Azaghâl Dur-Ecu
Garde de Khazad
Nombre de messages : 70
Localisation : Khazad-Dûm
Rôle : Garde de Khazad
~ GRIMOIRE ~
 -: Nain
 -: 99 années
 -:
 |  Ven 16 Mar 2012 - 0:48 | | 
Ce hameau était assez récent, il n'avait même pas une dizaine d'années, les gens étaient venus car on racontait que la fertilité des terres de cet endroit était encore meilleur qu'avant, peut être à cause de ce magicien? Ou était-il juste une cause de cela? En tout cas, c'était vrai, la terre était à la fois plus facile à travailler mais donnait également des résultats tout à fait satisfaisant pour des récoltes récentes. Il y avait donc de fortes chances qu'à l'avenir, les moissons soient encore meilleures.
Mais pour l'instant, ce n'était pas le souci principal du village, en fait, à vrai dire, le village n'avait pas de souci, tout était calme, tranquille, les chevaux dormaient, les gens dormaient, la lune elle-même semblait être de repos cette nuit également. A vrai dire, il n'y avait même pas le bruit du vent, qui, contrairement à d'habitude dans ce lieu non loin de la trouée du Rohan, ah quoique, un sifflement se fit entendre, faible, mais strident et surtout rapide. Tellement rapide que le veilleur n'eut le temps de se rendre compte que ce n'était pas le vent mais une flèche qui lui arriva directement dans la trachée, empêchant alors tout son de sortir de sa bouche, même le corps semblant s'écrouler sans bruit sur sa plateforme.
Cette mort rapide fut suivit d'un silence.. de mort c'est le cas de le dire, rien, mais un son, pas de cri barbare, pas de cri de terreur, juste peut être, pour quelqu'un avec l'ouie fine, pouvait-on entendre des bruits de pas s'approchant, nombreux, foulant l'herbe de leur bottes et arrivant ainsi jusqu'au milieu du village.
Là une torche s'alluma alors, puis une autre, et encore une, et une autre, suivit ainsi d'une dizaine d'autres révélant ainsi les assaillants, des hommes du pays de Dun, mené par un homme étrange, aux cheveux rouge, ou blanc, la lumière de la torche près de son visage ne permettait pas savoir quel était la réelle couleur de sa chevelure.
Regardant autour de lui puis ses hommes, qui le attendait son ordre dans un calme et un silence étrange pour des hommes de leur ascendance, le chef ouvrit alors la bouche et prononça la sentence:" Brulez tout, pas de survivants, pas de prisonniers, cette nuit servira d'ouverture à des actes antérieurs bien plus terrible." Le jugement était sans appel, une trentaine d'âmes allait mourir, carbonisé, endormi, ou peut être, pour les plus chanceux qui réagirait rapidement, par le fil de l'épée. Les torches volèrent sur les toits des maisons du Rohan et les premiers cris ne tardèrent pas alors à jaillir de ces refuges bien fragiles d'un seul coup. C'est à ce moment là que les voix des barbares éclatèrent, que ce soit par des hurlements ou des rires, les deux aussi lugubres que possible.
Quelques Rohirims tentèrent de sortir de leur chaumière, mais une pluie de flèches les attendaient et c'est ainsi, que sans une seule perte du côté des attaquants, tout un village fut rayé de la carte en même pas une petite heure. Et cela semblait ravir le chef de cette bande de pilleurs, même si aucun sourire ne s'affichait sur son visage de mort, on voyait dans ses yeux brillaient quelque chose de profond et de mauvais qui n'aurait pas dut sortir et qui ne pouvait s'empêcher de regarder danser les flammes enveloppant les maisons des paysans. |
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