Thorseld Eodsen

Nom/Prénom : Eodsen, Thorseld
Surnom : Le Lion de l’Isen, Le Bouclier d’Edoras
Âge : 29 ans (né en 270-4A)
Sexe : Masculin
Race : Humain, Rohirrim
Particularité : /

Alignement : Bon
Rôle : Capitaine du Rohan


Équipement :
De par ses nombreux voyages dans des contrées lointaines, Thorseld regroupe une panoplie hétéroclite et très singulière pour un militaire du Riddermark. Il possède ainsi une intrigante épée sombre rapportée d’une lointaine campagne en Angmar. Surnommée Noiregriffe, en raison des petites pointes qui, telles de noirs éperons, agrémente sa longue lame obscure, c’est une arme redoutable et redoutée.
Le Lion de l’Isen possède aussi un étalon à la robe gris clair et à la crinière sombre. Sa monture et lui sont désormais de vieux compagnons de route très unis, tant les aventures qu’ont connu ensemble Thorseld et « Nerwyn » les lient désormais.
Fait suffisamment rare dans les vertes contrées du Rohan pour être souligné, Thorseld possède également un faucon qu’il a apprivoisé puis dressé pour la chasse. Recueilli tout petit dans une contrée montagneuse du nord du Harad, le faucon et Thorseld sont inséparables. Le Bouclier d’Edoras a donné pour nom « Aeklin » à son rapace.


Description physique :
Thorseld est un Rohirrim. Si assurément que les fumées ténébreuses du Mordor noircissent les Monts de l’Ombre. Ainsi, sa longue chevelure brune s’agite et se révolte au gré des vents qui balayent les vastes plaines du Rohan. Oh certes, la tignasse sombre de Thorseld n’a pas la lueur des reflets auburn de la soyeuse et étourdissante chevelure châtaine de sa sœur jumelle, ni celle, plus claire de la plupart de ceux de son peuple mais elle atteste néanmoins de ses origines libres et aventureuses. Ils sont assez longs pour vagabonder au gré des danses du vent contre ses joues, le long de son cou et de ses épaules. Il est vrai qu’au royaume des Seigneurs des Chevaux, on ne prête que rarement attention aux toilettages quotidien qu’affectionnent tant les notables gondoriens.

Pourtant, même si Thorseld n'est pas du genre à soigner son apparence ou à prendre soin de lui comme sa jumelle prend soin de son corps et de sa peau, il reconnaît toutefois les bienfaits et la douceur de l’aise qu'un bon bain dans l'eau claire procure, surtout si c’est une jeune et jolie domestique qui a fait chauffer le bain pour vous. Nu, le jeune homme paraît semblable à tous les cavaliers du Rohan de son âge. Souple et élancé, il a la stature longue et robuste de ses pairs. Sa peau est, par endroits, barrée de cicatrices dont les plus notables sont sur ses joues, ses bras et sur son épaule gauche, stigmate d’un mémorable duel qui lui vaut aujourd’hui l’un de ses nombreux surnoms. Par ailleurs, chose frappante, il porte une tache de naissance qui s'étend de sa clavicule gauche jusqu’au haut de son omoplate. C'est un trait distinctif qu’il partage avec sa sœur et qui les lie tous deux à jamais. Le Bouclier d’Edoras n’est pourtant guère enclin à la montrer et, sa sœur mise à part, on peut dire que de toutes les putains qui ont peuplé sa couche, seules les plus observatrices s’en souviennent...
Son regard métallique peut être dérangeant voire oppressant pour ceux sur qui Thorseld pose ses yeux gris avec insistance. Il est opiniâtre et ambitieux et son regard intense et profond le confesse à chaque instant.

Vif et agile comme il convient à tout habile cavalier, Thorseld affecte un port leste et aérien qui transpire la nonchalance, trahit sa confiance en lui et le singularise jusque dans sa façon de marcher. A bien l’observer, on pourrait penser qu’il se tient en perpétuelle alerte, semblable à un cavalier qui sauterait du garrot d’un méara pour plonger sur son ennemi. S'il lui arrive parfois de se vêtir simplement comme il le faisait autrefois, lorsqu’il était plus jeune et plus sage, il préfère maintenant arborer les mailles légères du guerrier redoutable qu’il est devenu et qui n'a d'autres priorités que celle de savoir sa noire épée à portée de main.


Description mentale :
Ce qui caractérise la personnalité de Thorseld, c’est qu'elle est le fruit d'un entrelacs riche et complexe forgé sur une existence parfois malheureuse mais souvent trépidante et guidée par la ténacité et l’ambition. Vous a-t-il jamais été donné d’entendre conter celle-ci ? Si ce devait être le cas, vous vous souviendrez certainement du ton grave et rythmé qui fut employé car, de sa vie, ne surviennent pour l’instant que peu de notes douces ou insouciantes. Ainsi ne faut-il pas trop se fier à l’éternelle figure bonne humeur que le jeune rohirrim arbore à chaque instant, distribuant sans aucune parcimonie sourires, plaisanteries et histoires exotiques et savoureuses. S’il est toujours accueillant et prévenant avec ses amis et les amis de ses amis, il agira toujours de même avec ceux qui, d’aventure, les accompagneront. A sa table vous trouverez bien souvent bonne humeur, prévenance... et facétie, parfois, car son humour est telle son humeur, fréquemment cinglant et déroutant. Seule ombre au tableau, il ne donne pas son amitié au premier venu bien que les apparences puissent parfois le laisser croire. Au contraire, il est très parcimonieux en la matière, comme ont pu le constater les gens qui le connaissent bien et le côtoie durablement.

