Orodreth Curumacil Forgeron Elfe
Nombre de messages : 5 Localisation : Lothlorien Rôle : Forgeron elfe
~ GRIMOIRE ~ -: Elfe -: A arrêté de compter à 1500 ans -:
| Lun 13 Aoû 2012 - 1:14 | | Nom/Prénom : Orodreth Curumacil Âge : Il s’est arrêté de compter à mille cinq cent, estimant que son esprit ne vieillissait pas… Sexe : Masculin Race : Elfe (Noldor) Particularité : Des symboles étranges sur son front et le long de son corps ainsi que sur son avant bras droit.
Alignement : Neutre Rôle : Forgeron
Équipement : Angaur, sa longue épée.
Description physique :
Orodreth est un elfe, ce qui implique une certaine beauté, une certaine grâce. Il est beau de visage et n’est pas très grand, ne dépassant pas le mètre septante, et est aussi léger qu’une plume. Il n’est pourtant pas dépourvu d’une force physique surprenante pour son gabarit. Il arrive à manier sa grande épée d’une seule main, bien qu’elle soit destinée à être portée à deux mains.
Ses traits sont fins, ses sourcils bien dessinés, surplombant ses fins yeux couleur de terre. Il a un nez aquilin et ses lèvres sont fines et douces, bien que ne souriant que rarement, excepté pour se moquer ou lorsqu’il se montre arrogant. Comme tous les elfes, il avait de longues oreilles pointues, et celle de droite était percée de deux anneaux. Ses longs cheveux blonds, fins et soyeux, hérités de sa mère, encadraient son visage.
Son corps est fin et robuste, seuls ses bras présentent des signes de musculature évidente, habitués à travailler le métal. Ses doigts restent cependant fins, bien qu’habiles et possédant une bonne poigne. Des jambes longues et fines lui permettent de courir à bonne vitesse, bien qu’il n’ait pas été habitué à courir souvent.
Il porte continuellement un grand manteau de cuir brun à courtes manches, usé par les années, sans autre tissu sur le haut de son corps, et toujours largement ouvert. Des gants de cuir noir recouvrent ses mains, et ils ne les quittent que rarement. Son pantalon en toile est accroché à sa taille par une ceinture raccordé à une grande boucle en fer. Il chausse de grandes bottes de cuir brun. Comme son épée ne possède pas de fourreau, il la range dans son dos, coincée dans les lanières de cuir de son manteau.
Des symboles traverse le milieu de son corps, du haut de son torse jusqu’au bas de son ventre. C’est lui-même qui se les peints sur le corps. Ces symboles appartiennent à lui seul : il les a inventé lui-même et ne souhaite pas en divulguer l’interprétation. Il en a également un unique sur son front, rouge en forme d’étoile.
Description mentale :
Aimable, joyeux, souriant, proche des gens, chaleureux,… Cela pourrait convenir à décrire des amis d’Orodreth, mais certainement pas lui-même. Il est plutôt du genre froid, solitaire. Il ne se sent pas plus concerné que cela par les grands événements qui pourraient secouer le monde. Cependant, il aime à ce que ses œuvres soient utilisés par de grands guerriers, capable d’accomplir de grands exploits grâce à elles. En somme, il aime à être reconnu en tant que personne importante, en passant par d’autres. Si son nom peut être connu grâce à un grand guerrier qui aurait pourfendu une créature monstrueuse avec une arme de sa conception, cela le rend heureux. Aussi, c’est un homme (un elfe dans ce cas précis) fort impliqué dans son travail. Il aime l’art de la forge plus que tout. Rien ne le rend plus heureux que de forger une nouvelle arme (excepté le fait de s’en servir).
Il n’est en rien intéressé par les femmes, sauf pour avoir une descendance. Car il aimerait beaucoup avoir un fils à qui confier ses secrets et son art. Mais il n’a jamais trouvé de femme qui aurait pu faire flancher son cœur. Il aime la mer, comme bon nombres d’elfes, mais est d’avantage attaché à la terre et aux matériaux qu’elle lui rapporte. Il est fier et orgueilleux, prompt aux accès de colère, comme à la paix. Il ne supporte pas les gens faibles mais ne les méprise pas, et tend plutôt vers eux une main secourable. Il les aide même parfois à s’améliorer.
Orodreth se fiche des races, elfes, hommes, nains, pour eux, tous sont pareils. Il a juste une aversion pour les orcs, qui se servent d’armes de qualité moindre et complètement dépourvues de beauté. Il est cependant nostalgique des anciens temps, où seuls les elfes existaient, heureux et en paix, sur les rives du Lac de Cuivenen. Mais lui-même n’était pas né alors, et ne connait de détails que de ses aïeuls.
