Héli Al Azif
Citoyen
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Localisation : Ecoutes la musique.
~ GRIMOIRE ~
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 |  Dim 6 Mai 2012 - 20:42 | |
Fiche d’identité
- Nom/Prénom : Héli El'Hawat Al Azif
- Âge : 31 ans
- Sexe : Masculin
- Race : Humain - Haradrim
- Particularité : Musicien - Feint le Mutisme - Assassin en fuite - Possède l'oreille Absolue
- Alignement : Chaotique Neutre « esprit libre »
" Ne fais jamais rien pour rien "
- Rôle : Mendiant - Musicien de rue
- Équipement :
-Un étrange instrument typiquement Horadrim (qanûn).
-Des vêtements colorés.
-Deux fines dagues équilibrées dissimulées.
-Un sourire à toute épreuve.
Ce que l'on voit...
- Description physique :
" Vif comme le vent, silencieux comme les ombres, doux comme la musique... "
Décrire Héli, c'est comme décrire une lame disait son professeur, tout d'abord, il y a la pommeau. Le visage d'Al Azif est ferme, dur. Il porte des cheveux jusqu'aux épaules, ils ont la couleur des corbeaux des champs de batailles et pourtant l'odeur de l'encens.
Ses yeux ressemblent à de petites pierres d’obsidienne incrustées si finement dessiné. Au fond d'eux on y lit rien, même lorsqu'il sourit ils semblent dépourvus du moindre sentiment, comme éteint. Cependant, quand Héli se met à chanter ou à jouer un petit air de musique, ils s'illuminent soudainement, s'animant d'un feu qui semblait inexistant.
Le visage d'Héli est serré, comme taillé à la serpe, on y lit cependant aucune cicatrice, seule une barbe de plusieurs jours ose salir ce visage qui pourtant semblait si parfait, accentuant ses traits et assombrissant quelques peu cette peau déjà mat. Ses lèvres s'animent parfois sans un son comme s'il psalmodiait une prière antique. Mantra mystique ou simple habitude, tentez de lui demander, peut être y répondra-t-il.
Loin d'une taille cyclopéenne, on peu fixer notre assassin dans ce qu'on appel la taille moyenne et ceux de par sa condition d'Horadrim. Héli est cependant doté d'une excellente agilité et d'une excellente coordination moteur, preuve en est sa dextérité dans le maniement des instruments, ses doigts semblant littéralement glisser dessus comme le souffle du vent sur un lac.
D'un point de vue vestimentaire, Héli privilégie les vêtements amples, simples, utilitaires. Il a pour habitude de couvrir sa tête de longues écharpes de couleurs, souvent rouge et bleu ce qui souligne un peu plus chez lui cet air de saltimbanque qui lui va si bien.
Ce que l'on pense...
- Description mentale :
" Ce n'est absolument pas personnel... "
Héli est comme les dunes du désert, changeant, toujours dans le sens du vent.
Un esprit manichéen divise le monde en deux, le bien et le mal, le blanc et le noir. Force est de constaté qu'Héli à depuis longtemps sauté la barrière, on ne peut alors que le classer dans les gens de mal ce qui est totalement juste.
Manipulateur et menteur sont les deux adjectifs qui qualifient le mieux notre personnage, en effet, doté d'un esprit cartésien, Al Azif se décrit comme quelqu'un de logique ne laissant jamais place aux sentiments (ce qui est en parti faux... Le cœur à des raisons que la raison ignore dit on).
Ainsi, d'un point de vue professionnel, on le considère comme quelqu'un de distant, compétent, froid et calculateur. Il n'existe chez lui pas le moindre brin de sadisme, de violence ou autre folie, il est l'exemple même du professionnel qui vous vend son produit comme l'aurait fait un marchand de vêtements.
En société, il affiche le visage de l'homme sympathique, il souri à tout le monde, semblant même un peu niais, cela accentué par le fait qu'il parle peu pour ne pas dire pas. Oui, il sait mentir et il le fait bien.