Pour avare qu'il soit lorsqu’il s'agit de distribuer ses amitiés, le Lion de l’Isen sait toutefois se montrer très généreux quand il s'agit de distribuer la mort. S’il n'est ni cruel ni sanguinaire et n'éprouve aucun plaisir porter la mort avec violence et sauvagerie comme certaines peuplades du Harad ou du Pays de Dun savent se plaire à le faire, il sait toutefois ôter froidement la vie lorsque c'est nécessaire, et ne s'encombre d’aucun scrupules lorsque l’urgence l’y pousse. Ayant reçu le cœur de son éducation dans une calme famille de la « bourgeoisie » rohirrim, il n’a tout d’abord que très peu connu la violence des armes et de la guerre et seuls les récits de son père, Capitaine de la Garde du Roi à Edoras, furent de nature à le confronter un tant soit peu à la (parfois) très dure réalité des Terres du Milieu. Après la mort de ses deux parents, lui et sa soeur furent ensuite élevés en pupille de la nation par Arod Berfhelm, un commandant d’infanterie de Helm. Après avoir intégré l’armée sur les traces de ce dernier, sa vie passa soudain de tranquille et monotone à rude et mouvementée... et lui qui n’avait jamais écorché un porcelet a, depuis lors, été amené à trancher des gorges sans complexe, à porter la mort au cœur de ses victimes sans remords, et à répandre l'amertume du deuil dans plus de familles ennemies qu'il n'en peut compter aujourd'hui. Cette époque-là est cependant loin derrière lui désormais qu’il a gravi les échelons de la cavalerie du Riddermark. Mais bien que moins ravageuse et houleuse que ses années brutales de classes militaires, l’influence de celles-ci s'étend encore sur sa personnalité, que d'aucun, parmi ceux qui eurent à subir ses colères silencieuses, diraient implacable.

De son enfance mouvementée, Thorseld garde, telle une lame longtemps forgée, la souplesse d’existence et d’esprit qui l’ont rapidement doté d'une patience à toute épreuve et, cependant, c'est aussi sa rude expérience d’orphelin et d'aventurier qui fait l'homme qu'il est aujourd'hui. Vivre durablement au sein même de la garnison de Helm l'a endurci c’est une certitude, mais si en apparence il passe pour implacable et parfois sans cœur, il demeure néanmoins toujours ce bon vivant attiré par la fête et qui vit sans fard ni manières. En bon militaire qu’il est, il n'a su apprivoiser qu'avec peine les règles de la « bonne conduite en société » qu’il tente parfois maladroitement de se remémorer du fin fond de son enfance bourgeoise. Il conduit sa vie autour de sa personne et, finalement, n'aime véritablement nul quiconque autant que lui, en dehors de sa sœur, qu'il aime plus que tout. Sa jumelle. Sa moitié. L’autre part de lui. Séparés encore jeunes, lorsqu’il dut intégrer les premières classes de la cavalerie du Rohan, leurs liens sont cependant restés invariablement singuliers et demeurent extrêmement forts, car c'est au terme de maintes péripéties que le haut gradé a finalement retrouvé Learwen. Même s’il se refuse à le laisser paraître, car la hiérarchie militaire et son rang le lui imposent, il se sent lié quasi fraternellement à ses compagnons d’armes Kron Fraakhen, Ole Nysaelund, Stale Solbakken et Einar Stakkeland sans lesquels il ne se serait pas hissé là où au rang d’importance qu’il occupe désormais.

Aujourd’hui, et alors que des temps sombres recouvrent dorénavant les Terres du Milieu, Thorseld s'est élevé dans les plus hautes sphères de la vie politico-militaire du Riddermark. Aux côtés des autres acteurs majeurs rohirrim, il compte désormais parmi ceux qui font et défont l’échiquier du pouvoir. Ouvertement opposé à l’actuel souverain Hogorwen, il tente de propulser sur le trône des Seigneurs des Chevaux celui qu’il juge légitime pour cela. Il est dorénavant engagé dans des intrigues d’où seul son tempérament de fer et sa rigueur lui permettent de s’extraire... ceci sans pour autant se départir de ce qui faisait son charme auprès des prostituées d’Edoras, d’Aldburg, de Cair Andros, ou de Minas Tirith et d'ailleurs. Il faut dire que ses nombreuses aventures l'ont habitué à la l’intrigante diversité des peuples d’Arda, si bien que le Bouclier d’Edoras est un rohirrim très particulier et qui, peut-être plus qu'un autre, fait partie de ces hommes qui parviennent à se soustraire aux situations critiques. Par ailleurs, et toujours en raison de ses nombreux lointains périples, Thorseld peut passer, aux yeux de ses homologues du Riddermark, pour un militaire excentrique et intrigant bien que talentueux et fondamentalement secret. Aussi n'hésitera-t-il pas à faire feu de tous bois pour embobiner son interlocuteur jusqu’à parfois ne pas répondre à la question qui lui avait été posée. Est-ce d'avoir connu très tard la reconnaissance militaire qu’il escomptait qui l'aurait poussé dans certains des excès de sa pratique ? Est-ce la preuve d'une aptitude martiale particulière ? Peu importe, profondément patriote, le Lion de l’Isen sait, au fond de lui, ce qu'il veut : ne plus jamais voir son pays aux mains d’un opportuniste égocentrique et illégitime non plus qu’à la botte de puissances étrangères néfastes et aux liens diplomatiques douteux. Un rohirrim ne prête jamais son méhara et ne partage pas son territoire.


