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Sirion Ibn Lahad
Intendant d'Arnor - Comte d'Amon Araf
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Sirion Ibn Lahad

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Donnez la réplique ici ! EmptyMer 26 Oct 2011 - 0:50
Voici donc le sujet où vous pourrez déposer vos oeuvres. Je rajoute également que l'on conseille aussi aux participants de s'axer davantage sur les dialogues que sur les descriptions. Utiliser une scène "culte" d'un film vous permettra également d'attirer un peu plus le regard sur votre 'copie' mais attention, le jury en attendra logiquement beaucoup.

À vos méninges, prêts, postez ! Wink


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Iridaâl Ath'alri
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Iridaâl Ath'alri

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Donnez la réplique ici ! EmptyJeu 27 Oct 2011 - 13:04
Hadhod - Je suis le roi de la Moria Hadhod Croix-d'Fer... et votre commandant jusqu'à nouvel ordre. A partir d'aujourd'hui, vous n'ouvrirez plus votre sale gueule que quand on vous le demandera, et ce sera pour dire "Oui, chef !". Est-ce que c'est clair, tas de gobelins ?

Tous - Chef, oui chef !

Hadhod - Ok mes louloutes ! Sachez que si vous sortez un jour de cette mine, si vous survivez à mon instruction, vous deviendrez une arme. Presque un égal des Naugrims, une machine à tarter de l'orque. Mais en attendant ce fameux jour, vous êtes de la chiure verte ramassée dans le cul du Mordor, des monticules animés de morve de Troll des collines. Sachez que je suis dur, mais je suis impartial. Toi la bohémienne de mes deux, tu n'en prendras pas plus dans la gueule que les autres. Et toi la sous-merde d'elfe, ne t'en fais pas pour tes fesses délicates, elles seront aussi rouges que le reste. Pas de discrimination chez moi : vous n'êtes tous que de la pourriture ambiante qui risque de salir le sol de ma mine. Est-ce que c'est clair, tas de gobelins ?

Tous - Chef, oui chef !

Hadhod - Qui t'es toi, sac d'os ?

Learamn - Learamn, soldat de l'Arbre blanc, chef !

Hadhod - Lea... OK, à partir de maintenant, ce sera Blanche-Neige ! Ca te plaît, gobelin ?

Blanche-Neige - Chef, oui chef !

Iridaâl (minaude) - Est-ce que c'est toi, John Wayne, ou est-ce que c'est moi ?

Hadhod (vocifère) - Que...! Qui a dit ça ? Quel est l'enfoiré de gob, le petit sac de puces à Nazgûl, le basané du Harad qui a dit ça ?! Quel est le sacré nom de Balin de quartz périmé qui a osé dire ça ?! Quelle est cette infecte petite souris sauronnée qui vient de signer son arrêt de mort ?! C'est personne, hein ? C'est le fantôme à Morgoth ? Est-ce que c'est toi, la Romano ?!

Môrhïn - Chef, non chef !

Hadhod - Et mon cul, c'est du basalte ? Bien sûr que c'est toi ! T'as à une tête à être toi, charogne !

Iridaâl - Chef, c'est moi, chef !

Hadhod - ... non mais la vache... mais regardez-moi cette tapette aux oreilles d'âne qui ouvre sa belle gueule... Mais je rêve, pincez-moi ! T'es un sacré comique, un rigolo dans l'âme, t'es même l'engagé Guignol ! *coup de poing dans l'estomac qui envoie Guignol au tapis* Espèce de vomi gobelinoïde ! Avec moi tu vas roter du sang ! Défense de rire et surtout défense de pleurer ! Je vais te briser, je vais te mater ma grande ! Relève-toi, nom d'une montagne crevée, debout ! Sors de ta connerie, sinon je te dévisse la tête !

Guignol - Chef, oui chef !

Hadhod - Pourquoi t'es ici, tapette ?

Guignol - Pour tuer le mal, chef !

Hadhod - Et avec quoi, ta gueule de guerrier ? Vas-y, fais-moi voir ta gueule de guerrier !

Guignol - Chef ?

Hadhod - Ta gueule de guerrier, pauvre cloche ! *hurle* HAAAAAAAA !

Guignol - Aaaaaaaaaah !

Hadhod - Mon cul, c'est ça ta gueule de guerrier ? Autant dire que tu m'as pas convaincu ! HAAAAAAAAA !

Guignol - Haaaaaaa !

Hadhod - Guignol ! Tu me travailleras ça ! Et toi, la Tzigane, c'est quoi ton excuse !

Môrhïn - Chef, excuse pour quoi, chef ?

Hadhod - Ici c'est moi qui les pose les questions, tu piges gobelin ?

Môrhïn - Chef, oui chef !

Hadhod - Oh bien, merci beaucoup, merci ! Est-ce que t'es toute chamboulée, t'es nerveuse peut-être ?

Môrhïn - Chef, un peu chef !

Hadhod - AH ! Et c'est moi qui te fait cet effet, peut-être ?

Môrhïn - Chef...!

Hadhod - Ah non mais dis donc, est-ce que t'allais pas me traiter de nabot ?! Combien tu mesures, chiure du Nord ?

Môrhïn - Chef, un mètre soixante-dix, chef !

Hadhod - Par ma barbe, jamais vu un tas de cuivre rouillé aussi grand ! D'ailleurs d'où tu viens, gobelin ?

Môrhïn - Je ne sais pas, chef ! Je m'en souviens pas !

Hadhod - Vu qu'ici t'es la seule qu'a pas de couilles, tu garderas celles des autres ! Tu t'appelles Cow-boy maintenant, est-ce que c'est clair Cow-boy ?

Cow-boy - Chef, oui chef !

Hadhod - Et toi, saloperie ! Tes parents ont dû regretter de t'avoir mis au monde !

Burfëa - Chef, oui chef !