Cependant, sous ce manteau froid d'attitude impersonnel, il existe une sorte de code d'honneur, une sorte de loi qu'il s'auto-applique, cette loi est simple, reste "lucide", cela a bien plus d'implication que cela n'y parait. Ainsi, il évite tout contacte avec des substances illicites. Il ne fait également jamais preuve d'une violence excessive et ne tombe pas dans la haine gratuite. Il évite pour cela la présence d'individus doté de troubles mentaux. Oui, il a en horreur l'aléatoire.
Le seul moment où l'on peu voir Héli sous son vrai "visage", c'est lorsqu'il joue, lorsqu'il se laisse aller à la musique, il "flotte" sur ses émotions, se laissant aller sans retenu, ainsi mélancolie ou joie s'affichent sans mensonge sans masque, sans voile.
-Héli et les Nains : " Il suffit de viser plus bas "
-Héli et les Elfes : " Même s'ils savent apprécier la musique, il ne faut pas oublier que tout le monde meurt "
-Héli et les Femmes : " Il est des femmes plus acérées que des poignards... "
-Héli et les autres races : " Tuer n'est pas le seul loisir des hommes. "
Ce que l'on sait...
- Histoire :
" Mon histoire? Mais bien entendu, laquelle voulez-vous entendre? "
A quoi cela sert il de compter l'histoire d'un grain de sable? Car c'est ce que nous sommes tous, des grains de sable dans l'immensité du monde, des être minuscule sans la moindre importance. Pourtant, parmi ces grains de sables, il y a Héli.
-La première chose qu'appris Héli est que pour chaque vie, il y a une mort. Oui, tout vie, tout meurt. Et il l'appris de la façon la plus brutale au monde en perdant sa mère durant son propre accouchement, devenant le fils unique de la "famille".
Les premières années de vie d'Héli furent dures. En effet, son père, Hawat Ibn Nih Al Azif ne réussit pas à "pardonner" à son fils la mort de sa femme, il ne put faire disparaitre sa dureté, il ne put laisser place à de la douceur. Face à une telle éducation, Héli n'eut d'autre choix que de devenir de plus en plus froid, de se forger un caractère à toutes épreuves.
Quand il fut en âge de pouvoir porter les armes, il fut envoyé "étudier" à la guilde des ombres, chose logique, son père en ayant fait parti avant de se voir briser sa jambe par un oliphant au cours d'un accident où la bête s'était emportée.
-Le début de sa formation fut presque un "parcours de santé" pour Héli, il avait échangé les brimades du pères pour ceux des professeurs. Il fut démontré qu'il disposait une bonne capacité martiale mais que jamais oh grand jamais il n'arriverait au talent martiale des meilleurs lames de la guilde. Comprenez dès lors que bien que guerrier émérite, jamais il ne pourrait espérer atteindre le niveau d'un maître assassin, il était meilleur que le simple garde d'une ville, mais il ne pourrait en aucun cas réussir à battre de front un de ses professeurs par exemple. Cependant, il avait un petit plus, l'esprit.
Élève modèle dans ce qui ne touchait pas aux maniement des armes, il montra un réel talent à la musique et dans les langues, capable de parler sans le moindre accent le langage elfique ou nain ce qui se révéla une précieuse arme dans les mains d'un assassin. Très capable dans l'art du déguisement, il surprenait ses professeurs par son art de la discrétion, du maquillage et ces petits talents qui font qu'un assassin est une machine de guerre. Tout cela aurait ainsi put bien se passer, Héli aurait put rester l'assassin qu'il était sans le moindre problème, mais justement, il y eu un hic...
Les notes commencèrent à voler en l'air comme, doucement, lentement, la mélodie semblait se chercher, chercher quelqu'un? Quelque chose? C'est ce que se dit Al Mohamed Erti, riche marchand alors qu'il resta un instant écouter le joueur de musique dans la rue. Al Mohamed était escorté de quatre malabars, de véritables brutes épaisses, tous armés, colosse totalement dévoué à la protection de sa personne. Oui, Al avait pris l'habitude d'être ainsi escorté, il fallait dire que sa richesse provoquait des jalousies, mais pour l'instant, il n'y pensait pas, il ne faisait que regarder cet étrange joueur aux écharpes bi-colores. Plus il le regardait, plus il se sentait hypnotisé. Il fallait avouer que la musique était belle, elle lui rappelait de tendre souvenir, cette époque lointaine avec sa femme, déjà, au fond de lui, il sentait le parfum de ces fruits d'été qu'il partageait avec elle, il se souvenait de la douceur de sa main quand elle la passait dans ses cheveux. A cette époque ils n'avaient pas pris ces couleurs de cendre et de sel...
