Azaghâl Dur-Ecu

Juste pour signaler que j'ai terminé ma fiche, en espérant qu'elle plaira à l'assistance. Je tiens également à signaler que j'ai prit pas mal d'informations venant de la fiche d'Hadhod Croix-de-Fer, donc si j'ai mal interprété quelque chose, surtout, n'hésitez pas à me le signaler. =)

Bonne lecture x).

Vraiment bien, quelques fautes tout de même dont une assez piquante :

Citation :

Ainsi donc, le jeune Nain naissa en Khazad-Dûm, la plus prestigieuse cité des Nains, et cela représenta énormément pour lui que d'être originaire de ce lieu qui porte une histoire aussi grande et incroyable.

Mettons ça sur le compte d'une mauvaise relecture puisque juste avant tu conjugues correctement ( naquit ) sinon rien à redire, c'est clair et complet.

Juste une remarque par contre même si ça fait partie du rp évites les insultes comme raclure, au moyen-âge ça n'existait pas je pense.

Ah oui et pour le verbe pisser pourrais-tu remplacer par uriner s'il te plaît ?

Quoi ? Je suis un chieur ? Faut bien que j'exprime mon sadisme de temps en temps, non mais...

Plus sérieusement, bienvenue en rp !!

P.S : Évite le double post aussi à l'avenir

Edit Fofo: La remarque sur le double post n'est pas valide, et pour pisser et raclure c'est discutable Désolé de mettre en doute ton autorité maitre Flosi Par contre ouep la relecture est toujours une bonne chose Mr Edge..welcome back.

Merci pour le bienvenue =D

J'ai corrigé cette faute honteuse qui pique les yeux... >< La honte quoi. Et pour "pisser" et "raclure", c'était juste pour mettre un peu d'humour, je me vois mal dire ça dans un rp même si j'insulte quelqu'un (et puis les insultes Naines sont beaucoup plus travaillées que ça normalement x) ).

Bon je vais de ce pas faire ma demande de métier pour être dans les règles.

Et pour le double post, c'était juste pour signaler ma fin de fiche, simplement, et comme le dis Forlong, on a pas besoin de me le dire.

Signe Particulier: Alastor possède deux grandes cicatrices, une qui lui parcourt le visage, partant du front et arrivant jusqu'à la fossette, traversant son œil gauche. La deuxième lui parcourt le dos, partant de son épaule droite et finissant vers le côté gauche de son bassin.


Alastor est un jeune homme d'une vingtaine d'années plutôt d'une taille et d'un poids moyen, sa carrure est tout à fait dans les normes des Gondoriens, il est d'ailleurs tellement dans la normale qu'il passe totalement inaperçu quand il se promène dans une cité du Gondor. Il a des cheveux courts blancs, ce qui est tout à fait unique pour son jeune âge, d'ailleurs son visage creusé par la fatigue semble considérablement abîmé par le temps et les choses qu'il a vécut. Ses yeux sont d'un vert pâle, ils sont profonds mais semblent usés et sans vie, comme une personne qui a vu trop de malheurs dans sa si courte vie. Il porte un vieux pantalon en cuir usé ainsi qu'une chemise blanche, enfin, elle avait dut l'être au départ, il porte aussi un grand manteau qui devait lui aussi être d'une autre couleur au départ. Il a une chaîne autour du coup qui appartenait à sa mère, elle est en argent mais possède une valeur bien plus grande pour lui. Pour n'importe qui il aurait l'air d'un mendiant, d'un dépravé, mais est ce bien le cas?


Alastor fut pendant toute son enfance un garçon charmant, très poli, toujours aimable, il était aussi plutôt bricoleur et aimait aider son père au travaux de la ferme, bref, un véritable ange comme le disait souvent sa mère, mais il changea complètement après la nuit ou il perdu toute sa famille. Alastor commença d'abord par se renfermer sur lui même, puis il devint alors quelqu'un d'extremement froid. Néanmoins il ne déteste personne plus qu'il se déteste seulement il a gardé une qualité, il ne peut s'empêcher d'aider les personnes dans le danger, particulièrement si ce sont des enfants, ces derniers sont les seuls avec qui Alastor est quelqu'un d'amical et joyeux. Au final, l'orphelin n'est pas quelqu'un de foncièrement méchant, mais il n'est pas très sympathique, ce qu'il fait qu'il a dut mal à se faire des amis, on lui en compte d'ailleurs aucun, tout du moins, d'après ce que l'on sait.