Hadhod - T'as une tête à avoir du sang royal ! Est-ce que tu as du sang royal ?

Burfëa - Chef, non chef !

Hadhod - Est-ce que t'es un trou noir capuchonné, gobelin ?

Burfëa - Chef, non chef !

Hadhod - Et ma barbe, c'est de la laine ? Tu me prends pour un mouton ? Bien sûr que y a rien sous cette capuche, on pourrait y foutre une baleine ! D'ailleurs, à partir de maintenant, tu t'appelleras Baleine ! C'est clair, mon gobelin ?

Baleine - Chef, oui chef !

______
Avec par ordre d'apparition :
Hadhod Croix-de-Fer dans le rôle de l'instructeur Hartmann
Learamn dans le rôle de Blanche-Neige
Iridaâl
dans le rôle de Guignol
Môrhïn dans le rôle de Cow-boy
Burfëa dans le rôle de Baleine

Dans :
Full Metal Moria
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Môrhïn
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Donnez la réplique ici ! EmptyJeu 27 Oct 2011 - 13:52
Je sais pas si on a le droit au commentaire mais tant pis je prend le risque de me faire taper sur les doigts.

Excellent Iridaâl.... je suis morte de rire, et mon collègue me regarde tout bizarrement maintenant...
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Aldarion
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Donnez la réplique ici ! EmptyJeu 27 Oct 2011 - 23:12
Petite contribution en passant. J'en profites pour jouer rapidement une scène qu'on a pas eu le temps de jouer avec Fendor.

Fendor's Twelve


Hrotgar (Chambellan d'Aldarion) entre dans la pièce où se reposent les Rohirrims de la garde de Fendor en l'attente d'une audience avec le Roi.

Hrotgar : Le roi désire vous parler. Il demande les Seigneurs Eoseld et Fendor.

Les deux rohirrims se lèvent et suivent le chambellan.

Eoseld : Il ne faut pas que tu penses qu'il est notre seule issue. Si tu le penses, tu perds ton temps.
Hrotgar : Et le sien..
Eoseld : Et le sien est plus précieux que le tien...
Hrotgar : Et il n'aime pas perdre son temps...
Fendor : (hésitant) D'accord... Qu'est ce que je dois dire alors ?
Eoseld et Hrotgar : (en même temps) Rien qui puisse lui laisser penser que tu lui fais perdre son temps.
Hrotgar : Ne lui parle pas d'Hogorwen s'il ne t'en parle pas...
Eoseld : Mais n'évite pas le sujet s'il t'en parle.
Hrotgar : Mais ne t'étends pas outre mesure....
Fendor : D'accord...
Hrotgar : Sois toi même et détends toi...
Eoseld : Mais n'oublie qu'il est notre seule issue.

Ils arrivent dans une petite pièce meublées de divers fauteuils. Aldarion est assis, Hrotgar prend place à côté de lui et les rohirrims prennent place également.

Aldarion : Entrez, entrez... J'ai croisé un chat tout à l'heure.
Eoseld : Un quoi ?
Aldarion : Un chat.
Eoseld : Ah un chat... J'ai croisé un chat tout à l'heure.
Hrotgar : Un quoi ?
Eoseld : Un quoi ?
Aldarion : Un chat.
Eoseld : Un chat.
Hrotgar: Ah un chat... J'ai croisé un chat tout à l'heure.

Silence gêné. Aldarion foudroie Fendor du regard, Eoseld et Hrotgar semblent mal à l'aise.

Aldarion : Bien... bien... Notre petit invité semble vouloir parlé sérieusement directement. Ca me fait penser au fils du frère de mon oncle qui mangeait souvent à intervalles réguliers. Ha ha ha !
Eoseld : HA HA HA HA HA HA !
Hrotgar : HO HO HO HO HO !
Fendor : (timidement ) Hé hé..

Nouveau regard noir du Roi d'Arnor. Hrotgar enchaine.

Hrotgar : Un cavalier pars au loin sans se retourner. Il pousse sa monture et arrive à son but. Là il se rend compte qu'en réalité, il s'est rapproché.
Aldarion : (en acquiesçant, se tourne vers Fendor) C'est aussi ton avis ?
Fendor : Euh...
Eoseld : (sentant la situation sur le point de déraper) Si j'avais un cheval à la place d'une mule, je pourrais sans doute faire un fils à ma femme plutôt qu'une grenouille.
Hrotgar : Hummm.... ( approbateur)
Aldarion : Huuummm... Oui... (se tourne vers Fendor, attendant qu'il parle à son tour)
Fendor :Hum... Ce serment perdurera en mémoire de la gloire du Pays de l'étoile et de la foi d'Elendil le Fidèle. Puissent-ils le garder, ceux qui siègent sur les trônes dans l'Ouest et l'Unique qui demeure au-dessus de tous les trônes pour toujours.

Plus tard, Fendor est hors de la pièce, Eoseld sort...

Eoseld : J'ai réussi à rattraper le coup... Qu'est-ce qui t'as pris d'être aussi agressif ?
Fendor : Mais.. mais... qu'est ce que j'ai dit ?
Eoseld : Qu'il était un traitre à sa race et aux serments de ses ancètres et qu'il aurait bien offert sa femme à Hogorwen plutôt que de t'aider... Sa femme est morte il y a des années, et il n'a toujours pas digéré sa perte... Traduire Cirion en langue commune... Tu n'avais vraiment rien d'autre à dire ?


Invité, n'oublie pas que le regard des Rois d'Arnor porte au delà des frontières de leurs royaumes.
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Ryad Assad
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Donnez la réplique ici ! EmptyJeu 3 Nov 2011 - 9:34
A mon tour d'apporter ma contribution Wink.

La scène - qui est relativement longue excusez-moi - est tirée du Flic de Beverly Hills 3.

Avec :

Spoiler:

Enjoy !