Histoire :
Ce furent Laërien la Vanyar et Eärdur le Noldor qui mirent au monde le petit Orodreth. Ils vécurent un temps aux pieds des Puissants, parmis les Vanyar, mais Eärdur était attaché à Tirion, et ils partirent bientôt s’y installer. L’enfant n’était pas très affectueux, mais ses parents étaient heureux de l’avoir. L’enfance d’Orodreth se passa paisiblement, dans le beau pays d’Aman. De jours en jours, il s’éloignait de la maison, avide de connaissance, apprenant tout ce qu’il voyait, de tout et de tout le monde. Or il se trouva que, étant encore bien jeune, il découvrit un petit bâtiment à l’écart des autres, seul, mystérieux. De retour chez lui, il demanda à son père qui donc vivait la.
-Il s’agit d’Anganor, fils d’Angaïnon. C’est un elfe bizarre. Il passe son temps à l’écart des autres. Son père n’était pas mieux d’ailleurs. C’est un forgeron.
-Père, qu’est-ce qu’un forgeron ? demanda l’enfant.
-C’est une personne qui fabrique des armes, fils.
-Et…que sont les armes ?
Car les guerres en Aman étaient inexistantes, les conflits peu présents.
-Les armes… Ce sont d’horribles choses. Elles t’enlèvent la vie, que tu as pourtant infinie. Par delà ces eaux, sur les Terres du Milieu, beaucoup d’armes sont utilisées afin de faire la guerre, de grands conflits entre plusieurs pays. Nous t’avons déjà parlé du Massacre d’Alqualondë. Des armes y avaient été utilisées, des épées, des arcs. Maintenant, c’est calme par ici, il n’y a nul besoin d’armes. C’est pour cela aussi qu’Anganor est bizarre. Il fabrique des armes, mais elles restent dans sa forge, et n’en sortiront jamais, car elles n’ont aucunes utilités ici.
Orodreth réfléchit aux paroles de son père, et médita au sujet des armes. Il se posa beaucoup de questions, mais son père ne voulut plus y répondre, pas plus que sa mère ne voulait en parler. Il demanda alors aux gens qu’il voyait autour de lui, mais peu de personnes savaient expliquer avec des mots concrets ce qu’il voulait savoir. Il prit donc une décision. Qui donc serait à mieux de répondre à ses interrogations que le fabricant lui-même ? Il alla donc frapper à la porte du forgeron un soir. Celui-ci prit tout son temps pour aller ouvrir. En vérité, il ne souhaitait recevoir aucunes visites, et on dit que son cœur était froid.
Mais au bout d’un moment, il vint quand même ouvrir. Orodreth pénétra immédiatement dans l’atelier, sans rien demander. Là, il admira les centaines d’armes qui étaient posées ça et là, entassées dans des coins, trônant sur les murs, il admira le feu qui brûlait plus fort que ceux qu’il avait déjà vu, le bout de métal sur l’enclume à moitié forgé. Il ne sut pourquoi, mais son cœur se serra à voir ses choses, à sentir la chaleur et l’ambiance du lieu pénétrer sa peau. Et Anganor ne dit mots, et l’observa. Il s’empara d’une épée courte près de lui et vint la poser délicatement dans la main d’Orodreth. Celui-ci regarda la lame froide briller, sentit la poignée dans sa main. Il se tourna vers le forgeron et lui tendit l’épée.
-Elle ne m’est pas destinée. La poignée est trop large et trop petite.
Alors Anganor sut. Il sut que ce jeune elfe avait un don. Ce petit bonhomme avait sut d’instinct que la poignée n’était pas faite pour sa main. Il le regarda fixement et finit par dire, d’une voix grave, épuisée.
-Quel est ton nom ? Et qu’es-tu venu faire ici ?
-Orodreth est mon nom. Je suis le fils d’Eärdur. Mes parents ne veulent plus me répondre, et les autres ne savent quoi me répondre, alors je suis venu vous le demander. Que sont exactement les armes ? Sont-elles vraiment d’horribles choses ? Et pourquoi les faites-vous alors qu’elles ne sont d’aucunes utilités ici ?
-Doucement mon garçon, doucement ! Voilà beaucoup de questions pour une jeune personne. Je vais commencer par te dire une chose, Orodreth, fils d’Eärdur. Peut-être mes œuvres ne sont d’aucunes utilités aujourd’hui, mais je suis persuadé qu’elles le seront un jour. Ensuite, les armes… Oui, les armes prennent la vie. Mais quelle vie ? Les armes ne prennent la vie que de ceux dont leurs propriétaires leur demande. Il n’y a pas de mauvaises armes. Elles peuvent servir à attaquer…mais aussi à défendre. Prend l’épée : en de mains expertes, elle peut ne pas prendre la vie mais désarmer, blesser, ou mettre simplement hors de danger. Mets-la en de mains innocentes, et elle peut prendre de nombreuses vies, par accident, par inexpérience, par peur… Ainsi, effectivement, mes armes peuvent paraître horribles et dangereuses. C’est pourquoi je choisirai moi-même les guerriers qui pourront les posséder. Et ils ne me devront rien, car ils m’apporteront la gloire. Lorsqu’un chef ennemi sera abattu, on dira que l’arme qui a porté le coup fatal est l’Œuvre d’Anganor. Je ne vis qu’en l’attente de ce moment, pour ne rien te cacher. Après, je rejoindrai volontiers mon père dans les Cavernes de Mandos.
