|
| PNJs de Ryad | |
| Ryad Assad Espion de Rhûn - Vicieux à ses heures perdues
Nombre de messages : 2388 Age : 31 Localisation : Pelargir Rôle : Humaniste
~ GRIMOIRE ~ -: Humain -: 36 ans -:
| Lun 21 Jan 2013 - 15:19 | | Agathe Nom : Espinela Prénom : Agathe Âge : 32 ans Sexe : Féminin Race : Humaine Particularité : Une cicatrice au nombril Alignement : Neutre-neutre. Rôle : Civil Description détaillée :- Spoiler:
Equipement : Ayant troqué ses vêtements d'esclaves contre une tenue plus pratique et plus adaptée, Agathe parait la plupart du temps vêtue d'une tunique de cuir de bonne facture, par dessus laquelle elle porte un veston aux nombreuses poches intérieures. Elle est chaussée de solides bottes de marche, qui demeurent toutefois élégantes. Elle porte une dague d'acier en guise d'arme, qu'elle utilise avec une efficacité redoutable, mais essentiellement pour se défendre.
Description physique : Agathe est une objectivement une belle femme, qui se démarque surtout par son allure incroyablement noble et hautaine, rehaussée par sa taille assez grande. Elle a tendance à se tenir droit, ce qui trahit une éducation stricte profondément ancrée dans sa personne. Son visage exprime une sorte de mépris aristocratique de son prochain, que celui-ci soit un citoyen lambda ou un monarque. Elle porte les cheveux mi-longs, et elle les laisse souvent cascader sans entrave, tels des fils de soie noire encadrant un visage sévère, même si elle garde toujours de quoi les attacher en cas de besoin. Elle a de beaux yeux assez expressifs, qui annoncent immanquablement ses coups de sang, et qui s'embrasent alors d'une étincelle furieuse.
Description mentale : Agathe est une personne qui s'est construit autour d'une force principale : sa combativité. Toujours prête à se défendre, elle n'est pas non plus en reste quand il s'agit d'attaquer. Elle ne supporte pas de se laisser marcher sur les pieds, ou dicter sa conduite, et elle fait preuve d'une profonde fermeture d'esprit dans ce cas. Elle refuse farouchement toute autorité, et a pour principal objectif de vivre sa vie comme elle l'entend. Cela ne l'empêche pas de receler des failles, qu'elle dissimule habilement derrière une assurance apparente. Elle est en effet encore conditionnée par sa vie d'esclave, et quoi qu'elle en dise, elle craint les châtiments qui peuvent lui être infligés en réponse à ses paroles souvent déplacées. Elle déteste ces moments de faiblesse qui la surprennent malgré elle, et cherche à s'émanciper de toute forme de domination pour un jour être capable d'affronter n'importe qui sur un pied d'égalité.
Parents proches : Elle était mariée à un riche bourgeois, qui s'est épris d'elle malgré son extrême pauvreté au moment de leur rencontre. Mais il était âgé, et il est mort avant de pouvoir signer l'acte lui permettant d'hériter de ses richesses. Celles-ci ont été revendues, et elle avec. Officiellement, elle n'a donc pas de nom de famille, étant sans famille, mais elle conserve par affection pour son défunt époux le nom qu'il lui a permis d'avoir.
Membre des Orange Brothers aka The Bad Cop"Il n'y a pas pire tyrannie que celle qui se cache sous l'étendard de la Justice"- Spoiler:
Bourse : 3.500£ - Salaire : 3.000£
Dernière édition par Ryad Assad le Lun 3 Juin 2013 - 13:56, édité 3 fois |
| | | Ryad Assad Espion de Rhûn - Vicieux à ses heures perdues
Nombre de messages : 2388 Age : 31 Localisation : Pelargir Rôle : Humaniste
~ GRIMOIRE ~ -: Humain -: 36 ans -:
| Lun 21 Jan 2013 - 15:23 | | Aya Nom : Assad Prénom : Aya Âge : 18 ans Sexe : Féminin Race : Humaine Particularité : Un tatouage en forme de vipère sur l’épaule gauche. Alignement : Loyal-Neutre Rôle : Civil désirant intégrer l’armée régulière de Rhûn. Description détaillée :- Spoiler:
Équipement : Un sabre à deux mains de type katana, similaire à ceux des sabres de cérémonie, mais extrêmement bien affûté, et réalisé dans un alliage composite très solide qui absorbe de manière stupéfiante les chocs. Il ne dispose que d’un seul tranchant dont la lame très fine lui permet de trancher sans difficultés le cuir. Toutefois, il est incapable de découper une cotte de maille, même s’il reste possible de les briser en frappant d’estoc.
Un grand arc de guerre de type Daikyû, qui lui aussi est normalement une arme de cérémonie, mais qui a été très légèrement modifié en son coeur, afin d’être plus résistant tout en gardant ses extraordinaires performances de tir. L’arme mesure 2m21, ce qui correspond à une taille standard. Les flèches, quant à elles, mesurent 85 centimètres, et sont adaptées à la taille de la jeune fille. C’est une arme très efficace, mais qui demande beaucoup d’entraînement pour être maniée correctement. Tirer avec précision nécessite une grande concentration, et il est parfois difficile de faire mouche là où un arc standard aurait atteint sa cible. Toutefois, son pouvoir perforant supérieur à celui des arcs normaux, ainsi que sa taille massive suffisent parfois à décourager les plus téméraires.
Description physique : Aya est une jeune fille que l’on qualifierait facilement de jolie, sans pour autant qu'on puisse la définir comme véritablement attirante. Elle a un visage bien proportionné, avec des traits harmonieux, qui laissent cependant transparaître sa jeunesse. Elle a la peau pâle, à cause des fards qu’elle utilise pour se maquiller, mais au naturel, son visage est beaucoup plus mat, à l’instar des gens de l’Est. Ses yeux d’un noir profond sont farouches et fiers, et ils expriment tout à la fois sa détermination à servir le trône, et le zèle dû à son jeune âge. Ses lèvres sont parfois pincées dans une moue qui indique qu’elle réfléchit, mais elles s’étirent souvent en un sourire pour le moins sympathique à voir.