Histoire :
« [...] Jamais honnête homme ne pourra trouver plus lucide et clairvoyante conseillère que ma chère mère, Lalia. C’est auprès d’elle que je trouve chaque soir la force de m’accrocher à la vie et à m’endormir en paix pour affronter le lendemain. C’est elle qui me guide. Qui me console et me conseille. Car qui pourrait vivre seul durablement tenaillé comme je le suis par la colère et la rancœur. Ce grand pendard de Mads Eodsen me paiera un jour l’humiliation suprême qu’il m’a infligée ce jour-là et me poursuit quotidiennement désormais.

C’était le dernier jour de la nouvelle lune, lors de la traditionnelle Fête de l’Automne. Alors que nous tous fêtions ici, réunis à Edoras, les dernières moissons, le vieux Mads avait aussi réuni tout le monde pour l’anniversaire de ses enfants. Et il m’a poignardé. Ce fourbe, ce minable ! Tout Capitaine de la Garde du Roi qu’il est, n’en demeure pas moins un traître, un sale porc. Je le saignerai de mes mains, je le jure, je le saignerai lentement. Je détruirai sa famille, sa famille entière, j’en fais le serment ! Comment a-t-il pu oser me faire cela, comment a-t-il pu me l’enlever, me la refuser ?

Elle était si belle. Je la revois avec mélancolie. Je revois son regard, ses beaux yeux gris. Ses longues boucles châtaines sur ses épaules claires. Elle était faite pour moi. Il le savait. Tout le monde le savait. Nul ne pouvait l’ignorer... Je la désirais tant !
Mais il a suffit que cette petite sotte de Learwen vienne se plaindre auprès de son vieux père, pour que celui que je considérais comme un ami révèle soudain sa véritable nature. Comment a-t-il pu me faire cela ! Et devant tout ce monde, en plus !
Cher Baël, cher cousin, j’ai besoin de ton aide pour me venger de lui, pour qu’il me le paye. Lui et sa famille doivent payer ! Il me faut de ces baies sombres que l’on trouve par chez toi, chez vos herboristes suderons ou chez cette vieilles femmes qui vivait non loin de chez ton père. Il m’en faut plusieurs sachets ! »

Mads Eodsen ignorait tout de la dangereuse correspondance qu’entretenait depuis plusieurs semaines Guntar Dréalaf avec son cousin éleveur et vendeur de chevaux en Belfalas et proche Harad. Et il y a tout lieu de penser que si feu le Capitaine de la Garde Royale avait eu ne serait-ce que le moindre soupçon de l’existence de pareil échange épistolaire, il aurait lui-même réglé son compte à son « ami » de la Garde d’Edoras et serait aujourd’hui encore en vie.
Il n’en fut malheureusement pour lui et sa famille jamais ainsi et les derniers Eodsen encore vivants en lignée directe du regretté Mads, sont désormais orphelins de père et mère.

La vie s’était pourtant toujours écoulée dans la plus parfaite tranquillité pour Mads Eodsen et sa famille. Patriarche d’une famille « bourgeoise » s’il en était, le « Bon Mads » comme on l’appelait à Edoras était un homme reconnu et respecté de la communauté locale. Capitaine de la Garde du Roi Urden, le monarque de l’époque, il passait pour un homme sage et généreux dont les qualités martiales associées à ses valeurs humaines avaient fait de lui un homme important de la noblesse d’Edoras. Ami du Roi lui-même, dont il assurait la sécurité à Meduseld comme en campagne, il avait fondé dans la capitale rohirrim une jolie petite famille connue et appréciée de tous.
Il s’était marié quinze ans auparavant à la douce et ravissante Earwyn qui, en 270 du Quatrième Âge, un an tout juste après leur union, avait donné naissance à deux beaux enfants. Les jumeaux, un garçon et une fille avaient reçu pour nom Thorseld et Learwen. Tous les deux s’aimaient énormément et, à la façon d’aimants toujours attirés l’un par l’autre, se montraient inséparables et complices. Ils grandirent heureux du bonheur simple de la petite vie bourgeoise que leur permettait le rang militaire du patriarche.

La vie de la famille Eodsen devait basculer en 284, alors que les jumeaux venaient tout juste de fêter leur anniversaire. A Edoras, une fête avait été organisée par Mads et Earwyn afin de célébrer leurs deux enfants. En plus des amis des deux adolescents, de nombreux notables de la capitale du Riddermark avaient été invités ainsi que des militaires de l’éored de la ville et de la Garde Royale. Le « Bon Mads », que certains appelaient déjà le « Vieux Mads », eu égard à ses 49 ans, avait loué une grande demeure sur les hauteurs d’Edoras afin que tous pussent festoyer à l’envi.
Les réjouissances bâtaient leur plein lorsque survint un incident dont nul ne se soupçonnât à cet instant qu’il serait le déclencheur de la rancœur démesurée d’un homme dont la soif de vengeance conduirait quelques mois plus tard à un drame affreux.


– Cela faisait des semaines qu’il me tournait autour... ce vieux vicieux ! Il était là, dans l’ombre, chaque fois que je traversais la grand place. Là, encore, près de la fontaine, lorsque je conversais avec les jeunes filles de mon âge. Là, toujours, le long de la lice d’entraînement, alors que je m’exerçais à monter le cheval offert par Père. Là, là, là. Toujours derrière moi. Toujours à m’observer, à me suivre et me sourire ! Je l’aimais bien, au début. C’était un officier de l’armée du Roi, un ami de Père, un homme de son âge... Je crois même qu’il avait deux ans de plus que Père. Mais très vite son regard a commencé à me déranger.

– Son regard ?

– Oui. Un regard insistant, appuyé. Un regard qui me mettait très mal à l’aise.

– Tu en as parlé à ton père ?