------


Dwilidan et Etelion, désireux de se préparer efficacement pour une nouvelle mission, pénètrent dans une boutique qu’on leur a conseillée. Après avoir franchi la porte, ils se retrouvent nez à nez avec une armure écarlate, tout sauf discrète. Pourtant, on leur avait dit qu’ils se trouvaient chez un maître de la dissimulation.

Dwi : Oh, qu’est-ce que vous comptez faire avec cette merde ?

Le vendeur, Hasharin est en train de discuter avec des clients. En entendant la voix de Dwilidan, il se retourne, et se précipite, au comble du bonheur, vers les deux nouveaux venus.

Hasharin : C’est pas vrai ! Aaaah ! Je le crois pas, ça c’est fou ! Dwilliam !

Il fonce sur lui et le prend dans ses bras.

Hasharin : Dwilliam ! Dwilliam ! Toujours aussi délirant ! Mais qu’est-ce que tu fais ici, hein ? Hein ?

L’intéressé met un moment à se souvenir à qui il a affaire.

Dwi : Ha...Hashpirine !
Hasharin : Hasharin*
Dwi : Ah oui, Hasharin !
Hasharin : Mais tu as vu ta tête, j’adoore les cheveux courts ! Tourne toi !
Dwi : Est-ce que tu pourrais...
Hasharin : Tourne toi ! Oh tu es vraiment trop, tu as un look d’enfer ! Et la touche finale est sublime, bien ! Avec les bottes noires, c’est total rétro mais j’adore. Tu es parfait. Ca baigne grave au niveau du look.
Dwi : Est-ce que tu te souviens d’Etelion ?
Hasharin : Etelion...Etelion ! Oui je me souviens de toi, et toi tu te souviens ?
Etelion : Bien sûr...

Répond-il d’une voix tout sauf convaincue.

Hasharin : je t’avais fait goûter cette boisson, le café, dans forge de mon oncle, avec du citron vert.
Etelion : Ah...
Hasharin : Eh bien c’est le dernier que j’ai jamais fait. C’est effroyable de boire des cafés, tu sais pourquoi ? Ca tache les dents. Ca fait des...je vous montrerai pas les miennes mais...Fais voir les tiennes, Etelion. Qu’elles sont mignonnes...Et toi, fais voir les tiennes. Et regardez-moi ces gencives ! Tu prends de la poudre d’Assya ?
Dwi : Pardon ?
Hasharin : Est-ce que tu prends de la poudre d’Assya ?
Dwi : Ah...non non, jamais.
Hasharin : C’est mon nouveau dada...
Dwi : Ah...tu...prends de la poudre d’Assya...
Hasharin : Ca élimine des sucreries que j’ai mangées à quatre ans et demi.
Dwi : Raconte-moi plutôt ce qu’est devenue la forge.
Hasharin : Quoi ? La forge ? C’est une com-plète banqueroute...Dans la cuvette. Pourquoi ? Parce que mon oncle était...comment dire...? obstiné, stupide et ignorant, et on l’a tué tu te souviens pas ?
Dwi : Ah oui...on l’a tué...Et qu’est-ce que tu deviens ?
Hasharin : Je vends des armes, viens voir ça ! Viens voir ça !

Les trois comparses se dirigent vers l’arrière-boutique.

Hasharin : Ca, c’est ma boutique, et je vends des articles pour la survie. Et on fait aussi dans les armes discrètes et dans les gadgets...des produits pour survivre dans cet impitoyable monde moderne. Il y a une chose primordiale dans la boutique de survie selon moi, et c’est ma personnalité, ma philosophie. Tous les produits doivent être conformes avec les trois “P”. Autrement dit : “protection”, “prudence” et “prestige”. Je vois pas pourquoi il faudrait s’enlaidir sous prétexte de survivre. Un bel homme doit pouvoir maintenir son image de marque et son style tout en veillant sur sa vie. Que croyez-vous que soit cette chose ? On dirait un trousseau de clé ordinaire, mais c’est tellement plus. Je l’ai appelé “l’aveuglant”. Il a été dessiné par un ex’ de la marine gondorienne. Un monsieur sérieux, même un peu trop. Il a jamais ri de mes blagues. Et je ne l’ai jamais vu non plus avec des pantalons sur-mesure.

Il marque une pause théâtrale, savourant par avance sa présentation.

Hasharin : Un homme s’approche de vous, un voleur de bijoux. Toi tu veux mourir pour ton collier ? J’avoue que ça, ça m’étonnerait. Là vous lui dites, léger mensonge par omission, je voudrais séparer les clés de mon coffre de mes autres clés. Je fais juste “pou pou” sur ce bouton, ok ? Et lui il dit “ok”. Et là vous appuyez sur le bouton, et là il sort de mon petit mécanisme la poudre la plus aveuglante du monde ! C’est inouï, il est neutralisé, il est genre H.S. Et tout le monde arrive en courant à votre secours. Et vous avez réussi à survivre avec classe.
Etelion : Waou...fabuleux...
Hasharin : Etelion, je t’offre celui-là, ça me fait plaisir, d’accord ?
Etelion : Merci.
Hasharin : Et Dwilliam, je vais t’en offrir un parce que tu m’inquiètes beaucoup. Et je veux que tu te protèges.
Dwi : Merci.
Hasharin : Et à présent je vais vous faire voir quelque chose qui va vous couper le souffle. C’est la pièce de résistance. Ma plus grande fierté personnelle, c’est...comment te dire...? Le plus moderne, l’ultime arme de survie pour aujourd’hui.