Elle porte un corsage de cuir souple mais solide, qu’il ne serait pas incommode d’utiliser dans la vie de tous les jours. Toutefois, celui-ci est renforcé sur le devant et sur les flancs par une plaque de métal fin que la jeune fille peut ôter à volonté. En effet, cette protection est attachée par un système de sangles très simple qui courent autour de son buste. Par dessus, elle à l’habitude de porter une veste en cuir qui ne couvre guère plus que ses épaules frêles. Ses bras sont nus, afin qu’elle puisse respirer, mais ses avant-bras sont couverts par de longs gants, eux aussi en cuir. Ils remontent jusqu’à son coude, et on la particularité d’être renforcés par des plaques d’acier au niveau des jointures et du dos de la main. La jeune fille en porte sur les deux bras, car ces gants lui servent à ne pas se blesser lorsqu’elle tire à l’arc. Or, elle est capable de tirer des deux mains, bien qu’elle préfère tenir son arc de la main gauche.
Description mentale : Aya est une jeune fille flamboyante. Elle a un caractère bien trempé, et elle ne se laisse pas marcher sur les pieds par les gens qui pensent qu’une femme n’a pas son mot à dire. Dans la vie de tous les jours, elle n’est cependant pas impertinente et dénuée de sens moral. Au contraire. Elle sait parfaitement où est sa place, ce qu’on attend d’elle, et elle se cantonne à ce rôle avec les honneurs. Mais cela ne l’empêche pas d’aspirer à autre chose. Dans ses moments de libre, elle quitte sa tenue de femme pour revêtir celle des novices dans l’armée, et elle part s’entraîner de longues heures durant. Elle a été autorisée, grâce à l’influence de sa famille, à s’exercer avec d’autres jeunes - tous des hommes - aspirant à devenir soldats. Tous ceux qui l’entourent s’accordent à dire qu’elle a un caractère enjoué et agréable qui ne s’éteint jamais, sauf quand elle dort. Elle a toujours quelque chose à dire, c’est une vraie pipelette, et les questions se bousculent dans sa tête à un rythme effréné. Il n’y a que la présence de ses parents qui parvient à canaliser sa curiosité et sa soif de connaissance. Mais lorsqu’ils ne sont pas là...
Aya est une jeune fille qui sait ce qu’elle veut, et qui fait tout pour l’obtenir. Elle est déterminée, franche et directe, ce qui lui permet en général d’obtenir ce qu’elle désire de son père qui l’adore. Elle est très attachée à sa famille, et surtout à ses deux parents ainsi qu’à son jeune frère, envers qui elle se montre très protectrice. Cependant, elle a un grand regret, c’est de ne pouvoir faire plaisir à son père. En effet, celui-ci aurait aimé avoir un fils aîné à confier à l’armée de Rhûn. Au lieu de cela, il a eu une fille. Aya fait donc tout ce qu’elle peut pour rentrer dans l’armée, et faire la fierté de son père.
Parents proches:
Aya Assad est la fille de Hamid et Nora Assad. Hamid est soldat dans l’armée de Rhûn. C’est aussi l’oncle de Ryad. Il s’est distingué à plusieurs reprises pour sa bravoure et sa ténacité, mais, il l’avoue lui-même, ses capacités ne correspondent pas à celles d’un meneur d’hommes. Il se trouve mieux dans le rôle de second, chargé de transmettre des ordres simples, et de veiller à ce que la discipline soit respectée. Il ne souffre pas de cette position, car il estime que savoir reconnaître ses forces et ses faiblesses est extrêmement important pour servir au mieux le trône. C’est un combattant talentueux, bien que handicapé par la perte du petit auriculaire et de l’annulaire de sa main droite. Pour compenser cela, lorsqu’il est amené à combattre, il lie sa main, mutilée par une épée Gondorienne, et le manche de son épée à l’aide de sangles de cuir, si bien que même en le voulant, il est totalement incapable de lâcher son arme. De l’inconscience pou certains...de la ténacité pour d’autres.
Nora, quant à elle, est une femme au caractère aussi dur que l’acier. Elle n’est pas née dans la tribu de la Vipère à Cornes, mais elle a toujours eu dans l’idée d’élever ses enfants en accord avec les traditions et les valeurs défendues autrefois. Contre l’avis de son mari, elle a insisté pour que sa fille apprenne très tôt le maniement des armes, à l’instar des garçons du clan. Elle a mal vécu le fait d’avoir une fille en tant que premier enfant, et a très bien compris la tristesse de son mari. Toutefois, elle a mis ce fardeau sur les épaules de sa fille, en la persuadant de travailler dur pour obtenir le même poste que le fils que son père aurait souhaité avoir. C’est cependant une mère aimante et dévouée, toujours attentive à ce que les besoins des membres de sa famille soient comblés. Elle est toujours très prévenante envers les autres, et sait trouver les mots qui réconfortent.
Issam est le petit frère de Aya. Âgé de seulement huit ans, c’est déjà un petit guerrier farouche. Rebelle jusqu’au bout des ongles, sa mère désespère de le voir un jour obéir à ses consignes, tandis que ses tuteurs à la caserne de Blankânimad s’enchantent de voir avec quel zèle il effectue toutes les tâches qu’on lui confie. Car s’il ne supporte pas les autorités qu’il juge ennuyeuses, la vie de soldat lui convient tout à fait. Il a déjà pris l’habitude de donner des ordres et des consignes, et ce faisant, il s’arrange pour toujours montrer l’exemple. D’après les soldats chargés de le former, il est promis à un bel avenir, et sa personnalité charismatique pourrait rapidement en faire un Capitaine, voire mieux. Toutefois, il a beaucoup besoin de soutien, qu’il trouve principalement chez sa soeur. Elle se montre très protectrice envers lui, ce qui l’agace parfois, mais il se sent toujours mal à l’aise quand elle n’est pas là. Apparitions :- Un lieu de rencontres- La neige est un plat qui se mange froid- Poursuis le soleil, tu fuiras les cauchemarsMembre des Orange Brothers aka The Bad Cop"Il n'y a pas pire tyrannie que celle qui se cache sous l'étendard de la Justice"- Spoiler:
Bourse : 3.500£ - Salaire : 3.000£
|
| | | Ryad Assad Espion de Rhûn - Vicieux à ses heures perdues
Nombre de messages : 2388 Age : 31 Localisation : Pelargir Rôle : Humaniste
~ GRIMOIRE ~ -: Humain -: 36 ans -:
| Lun 21 Jan 2013 - 15:51 | | Elwyn Nom : Aqil (par adoption officieuse) Prénom : Elwyn (plus souvent appelée "l'Etrangère" ou "Talâyi") Âge : née en 270, elle a 30 ans Sexe : Féminin Race : Humaine, originaire du Rohan Particularité : Elle ne sait ni lire ni écrire le westron Alignement : Neutre-Neutre Elle ne se sent concernée que par ce qui concerne son clan. Elle respectera les règles des sociétés dans lesquelles elle se trouve, tant qu'elles ne nuisent pas à un membre de sa famille d'adoption. Rôle : Guerrière de Khand, préceptrice et conseillère de Akbar Aqil Description détaillée :- Spoiler:
Equipement : Son équipement militaire se compose d'une armure légère de cuir rehaussée d'acier, complétée par des jambières et des brassards de cuir, et un casque d'acier à cimier. Elle y a adjoint une épaulière pour protéger son épaule droite, et d'un foulard qu'elle ne quitte jamais, en cas de tempête de sable. Elle porte en permanence une épée rohirrim à une main, attachée à sa ceinture, ainsi qu'un arc court pour la chasse et éventuellement pour se défendre. En outre, elle garde un poignard à sa hanche, en cas de besoin.
