L'enquête de Kurmo

- Bon sang, tu ne peux pas être sérieux ! Je pourrais acheter une ferme en Comté et m’isoler jusqu’à la fin de mes jours avec un prix pareil !

- N’essayes pas de négocier cela Kurmo. Mes prix sont fixes et ton sujet sensible.

- J’espère que tes informations sont à la hauteur de ta prétention. Voici un tier du prix. Je n’ai pas plus pour l’instant, je t’effectuerais le paiement en plusieurs fois.

- Comment ça ?! Le sujet est sensible je te dis !

- Si c’est pour ta vie que tu as peur, je te payerais volontiers rune charrette et quelques mules pour quitter la région. Mais tu n’as pas l’air d’être si pressé… Tu ne sacrifierais pas toute ta carrière ici pour me vendre une info aussi risquée tout de même, non ? Allons, soit content que j’ai accepté ton prix de voleur, tu sais que nous tenons parole sur le payement, il faut être un mercenaire pour comprendre la réelle valeur de l’argent.

- … Il faut être un mercenaire pour poursuivre ceux que tu recherches !

- Ne t’inquiètes pas pour ma sanité. Crache plutôt le morceau !

- Et bien… Je sais que certains marchands ont vendus des armes à certaines personnes, pour ne recevoir en payement qu’un voyage expéditif vers l’au-delà. Le marché dans la région c’est écroulé, heureusement que les Rohirrim ont de bons forgerons pour armés leurs troupes.

- Continu.

- Hum… Je connais quelques personnes qui ont côtoyés les marchands disparus avant leur mort. Mais je ne t’en dirais pas plus avoir d’avoir reçu l’autre moitié de mon payement !

- Tu es bien insolent je trouve ! Serais tu en dette ? Donne moi au moins un nom, que je puisse continuer mes recherches…

Devant la mine de refus qu’affichait son informateur, Kurmo fut obligé de relaxer son étreinte sur la lesse d’un de ses chiens, ce qui rendit celui-ci immédiatement agressif. L’informateur déglutit difficilement, quelques gouttes de sueurs naissaient sur son front tandis qu’il réfléchissait à une manœuvre de fuite.

- N’y pense même pas fiante de troll. Je n’aime pas ça plus que toi, mais mon temps est précieux, si tu ne m’aides pas maintenant, notre relation s’arrête immédiatement.

- … Samantha Akallaêth.

- C’est une farce j’espère ? Comme si tu ne t’attendais pas que la consulte de toute manière !

- Et bien au moins tu en sauras un peu plus ! Les autres personnes te serreront inconnus, je suis sur…

- Tu n’es vraiment qu’un vil ruffian Eyulf…

Les deux hommes se quittèrent sans un mot, chacun prenant une direction opposée, abandonnant cette discrète ruelle comme s’il était hanté d’une présence inhospitalière.