Alastor est l'aîné d'une famille de paysans Gondoriens, il a deux frères et trois sœurs dont il s'occupait avec sa mère, il allait aussi aider son père pour tout ce qui concernait la ferme. Sa famille vivait dans une ferme proche d'Osgiliath, il y resta quasiment toute son enfance, cette dernière ne fut pas très mouvementée et peu de choses sont à retenir de sa jeunesse, jusqu'à cette nuit maudite. En l'an 283 du troisième âge, en hiver, l'époque de l'année où les nuits sont les plus longues, une attaque d'Orques eut lieu sur les fermes entourant Osgiliath. Celle des Edge fut l'une des premières à être saccagées car elle se trouvait le plus à l'Est de la ville, le père et les deux frères d'Alastor étaient encore dehors quand la vermine arriva, on entendit juste leurs cris avant un long silence suivit d'un rire rauque et terrifiant. Morwen et son dernier fils surent tout de suite ce qui se tramait, Alastor prit la vieille fourche de son père et tenta de faire gagner du temps à ce qu'il restait de sa famille, mais à la vue de la horde d'Orques qui arriva bientôt devant lui, il perdit courage et s'enfuit, il reçut alors un large coup d'épée dans le dos et s'effondra, il fut laissé pour mort. Lorsque l'aube arriva, la plupart de fermes étaient encore en feu mais l'assaut du Mordor avait été repoussé, les blessés furent amenés à Osgiliath, parmi eux se trouvait Alastor. Quand ce dernier se réveilla, il apprit alors que ni sa mère, si ses soeurs n'avaient put survivre, il resta alors allonger dans son lit de convalescence pendant de nombreux jours jusqu'à ce qu'il fut guéri. Il alla alors à sa ferme, quand il y arriva, il contempla l'ampleur du désastre et réalisa enfin ce qu'il s'était passé, l'orphelin tomba alors à genoux et pleura toutes les larmes qu'il avait jusqu'à maintenant retenu, maudissant les Orques mais avant tout sa lâcheté, si il n'avait pas fuit, peut être que sa mère et ses soeurs seraient encore en vie, il décida alors de partir loin de cet endroit, vers les Royaumes du Nord.
Son histoire fut alors perdu, je ne puis donc vous raconter ses périples, il arriva néanmoins à Fornost quelques années plus tard, ses cheveux étaient devenus blancs alors qu'il avait encore la vingtaine, une nouvelle cicatrice parcourait son visage. On ne sait pas pourquoi il était venu ici, peut être fuit-il encore ou alors il cherche quelque chose, seul lui le sait.

Dans la cité, il ne mit pas longtemps à se faire remarquer et se retrouva emprisonner avec une jeune Femme nommée Môrhïn dans la caserne. En échange de leur libération, ils acceptèrent une mission donnée par le Capitaine de la Garde qui leur demanda d'espionner un marchand soupçonné de différents chefs d'inculpations. Après avoir réussi à s'infiltrer dans la maison du suspect, ils furent surpris en train de fouiner les différentes pièces et le Gondorien se retrouva assommer.
Après avoir repris ses esprits, il se retrouva en compagnie de ses deux acolytes dans une petite pièce dont, avec beaucoup d'effort et surtout grâce à la jeune Femme, ils réussirent à sortir. Après quelques moments d'actions dans les couloirs du manoir, ils retrouvèrent Kastel, l'homme à abattre, ou plutôt à arrêter, et après quelques combats pendant lesquels il fut blessé, la garde de Fornost intervint et tout le monde finit sous les verrous.
Après avoir été remercié par le Sergent Horvann, Môrhïn et Alastor, de retour d'un passage éclair à la Taverne, allèrent dans le camp de Bohémiens de la jeune femme.

Mais... le temps avait continuait sa course depuis, et des changements s'étaient opérés..

Cinq ans, cinq longues années, c'est le temps qu'il s'était écoulé lentement, très lentement pour Alastor, ce jeune Gondorien, vagabond, parti dans l'Arnor en quête de.. de quelque chose qu'il ignorait lui même et qu'il avait finalement trouvé, ou plutôt qui s'était imposé à lui de la façon la plus horrible qui soit.
Effectivement, il y a 60 mois, c'était encore un jeune homme naïf, pur, innocent, se battant pour des causes justes et protégeant le faible et l'orphelin, un vrai enfant de coeur. Puis, après avoir quitté l'Arnor, descendant vers la Moria, il a disparut.. pendant tout ce temps, plus personne ne le vit... Enfin, personne de respectable en tout cas. Car le Gondorien, voyageant seul, refusant de déranger plus longtemps une compagnie de Bohémiens, se retrouva dans un piège des Gobelins des Monts Brumeux qui, étonnament, ne le tuèrent pas. Mais il compris rapidement pourquoi, lui et une petite dizaine d'autres prisonniers se retrouvèrent dans une des profondes caves sous les hautes montagnes de la Terre du Milieu, ou chaque jour se répètait torture, sévisse, et autres maléfices bien pire encore car ils étaient là uniquement pour divertir les Gobelins, servir de.. jouet, tout simplement. C'est ainsi donc que se passèrent les dernières années d'Alastor, mais attention, pas les derniers de sa vie, non, loin de là, et curieusement d'ailleurs, car tous ses compagnons d'infortune périr, ainsi que les suivants, et encore les suivants, et cela se déroula tellement souvent que même les Gobelins commençaient à ressentir une certaine... comment dire... frayeur oui.. pour la vermine verte, c'est le mot qui correspond le mieux à "respect".
D'ailleurs, ça se voyait dans le regard du Vagabond, ses yeux avaient changé, autrefois si naif et triste, il était aujourd'hui empli de haine et de vengeance, mais pas qu'envers les Gobelins, non... Envers chaque être vivant mais spécialement en fait, envers ceux qui ne sont pas venus le sauver...
Oui, c'est assez injuste, personne ne savait qu'il était là, et dans le fond, il avait vraiment très peu d'amis, mais... même lui ne savait pas pourquoi cette haine a commencé à jaillir au fond de lui et il s'est finalement dit que c'était sans doute au fond de lui depuis toujours...

