre à ses parcs, mêlant la nature au luxe, lui rendant hommage en offrant aux aristocrates le reflet de sa splendeur.
Et en plein cœur des parcs, se dresse solitairement le Manoir blanc d'Aleandra, entouré de pelouse et d'orangers, dont le seul accès se fait par un large chemin de gazon, délimité par des buissons de roses blanches et rouges et par les statues de la belle mais défunte Aleandra, jadis Marquise de Nendor.
Le Pavillon est carré, mais relativement spacieux, aux allures coloniales. Ses volets blancs sont parfois peints de mauve. Sa façade est décorée sobrement et simplement d'une colonnade, abritant un perron de bois blanc vieilli. Bien que d'apparence petit, ce pavillon est souvent réservé aux invités spéciaux ou de marques, afin qu'ils puissent se reposer paisiblement et profiter depuis la vaste chambre au lit à baldaquin drapé de lin, de la vue sur les Jardins d'Aleandra.
La Cité d'Irinancalë quant à elle est le cœur politique et l'un des cœurs religieux du Marquisat: la Grande Intendance, le Palais de Nendor et de Gondor, le Valacorda; mais Irinancalë est aussi le cœur culturel du fief, avec ses théâtres et ses odéons, ses galeries et ses musées, ainsi que ses nombreuses manifestations, comme le Grand Bal aux Miroirs organisé chaque année par le Marquis de Nendor et les nombreuses festivités qui se déroulent sur des chalands et des barges aux couleurs chatoyantes, agrémentées de feux et de mélodies.
La vie étant plus agréable, la population en devient plus accueillante et chaque nouvel arrivant est pour eux une réjouissance, une occasion de se réunir pour boire autour d'une bière et une personne de plus à qui parler des ragots mondains. En effet, avec les réformes sanitaires organisées par Erestor, ainsi qu'avec la publication de son œuvre philosophique "La Société Humaine", beaucoup d'emplois furent crées dans le secteur de l'hygiène ainsi que dans le secteur touristique.
Mais l'agriculture reste présente dans la province orientale. L'Est Nendorien n'est qu'une vaste succession de champs d'orge, de houblons, de mais, de seigles et de blés. Les prairies ondulantes autrefois vertes sont maintenant quadrillées de champs ambrés, qui s'étendent pratiquement jusqu'aux frontières au Nord. Ces champs sont sûrement l'un des rares héritages utiles qu'ai laissé Ifchêl à son fief. N'ayant que trop de soldats, il devint nécessaire de les nourrir suffisamment. Les terres étaient propices au développement de champs, le sol étant relativement fertile et la région mêlant pluie à soleil. Enfin, pour corroborer cette entreprise, la Lúlësír coule dans le Sud des Collines Fertiles, rendant la terre plus riche encore. Le Nord est relativement bien peuplé, beaucoup de hameaux étant éparpillés aux creux des vallons flavescents. Néanmoins, une ville se distingue encore du reste des bourgades isolées. Calarustirion, la Cité de Bronze, appelée Medina Al Nehass par les Orientaux, est une cité relativement agricole, bien qu'industrielle, comptant aussi sur ses carrières d'argile et de marbre afin de faire vivre sa population et subvenir aux demandes colossales du Marquis et du Roi de Gondor.
Située sur un promontoire rocheux, elle est le dernier exemple des cités d'Ifchêl. Sombre, elle ne possède qu'un temple en l'honneur de Nàmo, situé sur une pente de la colline. Bien que petit, il est étonnamment visité, car ce sanctuaire est troglodyte, bâti dans la roche abrupte, accessible seulement par son sommet. La ville en elle-même est troglodyte, les habitations étant taillées pour certaines dans la roche, pour les autres accrochées aux parois abruptes de la butte. Très peu boisée et organisée, seules deux routes pavées s'entortillent autour de l'éminence de pierre, avant de se rejoindre à son sommet, là où se tient la Place du Marché, ainsi que le seul arbre de la ville, un marronnier.
Enfin, le Sud de Nendor est une terre profitant essentiellement du commerce ainsi que de ses pièces d'artisanat de bois taillé. En effet, la forêt qui recouvre le Sud de la province est composée essentiellement de santals et d'ébènes. Le Sud n'est pas réellement dominé par une cité certaine. En effet, la seule Cité qui puisse être de taille raisonnable se trouve à la lisière Sud-Est de la forêt, et ne rejoint la pointe Sud du Marquisat que par une route empierrée qui traverse le bois, le long de laquelle sont installés de nombreux hameaux. Cette partie du fief, bien que relativement isolée d'Irinancalë, n'en reste pas moins ouverte. De là partent de nombreuses gondoles en direction d'Irinancalë et de Pharazkâdar, afin de permettre aux voyageurs venus de la capitale du Royaume de rejoindre plus aisément le reste du Gondor ainsi que vers le Rohan. Mais cette dense forêt qui recouvre tout le Sud du fief est traversée par beaucoup de ruisseaux, de torrents mais aussi de grandes cascades. Un temple fut construit il y a énormément longtemps sur un tumulus, au cœur de la forêt, en l'honneur des Valar, sans doute de Yavanna. Situé au Nord Ouest de la forêt, là où le relief s'élève, cette colline offre un point de vue magnifique sur tout le Sud Nendorien. Des projets de réhabilitation sont actuellement en cours de réalisation, permettant aux voyageurs et aux habitants Nendoriens de profiter de ce lieu magique, cerné de torrents. Il est étrange de remarquer que ce temple n'agit en rien sur la végétation, et est visité même par certains Elfes et Gondoréens, voulant admirer la puissance de leurs ancêtres ainsi que l'histoire de l'Atalantë.
En outre, afin de permettre une meilleure circulation et de ne pas gêner les transports de bois qui cheminent vers Irinancalë, Erestor mit en place un système routier spécial, réservé aux gondoles, afin que leur avancée ne soit pas freinée. Le Sud du Marquisat bénéficiera de commandes plus importantes, pour réaliser une série de sculptures et de ponts offrant aux voyageurs une vue exceptionnelle.
Une seconde voie connectera la première à Calarustirion. Enfin de Calarustirion partira une dernière voie jusqu'à la frontière entre le Marquisat, le Domaine Royal et les terres.
Actuellement, le Marquis souhaite bâtir une grandiose cité, non loin du Golfe de Belegaer, à l'architecture contrastant totalement avec les standards palladiens qu'il eut imposés auparavant. S'inspirant des musiques et des mythes exotiques provenant des Terres Intérieures ainsi que de l'architecture Haradrim pour tracer les courbes nouvelles de ses grands édifices.
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