Description physique : Elwyn est une femme farouche et fière, qui a tout d'une guerrière. Elle ne possède pas les charmes des femmes de cour, qui se parent des plus beaux bijoux, et qui entretiennent leur corps avec mille produits. Au contraire, elle vit rudement, et sa peau claire bien que hâlée n'est pas aussi douce que ce que certains peuvent espérer. Cependant, il se dégage d'elle une forme d'énergie animale qui la rend intrigante et attirante. Dans les terres de l'Est, elle étonne par ses cheveux d'un blond doré qui lui ont valu son surnom (Talâyi, qui signifie "doré"). De taille modeste, elle n'en demeure pas moins vive, énergique et redoutable au combat. C'est une vraie lionne qui combat avec fougue et passion, au mépris de sa propre sécurité. Cela l'a amenée à être blessée au cours de la bataille d'Assabia, et lui a laissé une cicatrice profonde à l'épaule droite.
Description mentale : Disciplinée et rigide sur de nombreux points, Elwyn fait une préceptrice et une conseillère avisée, de par son sens de l'observation assez poussé. Elle manque cependant encore de discernement dans bien des cas, et n'hésite pas à foncer tête baissée dans le danger quand son cœur le lui commande. Elle est courageuse, déterminée et volontaire, ce qui lui permet néanmoins de franchir la plupart des obstacles qui se dressent devant elle. Parfois butée, elle supporte assez mal les critiques, et tend à se replier sur elle-même lorsqu'elle a besoin de réfléchir. Elle ne pleure pas souvent, mais est capable de plonger dans un mutisme quasi complet que ses proches ont appris à respecter. C'est dans ces moments qu'elle se régénère mentalement, et qu'elle puise la force de continuer à avancer sur le chemin de la vie. Cependant, elle hérite de son passé un poids conséquent de culpabilité qui ne la quittera probablement jamais, même si elle parvient parfois à l'oublier pour un temps. Elle éprouve des sentiments négatifs à l'égard du Rohan, dont elle déteste tout particulièrement les soldats. Elle a fini par en concevoir un mépris des gens de l'Ouest en général, qu'elle a combattu vaillamment à de nombreuses reprises. Pourtant, cela cache une plus grande fragilité, et la nostalgie de sa terre natale.
Parents proches : Des parents au Rohan, qui la savent en vie mais qui ignorent ce qu'elle fait actuellement. Son père a été blessé au combat jadis, et il est diminué. Un frère, dont elle n'a jamais supporté la mort, et vis-à-vis duquel elle éprouve une grande culpabilité. Elle déteste parler de lui, car cela fait remonter en elle des souvenirs trop vifs. Akbar Aqil : il est à mi-chemin entre son frère, son fils et son ami. Elle l'a vu grandir et elle a participé à son éducation. Elle l'apprécie énormément, et fait partie intégrante de sa famille. Radd Bekaqil : chef de son clan, c'est aussi son père adoptif. Elle lui est très reconnaissante par rapport à ce dernier point, et lui voue une grande affection.
Historique : Née au Rohan en 270
En 284, alors que le Rohan est attaqué de toutes parts, elle fuit Edoras avec son frère et sa mère. Au lieu de partir vers le Gouffre de Helm, ils partent vers le Harondor, où ils trouvent refuge chez des amis. Elle rencontre pour la première fois des hommes de Khand et des Haradrim.
Son père est blessé à la bataille du Gouffre de Helm.
En 287, les orques attaquent à nouveau le Rohan. Elle se travestit pour prendre part aux combats avec son frère. Peu avant la bataille, sa véritable identité est découverte. Son supérieur, un homme sans pitié du nom de Gunnar, va la traîner dans la boue et l'humilier devant ses hommes, avant de la renvoyer chez elle, à pied et presque nue.
Elle en gardera une haine profonde de l'armée du Rohan.
Humiliée, elle refuse de rejoindre sa famille qu'elle déshonorerait. Elle vivra pendant un temps chez un vieux palefrenier, ancien soldat, qui lui enseignera la chasse et le dressage de chevaux.
En 289, deux ans après, elle reçoit la visite d'un homme qui était avec elle et son frère au Gouffre de Helm. Il lui apprend qu'il l'a cherchée pendant tout ce temps pour lui annoncer que son frère était tombé au combat.
Effondrée, elle retourne voir ses parents, qui l'accueillent avec joie, croyant qu'elle était morte. Elle passe un an avec eux, avant de décider subitement le Rohan. Le retour à la vie réelle lui pèse trop, et elle préfère voyager au loin.
En 290, elle rejoint le Gondor, et décide de se perfectionner au combat à l'épée, suite aux troubles qui agitent la capitale.
En 291, elle quitte Minas Tirith, suite aux troubles causés par Balthazar le Noir, et rejoint le Harondor.
Elle fait la connaissance de Akbar Aqil, fils du chef de tribu Radd Bekaqil, dans une petite ville à la frontière du Khand. Injustement arrêté par la garde de la ville, elle est la seule personne à témoigner, et le fait libérer. Reconnaissant, il lui demande si elle accepte de l'accompagner dans son clan. Elle accepte.