Alors, après cette demi-décennie d'horreur, Alastor réussit à s'enfuir. Effectivement, les Gobelins avaient été découvert par les Nains et les barbus avaient lancés un assaut sur leur repaire, permettant au Gondorien et les quelques prisonniers se trouvant alors avec lui de prendre la fuite profitant de l'absence de gardiens envoyés au front.
Une fois sortie, et après avoir passé le cap de la migraine à cause de la lumière du soleil, si belle et claire, et aussi quelques spasmes des poumons dût à l'intensification de l'oxygène et surtout à la disparition de la puanteur de la vermine verte, Alastor prit une décision, simple, mais net et sans équivoque. Il allait devenir un ennemi des peuples libres, pour tout ce qu'il avait subit, il le ferait subir aux autres aussi. Prenant avec lui les quelques anciens prisonniers comme troupes de départ, il se dirigea vers l'Est des Monts Brumeux là où ils pourraient trouver des hommes forts, pillards et sans scrupules, les Dundelings.

Après quelques jours de marche, et toujours accompagnés par ses compagnons d'infortunes, le Gondorien commit son premier méfait. Effectivement une caravane passé par là, une caravane de marchands comprenant vivre, armes, vetements, quelque chose de très intéressant pour eux. Sans attendre, il lança la charge sur les hommes avec ses soldats du moment qui n'avait plus aucune volonté et lui obéissait sans faiblir. Malgré la résistance des marchands, ils furent tous massacrés, sans autre forme de procès. Alastor, qui, il y a cinq ans, aurait hurlé de rage devant la mort d'une personne apparemment honnête, ne ressentait aujourd'hui plus rien, ni satisfaction, ni tristesse, cela lui importait peu en fait...
Alors que ses compagnons commençaient à se servir dans le tas, il les arrêta net leur disant qu'il ne devait prendre qu'une arme chacun, un vetement chaud, et quelques vivres, tout devait rester comme cela pour le moment. Il y en a bien un qui protesta, mais la lame du marchand que le Vagabond venait de ramasser le stoppa immédiatement, et voir la tête de leur camarade roulé sur le sol eut pour effet de bien faire comprendre aux autres qu'on obéit à Alastor, ou l'on meurt.

Prenant la tête du convoi, Alastor se dirigea avec son groupe d'une dizaine de soldats maintenant équipés et plus affamés vers le premier village Dundelings qu'ils trouvèrent. Là bas, ils furent accueillis hostilement au départ, puis, quand il leur fit comprendre que toutes les marchandises de la caravane était pour eux, il fit rapidemment un héros. Seulement le chef du village voyait d'un oeil mauvais cette apparition et ne manqua pas de le faire savoir, ce à quoi Alastor répondit par un duel à mort ou une soumission.
A vrai dire, le duel fut court, le chef du village étant assez vieux, le Gondorien n'eut aucun mal à le pourfendre, et ainsi, selon les coutumes, il devint le nouveau chef du village d'Harlàf. Son discours fut sans équivoque et il montra ainsi ce qu'il allait devenir des Dundelings, un village d'une cinquantaine d'ames, plus ses dix soldats...

"Regardez comme vous vivez, vous n'êtes que les petits de ce monde, les autres vivent dans l'oppulence, dans la chaleur, dans la sécurité, et vous, habitant de village reculé, habitant du pays de Dun, vous êtes sans intérêt pour eux.
C'est fini tout cela, fini, maintenant, nous allons prendre ce qui nous revient de droit, et par la force si cela est nécessaire. Nous ne pouvons mourir de froid et de faim pour le plaisir de quelques personnages importants et peuple suzerain.
Peuple d'Harlàf, il est temps pour vous de reprendre le chemin vers le sang et les larmes, le chemin vers l'horreur et la destruction. Le chemin vers la guerre."