Et Orodreth, il ne sut jamais pourquoi, fut ému par ces paroles. Un artisan qui se mettait entièrement au service de son art. Qui ne cherchait pas la gloire personnelle, mais la gloire tout de même. Et il revint tous les jours qui suivirent, et à chaque jour le forgeron lui enseignait quelque chose de nouveau. Eärdur désapprouvait cet enseignement, et donna plutôt à son fils des enseignements d’arts, les poèmes, les peintures, les dessins, les chants,… Mais rien ne put désintéresser Orodreth de la forge. Il apprenait plus chaque jour, et se mit à aider Anganor à forger de belles épées, des lances, des haches, des boucliers, et autres protections. Et il arriva qu’un jour le vieil elfe lui enseigna les arts des armes. Il lui enseigna l’épée, la lance, l’arc, le javelot,…car selon lui « Un artisan doit toujours avoir une maîtrise complète de son art et du produit de son art mon garçon ».
Le jeune elfe passait de plus en plus de temps dans l’atelier, et s’éloignait de ses parents. Il devint encore moins chaleureux, à mesure qu’il côtoyait le forgeron, et prenait un peu de son humeur sombre. Mais il gardait tout de même un côté jeune, ne voulant pas paraître vieux et sage, mais jeune et débordant d’énergie. C’est pourquoi le jour de ses mille cinq cent ans, il a arrêté de compter, estimant que de toute façon « jamais les elfes ne s’éteignent ». Il advint un jour qu’une rumeur parvint à ses oreilles. Une délégation de guerriers allaient être envoyé sur les Terres du Milieu, afin d’aider les elfes de ces terres à contrer les orcs, une horrible contrefaçon des elfes. Il savait que de puissants guerriers, dont les noms seraient peut-être un jour chantés dans le monde, peuplaient les Terres du Milieu. L’envie de les accompagner le prit, ses armes pourraient peut-être, à l’instar du rêve de son maître, servir à un héros. Mais il ne voulut pas abandonner Anganor et ses parents. Alors Anganor lui parla.
-Ecoute maintenant ce que je te conseille, Fils (car il le considérait comme tel). Suis ton cœur. Fais fi de toutes autres choses. Car sinon ton cœur se languira de plus en plus, et tu ne seras jamais heureux. Va ! Accompagne donc ces gens ! Rejoins les Terres au-delà des mers ! Et que tes épées restent affûtées.
Et les paroles de son maître l’emportèrent. Il allait suivre les soldats mais avant cela, il eut quelques jours pour ses préparer. Alors, sur l’accord d’Anganor, il prit l’atelier pour lui seul et commença sa meilleure œuvre. Il passa des jours à la façonner, et n’eut terminé qu’au dernier moment. Il avait forgée sa propre épée. La poignée, longue et fine, ornée d’un pommeau pointu. Une grande garde simple, sans plus de joyaux dessus, juste recouverte d’une couleur d’or. Et une très longue et large lame, encore chaude, et cette chaleur ne la quitta jamais véritablement, c’est pourquoi elle prit le nom d’Angaur (que l’on pourrait traduire par « fer chaud » en Quenya). Et après de brefs adieux à ses parents, et de plus long à son maître (c’est dire l’affection et le respect qu’il avait pour lui), il quitta Aman pour les Terres du Milieu.
Il traversa beaucoup de terres avec le contingent avec lequel il avait débarqué, découvrit des paysages nouveaux. Il vit enfin des hommes, mais également des nains, et crut apercevoir en passant dans le milieu de l’Eriador de tous petits hommes, mais sans barbes, et n’étant pas donc des nains. Mais il ne s’interrogea pas plus sur eux. Il traversa Eregion et arriva bientôt en Lorien. C’est là qu’il s’installa, en Lothlorien, à Caras Galadhon, sous la protection de la Dame Earwen (qui partit ensuite, laissant un Intendant gouverner). Il installa là sa forge et ne participa qu’à une guerre, celle du vingt quatre mars de l’année deux cent nonante quatre du Quatrième Âge. A cet occasion, on lui donna le nom de Curumacil, l’Epée Talentueuse, car on ignora alors qu’un « simple » forgeron comme lui pu aussi bien manier l’épée. Il vit maintenant à l’abri dans sa forge, à Caras Galadhon, ne recevant que peu de visiteurs et continuant à forger encore et encore. Un hiver tel qu’il n’en a jamais connu s’est installé depuis peu sur les terres. Aussi quand il sort, il ferme désormais hermétiquement son manteau autour de son corps. Il espère encore pouvoir fournir une épée à un héros, et recherche donc à faire la meilleure arme jamais créée.
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Comment trouves-tu le forum ? : Très bien, très complet, on voit que l’on a affaire à des fans ^^ Comment as-tu connu le forum ? : En cherchant un bon forum sur le Seigneur des Anneaux ^^
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