– Oui. Et c’est à partir de là que tout à commencé. Guntar Dréalaf est devenu plus cassant avec moi. Il a commencé à m’aborder lorsque j’étais seule. Il me disait des choses dures. Que je ne comprenais pas toujours… Je crois que j’avais peur. Que je préférais ne pas comprendre. Il me disait qu’il me voulait pour lui tout seul. Qu’un jour je lui appartiendrais. Que Père me donnerait à lui s’il le demandait… Et qu’il fallait que je sois gentille. Et que je me taise…

Rowena ne savait trop quoi dire. Elle lui passa la main dans le dos et la frotta doucement pour la réconforter. Learwen baissa la tête, muette.

– Et c’est à ce moment-là que c’est arrivé ?

Learwen resta enfermée dans son mutisme et acquiesça mollement. Au bout de quelques instants, encouragée par la douceur de la vieille femme, elle poursuivit.

– Oui. C’est arrivé quelques jours plus tard. A l’occasion de notre anniversaire. On fêtait nos quatorze ans, Thorseld et moi. Père avait organisé une grande pour nous. Les gens en ville parlaient de la guerre qui approchait. On entendait parler d’incursions d’orcs dans les plaines. Je crois qu’il voulait être avec nous au cas où il lui serait arrivé malheur. Il voulait qu’on soit tous réunis. Qu’on s’amuse. Qu’on ne pense pas à la guerre qui venait. C’était l’époque des moissons. On fêtait noter anniversaire et la fin des récoltes.
Et puis lors de la fête le vieux Guntar m’a approché. Il avait bu. Il puait la bière. Il puait la sueur et la rancœur. Il a essayé de m’embrasser. Il a voulu me forcer… Il a…
Et tout d’un coup Thorseld lui a sauté dessus. Je ne sais pas d’où il est sorti. Je ne l’avais pas vu. Ils ont roulé à terre et se sont battus. Le vieux Guntar était bien plus grand et plus robuste que mon frère mais il titubait. Ivre de rage et d’alcool. Il a sorti une dague pour tuer mon frère. Il voulait le tuer ! Il… il l’aurait tué !

– Et que s’est-il passé ?

– Il allait le frapper lorsque Père est intervenu. Il a paré le coup de dague de Dréalaf et lui a tordu le bras jusqu’à ce qu’il lâche son arme, et qu’il tombe.
Des hommes sont arrivés tout de suite et ont tenté de les séparer. Ils étaient si nombreux ! Je n’ai pas bien vu… Je sais seulement que Guntar Dréalaf est parti. Il est parti sans rien dire. Il n’a rien dit mais je me souviendrais toujours du regard qu’il m’a lancé en partant.

Elle frissonna.

– Ce regard. Je le revois chaque nuit. Il hante mes nuits. Il peuple mes songes… Je veux qu’il s’efface de ma mémoire… qu’il disparaisse.

Elle but une gorgée de l’infusion que lui avait préparée Rowena.

– Après cela les orcs ont attaqué Edoras et notre armée, bien qu’aidée de renforts en provenance du Gondor fut défaite aux portes de la ville. Les civils ont fuit au Gouffre de Helm. Père est parti avec l’éored du Roi pour combattre les orcs des montagnes qui ravageaient les plaines de l’Ouestfolde et qui harcelaient les villageois en route pour Fort-le-Cor. Je ne l’ai jamais revu.

Une larme vint rouler sur son visage. Elle refléta un rayon de soleil dont elle se gorgea avidement avant de tomber au sol.



Quelques semaines après les premières incursions orcs dans les plaines, le Rohan fut attaqué de plein fouet par des troupes nombreuses. L’appel à l’aide lancée auprès du Gondor trouva un écho favorable et ainsi débuta la « Campagne du Rohan de 284 ». En août, après une cuisante défaite devant Edoras, les troupes rohirrim et gondoriennes fuirent au gouffre de Helm où elles triomphèrent finalement.
Pourtant, dans le chaos de la bataille, un drame singulier passa inaperçu. Le Capitaine de la Garde du Roi, Mads Eodsen tomba gravement malade. D’abord affecté d’importantes douleurs au ventre et aux reins, il sombra en quelques jours dans des délires hallucinatoires dont les brefs moments de répit ne le soulageaient de ses confusions mentales que pour le livrer derechef aux fièvres les plus dures. D’incessantes hémorragies l’affaiblissaient chaque jour un peu plus et il mourut quelques semaines plus tard, terrassé par un mal obscur et inconnu des guérisseurs, sans avoir jamais pu tenir sa lame pour s’opposer aux ennemis assiégeant la forteresse de Helm.
Les médecins des maisons de soins estimèrent, sans rien pouvoir prouver, que le « Bon Mads » avait été empoissonné et qu’il avait finalement succombé à un mal proche des « fièvres du sud ».

Les forces du Riddermark rentrèrent victorieuses à Edoras, mais parmi les nombreux mort qu’elles déploraient au retour de Fort-le-Cor, elles rapatriaient avec elles le corps sans vie d’un de ses plus éminents soldats.

Mads Eodsen fut enterré sous les remparts d’Edoras. Mais au contraire de celles qui fleurissaient sur les Tertres des Rois aux portes de la ville ou de tous ses frères reposant à ses côtés, nulle uilos ne vint jamais pousser sur le tertre où il sommeillait désormais.

Le jour-même de ses funérailles, la ville fut endeuillée doublement. Sans que l’on sût réellement pourquoi, Earwyn, la douce épouse de Mads Eodsen, la mère des jumeaux Thorseld et Learwen, chuta du haut des remparts d’où elle regardait le convoi funéraire s’éloigner. Certains disent qu’elle aurait été poussée. D’autres avancent qu’elle se serait jetée là, folle de chagrin. Des témoins affirment avoir vu un homme encapuchonné s’éloigner en courant juste après la chute. Mais nul ne saura jamais qui croire, ni qu’en dire.