Les yeux du riche marchand se fermèrent, il avait l'impression de la revoir près de lui. Il se sentait redevenir un jeu homme de vingt ans, fort et fière.
Il se revoyait le jours de ses noces, il se souvenait de la fête, des cris de joies, c'était il y a si longtemps, c'était un jours si heureux.
Soudain la musique se tût, oui, c'était fini. Tout comme l'on sort de son sommeil, tout comme l'on se demande si l'on est encore dans un rêve, Al commença a ouvrir les yeux, fixant le suaire étoilé qui commencé à couvrir le ciel. Il soupira, inspirant, semblant sentir au fond de cette odeur de poussière le délicat parfum des fruits d'été. Il cligna deux fois des yeux et se penchant il commença :
-Tu joues bien hom....
Il écarquilla les yeux, au sol, devant lui, il n'y avait plus que l'instrument de musique. Il tourna sa tête à gauche puis droite et ne vit les cadavres de ses malheureux "protecteurs" étendus par terre, leur gorge tranchée, il s'apprêta à dire quelques choses quand soudainement, un main se posa sur ses lèvres et son torse fut traversé de part en part, une lame venait de s'enfoncer en lui, il pouvait sentir sous la douleur qui le transportait le froid brûlant de l'acier. C'en était fini.
Il s'écroula presque sans un bruit, juste un léger son mat. Ses habits se teintèrent du rouge cramoisi du sang, mais dans ses oreilles résonnait encore la mélodie et il sentait encore le parfum des fruits d'été. Il allait retrouver cette femme qu'il avait tant aimé...
Il sourit.
...
-Alors il parait qu'ils étaient quinze et qu'il les as tous eu...
-Quinze? Rien que ça! Hier c'était dix et maintenant c'est quinze!
-Jte jure! T'as que lui demander après tout, il est là!
Dans le fond de la salle, Héli était assis, dans un coin, ajustant son instrument comme un soldat aurait lustré sa lame. Azis s'approcha de lui, il le dominait facilement d'une tête et pourtant le visage d'Héli resta imperturbable, il ne lui prêtait qu'une légère attention, à peine plus qu'on ne l'aurait fait avec un enfant qui passe près de vous en hurlant, poursuivit par sa soeur. Azis souffla d'un ton rauque :
-Alors le musicien? Combien?
Héli leva une fraction de seconde sa tête puis commença a jouer, doucement, lentement, faisant ses gammes comme pour s'assurer que l'instrument était toujours dans un parfait état. Azis poussa un grognement, et se tournant vers le troisième larrons en lâchant d'un air dédaigneux :
-Ton tueur est juste un tocard... comme son père!
La musique s'arrêta soudainement, laissant pour seul musique d'ambiance le son pesant du silence. Le temps sembla alors s'arrêter, l'atmosphère devint lourde, tous avait l'odeur cuivré si caractéristique du sang dans leurs narines. Les lèvres d'Héli s'animèrent alors :
-N'avance pas sur ce terrain glissant Azis... Ho non, ne t'y aventures pas...
Azis se retourna, affichant un léger sourire carnassier, il fit un pas, tel un prédateur s'approchant de sa proie, il commença :
-Tu joues quand tu devrais parler, et tu parles quand tu ferais mieux de jouer Héli. Mais dit moi, est-ce que tu joues aussi bien du couteau que de ton instrument...
-Arrêtes maintenant Azis, c'est mon seulement avertissement!
Remarques, tu dois tenir ça de ton père, une vraie fiotte lui, vu comment il...