Elle devient la plus proche amie de Akbar, et commence à le conseiller en matière de combat. Leurs conversations sont fructueuses, car le groupe que commande Akbar effectue plusieurs raids victorieux qui rapportent beaucoup d'or à son clan.
En 292, elle se rend au Palais du Khand, et rencontre Radd Bekaqil, le chef du clan. Il se montre favorable à ce qu'elle aide son fils à gagner en expérience, considérant que les faits d'armes parlent plus que les antécédents et les origines. Il l'adopte officieusement quelques mois plus tard.
Entre 292 et 300, elle participera à plusieurs combats, plusieurs guerres internes et plusieurs raids, où elle fera la démonstration de son ingéniosité et de sa bravoure. Elle deviendra une guerrière respectée parmi ses soldats et crainte des étrangers. Elle deviendra plus froide et plus distante vis à vis des hommes, tout comme Akbar qui se prépare à devenir chef de clan.
En 300, elle participe à la bataille d'Assabia, dans les rangs de la cavalerie. Elle et Akbar participent à la sortie des troupes de Khand, mais ils sont finalement démontés et repoussés dans les ruelles. Elle subira une blessure à l'épaule droite en protégeant Akbar d'un guerrier du Gondor.
Apparitions : - A la recherche d'un clan- Appel à l'aide à PelargirMembre des Orange Brothers aka The Bad Cop"Il n'y a pas pire tyrannie que celle qui se cache sous l'étendard de la Justice"- Spoiler:
Bourse : 3.500£ - Salaire : 3.000£
|
| | | Ryad Assad Espion de Rhûn - Vicieux à ses heures perdues
Nombre de messages : 2388 Age : 31 Localisation : Pelargir Rôle : Humaniste
~ GRIMOIRE ~ -: Humain -: 36 ans -:
| Lun 21 Jan 2013 - 16:08 | | Rokh Nom : Visuni Prénom : Rokh Âge : 23 ans Sexe : Masculin Race : Humain, originaire de Rhûn. Particularité : Son grand-père Sênmurw a été un des précepteurs de Rostam, il était notamment là à sa naissance. Alignement : Chaotique-Mauvais Rôle : Combattant de l'OCF, ancien Lieutenant des Cataphractes de Rhûn, devenu garde du corps de Farma d'Aldburg Description détaillée :- Spoiler:
Equipement : Au combat, Rokh aime à porter un armement varié capable de faire face à plusieurs situations. Privilégiant bien évidemment le combat à cheval, il dispose d'une longue lance de cavalerie qu'il aime à utiliser lors de charges dévastatrices. Réalisée dans un alliage particulier, elle ne se brise pas lors des chocs, et il lui ainsi possible de percuter plusieurs adversaires. Habile en selle, il est en mesure de frapper ses ennemis dans des postures compliquées, ce qui lui donne un grand avantage lors des duels.
Accroché à la selle de sa monture pend Varvad, un sabre de cavalerie acéré capable de traverser le cuir et de briser les cottes de mailles. La lame est assez longue, mais ne pose aucun problème lorsqu'il s'agit de combattre à pied, grâce à son équilibre parfait, et sa légèreté peu commune. Pourvue d'un manche assez grand, cette arme élégante peut être saisie à deux mains ou à une seule, selon les situations.
Enfin, en guise d'arme principale lors des mêlées, Rokh affectionne particulièrement la masse d'arme. Sa courte portée, que certains considèrent comme un inconvénient majeur, est contrebalancée par son incroyable pouvoir de destruction. A même de neutraliser la protection conférée par une cuirasse ou par une cotte de maille, elle est aussi en mesure d'enfoncer sérieusement une armure conventionnelle, et de briser les os avec une grande facilité. Maniée de pair avec un bouclier par un combattant hors du commun, cette arme sait se montrer redoutablement efficace.
Description physique : Rokh est un homme assez grand, longiligne, au port altier, conséquence presque naturelle de son éducation de cavalier. Il a des cheveux bruns qu'il porte mi-longs, et qu'il attache en un catogan militaire lorsqu'il part à la guerre. Le plus souvent, il porte une armure complète de cavalerie lourde, forgée sur mesure par les nains de la Moria. Celle-ci se compose d'un casque complet à crin de cheval, d'un gorgerin, d'une cotte de maille recouverte d'une armure de plates intégrale. L'armure, certes imposante, est avant tout incroyablement légère, grâce à la dextérité des nains qui l'ont forgée. Ainsi, son porteur peut se déplacer à pied avec une grande aisance, tout en étant à l'abri de la plupart des coups. Il porte un épais bouclier suffisamment résistant pour dévier les coups les plus puissants, et arrêter la plupart des projectiles.
On le voit souvent monté sur un cheval de taille relativement modeste, si on compare avec les destriers plus grands et plus puissants qui composent les armées occidentales. Sa monture, Saêna, cuirassée au niveau de la tête, des flancs et du poitrail, est endurante et courageuse, réputée pour avoir le pied sûr et pour être particulièrement docile.
Description mentale : L'arrogance est le trait caractéristique de Rokh, sa plus grande force mais aussi sa plus grande faiblesse. Extrêmement confiant dans ses capacités, il se considère comme un des meilleurs combattants de la Terre du Milieu, à juste titre d'ailleurs. Conscient que très peu d'adversaires sont capables de rivaliser avec lui, il ne se laisse pourtant pas facilement piéger par la condescendance. Dès qu'il peut se débarrasser d'un adversaire, il le fera, sans prendre le temps de jouer avec lui, sans lui laisser la moindre chance. Cela en fait un adversaire redoutable pour quiconque est moins talentueux que lui - ce qui représente une bonne partie de la population -, mais il est davantage en difficulté quand il tombe sur quelqu'un de sa trempe. Alors, il manque d'expérience et de finesse dans l'attaque, handicapé par une vision tactique limitée, et une pensée davantage tournée vers l'immédiateté que sur l'anticipation. Néanmoins, il peut compter sur des réflexes extraordinaires, et sur son incroyable endurance physique et mentale. Passé maître dans l'art de se défendre, il sait mettre à profit son bouclier pour épuiser son adversaire tout en dépensant le moins d'énergie possible, avant de terminer le combat d'un revers de sa masse.