La seule chose que l’on sait par contre, c’est que les jumeaux furent placés par le Roi Urden lui-même, chez Par Berfhelm, à Helm, où ils furent élevés en pupilles du Royaume.

Après avoir commencé son service militaire là-bas, à la garnison de Fort-le-Cor, Thorseld connut une vie incroyablement dense, en peu de temps.


– Comment était-il lorsqu’il arriva chez vous ?

– C’était un jeune gars longiligne mais robuste qui étaient toujours fourré avec sa sœur.

– On dit qu’ils étaient inséparables...

– C’est vrai, qu’ils l’étaient ! Je me souviendrais toujours de ces deux petits lorsqu’ils sont arrivés à Helm. Avec leur grands yeux qui observaient tout. Ils étaient effrayés, les pauvres ! Ils venaient de perdre leurs deux parents coup sur coup et alors qu’ils avaient jusque-là mené une vie calme et aisée, ils étaient soudain emportés par une spirale infernale à laquelle ils ne pouvaient rien comprendre... Dans laquelle ils se débattaient sans parvenir en rien à émerger...
J’ai tout de suite embarqué Thorseld avec moi à la caserne. Nous l’y avons formé. Il apprenait vite. Il avait de qui tenir. C’était bien le fils de son père, ha, ha !
Très vite il a combattu avec beaucoup d’habileté. Il y mettait toute son énergie. Un fou furieux ! Il montait déjà très bien. Il avait sa propre monture. Un étalon offert par son père. Faut dire qu’il avait plus que ça. Il avait tout perdu et sa vie se résumait à sa sœur, son cheval et la caserne. Tout le monde l’a entouré ! Et il est très rapidement devenu un de nos plus prometteurs soldats !
Et puis trois ans plus tard, en 287, c’était au mois de décembre, on nous a signalé de nouvelles attaques orques ! Certains descendaient des montagnes et pillaient l’Ouestfolde ! Il y en a qui avaient été signalés sur la rive nord de l’Isen. Je les ai combattu avec mes hommes. Thorseld était là. Il s’est battu comme un animal enragé ! Depuis ce jour-là, les mecs de Fort-le-Cor l’appellent le « Lion de l’Isen ». Mes les orcs ne venaient pas que des montagnes blanches ! Cette fois il en sortait aussi du Mordor et ils attaquaient le Gondor de front. Ils avaient même réussi à prendre Cair Andros !
Je me souviens que mon éored avait été appelée en renfort pour porter soutien au Gondor là-bas... Le petit voulait à tout prix venir avec nous ! Je lui ai dit de rester là. Que ce n’était pas un jeu ! Qu’il n’était pas prêt et qu’il risquait de s’y faire tuer !

– Il avait quel âge ?

– Il avait dix-huit ans, il me semble. Il ne voulait rien entendre. Il voulait absolument venir. Je lui ai dit qu’il fallait qu’il pense à sa sœur, qu’elle n’avait plus que lui et que s’il mourrait en Gondor elle serait seule au monde... Il a alors compris qu’il ne fallait pas insister et il n’en a plus reparlé.

– Il était alors plus raisonnable que maintenant !

– Tu parles ! Je me le suis retrouvé là-bas sur le champ de bataille ! Il s’était joint aux gars qui partaient et personne ne s’en est vraiment aperçu. Je crois que ceux qui l’ont vu chevaucher aux côtés de mes hommes ont dû penser que c’était moi qui l’avais embarqué ! Quel caractère, tu te rends compte ? Il aurait pu se faire tuer ! A dix-huit ans, je m’en serais voulu longtemps... et je sais pas comment j’aurais annoncé ça à sa sœur !

– Et là-bas ?

– A la « Grande Bataille des Champs du Pelennor » nous avons combattu côte à côte. Une vraie tête brûlée ! C’était au début de l’année 288. Nous avons combattu pour sauver le Gondor aux côtés d’Elfes et de Nains. La plus grande bataille dans laquelle il m’a été donné de combattre. Le petit ne s’est pas démonté ! Il chevauchait mieux que mes hommes...
Lorsque nous sommes rentrés victorieux en mai, le Roi Firion a souhaité le féliciter et le décorer en lui offrant un grade élevé... Il a refusé, tu te rends compte !? Un peu plus et j’aurais pu me retrouver sous ses ordres !
Au lieu de ça il est reparti en Gondor ! On aurait dit que la guerre lui manquait. Ou l’aventure, qui sait ? En tous cas sa sœur, elle a beaucoup chialé ! Ma femme a mis plusieurs semaines à la consoler quand il est reparti pour le Gondor !

– Et qu’est-il allé faire là-bas ?

– L’est allé se battre aux côtés des gondoriens ! Y avait une autre bataille à livrer dans le nord...

– Et là-bas que s’est-il passé ?

– Je sais pas trop ! M’en a jamais trop parlé ! Je sais juste qu’il est revenu encore changé. Un homme, un vrai ! Sa sœur était tellement contente de le revoir ! Elle lui a fait jurer de ne plus repartir... Il a juré.

– Et alors, il est reparti ?

