Cassandre de Relstor - PNJ

Nom : de Relstor
Prénom : Cassandre
Age : 18 ans
Race : Humaine
Origine : Rohan – du petit fief d’Errahow (dont son père est le Seigneur), composée d’une ville forte et des terres alentours situées entre Helm et les plaines du Riddermark

Description physique :
Cassandre, lorsqu’on la voit pour la toute première fois, ne laisse pas un souvenir impérissable. Assez jolie mais finalement parfaitement commune, elle ne se distingue que par sa silhouette élancée (quoique pas très grande) et musclée – du à sa pratique assidue de l’équitation - à la poitrine menue et la taille peu marquée, ses cheveux châtains soyeux et surtout par ses yeux anthracites bordés de longs cils bruns. Pour le reste, elle est plutôt banale avec des lèvres rosées, un menton volontaire, un nez aquilin.

Particularité physique : la demoiselle se fait passer pour un jeune homme tout juste sortit de l’adolescence, ce qui explique son manque de pilosité (voir l’historique), de ce fait sa poitrine est bandée par un linge serré et ses cheveux autrefois longs ont été coupé à la garçonne de façon très irrégulière presque négligé.

Description mentale : Cassandre est une jeune personne joviale et curieuse, un petit peu garçon manqué dans le sens où elle désire échapper au carcan de sa condition féminine. Un trait de caractère alimenté des années durant par son père qui n’hésitait ni à lui enseigner son savoir chevalin, ni à lui faire donner les même leçons de mathématiques ou de langue qu’à ses frères. Cependant, affreusement ignorante de bien des choses de la vie, elle peut parfois manquer d’assurance surtout envers les personnes du sexe opposé d’âge mûr au caractère affirmé, lui rappelant inévitablement son père. Elle est aussi très différente de ces congénères, filles de bonne famille que l’on surprotège dans le cocon familial, elle ne rêve ni de mariage, ni d’enfants, ni de maison à tenir, ni de prestige sociale mais d’une vie d’aventures comme dans ses livres romanesques.

Particularité : Elle a la phobie des araignées

Famille et entourage : Cassandre est affiliée de par son père Galvad de Relstor et de seigneur d’Errahow à la petite noblesse rohirrim et de par sa mère, aux maisons nobles d’Arnor. Elle est la fille unique d’une fratrie de quatre. Elle n’entretient pas vraiment de relation avec ses deux frères ainés, en revanche elle a une certaine complicité avec le cadet. Sa mère Mona est morte en couche à la naissance de son dernier frère. Son père, alors veuf, s’est rapidement remarié avec Dame Ingrid afin de donner à ses enfants une nouvelle mère. A ce jour, aucun nourrisson n’est venu bénir leur union.

Histoire :

L’enfance de Cassandre fut plutôt dorée. Choyée par son père dont elle était la fille préférée en raison de ses talents de cavalière et son goût immodéré pour les cheveux, traits qu’ils avaient en commun, elle fut initiée dès son plus jeune âge à devenir une « future Dame ». Elle appris d’un percepteur venu tout spécialement de Minas Tirith pour l’éduquer, elle et ses frères, les bases de l’arithmétique, la littérature et l’écriture, et même un petit peu d’histoire et de géographie, tandis que sa belle-mère, Dame Ingrid lui enseignait des arts plus féminins que nécessitait sa condition de noble tel que la tenue d’une maison, la couture ou encore le chant.

Cassandre ne détestait pas ses leçons mais elle préférait sans aucun doute les moments privilégiés avec son Père. Il lui montra comment s’occuper des chevaux, comment les panser, les brosser, puis lorsqu’elle fut suffisamment grande, comment les monter. Avec lui, elle avait passé de longues après-midi à galoper dans les prairies, à perfectionner son assise, ses sauts. Les soirs d’hivers devant la cheminée, elle avait longuement écouté les conversations entre père et frères sur la politique, l’économie, la philosophie, sujets de discussions pourtant habituellement réservés aux hommes.

Mais si son père pouvait se montrer totalement adorable et aimant, il pouvait aussi entrer dans des colères folles quand les choses ne suivaient pas le cours qu’il avait décidé pour elles. Combien de fois ses hurlements se répercutèrent en écho dans la demeure familiale alors que l’un de fils le défiait. Cependant il faut admettre que si les colères de Sir Galvad étaient impressionnantes, elles étaient aussi relativement rares et qu’il s’emportait rarement pour des futilités, aussi Cassandre ne subissait-elle jamais ses foudres.