Parents proches : Hôma Le Féroce : Portant bien son nom, ce guerrier originaire de Rhûn s'est distingué pour son courage et ses grandes compétences martiales. Il a éduqué son fils de manière stricte et rigide, afin de faire de lui son digne successeur. Sênmurw Le Glorieux : Son grand-père était un vétéran dans l'armée, qui par le plus grand des hasards s'est retrouvé à être un des précepteurs de Rostam, qui deviendra un Général de renom. Il s'agit d'un héritage dont Rokh se vante sans vergogne.
Style de combat : A cheval comme à pied, Rokh privilégie l'affrontement direct, préférant s'appuyer sur ses capacités impressionnantes que sur la tactique. Cela ne signifie pas qu'il se dispense de réfléchir, mais disons plutôt qu'il voit à court terme. Monté, il a tendance à garder sa lance en main, et à s'en servir pour empaler ou taillader ses adversaires. Fort de son bras droit, il peut frapper à droite et à gauche de la tête de son cheval avec une grande facilité. Il lui arrive parfois d'utiliser la hampe de son arme pour piquer un adversaire qu'il aurait raté auparavant. Son bouclier lui est très utile pour dévier les coups, car il trouve souvent le bon angle pour que les attaques qu'on lui lance glissent sur sa protection. Par ailleurs, il n'hésite pas à utiliser son bouclier pour frapper les autres cavaliers qui passeraient à portée.
Lorsqu'il engage de l'infanterie au sabre, il se montre sans pitié, et ses coups sont souvent mortels. Son sabre s'infiltrant sans difficulté dans les défauts des armures, il peut atteindre à la gorge la plupart des fantassins qui pourraient l'encercler. Là encore, son bouclier lui sert autant à se défendre qu'à attaquer, et il n'hésite pas à asséner de violentes attaques aux hommes qui essaieraient de le prendre à revers.
Rokh est un cavalier émérite, et il ne lui arrive pas souvent de descendre de selle. Le cas échéant, c'est soit parce qu'il a décidé d'achever personnellement un de ses adversaires, soit parce qu'il a été touché et contraint à la chute. Mais même dans ce dernier cas de figure, il sait gérer la situation. En cas de choc le faisant tomber, le premier réflexe de Rokh est de lâcher sa lance pour se saisir de son épée. Doué en selle, il sait comment faire pour tomber proprement et sans se blesser. En cela, il est bien aidé par le fait que son cheval soit d'une taille inférieure à celle des destriers occidentaux.
Une fois à terre, Rokh peut combattre soit au sabre, soit à la masse. Il aura tendance à privilégier la masse dans les mêlées, là où il peut sans crainte asséner des coups sur ses adversaires. S'il touche une lame, le choc est tellement violent que son adversaire est parfois contraint de lâcher son arme. S'il touche le corps, eh bien cette partie du corps a de fortes chances d'être inutilisable. Direct et sans pitié, il assène ses attaques sans se soucier de ce qui se trouve devant lui. Son bouclier lui sert à se placer à portée de frappe sans essuyer de riposte trop importante, mais aussi à bousculer et à déstabiliser ses adversaires pour mieux ouvrir leur garde.
En cas de duel, Rokh aura tendance à préférer le sabre. Moins décisif, mais avec une plus longue portée, il est plus facile de se défendre avec. Il l'emploie d'ailleurs exclusivement comme arme de contre-attaque, préférant encaisser et riposter avec son bouclier pour mieux se faufiler dans les failles adverses avec sa lame. Il donne souvent l'impression d'être dominé dans les duels avant de surprendre ses opposants trop confiants par des attaques rapides, précises et décisives.
Histoire en bref : Né dans une famille modeste vivant sur une île en Mer de Rhûn, il a grandi avec l'espoir toujours vivace de voyager et de revenir plein de gloire et de trésors. Formé dès son plus jeune âge à l'équitation, se vantant lui-même d'avoir passé plus de temps en selle qu'à pied, Rokh est un cavalier hors pair doté d'une grande expérience dans le domaine de la guerre montée. Il a en effet participé à la Bataille du Nord, malgré son jeune âge, ainsi qu'à plusieurs escarmouches sous les couleurs de Rhûn. Enrôlé très tôt dans l'armée régulière, il montre des prédispositions naturelles à l'art du combat, et se révèle un élève zélé quoique peu enclin à écouter les ordres. Ce trait de caractère, s'il avait été corrigé, aurait fait de lui un capitaine intrépide, et l'aurait sûrement aidé à monter en grade. Cependant, il est toujours resté une forte tête, et n'a jamais su se plier aux consignes. Incorporé très rapidement dans la cavalerie, en raison de son immense talent, il participe à la Bataille du Nord sous les ordres du Roi Alahân. Vainqueur de nombreux ennemis, il est cependant condamné pour avoir pris des initiatives trop dangereuses qui auraient pu mettre en péril la vie de son unité. Exclu temporairement de l'armée, il refuse de rejoindre les rangs, considérant que la punition qui lui a été infligée est injuste. Muté de force dans la Milice d'Albyor, il y passe trois années où le manque d'action et la routine le rongent peu à peu. Rendu arrogant par sa nette supériorité sur ses compagnons d'armes qui n'ont pas suivi une formation militaire, et convaincu qu'il l'est par le fait qu'aucun homme ne parvient à le vaincre en duel, il commence à faire des écarts de conduite qui lui vaudront d'être plusieurs fois sanctionnés pour manquement à la discipline. Renvoyé de la Milice au bout de trois ans, il gagne Blankânimad, où il se lance dans une série de duels dont il sort victorieux à chaque fois. Son nom commence à se faire connaître, et il est bientôt approché par un individu mystérieux qui le convainc de se rallier à l'OCF.