Il tape dans ses mains, et deux filles arrivent pour présenter sa nouvelle arme, ainsi que toutes ses caractéristiques toutes plus inutiles les unes que les autres. C’est “l’arme de survie numéro 1 en Terre du Milieu, chez soi et en déplacement, et ce dans une totale sécurité”. Dwilidan ne peut s’empêcher d’en rire, tandis qu’Etelion cherche à comprendre l’intérêt de la chose. Hasharin désigne alors une des deux filles à moitié nue du menton :

Hasharin : Ca c’est Jade, ma prof de musculation. Elle soulève des barres de plus de 100kg ! Elle voudrait faire disparaître mes poignées d’amour, mais c’est pas gagné d’avance, parce que moi c’que j’aime c’est me taper un bon plat de pâtes avec de la crème fraîche. J’men balance, j’ai un bon tailleur.

La présentation se poursuit et se termine, sous les yeux pour le moins étonnés de Dwilidan et de Etelion.

Dwi : Mais qui voudrait acheter une merde pareille ?
Hasharin : Est-ce que tu veux rire ? On est à Minas Tirith, j’en vends des centaines ! Je suis même en rupture de stock !
Dwi : Arrête de te foutre de notre gueule !
Hasharin : Non mais je t’assure, mon dieu c’est vrai ! J’te l’jure. J’en ai vendu dix à Môrhïn, pour ses musiciens...
Dwi : Arrête de te foutre de notre gueule...
Hasharin : Taorin est venu m’en acheter 28 - à croire qu’il prépare quelque chose. Forlong en a pris un, Sirion aussi...
Dwi : Euh, il faut qu’on y aille, merci Hashpirine !
Hasharin : Dwilliam, essaie de dire Hasharin, c’est pas si difficile...Hashpirine, on dirait le nom d’un médicament...


Membre des Orange Brothers aka The Bad Cop

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Sigvald Lingwë
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Donnez la réplique ici ! EmptyJeu 3 Nov 2011 - 22:48
Après le collègue du dessus à mon tour. Certes légèrement court, mais j'adore.

BAD BOYS 2


Dans le rôle...
Spoiler:

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

A Minas Trith dans une des grandes ruelles bondées, se croyant à l'abri des regards, derrière un grand pan de tissu, Sirion se confit à Etelion. Il y a plusieurs jours lors d'un de leur entraînement, l'hobbit avait par erreur fiché un de ses carreaux d'arbalète dans le postérieur de son compagnon. Cette erreur brisa beaucoup des plans du Khandéen qui avait fait une nouvelle conquête parmi la gante féminine. Mais derrière ce "murs" drapés, du côté rue, se trouve Dwilidan, Morhin et Ryad avec ses enfants, de passage dans la magnifique cité blanche.

Sirion était encore choqué et bouleverser par cet accident, sa voix était tremblante, la douleur et la tristesse se ressentait dans ses paroles. Les larmes aux bords des yeux...

Etelion - Ca va ?

Sirion - Non, bien sûr que non ça ne va pas. Ces trois jours de folie... mon mis dans tous mes états. Mon cul me lance encore, il résonne de ce que tu lui as fait subir l'autre nuit.

Ryad - Oh, mon dieu.

Puis, Ryad s'efforçant de boucher de ses mains les oreilles des ses enfants, il s'en alla.


Etelion - Ouais, ça sa été violent, tu sais, cette nuit là on a été pris par les évènements, ça tirait de tous les côtés et tu sais comment je suis dans ces cas-là.

Sirion - Oh oui............Quand tu m'as explosé le derrière, je crois que tu m'as défoncé des nerfs autour.

Dwilidan - D'accord.....

Sirion - Maintenant.... j'a....j'arrive plus maintenant........ j'arrive plus....

Etelion
- T'arrives pas à quoi ?

Sirion - J'arrive plus à avoir d'érections.

Dwilidan - C'est quoi une érection ?

Sirion - J'ai essayé le viagra, je m'en suis envoyé un premier puis un deuxième comme si je vidais des pintes de bière.

Môrhïn - Ce pauvre petit garçon nous ouvre son coeur.

Sirion - Et je suis toujours flasque...

Etelion - Euh......... je vois. Je suis content qu'on discute tous les deux. Le fait que tu n'es plus d'érection, ça c'est pour moi un véritable problème.

Sirion - Je me suis dit que je pouvais tout te dire.

Etelion - Ouai...Ouai...Ouai... Ouai, non, non, on est ensemble... mais... on n'est ensemble, oui, mais il y a des limites. Euh... on va signer un pacte, à partir de maintenant t'arrête de prononcer le mot flasque devant moi.

Mörhïn - Lui, ça doit être un méchant coup. Malgré ce qu'elle venait d'entendre elle imaginait un homme fort et puissant et non un petit hobbit.

Etelion- Tu vois ça ? C'est notre petite boîte à limite, alors on va prendre le mot flasque et on va le mettre à l'intérieur, avec les fameux nichons de ma mère, avec ton problème d'érection et on va coller un bouchon sur la boîte. Et on va aller jeter cette merde dans l'océan et si un jour du veux repêcher cette saleté de boite, tu seras obligé de foutre une grenouillère verte comme tonton Gallen... On signe ?

Et là, l'hobbit et le Kandhéen se rendent compte que derrière ce grand drap un petit groupe de personnes tendent l'oreille pour percevoir la moindre des paroles de leur duo
.

Etelion - Nooonnnn...............Oh, merde..... Faut qu'on parte d'ici.


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Nathanael
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Donnez la réplique ici ! EmptyDim 6 Nov 2011 - 20:37
Bernie - Une des scènes finales du film

Des soldats en armure courent précipitamment derrière le couvert d’un charriot, disposé là pour protéger les hommes de flèches perdues. Des guérisseurs ont été mandés pour toute éventualité malencontreuse. Parmi les guerriers un homme s’avance à grands pas, le regard affolé, un peu perdu. Il ne porte ni bouclier ni heaume. Ses habits sont simples mais leur facture révèle son haut rang. Ici et là des hommes tiennent fermement leur arc bandé, prêt à tirer. Tous ont la même cible dans leur ligne de mire. L’atmosphère est tendue.