– Non. Il est resté longtemps à Helm cette fois ! Quatre ou cinq ans. Il s’est fait des copains de son âge. Des gars de l’armée, de la caserne ! Des types bien. Certains sont devenus de vrais amis pour lui. Sont encore aujourd’hui toujours fourrés ensemble ! Et puis en 293 tout a recommencé ! On a d’abord entendu dire que des choses bizarres se passaient en Arnor ou plus loin au nord. Et puis de grands mouvements de troupes ont été signalés, très loin au sud. Du Harad, qu’ils venaient. Y paraît même qu’y a une immense armée qu’est passée devant Minas Tirith sans s’arrêter. Les gens croyaient que c’était Sauron qui débarquait ! Et puis en été tout s’est précipité. Des troupes gondoriennes sont parties vers le nord. Des troupes haradrim sont arrivées du sud et ont attaqué Edoras. Des haradrim ici, tu t’rends compte !? Les mecs ont obligé le Roi à se replier ici au Gouffre ! Des troupes du Gondor sont venues nous aider et grâce à eux ont y a réchappé !

– Et Eodsen ?

– Lui ? Tu parles un vrai chien de guerre ! Dès qu’il a su pour les Haradrim, il est parti avec des amis à lui, des types de la caserne ! Ils ont foncé à Edoras ! Là-bas, y paraît qu’il a fait un carnage ! Le môme avait vingt-trois ans et il a aidé les civils à rejoindre la forteresse ici à Helm juste avec son épée, son cheval et ses quelques amis ! Plusieurs sont pas revenus, d’ailleurs ! Les gens du commun, ils étaient conquis ! Tu parles... « Le Bouclier d’Edoras » qu’ils l’appellent maintenant ! Le Roi Firion a encore voulu le remercier. Cette fois il voulait même lui offrir des terres et un titre. Le môme a refusé une nouvelle fois et tout a recommencé...

– Tout a recommencé ?

– Ouais ! L’est reparti vers le nord pour suivre la grande armée qui partait vers l’Arnor, sa sœur a chialé, ... Bref. Comme la première fois !

– Et cette fois ? Où est-il parti ?

– Y avait une grande armée qui partait vers le nord, la « Grande Armée Unifiée » qu’on l’appelait. Quand la victoire a été acquise en Rohan, Eodsen est parti la rejoindre. Ils montaient vers l’Arnor, au début de l’an 294.

– Et là-bas ?

– Là-bas je sais pas trop ! Les gens en ont beaucoup parlé mais peu de ceux qui en parlent y étaient vraiment ! Il paraît que ça a été la plus grande bataille qu’on ait jamais vue ! Plus grande que celles des Champs du Pelennor ! Il y a même des chansons qui racontent cette guerre. Elles parlent du grand nord, du froid, de la grande bataille ! Elles parlent même d’un dragon ! Thorseld est parti longtemps ! On croyait tous qu’il était mort. Sa sœur disait que non. Qu’elle le sentait. Elle avait raison ! Tu le crois, ça ? Mais quand il est revenu il avait encore changé !

– Changé ?

– Ouais, changé. Il paraissait plus vieux ! Il avait la barbe, des cicatrices partout. Il revenait avec un faucon et un gars très bizarre qui venait paraît-il du nord... D’Angmar, je crois bien qu’il a dit... Je pense qu’ils se doivent la vie parce qu’ils l’air très amis ! J’en sais pas plus. Il a pas voulu trop en parler. Et l’autre n’est pas un grand bavard ! Le faucon, il m’en a pas parlé beaucoup plus. Thorseld a vraiment beaucoup changé... Il m’a dit qu’après la bataille du nord, lui et son frère d’arme étaient descendus jusqu’en Harad. C’est là qu’il l’aurait trouvé ! Depuis, il se sépare plus de ce rapace ! Il chasse avec même ! Vraiment bizarre !

– Et maintenant ?

– Maintenant, et bien après plus d’un an d’absence il est rentré au Pays ! Il a été nommé Capitaine d'éored mais on ne peut pas dire qu'il a des hommes sous son commandement. Pas encore. Cela viendra peut-être s'il s'assagit un jour. Il faut être moins emporté que lui pour mener des hommes. Ceux qui le suivent aujourd'hui ne sont ni plus ni moins que ses amis de toujours, ses frères d'armes. Ils forment une bande hétéroclite mais rudement efficace. Ils sont relativement libres et en cela constituent un atout non négligeable pour la cause qu'ils défendent dans le contexte actuel.

– Et pour Hogorwen ?

– Maintenant cela fait longtemps que je ne l’ai pas vu ! Mais on m’a dit que lorsqu’il a appris la mort du Roi Theneor et le couronnement d’Hogorwen, il est plus occupé qu’avant.

– Et cela veut dire quoi ?

– ... Je n’en ai pas la moindre idée... Il a quitté Helm où l'influence d'Hogorwen était aussi grande que ses partisans nombreux.

Voilà ma proposition de fiche pour la reconversion de mon compte !

J'espère que vous en excuserez la longueur mais j'y ai mis beaucoup d'idées parce que je souhaite obtenir un rang important...

Dites-moi !

Salutations Ferethor,

Un bon rohirrim cte affaire

Tout d'abord, il va te falloir changer ton nom et ton avatar.

Très bonne fiche, très agréable à lire. j'adore ton perso.

Par contre il ne peut pas être maréchal ou seigneur.

Pour deux raisons:

Ces postes sont déjà confiés à des PNJ de Fendor ou moins et donc cela ne corresponderait pas au fluff rohirrim actuel.

De plus ton perso a un coté très guerrier, très sioldat encore, on le voit mal en réunion stratégique réfléchir à un plan de bataille mais plutôt au milieu de celle ci .

J'accepte son équipement par contre et sa réputation, en gros tout rohirrim en a entendu parler.

Tu peux commencer avec le grade de Capitaine d'eored. A toi de voir si tu as une eored sous ton commandement, ou simplement le titre (on t'appelle capitaine )et avec tes frères d'armes tu constitues une sorte de communauté dans l'armée un peu indépendante.

