Elaïne [fiche corrigée]

Nom : Linkal-hîth

Prénom : Elaïne

Surnom : L'aveugle

Âge : 1571 ans

Race : Elfe

Points remarquables : Aveugle. Un détail qu’on remarque assez vite quand on t’observe. En règle générale tu porte un foulard sur les yeux… Pour ne pas déranger les gens que tu approche. Mais lorsque tu veux mettre mal a l’aise ou simplement que tu te trouve en compagnie de personnes de confiance tu l’enlève… A cet instant la raison de ton handicap apparaît. Claire comme le nez au milieu de la figure : tes yeux… Tes yeux ne peuvent pas voir. Ils sont dépourvu de pupille… Seul ton iris trouble la blancheur de ton regard… Ils contemplent tes interlocuteurs sans même que tu le réalise. Suivant le chemin de tes pensées. L’un, le droit, est d’un brun clair irisé tandis que le deuxième vous contemple, turquoise, comme si la mer elle-même posait son regard bienveillant sur vous.

Magie : Allons bon… Chacun sais que la magie n’existe pas non ? Heu… Maïas ? Valas ? Oui… Bon… Certes. Difficile de dire non dans un cas pareil. D’autant que… Voilà. Tu pratique ces arts cachés depuis ta plus tendre enfance… Pour plusieurs choses… Mais d’abord et avant tout pour "voir" le monde qui s’offre a toi. Voir ce qui t’attend. Autour de toi la magie irradie avec puissance… Et te rapporte tout ce qu’elle touche. Objets. Personnes. Pensées. Tu vois a la fois beaucoup plus et beaucoup moins qu’un voyant… Car certaines choses te seront a jamais interdites : les couleurs par exemple…

Pour couronner le tout… Tu porte a ton cou un étrange pendentif. Il semble animé d’une volonté propre. Et autour de toi les vents se plient a tes émotions… Difficile de rencontrer un être aussi étroitement lié a ce qu’on nomme "magie" que toi en somme.


Langues Parlées : Comme toute personne se respectant tu parle couramment le commun… Tu est une elfe… Et parle sans peine plusieurs langues des tiens… Sans compter que ton grand âge et tes voyages t’on conduit a comprendre les langues de nombreux humains… Mais le plus étonnant dans l’histoire est que si on te surprend ce ne sera aucune de ces langues qui te viendra naturellement a l’esprit : non. Tu parlera Entique.

Aspect physique : les dernières années de ta vie se sont déroulées au sein d’une caravane de saltimbanques… Et ton apparence s’en ressent. Tu n’as rien a envier a la majorités des elfes… tes robes amples et brodées sont généralement assez évocatrices… Le but n’étant pas de détourner l’attention ou de combattre mais bien d’éveiller la convoitise des hommes… La jalousie des femmes… et d’attirer tous les regards…

Malgré tout quelque soient tes vêtements (quittes a faire une entorse au bon gout) tu porte une ceinture large d’un orange vif sur laquelle sont brodées de délicats motifs de feuilles… C’est là la seule arme qui t’accompagne partout : ton fouet récupéré il y a si longtemps dans le royaume doré de ton frère. Ta magie en fait une arme redoutable… Mais là n’est pas le sujet.

Dernière chose : tu as généralement un bandeau sur les yeux et une cane blanche… histoire de rassurer les gens. Quand tu t’applique tu feint même heurter des objets pour qu’on te crois semblable a toute autre aveugle.


Psychologie : Halala… Difficile te décrire… Songez a un être millénaire… Une femme solitaire… Dont l’esprit est en partie celui de l’un des bergers des arbres… Songez qu’elle "vois" une grande partie de vos pensées… Songez qu’elle déstabilise presque n’importe qui au premier regard… Songez qu’elle le sait parfaitement et en joue… Songez qu’elle a retrouvé son frère il y a un peu plus de cinq ans… Songez qu’elle a apprit de ce dernier autant de choses qu’elle lui en a enseigné…

Et imaginez qu’elle a une idée en tête. Elle ne ploiera pas de bon gré… Ou alors simplement pour revenir a la charge sous un autre angle… Son frère lui a enseigné la politique… Sa vie parmi les saltimbanques le théâtre… Sa propre existence a fait d’elle une mage accomplie qui appréhende le monde d’une manière qui lui est propre.