Le haut dignitaire s’approche d’un soldat accroupi, dissimulé lui-aussi derrière une charrette de bois, concentré sur les évènements. Le noble se penche et se positionne maladroitement auprès du soldat aguerri dont les cheveux blancs témoignent de son expérience. Détermination et crainte se lisent dans son regard. Des propos incompréhensibles fusent dans un flot continu auquel les deux hommes ne semblent pas prêter attention.

- Bonjour capitaine, je suis l’ambassadeur Dudanan.
- … Je vous avez reconnu sieur ambassadeur…


Le capitaine semble gêné par l’intervention inopinée de ce dirigeant politique. Il dissimule son désarroi en passant rapidement sa langue sur ses lèvres sèches.

- … Mais restez pas là, il est armé !

Le regard de l’ambassadeur fixe obstinément le même point. Il semble ne pas avoir entendu les recommandations du gradé. Il répond, obstinément :

- Je vais aller parler personnellement au forcené.

Le capitaine se raidit. La tension est palpable. Son regard s’affole et chacun de ses mots est ponctué par la peur. Il cherche à capter le regard du sieur Dunadan mais ce dernier se bute à fixer toujours et encore le même lieu.

- Vous allez pas faire ça …

Ce dernier mot meurt sur ses lèvres, étouffé par la surprise. Le capitaine reprend ses appuis et se redresse à peine, élan soudain qui manifeste toute la force de conviction qu’il tente de faire transparaître dans ses propos. Il parle bas néanmoins, craignant presque que le sujet de leurs propos ne puisse saisir leur échange.

- J’ai lu les rapports du sage … C’est une Bête ! C’est un vrai fou …

Le visage d’un ignoble petit homme brun apparaît derrière une lourde porte de métal. Son regard est sombre, une lueur folle illumine ses yeux noirs. Il tient fermement une arbalète entre ses mains. Diatribe d’insultes et de menaces. Derrière lui se tient, penaude, une jeune femme brune aux cheveux emmêlés. L’homme hurle et crache chacun de ses mots sans interruption.

- …et après je la mangerai ! et je la découperai en morceau … et je dirais que c’est même pas moi ! Alors !

L’ambassadeur prend son courage à deux mains, se redresse et se jette soudainement en avant sous les regards étonnés et apeurés des soldats immobiles. Le capitaine échoue à le retenir malgré ses protestations qui vont crescendo.

- … faites pas ça … Non faites pas ça ! Je vous en pr … Faites pas ça !

Le petit homme brun se retourne vers la femme qu’il retient derrière lui. Son visage révèle presque la candeur d’un enfant qui ne sait quelle suite donner à ses malices. Ils chuchotent.

- Qu’est ce que je dis maintenant ?
- Laissez moi-faire …


La femme s’avance et se place devant le petit homme tandis que l’ambassadeur continue de venir au devant d’eux. Le haut dignitaire ; penaud d’abord, se redresse et prend de plus en plus d’assurance.

- Salutations, je suis l’ambassadeur Dunadan. M’entendez-vous ?

L’ambassadeur continue d’avancer, se tordant les mains ou retenant sa cape sur ses épaules pour dissimuler son malaise.

- Si nous cherchions un autre chemin que la violence ?

La tension atteint son comble chez les archers. Tous encochent leur flèche. Chacun d’entre eux souhaiterait pouvoir abattre l’homme qu’ils encerclent. L’ambassadeur continue quant à lui ses requêtes.

- Alors, est-ce que vous m’entendez ?

Le petit homme brun bouscule la femme pour la pousser devant lui et passer le pas de la porte. Il tient en réalité non pas une mais deux arbalètes. L’une est pointée sous la gorge de la jeune femme. Celle-ci semble se cramponner à la pointe de la flèche qui menace son cou. Elle hurle. Désespérée ?

- Reculez-vous tous ! Sinon il est capable du pire !
- Parfaitement ! C’est ça !


Le capitaine Forlong est plus tendu que jamais. L’ambassadeur, mort, risquerait de rallonger la liste des cadavres des hauts responsables dont la charge lui avait été confiée. L’ambassadeur poursuit son chemin vers la menace et la violence. Il se rapproche irrémédiablement des deux comparses. La femme jette dans l’air :

- Dégagez la route !

Le petit homme brun jubile, son atroce sourire accompagne son murmure :

- Ca marche …

Il pointe une arbalète sur l’ambassadeur, qui, les bras ouverts, manifeste son incompréhension et son hébétude. Il parle précipitamment.

- Je suis l’ambassadeur Dunanadan, Chien du Désert.

Une courte inspiration, l’ambassadeur déglutit.

- Relâchez votre ôtage … Je vous donne ma parole qu’il ne vous sera fait … aucun mal. N’ayez pas peur, Chien du Désert. Il faut ouvrir les bras !

L’ambassadeur accompagne ses propos de gestes explicites alors que Taorin devient de plus en plus menaçant. Il demande dans un jargon haradrim des propos incompréhensibles :

- Who’s Chien du Désert ?

L’ambassadeur est perplexe.

- Quoi ?
- Is here anyone who’s know where is Chien du Désert ?


Les yeux de Taorin sont grand ouverts, sombres et noirs. Son regard est menaçant, celui d’un fou échappé des geôles de la Cité Blanche. L’ambassadeur est perplexe, désarçonné.

- Ce n’est pas la prise d’otage de Minas Tirith ici ?
- You want to funyy, Hein
?

Taorin découvre des crocs d’une couleur douteuse. Ses lèvres forment une moue qu’on ne saurait identifier clairement : pleur ou rire ? Mais soudain il crache des propos incompréhensibles et plein de hargne

- The problem is that the baby is safe ! Il s’en est tiré le bébé, sale enculé … il s’en est tiré… Tiens de la part de Taorin al Mukalibh.