Ce qui est interessant avec ton perso sera sa relmation avec les autres "légendes " du Roahn: Eoseld, chef de la maison du roi et gallen qui est je le rappelle "Champion du Rohan" , un titre donné par feu Dalme Cella mère de feu Thénéor. ouai y'a que des feu au Rohan

A toi de voir où tu commences Aldburg je suppose ??

Tiens nous au courant pour caler les rps

Au plaisir de rper avec toi.

Fendor si tu veux ajouter des éléments, n'hésite pas.

Au plaisir de croiser le fer avec toi cavalier du Rohan.

Gallen

Bien le bonjour ami Rohirrim.

Je dois dire que ta fiche est très détaillée, l'histoire racontée de manière originale, j'aime beaucoup ton style.

Maintenant concernant le détail, deux-trois choses à revoir :

- Les Mearas (et non Méharas) sont des chevaux nobles et fiers, ils ne se laissent monter que par le roi du Rohan. Par conséquent, tu comprendras que tu ne peux pas en avoir toi-même un.

- Firion t'a proposé des terres et un titre avant que tu partes pour la guerre du Nord. Tu dis qu'à son retour il a tenu sa promesse. Firion est mort au combat durant cette guerre, par conséquent la promesse est morte avec lui. Ce qui va très bien puisque comme te l'a dit Gallen, tu ne peux avoir un poste de Maréchal ou de Seigneur pour le moment. Les postes sont pris, ou impossibles à prendre du fait de la mort récente de leur personne.

- Je regrette juste que tu n'aies pas plus développé les combats qui t'ont valu tes surnoms de "Lion de l'Isen" et de "Bouclier d'Edoras". Devenir une légende du Rohan n'est pas quelque chose d'anodin, et à part dire que tu t'es battu comme une bête féroce, on n'en sait pas plus. À croire que les autres belligérants n'étaient pas motivés pour défendre leurs terres...

Concernant ton rang, faisant partie de la Cohorte de la Marche Ouest par le passé, je pense que tu pourrais avoir le titre de capitaine d'éored, mais comme le propose Gallen, sans éored avec toi. Tu pourrais avoir des compagnons naturellement, mais pas de Cavaliers. Si tu te joins à Aldburg, c'est que tu étais contre Hogorwen, et donc la Marche Ouest étant fidèle à l'Usurpateur (plus maintenant), tu aurais quitté l'armée régulière pour être plus "indépendant". C'est aussi pourquoi tu n'as pas pris part à la bataille du Gouffre qui a eu lieu récemment. Là tu as eu vent de se qui se tramait à Aldburg et tu as décidé de te joindre à la coalition.

C'est une proposition, à toi de voir.

Si tu as des questions, n'hésite pas.

Bienvenue au Rohan !

Merci à tous les deux pour votre accueil et vos conseils !

Gallen Mortensen a écrit:

Tout d'abord, il va te falloir changer ton nom et ton avatar.

Oui ! Je ferai évidemment tout cela dès que tout sera ok pour vous (le staff) ! ^^

Gallen Mortensen a écrit:

Tu peux commencer avec le grade de Capitaine d'eored. A toi de voir si tu as une eored sous ton commandement, ou simplement le titre (on t'appelle capitaine) et avec tes frères d'armes tu constitues une sorte de communauté dans l'armée un peu indépendante.

Je veux bien si rien d’autre n’est pour l’instant possible… De toutes façons je suppose qu’ici cela fonctionne comme sur les autres fofo RPG… Possibilité d’évoluer au gré des aventures RP, non ?

Gallen Mortensen a écrit:

Ce qui est interessant avec ton perso sera sa relmation avec les autres "légendes " du Roahn: Eoseld, chef de la maison du roi et gallen qui est je le rappelle "Champion du Rohan" , un titre donné par feu Dalme Cella mère de feu Thénéor. ouai y'a que des feu au Rohan

Je trouvais cela indispensable. Content que cela ne vous rebute pas ! Si je veux RP avec vous, il faut qu’on puisse « croire » à un passé commun… vu l’histoire que je décris pour Thorseld

Gallen Mortensen a écrit:

A toi de voir où tu commences Aldburg je suppose ??

Tiens nous au courant pour caler les rps

Au plaisir de rper avec toi.

Oui je commencerai à Aldburg avec vous si vous le voulez bien… J’ai vu que la baston se prépare… J’ai lu le post du Roi PNJ Hogorwen !

Fendor a écrit:

- Les Mearas (et non Méharas) sont des chevaux nobles et fiers, ils ne se laissent monter que par le roi du Rohan. Par conséquent, tu comprendras que tu ne peux pas en avoir toi-même un.

Pas de problème, Fendor. J’ignorais que les méaras étaient réservés aux seuls rois… Je vais modifier cela dans ma fiche !

Fendor a écrit:

- Firion t'a proposé des terres et un titre avant que tu partes pour la guerre du Nord. Tu dis qu'à son retour il a tenu sa promesse. Firion est mort au combat durant cette guerre, par conséquent la promesse est morte avec lui. Ce qui va très bien puisque comme te l'a dit Gallen, tu ne peux avoir un poste de Maréchal ou de Seigneur pour le moment. Les postes sont pris, ou impossibles à prendre du fait de la mort récente de leur personne.