Histoire :

Acte premier :

Difficile d’être accepté par les autres enfants lorsqu’on est aussi différente d’eux que toi… Pour couronner le tout tu ne jamais sentie pleinement acceptée dans ta famille ou tes parents… Accablés par sa tare ils te choyait au delà du viable… Comme si tu étais… quelqu’un d’autre. Une étrangère dont ils prennent soin… Sans même parler de cette étrange gène qu’ils avaient en ta présence… Un monstre ? Peut-être était-tu un monstre.

A l’époque tu ne voyais pas… Par aucun moyen… Et sans aide il t’était impossible ou presque d’aller là ou tu le souhaitais… Tu n’avais même pas trente ans lorsque tu quitta Lindon. Accompagnée de ta monture… De tes yeux.

Ton exil te mena a travers les terres du milieu et au delà même des terres connues par tes parents… T’aventurant dans les lointaines contrées de l’est. C’est en ces lieux que tu appris la magie. Une magie brute et incontrôlée dans les premiers temps. Une magie qui émanait de toi et te permettait, enfin, d’avoir une certaine conscience du monde qui t’entourait. Un siècle passa. Puis un deuxième.

Tout ce temps tu t’imprégna des civilisations que tu côtoyait sporadiquement… Tout ce temps, surtout, tu affina le contrôle que tu avais sur ta magie…

Puis tu avais croisé quelqu’un. Un simple voyageur venus des terres ou tu avait grandi… Il avait fait naitre en toi une nostalgie que tu croyais a jamais enfouie… Ta famille… Tes parents… Pourquoi ne pas retourner les voir ? Cela faisait si longtemps… Ils t’avaient probablement oubliée… Ou du moins te croyaient-ils morte depuis longtemps… Peut-être étaient-ils eux-mêmes morts.

Acte deuxième :

Deux ans plus tard tu avais traversé le monde dans le sens inverse et a tes oreilles raisonnait le doux chant des vagues… Tes narines s’emplissait de l’odeur salée des grands larges… Et enfin… ta magie te revoyait des échos de l’étendue infinie qui s’étendait devant toi.

Tu venais de mettre les pieds au havres Gris. Une semaine plus tard tu frappait timidement a la porte de cette demeure ou tu était née. Tes parents y vivaient toujours. Et leur étonnement n’eut d’égal que leur joie de revoir leur fille saine et sauve plus de dix siècles après…

Peu a peu vous vous racontiez vos vies respectives… Et réappreniez a vous connaître… C’est ainsi qu’un matin tu fit une découverte étrange : tu n’était pas fille unique. Non. Tu avais un frère agé de plus d’un siècle. Un certain Nidnama… Qui ignorait absolument tout de toi. Guérisseur accomplit il avait quitté Lindon quelques décennies plus tôt pour s’installer dans la forêt d’or…

Tu ne t’attarda pas beaucoup plus sur les côtes… Et repris la route. A présent tu avais un but. Tu savais ou aller. Tu savais qui chercher. Hors de question après tout que ton petit frère s’imagine fils unique encore longtemps.

Acte troisième : [joué]

Tu jouais visiblement de malchance : tu n’était arrivée en Lorien que pour découvrir que ton frère en était partit… Ne laissant là qu’une boutique qu’il n’occupait plus depuis un bon moment.
Préférant le voir en personne plutôt que de lui laisser une missive tu suivit sa piste…

Mais voyager n’est pas toujours de tous repos pour une aveugle. Encore lorsque tu ignorait où te rendre… Tu n’avais rien a craindre. Tu allais devant toi sans te poser de questions… Tu suivais des voyageurs que tu croisais… Mais là… Ce qui devais arriver arriva : tes pas te menèrent là ou tu n’avais pas souhaité qu’ils te mènent…

Dans la forêt de Fangorn tu fit une rencontre qui te changea a jamais : ton esprit frôla par inadvertance celui de l’un des êtres noirs qui vivaient au cœur de ces bois… Tu ne dût ta survie qu’a la présence d’autres mages que tu avais rencontré par le plus grand des hasards… Et surtout de leur quête qui les avaient menés a trouver le doyens des ents : Sylvebarbe.