Taorin lève son bras où repose son arbalète chargée et la pointe sans hésitation sur le visage de l’ambassadeur. Sans alternative, le petit homme brun déclenche le mécanisme fatal et dans un cliquetis morbide, la flèche quitte son support et transperce la tête ébahie du sieur Dunadan. Chair et sang se répandent sur le sol poussiéreux. Le capitaine Forlong ne dispose pas d’une mâchoire suffisamment grande pour manifester tout son étonnement devant l’horreur de la scène. Taorin hurle en continuant de pointer son arme sur le corps anéanti de l’ambassadeur :

- Alors, on fait moins le malin maintenant, hein ? on fait moins le malin.

Le capitaine Forlong murmure à part lui, pour sa défense personnelle.

- Je vous l’avais dis, … c’est pas ma faute …




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Gallen Mortensen
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Donnez la réplique ici ! EmptyMer 9 Nov 2011 - 20:56
Je sais je fais partie du jury, mais cela me fait trop marrer de refaire cette scène culte...

Minas Thirith fait du ski


Lieu: Un petit chalet chaleureux dans les montagnes de fer

Môrhin: Coucou c'est nous !! Je vous présente Gallen mon ami.

Gros blanc devant l'âge avancé de l'ami

Gallen : Je viens pas les mains vides

Sirka: Oh c'est gentil du vin doré

Gallen: Oui, Non, c'est pour moi.

Mô: Gallen, ne digère pas le blanc c'est dingue hein,Hein...

Nouveau gros blanc gêné

le repas démarre

Sirion: Dites moi , Mô nous a dit que vous travaillez dans la coiffure..

Gallen: Oui Oui et non je m'occupais de postiches, de perruques et de toupets

Forlong:
Et vous en vendez beaucoup des perruques, cela me semble nouveau de porter enfin...

Gallen:
Pas du tout vous n'avez pas idée du nombre de personnalités qui portent des perruques.

Sirka: est ce qu'il y a beaucoup de femmes qui sont chauves ?

Gallen: Enormément, Sighild,par exemple, comme cela, comme un œuf

Aelyn: C'est les soucis ça !!

Gallen: Comme un oeuf elle tient cela de sa mère...C'est héréditaire demandez à monsieur..

Gallen pointe du doigt Forlong

Aldarion: Vous avez réaliser des perruques pour Sighild ??

Gallen: Non, pas du tout

A la cantonade [i]"Très bon ce vin"


Gallen: Avant j'étais connu dans la profession, j'ai travaillé pour le Roi Méphisto

Tous en cœur: AH AH

Gallen: Il voulait changer de personnalité je lui ai fait un très joli boucroux.

Etelion et Sirion: Un quoi, pardon?

Gallen: Un très joli bouc roux

Ah AH Un Bouc roux

Gallen: Il voulait changer de personnalité, je ne l'ai jamais vu avec.

Etelion: Ah ça c'est sûr on s'en souviendrait...


Quelques instants plus tard dans la cuisine, Gallen met du fil dentaire dans la fondue. Môrhin arrive à cet instant

Môrhin: Mais qu'est ce qui t'es arrivé mon tit choux

Gallen: rien du tout, quand je suis à une fondue, je le fait à chaque fois tu vas voir c'est crevard

Môrhin: tu mets du fil dentaire

les deux pouffent.

Forlong revient à table après un coup de téléphone

Aldarion: Alors elle vient ta copine

Forlong dépité: Oui continuez , cela la fera venir

La fondue commence.

Aelyn: le premier qui fait tomber son pain dans la fondue a un gage

Môrhin et Gallen observent en souriant la suite des événements

Sirka: Elle est pas un peu épaisse

Aldarion: Va falloir sortir les bobines

Etelion: Oh non il y a du vrai fil dedans

Forlong: Qui a mis du fil ?C'est immangeable !!

AaaH (tous)

Sirion: Si c'est une blague elle est de mauvais goût

Aelyn: Merci Aldarion ,c'est une blague de crétin !!

Aldarion: Mais j'y suis pour rien

Sirka: alors c'est toi Sirion t'étais avec lui dans la cuisine!!

Sirion: je te jure que non j'adore la fondue, j'aurais jamais fait une telle connerie

Etelion: vous pourriez vous dénoncer;à ce moment là c'est n'importe qui , c'est Gallen pourquoi pas !!

Etelion: Excusez les

Gallen: C'est pas bien méchant !!

Etelion:
vous trouvez vous !! je trouve cela complètement con !! Autant je trouve des blagues rigolotes.Là cela fout le repas en l'air. Vraiment Aldarion c'est pas marrant !!

Aldarion, hystérique: C'est pas moi !!

Sirion: calme toi Aldy!! Il y a de la salade et de la tarte aux myrtilles!! Qui veut boire un coup??

Gallen géné: Quelqu'un veut mon vin doré ??


Un Non collectif lui répond

Scène tirée des "bronzés font du ski"

Dans les rôles de :

Christiane: Môrhin
Gigi: Sirka
Nathalie:Aelyn
Popeye: Etelion
Bernard: Aldarion
Jérôme: Sirion
Jean Claude Duss: Forlong
Marius: Gallen






















[i]


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Dernière édition par Gallen Mortensen le Mar 29 Nov 2011 - 21:40, édité 1 fois
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Taorin
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Donnez la réplique ici ! EmptyDim 13 Nov 2011 - 14:44
Les Passeurs flingueurs

Dans une cuisine, Sirion est assis et beurre des tartines. Entre Gallen, un sac à la main.

Sirion – Charmante soirée, n’est-ce pas ? Vous savez combien ça va nous coûter ? Deux mille pièces… d’or.
Gallen – Y’en a qui dépensent, y’en a d’autres qui récoltent… Qu’est-ce que vous dites de ça ?

Entre Forlong, un plateau vide à la main.