Apparitions :- La bataille des trois rois : la Tour des Maléfices- La bataille des trois rois : la Porte du Destin- Dans les prisons dolentes, y avait un prisonnier...- La vie a une fin, pas le chagrinStatut : Décès confirmé Membre des Orange Brothers aka The Bad Cop"Il n'y a pas pire tyrannie que celle qui se cache sous l'étendard de la Justice"- Spoiler:
Bourse : 3.500£ - Salaire : 3.000£
Dernière édition par Ryad Assad le Sam 9 Mar 2024 - 14:56, édité 3 fois |
| | | Ryad Assad Espion de Rhûn - Vicieux à ses heures perdues
Nombre de messages : 2388 Age : 31 Localisation : Pelargir Rôle : Humaniste
~ GRIMOIRE ~ -: Humain -: 36 ans -:
| Lun 21 Jan 2013 - 20:37 | |
Nesrine Nom : Os'Arin Prénom : Nesrine Qamar Âge : 22 ans Sexe : Féminin Race : Humaine, née au Harad Particularité : Gauchère - Un tatouage sur l'avant-bras gauche et un autre au coin de l'oeil droit - XXX XXXXXXXXX XXXXXXX XX XX XXXXX, XX XXXXXXXXXX XXX XX XXXX XXXXXX. Alignement : Chaotique-Mauvais Rôle : Assassin solitaire - Danseuse - Acrobate Description détaillée :- Spoiler:
Equipement : Deux sabres courts, d'environ trente-cinq centimètres. Leur lame à simple tranchant est en acier, ce qui les rend capables de perforer aisément le cuir. Toutefois, ils ne sont pas à même de franchir une quelconque protection métallique. La finesse de leur pointe permet cependant de se glisser dans le défaut d'une armure. De telles armes sont conçues en général pour le combat très rapproché, et elles allient la rapidité à la résistance. Pour un assassin, l'inconvénient réside dans leur manque de discrétion. Elles ne sont pas conçues pour le duel, quoiqu'il est possible à un bretteur talentueux d'enchaîner quelques passes d'armes avec. Pour en exploiter tout le potentiel, il est nécessaire d'allier souplesse, vitesse et précision.
Un set d'infiltrateur contenant : des billes de plomb (un sachet de cinquante) qui peuvent être lancées dans les pieds d'éventuels poursuivants, pour les semer. Le tout ne pèse que quelques grammes, mais peut se révéler très utile. Des petites capsules de poison de contact (poudre urticante, aveuglante ou paralysante) et de poison d'inhalation (Pollen d'Hirztion : somnifère puissant), qu'elle attache à son bras gauche via un brassard à pochettes. Les capsules sont assez discrètes, mais leur petite taille diminue considérablement l'efficacité des poisons.
Description physique : Il n'est pas besoin de faire d'efforts pour trouver Nesrine attirante. C'est une femme de taille moyenne, menue, avec un corps sculpté par l'effort. Des années passées à pratiquer les arts du combat et la danse lui ont permis d'acquérir une souplesse et une force rares pour son âge. Capable d'enchaîner les acrobaties à une vitesse inhumaine, elle est dotée d'un sens de l'équilibre à toute épreuve. Il est aisé de poser le regard sur ses courbes parfaites, puisqu'elle a tendance à aimer les vêtements provocants, qui ne couvrent guère plus que la pudeur. Cela lui permet en outre de ne pas être gênée d'aucune façon par le flottement des tissus. Ceci dit, il est nettement plus difficile de discerner ses sautes d'humeur, puisque le bas de son visage est systématiquement couvert par un voile fin, qui cache XX XXXXXXX XXX XXX XXXXX XX XXXX. Seuls ses yeux d'un bleu perçant restent apparents. Pour le reste, on notera sa coiffure très longue, qu'elle conserve ainsi pour des raisons plus esthétiques que pratiques.
Description mentale : Nesrine est une jeune femme tout sauf équilibrée. Livrée à elle-même à la suite de la mort de sa mère, elle n'a cessé d'en vouloir à sa sœur, qu'elle rend responsable de cet état de fait. La rivalité qui existait entre elles deux à l'origine s'est transformée en une haine pure sans laquelle elle s'effondrerait sûrement. Mais il faut associer à la colère qui l'habite un orgueil et une fierté démesurés qui la conduisent souvent à se surestimer, à présumer de ses forces, et à se mettre inutilement dans des situations périlleuses. Mais au fond, c'est un cœur tendre, brisé par le chagrin, qui recherche désespérément la compassion et la chaleur humaine.
Solitaire, elle s'isole des gens, et reste le plus souvent silencieuse, pensive. Comme sa sœur, elle éprouve une méfiance presque naturelle pour tous les individus qu'elle ne connaît pas, et elle a appris à ne pas dormir en présence d'inconnus. Elle supporte cependant assez mal le manque de sommeil, et elle peut devenir irascible, voire violente. Elle a également honte de XX XXXXXXXXX XXX XXXXX XXX XXX XXXX XXXXXX, XXXXXXX XXXX XXXX XX XXXXXX XXX XXXX XXX XXXXXX. Émotive mais capable de se contrôler, c'est le seul point faible de sa cuirasse, car elle peut XXXXXX XX XXXXXX si quelqu'un avait le malheur de soulever son voile. C'est la raison pour laquelle elle a les miroirs en horreur. Elle ne supporte pas qu'on lui renvoie sa propre image.
Parents proches : Sa soeur : Aliya Isra Os'Arin. Elle a conçu une haine féroce à l'encontre de celle-ci, lorsque leur mère est décédée, et s'est juré de se venger par le sang. Elle traque donc la piste de celle-ci depuis qu'elle-même a retrouvé sa liberté, et recherche le moindre indice qui pourrait la renseigner. Toutefois, elle se limite pour l'instant au Harad, car elle connaît assez mal les terres du Nord. Elle rêve cependant d'y aller, car elle a entendu des rumeurs pouvant laisser à penser que sa proie s'y trouverait.