Héli se leva d'un bond, gardant l'instrument d'une main, l'autre libre serrée dans un poing tellement fort que les jointures en était devenu blanche sous la pression. Le belligérant regardant notre "héros", il sourit, un sourire moqueur, narquois et cruelle, il commença :
-Tu vas faire quoi? Hein, tu vas me frapper avec tes petits poings comm...
Azis n'eut jamais le temps de finir sa phrase, à la place il émit un immonde gargouillis et s'effondra sur le sol, tenant sa gorge qui venait d'être ouverte d'un simple mouvement, un geste rapide mais qui ne laissait aucune chance de survie, Azis allait dans l'instant mourir sous le regard hébété du troisième assassin et de son meurtrier, pensant seulement qu'il n'avait pas nourrit son cheval. C'est étrange que lorsque la mort vient prendre son due l'on pense à des choses improbable. Passons.
Héli ne lui laissa pas le temps de dire un seul mot au spectateur de la scène que déjà il avait pris la fuite, partant avec comme seul bagage ce qu'il avait sur lui, volant le premier cheval disponible. Il lui fallait quitter la région, et vite.
...
La cité blanche, Minas Tirith. Dire que tant étaient morts devant ces portes et lui mourrait lentement mais doucement dedans. Héli ne savait plus depuis combien de temps il avait quitté le Sud, il avait dépensé tout son argent à fuir et même dut vendre ce cheval volé et en voler d'autre pour arriver. Mais, une fois entre les murs de la cité centenaire était-il réellement à l’abri? Pourquoi ici? Il avait eu l'impression de s'être laissé porter pour le vent, il n'avait pas de raison réelle d'être ici. Juste le destin? Juste la volonté des dieux?
Destin? Non, il n'y a pas de destin, juste ce que nous faisons, et là, Héli devait survivre.
Grâce à sa parfaite maitrise des langues, il réussit à se faire embaucher contre gite et couvert d'une soirée dans une taverne. Vous vous rappelez quand j'ai dit "pas de destin"? Hé bien, c'est peut être faux.
Al Azif jouait une lente mélodie, un peu mélancolique, assez hors du temps vu l'ambiance de la soirée. Il jeta un coup d'oeil sur les individus présent, une petite dizaine. Deux étaient intéressants. Le premier, c'était ce membre de la garde, encore engoncé dans son armure, le visage littéralement taillé au couteau avec ses cicatrices obtenus par la loi du fer. Ses joues étaient en partie mangées par la barbe et son sourire ressemblait à une cicatrice béant, s’animant au grès des envies, ou plus exactement de ses beuglantes quand il appelait la serveuse ou lorsqu'il s’esclaffait. Il avait la taille d'un colosse et nul doute qu'en déformant un peu la réalité il aurait put passer pour un monstre d'un conte pour enfant.
La deuxième personne intéressant dans ce souk, c'était elle, elle c'était l'inconnue qui venait de rentrer. La première chose que notre assassin... ancien assassin? Continuons de dire assassin.
Ainsi la première chose qu'il remarqua chez elle, ce fut la démarche, sûr, prédatrice. Oui, ce terme lui allait bien, car outre le fait qu'il y avait une beauté sauvage désirable chez elle, il y avait cette tenue, cette façon de marcher, ce court regard pour trouver un lieu où s'assoir. Elle avait l'air d'un animal se mêlant avec d'autres prédateurs, à moins que ce soit des proies.
Elle se posa sur la table derrière le géant. Elle avait sur ses lèvres le parfum du sang et dans ses yeux le désespoir des morts. C'est ce que pensa Héli quand, pendant un court instant, une fraction de seconde qui sembla durer une éternité, il croisa son regard, plongeant ainsi dans l'obscure abimes de ses yeux et il vit l'animal à peine dissimuler prêt à sauter à la gorge de celui qui se dresserait en travers de son chemin... Elle était de ceux qui sont morts mais qui vivent, ces morts vivants animés par un désir, une passion, une vengeance.
Voilà un pion qui pourrait lui être utile.
Comment trouves-tu le forum ? : Graphiquement pas mal.
Comment as-tu connu le forum ? : Je dénonce Kryss!
Dernière édition par Héli Al Azif le Lun 7 Mai 2012 - 18:04, édité 1 fois |
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