Forlong – Faudrait d’autres tartines à l’agneau. Elles partent bien, celles-là.
Gallen – Voilà vos encaissements en retard, et un peu d’rab’ en plus. Les Gondoriens ont essayé de m’descendre.
Sirion – C’est pourtant pas leur genre.
Gallen – Ben faut croire qu’ils ont changés.
Forlong – Quand ça change, ça change, faut jamais s’laisser démonter. Il fouille dans un placard et en sort une dague.
Sirion – Vous croyez qu’ils oseraient venir ici ?
Gallen – Les cons, ça ose tout, c’est même à ça qu’on les reconnait.

Quelqu’un frappe à la porte, Forlong va ouvrir. Peu après, Radamanthe et Mephisto entrent, et sortent de longues dagues.

Radamanthe – Bougez pas ! Les mains le long du corps ! J’vous préviens qu’on a d’quoi équiper l’armée du Mordor et des lames en Mithril.
Forlong – Si ces messieurs veulent bien se donner la peine de me les confier.

Sighild fait irruption dans la cuisine.

Sighild – On est encore en manque de tartines. Mon oncle, si tes amis veulent danser…

Sighild ressort.

Forlong – Allons messieurs, quelqu’un pourrait entrer, on pourrait se méprendre, et on jaserait. Nous venons déjà de frôler l’incident…
Gallen – Tu sais ce que je devrais faire…
Mephisto – J’te disais que tout ça ne s’imposait pas. Au fond, les diplomates prendraient le pas sur les hommes d’action. Le temps serait plus à s’asseoir autour d’une table et à la détente, non ?
Gallen – J’dis pas non.
Radamanthe – Mais dis donc, on est pas venus pour beurrer des tartines.
Mephisto – Pourquoi pas ? Au contraire, les tâches ménagères ne sont pas sans noblesse, lorsqu’elles constituent le premier pas vers des négociations fructueuses…
Gallen – Maître Sirion, vous devriez cacher les motifs de fâcherie.

Sirion range le sac d’or.

Gallen – Vous connaissez la vie, Majesté… Mais pour en revenir au travail manuel, ce que vous disiez est finement observé. Et puis, ça reste une base.
Radamanthe – Ca, c’est bien vrai. Si on rigolait plus souvent, on aurait moins souvent la tête aux bêtises.

Entre Môrhïn, ivre.

Môrhïn – Forlong ? Mais il est où Forlong ?
Gallen – Qu’est-ce que vous lui voulez ?
Môrhïn – Y’a plus d’glace et y’a plus d’binouze !
Gallen – Maître Sirion, donnez-lui un jus de fruit, allez…
Môrhïn – Non ! Pas du jus d’fruit, d’la binouze ! Vot’ jus d’fruit, vous pouvez vous l’carrer…
Sirion – Allons mademoiselle ! L’oncle de Sighild vous a dit qu’il n’y avait plus de vin, un point c’est tout.
Môrhïn, posant la main sur les pièces d’or éparses encore sur la table – Vous n’avez qu’à en acheter, avec ça.
Sirion, furieux – Touche pas au grisbi, catin !

Môrhïn ressort, effrayée par les regards de tueurs. La conversation reprend.

Mephisto – L’alcool à c’t’âge là, pff…
Gallen – Non mais c’est un scandale !
Radamanthe – Nous par contre, on est des adultes. On pourrait peut-être s’en faire un p’tit, hein ?
Gallen – Pourquoi pas. Maître Sirion ?
Sirion – Seulement, le tout venant a été piraté par les mômes. Qu’est-ce qu’on fait ? On s’risque sur l’bizarre ?
Radamanthe – Ben nous voilà sauvés.
Forlong, en entrant – Tiens, vous avez sorti l’acide à dessouder ?
Mephisto – Pourquoi vous dites ça ? Il a pourtant l’air honnête.
Gallen – Sans être franchement malhonnête, au premier abord, comme ça… Il a l’air assez curieux.
Sirion – Il date de Balak, du temps des grandes œuvres, seulement, on a dû arrêter la fabrication, y’avait des clients qui devenaient aveugles. Ca faisait des histoires.

Ils boivent, chacun leur tour.

Radamanthe – Faut r’connaître, c’est du brutal.
Gallen – J’ai connu une naine qui en prenait au petit-déjeuner. Faut qu’en même admettre que c’est plutôt une boisson d’homme.
Radamanthe – Tu sais c’que ça m’rappelle ? Cette espèce de liqueur qu’on buvait dans un bar du côté d’Umbar. Les volets rouges et la taulières, une blonde du Nord. Comment elle s’appelait, bon sang ?
Gallen - Lena l’Arnorienne.
Radamanthe – T’as connu ?
Mephisto – J’lui trouve un goût d’pomme…
Sirion – Y’en a.

Petite ellipse temporelle, la discussion continue, évoquant les souvenirs du « bon vieux temps ».

Sirion, ivre – D’accord, d’accord. J’dis pas qu’à la fin d’sa vie, Silence avait pas un peu baissé. Mais n’empêche que pendant la guerre au Harondor, il butait à tout va. Il a quand même décimé toute un régiment haradrim.
Radamanthe – Ah ? Il était dans l’armement ?
Sirion – Non, dans la limonade ! Suis c’qu’on t’dis !
Radamanthe, en pleurs – J’ai plus ma tête…
Sirion – Il avait son secret le corbac’…
Radamanthe, se lèvre précipitamment – C’est où ?
Forlong – A droite, au fond du couloir.
Sirion, qui continue, imperturbable – Et… et… 50 kilos de patates, un sac de sciure de bois, il te sortait 25 litres de 3 étoile à l’alambic. Un magicien, ce Silence ! Et c’est pour ça que j’me permet d’intimer l’ordre à certains salisseurs de mémoire qu’il f’raient mieux de fermer leur claque-merde !
Mephisto – Vous z’avez beau dire, y’a pas que d’la pomme. Y’aurait-y pas des fois d’la betterave ?
Gallen – Si. Y’en a aussi.