Apparitions :- Chasse au Trésor- Négociations glacées...- L'Antre des Ombres - Minas Tirith- En route pour le Nord- Au Chat Noir - Salon de jeu- La famille, orage à mépris/Or à jamais prisMembre des Orange Brothers aka The Bad Cop"Il n'y a pas pire tyrannie que celle qui se cache sous l'étendard de la Justice"- Spoiler:
Bourse : 3.500£ - Salaire : 3.000£
Dernière édition par Ryad Assad le Mer 3 Juil 2013 - 20:05, édité 2 fois |
| | | Ryad Assad Espion de Rhûn - Vicieux à ses heures perdues
Nombre de messages : 2388 Age : 31 Localisation : Pelargir Rôle : Humaniste
~ GRIMOIRE ~ -: Humain -: 36 ans -:
| Ven 25 Jan 2013 - 18:48 | | Nan Identité : Nan de Cuiviénen Âge : Indéterminé Sexe : Féminin Race : Elfe Moriquendi Particularité : C'est une excellente musicienne, qui se promène en permanence avec ses instruments de musique. Alignement : Chaotique-Bon Elle a tendance à agir pour le bien du plus grand nombre, et pour cela est prête à désobéir aux ordres qu'on lui donne. Rôle : Vagabonde Description détaillée :- Spoiler:
Équipement : Voyageant sur les routes de la Terre du Milieu, Nan ne dispose que de très peu de biens propres. Une tunique de voyage elfique, qui n'est pas de la prime jeunesse, mais qui est toujours d'excellente qualité, constitue son vêtement principal, qu'elle recouvre d'une cape de voyage épaisse et chaude, pratique lors des froides nuits d'hiver. Elle ne s'encombre de pas grand-chose, préférant voyager léger, et l'ensemble de ses possessions tient dans une petite musette qu'elle porte en bandoulière : une sacoche avec quelques pièces, du fil et une aiguille, une petite outre d'eau. Elle monte un cheval docile et courageux, nommé Nandil, qui l'accompagne dans toutes ses aventures, à qui elle tient énormément. Pour ce qui est de son armement, il se constitue d'un arc simple, taillé dans une branche d'orme et des munitions qui l'accompagnent. C'est l'arme qu'elle emploie le plus souvent, à titre de menace en général, ce qui lui permet de garder à distance les problèmes. En outre, elle porte à la hanche une épée à lame fine, nommée Daeva. Par ailleurs, elle ne se sépare jamais de ses instruments, qui réchauffent l'âme des malheureux les soirs de tristesse, et qui font naître le sourire dans le cœur de ceux qui ont perdu la foi. Un petit violon, duquel elle tire les notes de ballades émouvantes, ou encore une flûte qui entre ses doigts se met à pépier harmonieusement, imitant le chant des oiseaux qui, en battant de leurs petites ailes, saluent le jour nouveau par un beau matin de printemps.
Description physique : A l'instar de tous les autres elfes, Nan se reconnaît par des traits caractéristiques : des oreilles pointues et une beauté surnaturelle. Cela dit, elle n'appartient pas aux peuples elfiques qui ont vu Valinor, et sans qu'il soit possible d'expliquer en détail pourquoi ou comment, elle ne peut souffrir la comparaison à côté de l'un d'eux. Bien que proches, ils demeurent différents dans l'essence. Sa beauté indéniable semble terne face à celle, pure et éthérée, des Calaquendi, et elle semble étrangement plus "humaine", ce qui par bien des aspects la rend plus attachante, plus accessible aux yeux des humains. Ses cheveux argentés, souvent laissés libres, flottent et ondulent dans le sillage de son pas vif et énergique. Son visage aux traits fins est accueillant, et elle se montre toujours disponible pour qui veut lui parler, bien que peu encline à lancer la conversation. Petite et menue, ce n'est pas une guerrière expérimentée - et cela se voit -, mais elle manie la lame aussi vivement qu'elle manie l'archet, et gare à qui la juge avec trop d'empressement.
Description mentale : Douce et bienveillante, Nan n'est pas du genre à apprécier la violence. Elle a longtemps vécu avec les siens, cachée, loin du monde en proie à la guerre et aux tourments. Cependant, elle a toujours senti au fond d'elle-même que rester sans rien faire pour les pauvres malheureux n'était pas digne d'elle. Elle sait que les Moriquendi, comme elle, sont souvent méprisés ou regardés de haut par les autres elfes, mais elle s'en fiche, et essaie d'apporter de l'aide comme elle le peut, où elle le peut. Elle est convaincue que la sincérité de ses intentions peut dépasser les antagonismes ancestraux qui existent entre les différents elfes. Cependant, elle se sent toujours inférieure à ces êtres vénérables qui ont vu la lumière des Deux Arbres, et préfère leur adresser la parole le moins possible. Ayant toujours vécu loin de l'agitation causée par les conflits, elle est parfaitement novice en la matière, et bien que sage dans bon nombre de domaines, elle éprouve toujours beaucoup de crainte lorsque les jours s'assombrissent, lorsque l'ombre s'étend sur elle. On ne peut la qualifier de peureuse, car elle fait preuve d'un courage exemplaire face au danger, mais elle n'éprouve pas la confiance ou le détachement que ressentent les grands guerriers à l'approche des périodes difficiles. Elle est cependant prête à donner sa vie pour ce en quoi elle croit, et prête à lutter jusqu'au bout contre l'adversité.