Pourtant il y a toujours une première fois. Celle de la demoiselle survint lorsque son Père découvrit ses entrainements à l’arc et son professeur improvisé : l’un de ses hommes d’arme dont le visage buriné accusait le passage du temps. Il en avait fallut bien peu pour le convaincre, la promesse de plus de bière et de quelques pièces supplémentaires à sa solde. Il fut immédiatement congédié, et Cassandre sévèrement punie. Toucher à une arme n’était certainement pas le rôle d’une femme ! Croyant que son laxisme dans l’éducation de sa fille était la cause de ce résultat, son père lui interdit définitivement de monter à cheval et supprima toutes ses leçons avec le percepteur, pensant que pratiquer ces activité ne pouvait qu’attiser cet état d’esprit trop masculin pour son avenir, et pour sa future place dans la noblesse rohiriim.

D’ailleurs un avenir qui ne tarda pas à poindre le bout de nez.
Un matin, son père la fit convoquer dans son cabinet de travail comme il aimait l’appeler.
En réalité, il s’agissait d’une assez vaste pièce dont les murs sur trois pans se couvraient d’étagères pleines de livres. On y trouvait une petite cheminée pour l’hiver, un bureau et plusieurs fauteuils de velours bordeaux. Il était là, assis derrière, les coudes sur la table, les mains jointes à hauteur de son visage, une expression impérieuse sur le visage.


- Cassandre… - il marqua une pause, semblant ne pas trop comment savoir annoncer la nouvelle – Les enfants doivent tous un jour quitter le nid de leur parent pour voler de leur propre aile. Il est temps pour toi, ma fille, de prendre la place qui te revient de par ton sang. Tu es en âge, à présent de prendre tes responsabilités. Je suppose que tu de souviens Hastor de Valteras lorsqu’il est venu nous rendre visite le mois dernier.

- Oui père, comment l’oublier ? – répondit docilement Cassandre malgré son petit cœur serré par ce qu’elle devinait de la suite – sa visite vous a rendu nerveux et revêche pendant quelques jours !

Galvad, Seigneur d’Errahow scruta sa fille avec un regard nouveau. La pertinence de cette remarque montrait certainement son esprit vif, il en eu été fier si elle avait été un homme, mais il n’était pas vraiment de mise pour une femme de sa condition. Enfin ce n’était pas là ce qu’on réclamait d’une femme de la cour du Roi.

- Hmmm - il éluda sa remarque d’un geste de la main – C’est tout de même un garçon charmant, d’une ascendance noble tout à fait respectable, ses biens jouxtent les nôtres, et sa présence parmi le cercle des proches d’Hogorwen, notre roi, en font quelqu’un d’important.

- Certainement Père, mais…

- Il m’a demandé ta main Cassandre et je la lui ai accordée.

Le sourire de la jeune fille laissa place à son appréhension, puis à sa stupeur. Doucement cette surprise se mua en refus.

- Je le connais à peine !

- Je ne connaissais pas davantage ta mère lorsque je l’ai épousé. Je ne l’avais jamais rencontré avant, ce qui n’est pas ton cas.

- Je ne l’aime pas !

- Ce n’est pas le fondement d’un couple. Quand te mettras-tu dans la terre que l’amour n’existe que dans les contes, Cassandre. Ne me fais pas regretter ton libre accès à ma bibliothèque. Un foyer ne nait pas sur une utopie mais sur des sentiments forts et sincères comme le respect, le soutien. De toute façon ce n’est pas discutable, tu épouseras Hastor. La discussion est close. – ajouta-t-il en montant le ton.

- Je… je refuse d’épouser cet homme !

- Il suffit Cassandre ! Tu seras sa femme même si je dois t’enfermer à clef dans ta chambre et te trainer par les cheveux jusqu’à l’autel le jour de ton mariage ! MAINTENANT SORS !


Cassandre n’en croyait pas ses oreilles. Elle tenta bien de protester, de pleurer, d’attendrir mais son père resta inflexible. Elle épouserait Hastor point.
Tous les arguments fournis contre cette union n’eurent aucun effet sur sa détermination, et sa colère s’amplifia tandis que la jeune fille insistait. Elle fut enfermée dans sa chambre à l’eau et au pain sec jusqu’à l’arrivée de son promis la semaine suivante.