OK. Bon, ben du coup ça collera avec le fait que je n’ai pas de terres ni de titre… J’avais proposé cela dans mon histoire afin que cela soit cohérent au cas où ma fiche m’aurait permis d’obtenir le rang que je convoitais… Je vais aussi modifier cela. Comme je le marque plus haut, j’espère quand même pouvoir évoluer dans le temps si mes expériences RP ici sont fructueuses !^^

Fendor a écrit:

- Je regrette juste que tu n'aies pas plus développé les combats qui t'ont valu tes surnoms de "Lion de l'Isen" et de "Bouclier d'Edoras". Devenir une légende du Rohan n'est pas quelque chose d'anodin, et à part dire que tu t'es battu comme une bête féroce, on n'en sait pas plus. À croire que les autres belligérants n'étaient pas motivés pour défendre leurs terres...

Je ne voulais pas alourdir encore ma fiche. Faut-il que je le fasse ? Si c’est le cas je le ferai… J’ai accéléré la fin de la rédaction de ma fiche parce que j’ai vu que la bataille approchait et je voulais en être avec vous !
Pour ce qui est des autres soldats impliqués dans ces conflits, loin de moi l’idée de les faire passer pour des piquets de slalom !

Fendor a écrit:

Concernant ton rang, faisant partie de la Cohorte de la Marche Ouest par le passé, je pense que tu pourrais avoir le titre de capitaine d'éored, mais comme le propose Gallen, sans éored avec toi. Tu pourrais avoir des compagnons naturellement, mais pas de Cavaliers. Si tu te joins à Aldburg, c'est que tu étais contre Hogorwen, et donc la Marche Ouest étant fidèle à l'Usurpateur (plus maintenant), tu aurais quitté l'armée régulière pour être plus "indépendant". C'est aussi pourquoi tu n'as pas pris part à la bataille du Gouffre qui a eu lieu récemment. Là tu as eu vent de se qui se tramait à Aldburg et tu as décidé de te joindre à la coalition.

Je vais modifier ma fiche pour expliquer que Thorseld a quitté Helm (plutôt partisane de l’Usurpateur) pour rallier Aldburg, oui. C’est une très bonne proposition effectivement. Concernant mon rang, comme je le notais plus haut, je veux bien celui de Capitaine d’éored si c’est ce que ma mince expérience RP ici peut permettre !
Je rejoindrais la coalition à Aldburg dès que j’aurai modifié ma fiche, que vous m’aurez définitivement validé et lorsque j’aurai un nouveau pseudo !

A plus !

MERCI encore et merci par avance pour vos réponses !

Je ne vois pas vraiment pourquoi je ne pourrai pas valider ta fiche dès à présent (une fois les quelques retouches que Fendor et Gallen t'ont signalées seront modifiées).
Bien évidemment, les évolutions Rp sont possibles, suivant les offres d'autres personnages et/ou des exploits qu'effectuera le tien.
Pour ce qui est de détailler ton histoire encore plus, tu peux tout à fait le faire après validation. Rien ne t'en empêche, concernant la validation, ce que tu as fait là est plus que suffisant malgré tout.

Une fois cela fait, tu pourras débuter le Rp sans soucis et content de voir que le post de Hogo t'a plu

Fiche validée.

Ce n'est pas ton manque d'expérience rp qui t'empêche d'avoir un rang plus élevé, mais vraiment le contexte actuel. Et donc naturellement, tu auras des perspectives d'évolution avec le temps.

Ta fiche étant très bonne, pour ma part je juge que ce n'est pas la peine de donner plus de détails sur les combats, je regrette qu'il n'y en ait pas plus, mais ce n'est pas très grave.

Tu peux d'ores et déjà modifier ton pseudo, ton rang sera mis par un administrateur prochainement.

Je t'invite à envoyer un mp à Gallen pour voir avec lui ton arrivée à Aldburg.

En attente de validation par un coloré.

Bonne soirée.

Edit : Sirion ayant répondu entre-temps, je te laisse ne prendre de mon message que l'invitation à envoyer le mp

Comme convenu voici les modifications que je devais apporter à ma fiche...

Thorseld Eodsen a écrit:

Rôle : Capitaine du Rohan

Thorseld Eodsen a écrit:

Le Lion de l’Isen possède aussi un étalon à la robe gris clair et à la crinière sombre. Sa monture et lui sont désormais de vieux compagnons de route très unis, tant les aventures qu’ont connu ensemble Thorseld et « Nerwyn » les lient désormais.

Thorseld Eodsen a écrit:

Très vite il a combattu avec beaucoup d’habileté. Il y mettait toute son énergie. Un fou furieux ! Il montait déjà très bien. Il avait sa propre monture. Un étalon offert par son père. Faut dire qu’il avait plus que ça. Il avait tout perdu et sa vie se résumait à sa sœur, son cheval et la caserne.

Thorseld Eodsen a écrit:

– Maintenant, et bien après plus d’un an d’absence il est rentré au Pays ! Il a été nommé Capitaine d'éored mais on ne peut pas dire qu'il a des hommes sous son commandement. Pas encore. Cela viendra peut-être s'il s'assagit un jour. Il faut être moins emporté que lui pour mener des hommes. Ceux qui le suivent aujourd'hui ne sont ni plus ni moins que ses amis de toujours, ses frères d'armes. Ils forment une bande hétéroclite mais rudement efficace. Ils sont relativement libres et en cela constituent un atout non négligeable pour la cause qu'ils défendent dans le contexte actuel.

Thorseld Eodsen a écrit:

– Et cela veut dire quoi ?

– ... Je n’en ai pas la moindre idée... Il a quitté Helm où l'influence d'Hogorwen était aussi grande que ses partisans nombreux.

Je vais vous mp (Fendor et Gallen) pour le début des pérégrinations de Thorseld parmi vous !

Merci encore.

Edit Fofo': Ca me semble impeccable Bon RP, et au plaisir de combattre à tes côtés.