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Etelion
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Donnez la réplique ici ! EmptyMar 15 Nov 2011 - 19:05
Une scène qui n'est peut-être culte que pour moi, mais j'espère fortement que vous avez déjà vu cette perle de film !


Le péril Arnorien


La scène se déroule dans la grande salle d'un château hanté... Hanté par une dizaine de junkies arnoriens. Nos amis se retrouvent autour d'une grande tablée dans une ambiance tamisée et amicale.

Aldarion - Vous voulez toujours prendre un cachou spécial Arnor ? Si vous voulez un trip, c'est le moment !
Nath' - C'est quoi cette merde là ? Donnes-moi en un plus gros, ça va rien me faire ça !
Aldarion - Essaye, essaye... Un seul hein !
Nath' - Allez cul-sec !
Forlong prend avec autorité la boite en bois contenant les cachous magiques.
Aldarion - Doucement le capitaine en exil !
Nath' - Ça me fait rien ton truc là... Peut être qu'il marche pas, le mien.

Quelques instants plus tard... Nathanael est affalé dans un fauteuil chaud et mou en peau d'ours, la bouche ouverte, visiblement mal en point.


Aldarion - Tiens prends un verre d'eau. Ça ira mieux !

Nathanael semble sortir de son inactivité.

Nath' - Le Harondor !

Tout le monde rit alors que Taorin vient voir son ami rouge.


Taorin
- Ça va toi ? Parce que moi... C'est pareil.

La scène semble irréelle. Un homme casse un oeuf sur la tête d'une femme sous les yeux hilares du Fantôme. Forlong, assis lui aussi dans un fauteuil visiblement confortable, parait contemplatif, et regarde méthodiquement ses compagnons: deux hommes discutent avec de grands gestes ; Nathanael a le regard fixe ; Aldarion chante, le regard vide ; un homme dort ; Morhïn caresse les cheveux de Gallen, lequel est lové dans ses bras, puis lève les yeux et pose son regard troublant sur le spectateur aux cheveux blancs ; deux femmes discutent avant qu'une d'entre elles se retourne et se vide les tripes sur le sol. Sirion, plus loin, touche des fils dépassant d'un mur cassé. De ceux-ci se dégagent des notes de musique agressives, puissantes.

Sirion (à l'attention de Forlong) - Tu vois c'que j'veux dire ?

Sirion et Forlong arrive dans une autre pièce où Taorin, assis sur les genou, fais face à une grosse louche.

Sirion & Forlong - Ahahah ! Ca va ?
Taorin - Hmmmmmmmmmoui. En fait... On s'regarde jamais d'proche.
S & F rient de nouveau, amusés de l'état de leur camarade.
Taorin - Hmmouai... Chacun rit pour lui. Vous comprenez pas ? Vous êtes à l'intérieur !

La louche brillante attire l'attention du haradrim, qui regarde son reflet déformé dessus.

Taorin - Oh ! Aheu nannn. J'crois qu'ça va pas trop bien là. J'vais pas trop bien. Iiil ne va pas trop bieeen ! Euuuuuuujvieuqleu. Petit. Petit. Pitit !





La scène, ICI.



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Môrhïn
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Rôle : Danseuse, arnaqueuse et voleuse

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Donnez la réplique ici ! EmptyMer 16 Nov 2011 - 13:24
Bon j'sais que le délai est passé... et donc que ma participation ne sera pas pris en compte. Je poste juste pour faire plaisir à Gallen ( c'est bien parce que c'est toi! parce que j'ai même pas pu y retoucher !)

Le jour du Sire Anneau.


Iridâal ,au parterre
Une bien Belle guerrière au regard sauvage
Personne pour lui voler un baiser volage ?
Que diable galants, quel manque de courage !

Sire Gallen
"Hum… Attendez ! Je m’en vais lui lancer traits et messages !"

Il s’avance vers la rhûnienne qui l’observe et se campe devant elle d’un air fat.

« Vous… vous avez … euh … vous avez un corps … très attirant ! »

Sirka, gravement
« C’est entendu. »

Sire Gallen, exultant
« Ha ! »

Sirka, imperturbable
« Et… c’est tout ? »

Sire Gallen
« Mais … »

Sirka, portant le sourire comme l’on porte l’armure, de pied en cap.
« Est-ce là toute l’étendue de vos lettres et de votre prose ?
Alors qu’en rime l’on pouvait en dire tant, des choses.
Suivez, monsieur pas à pas les mots de cette leçon d’esprit
Donnée sur l’heure et et avec toute modestie.

Sire Gallen
« Mais … »

Sirka, s’approchant de Sire Gallen le doigt dressé comme un hérisson prenant le ton
« Agressif : Avec un corps tel que le votre, ma Dame
Je m’enfermerais au couvent, pour le salut de mon âme !
Galant : Devant une telle grâce et une pareille beauté
Il ne me reste plus, je le crois, qu’à m’incliner.
Descriptif: Osez folies et péchés aux lèvres exquises
D’une gourgandine à la douce gourmandise.
Curieux :Oh mais qu’est ce donc là ? Deux oreillers ?
Ma foi, y voyez-vous encore vos pieds ?
Cavalier : Je réclame un baiser !
Prévenant : Veillez à ne point par l’avant basculer,
Entrainée par ces charmes si plein d’atouts
Militaire : Garde à vous !

Voilà à peu près, Messire ce que vous m’auriez dit
En faisant preuve d’un esprit quelque peu érudit
Mais de finesse, ô le plus pitoyable des êtres
Vous n’en eûtes jamais plus de trois lettres

Celles qui forment le mot « SOT »"



[i]Edit Gallen:Merci Mô Smile
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