Lorsque tu revint a toi tu étais en quelque sorte plus… végétale. Une part de toi était devenue aussi entique que les vénérables bergers…

Acte quatrième : [joué]

Tu voyageais a nouveau en solitaire. Du moins dans un premier temps. La citée des seigneurs des chevaux te semblait une étape intéressante… Ainsi pourrait-tu continuer ton chemin sur le dos d’un cheval…

La réputation des rohirims n’était pas usurpée… Et même si tu n’avais pas monté depuis des lustres… Tu le remarquais sans trop de peine. Tu fis là bas l’acquisition d’une jument elfique qui t’accompagne encore aujourd’hui : Edlothiadwenn.

Remontant inlassablement vers le nord et Fondcombes tu réapprenait a côtoyer ta magie que ton expérience entique avait profondément altéré… De telles expérimentations ne se faisaient pas sans risques… deux choses arrivèrent.

Et les deux fois tu manqua disparaître.

La première… C’était entièrement ta faute : cherchant a découvrir le plaisir de voir tu t’aventura un peu trop profondément dans l’esprit de ta jument… et eu tôt fait de découvrir que le corps formate l’esprit autant que l’inverse…

Si tu ne t’était pas rétractée plus tôt tu aurais probablement abandonné ton corps pour aller galoper dans les plaines a la recherche d’une horde et d’un étalon qui t’accueilleraient… Mais au final la seule séquelle que laissa cette expérience ne fut pas pour toi : sa jument s’était dans une certaine mesure imprégnée de toi… Et l’intelligence de la bête elfique vous permis rapidement de communiquer.

Oh… Elle n’avait pas une conscience humaine… les notions de passé et d’avenir lui échappaient… Mais les deux compagnes pouvaient communiquer.

Le deuxième incident vint d’événement météorologiques… Tu chevauchait alors qu’un orage se profilait a l’horizon… A l’époque tu ignorait encore qu’une flamme de magie incontrôlé attirait la foudre aussi surement que n’importe quoi… Tu l’appris d’une manière un peu brutale lorsqu’un éclair te tomba dessus.

Ta survie… Tu ne la doit encore une fois qu’a ta magie et a la chance. Tu parvint, in-extrémis, a dévier l’éclair pour qu’il tombe sur le sol a quelques pas de là… Ramenant a une forme de conscience un maïa qui était mort des aires plus tôt…

Entre tes mains tu tenait une étrange petite pierre. A la fois lourde et légère. Minuscule et immense. Froide et brûlante… Tu ne te séparerait jamais d’elle. Concluant un pacte selon lequel en échange du contrôle de ta magie, et de la sienne, tu devais la faire voyager.

Acte cinquième : [joué en partie]

Tu as atteint Ilmaris. Tu en a appris beaucoup sur ton frère… Tu sais qu’il y a de quoi être fière de lui : il est a la tête de l’une des maisons elfiques de Gar Thurion… L’un des personnages les plus influant de ces terres… Mais quelque chose t’empêche de suivre sa trace : un petit bout d’elfe prénommé Magyu… Un vieux Noldo particulièrement charmant… Et des événements loin au sud… Pour le moins inquiétants.

Il vous fallut plusieurs mois pour rallier Tolfalas et vaincre les bandits qui y avaient élu domicile… Ces derniers avaient joué de la superstition des pêcheurs des environs pour établir un camp sur une île que tous jugeaient hantée…

Leurs liens avec la couronne de fer n’apparaitrait que bien plus tard…

Acte sixième :

Ton frère était devenu pas moins que seigneur le la Lothorien… De là le retrouver ne présentait presque aucun problème. Votre rencontre fut assez froide comme on pouvait s’y attendre… Mais rapidement vous apprirent a vous connaître… Et tu effectua pour lui plus d’une mission sensible…

Aux côtés de certains de ses anciens subordonnés de la harpe et d’amis de la quête de Tolfalas tu monta une troupe de saltimbanques en compagnie de laquelle tu allais arpenter le monde pendant plusieurs années…

Aujourd’hui tu vas vers la citée blanche avec tes compagnons… Dans un faux fond de l’un des chariots se trouve une partie des richesses de ton frère. Tu as ordre de passer voir un certain marchand pour en apprendre plus sur la troisième des lames sœurs… Et le conseil amical de faire quelques achats pour elle en compensation de services rendus.

[a suivre]