Cassandre n’était pas particulièrement une jeune fille rebelle. Certes elle aimait les histoires d’aventures à l’eau de rose qu’elle trouvait dans la bibliothèque, oui elle aurait aimé pouvoir parcourir le monde s’imaginant que les livres qu’elle dévorait, étaient un parfait compte rendu de la réalité et sans s’apercevoir que c’était là des fables édulcorées de violence et de sang, mais jamais elle n’avait osé tenir tête à son père de cette façon jusqu’à ce jour.

S’engager pour la vie avec une personne qu’elle ne connaissait pas, qu’elle n’avait vu que quelques heures lors d’une visite de courtoisie lui était tout bonnement insupportable. Comment pourrait-elle partager son lit avec un illustre inconnu dont elle ne gardait pas les meilleurs souvenirs. Inconcevable pour cette demoiselle qui ne rêvait que de quêtes, d’aventures, de bravoure et peut être aussi un peu d’amour. Si inconcevable qu’elle en conçut un plan.

Elle emprunta avec l’aide de son cadet, discrètement, du panier de la lavandière, quelques tuniques et pantalons à son frère. Elle vola à la cuisine du pain, un fromage et des fruits secs. Elle cisailla ses longs cheveux châtains qui faisaient auparavant sa fierté pour se faire une coupe très garçon. Elle compressa sous un linge sa poitrine et s’habilla avec les affaires fraternelles. Puis sous couvert de la nuit précédente ses futurs épousailles, elle se glissa hors de sa chambre en passant par la fenêtre. Elle descendit jusqu’aux écuries, scella l’un des chevaux, récupéra dans la cachette de l’ancien écuyer, son arc et quelques flèches. Puis aussi discrètement que possible, une pèlerine rabattue sur le visage, elle s’enfuit à bride abattue.

Quelques jours et beaucoup moins de vivres plus tard, elle arriva à Aldburg avant quelques jours avant la fermeture des portes de la ville. Son déguisement réussissait à merveilles, et personne ne pouvait deviner que derrière ce minois, un tantinet enfantin pour un jeune homme, se cachait Cassandre de Relstor, fille du seigneur d’Errahow. Elle décida donc, puisque désargenté, de s’engager dans les forces armées de la cité, espérant par là même échapper à son père – qui devait certainement être à sa recherche - et concrétiser ses rêves d’aventures.

Forte de ses talents exceptionnels de cavalière, compensant certainement son manque d’expérience à l’arc – si elle tirait juste, ses tirs manquait visiblement de puissance – ainsi que sa méconnaissance absolue des combats à l’épée ou à mains nues, elle réussit à intégrer la cavalerie du Rohan, autant par chance que par manque évident d’effectifs suite aux troubles secouant la région. Cependant contrairement à ses attentes, elle ne fut pas intégrée aux cavaliers mais au rôle d’écuyer auprès de l’un deux, jusqu’à ce que sa formation s’achève.

Métier : Ecuyer dans la cavalerie du Rohan. Elle espère rapidement passer ses galons et réussir parfaitement ses classes pour devenir elle aussi un cavalier tout en gardant, bien entendu l’anonymat sur sa féminité problématique dans ce monde exclusivement masculin. D’ailleurs si elle a conservé son prénom qui peut être aussi bien masculin que féminin, elle utilise désormais le patronyme de Siler. Ecuyer Cassandre Siler au service du Capitaine Eogam

Possessions : Elle est partit avec peu de choses de chez son père. Elle possède en tout et pour tout : ses vêtements d’homme, quelques bijoux reçus lors de ses anniversaires qu’elle dissimule précieusement dans un coffret fermé à clef , son uniforme de service ainsi que l’épée courte qui l’accompagne, son arc et son cheval Brise qui loge désormais dans les écuries de la garde




HRP : Il manque l'avatar, mais promis je le glisse en tête dès ce soir.
J'ai peut être pris quelques libertés pour les noms de fiefs etc... si ça ne convient pas, je changerais sans aucun problème.

Salutations la bohémienne,

Naturellement ta fiche est validée, puisque nous en avions échangé par mp interposé.

Au plaisir de rper avec toi.

Gallen