Apparitions :- Une Ombre sur ImladrisStatut : Décès confirmé Membre des Orange Brothers aka The Bad Cop"Il n'y a pas pire tyrannie que celle qui se cache sous l'étendard de la Justice"- Spoiler:
Bourse : 3.500£ - Salaire : 3.000£
Dernière édition par Ryad Assad le Sam 9 Mar 2024 - 14:56, édité 2 fois |
| | | Ryad Assad Espion de Rhûn - Vicieux à ses heures perdues
Nombre de messages : 2388 Age : 31 Localisation : Pelargir Rôle : Humaniste
~ GRIMOIRE ~ -: Humain -: 36 ans -:
| Lun 15 Avr 2013 - 1:20 | | Paradoxe Nom : ??? Prénom :- Spoiler:
Un craquement sinistre retentit, alors que l'épaisse porte en bois massif s'ouvre. Voilà qui est largement suffisant pour alerter la garde. S'il y en avait une, bien entendu. Une seconde se passe...puis une deuxième, et ainsi de suite. Arrivé à dix, toujours aucun bruit suspect. Aucun molosse n'aboie dans le lointain, indiquant qu'il a repéré quelque chose, et qu'il s'apprête à fondre sur sa proie. Aucun balourd sur ses talons, une arme immense serrée dans ses énormes poings, prêt à décapiter à grands renforts de cris et de grognements ceux que son ridicule cerveau aurait identifié comme des ennemis. Personne. Une silhouette sombre se découpe dans l'encadrement baigné de lumière de la porte désormais grande ouverte. La lune est bien pleine, ce soir, et elle se trouve pile en face de la maison. Aucun nuage ne vient la dissimuler, tant et si bien que l'on se croirait sous un soleil nacré. La silhouette fait un pas en avant. Sa semelle claque sur le sol de marbre froid et nu qui marque l'entrée de l'imposant édifice. L'écho de ce pas se répercute dans toute la maison, amplifié de-ci de-là, comme si des êtres cachés chuchotaient entre eux, comme des commères babillant sur tel ou tel sujet dépourvu d'importance. La silhouette se met soudain à onduler...comme si elle tremblait. Peut-être est-ce dû au courant d'air frais qui passe de part et d'autre d'elle, et qui refroidit considérablement l'atmosphère du hall d'entrée. Comment savoir ? En s'approchant, on peut voir que l'individu qui se trouve dans l'entrebâillement a la tête baissée. Il oscille doucement sur ses pieds invisibles, dissimulés qu'ils sont - à l'instar du reste de son corps -, sous une épaisse cape. On dirait qu'il est en train de prier, mais impossible d'en être certain, car ses lèvres semblent closes. Soudain, avec une vivacité à faire peur à un serpent, la tête se relève, et darde son regard sur la lune toute ronde qui illumine le ciel. On peut désormais apercevoir un visage. Un visage terrifiant : la peau est d'une pâleur cadavérique, à faire frémir, et il faut n'y voir aucune influence de la lune là-dedans. Cette même peau est lisse et sans défaut, comme celle des enfants. C'est cela, on dirait le visage d'un enfant. Pourtant, les proportions n'y sont pas. La taille de l'individu correspond à celle d'un adulte. Zut...comment savoir ? On dirait un corps mort, étrangement articulé. Les mouvements sont raides et saccadés, comme quand on est resté trop longtemps dans la même position, et qu'on a les muscles ankylosés. Sauf que là, c'est autre chose. C'est plus malsain. Moins...humain. Soudain, le visage tourne la tête à gauche, avec la même brusquerie que plus tôt. Et là, je peux observer le visage de face. Sur la moitié droite de celui-ci, on peut voir un entrelacs, complexe mais incroyablement beau, de fils d'or, qui courent sur la peau. On dirait qu'ils ont été cousus dedans, avec un soin, une méticulosité que les êtres humains n'ont pas. Mais quelle est cette créature ? Difficile de le savoir. Enfin, un mouvement. Celui des yeux. Fugace et aussi inquiétant que le reste, mais il prouve au moins que la créature n'est pas une statue de cire. Les deux yeux ont bougé, et il est facile d'observer leurs iris d'un bleu sublime et terrifiant à la fois. Les voir procure le même sentiment que lorsque vous escaladez une montagne, que vous atteignez le point culminant de celle-ci, et que vous regardez l'océan en contrebas. Celui-ci ressemble, de loin, à une masse homogène, mais en y prêtant attention, on devine qu'il s'agit de l'association de plusieurs milliers de toutes petites entités, et d'une multitude de couleurs. Mais quelles sont ces entités, qui nagent dans ces yeux immenses ? Impossible de le savoir. Soudain, encore et toujours avec la même brusquerie, la silhouette pivote sur elle-même. Vous croyiez qu'elle allait rentrer ? Et bien non, elle sortait : et la voilà qui se retourne vers l'intérieur. Nouvelle saccade. Sa tête fixe maintenant le plafond. Ses lèvres restent immobiles, mais une voix caverneuse, portée par les murs, comme si un pouvoir étrange la faisait courir le long des murs à la recherche de son destinataire. On les sentirait presque nous entourer, nous caresser comme de fins tentacules dont le simple contact nous fait frémir, puis se détourner de nous car nous ne sommes pas celui ou celle à qui il est adressé, comme portés par un vent contraire :
- Père ! Mère ! Je ne rentrerai pas dîner ce soir ! A bientôt !
Puis la silhouette pivote à nouveau. La créature tantôt enfant, tantôt humaine, tantôt démon, tantôt calme, tantôt agitée, si frêle, mais porteuse d'une voix si terrible tourne les talons, et s'enfuit à toutes jambes. Dix-huit cadavres baignent tranquillement dans leur propre sang, atrocement mutilés, amoureusement disposés autour de la table de réception. Paradoxe.
À toi ! À toi ! À toi ! Je t'ai dit mon nom, maintenant c'est à toi de me dire le tien ! "..." Quoi ? Tu ne me crois pas ? Mais je t'assure, je m'appelle Paradoxe ! Pa-ra-doxe. Tu n'as jamais entendu parler de moi ? Tu veux que je te parle de moi ? "..." Je prends ça pour un oui, mon petit ami, et si tu as bien suivi, je ne suis pas un ange, na ! Ca ne rime pas, ne prends pas cet air là avec moi, la vie ce n'est pas ça, c'est autre chose, qui m'indispose, et je propose, si tu n'invoque pas de clause, de cesser la prose. C'est mieux, hein ? Non ? Tu ne réponds toujours pas ? Coquin que tu es, tu essaies de me déstabiliser ! Tu veux que j'oublie où je veux en venir, hein ? Mais ça ne marche pas avec moi, je suis au-dessus de ça, alors tais-toi et laisse-moi finir, veux-tu ? C'est mieux...où en étais-je ? Ah oui, moi. Moi, je m'appelle Paradoxe, mais j'ai déjà dû te le dire. Et pourquoi m'appelle-t-on comme ça ? Ma foi...je ne sais pas, c'est comme ça, plus de vers, j'ai la tête à l'endroit. Qui m'a donné ce nom-là ? Je l'ai oublié. Mais je m'en souviendrai sans doute avant la fin de cette présentation. Tout du moins je l'espère. Et toi, tu ne veux toujours pas me répondre ? Non ? Eh bien tu me déçois beaucoup, tu sais ? Tu es le miroir le moins loquace que je connaisse. Âge : - Spoiler:
Tu as vingt-cinq ans, Paradoxe ? Un quart de siècle ? Mais cela fait de toi quelqu'un de responsable, désormais, même si je reconnais avoir dit ça tous les ans depuis...depuis quelques temps, déjà. Je perds la mémoire. Ironique, non ? Vingt-cinq ans que tu as poussé ton premier cri sur la Terre du Milieu, et vingt-cinq ans que tu cherches désespérément. Mais continue, ne t'arrêtes pas. Tu finiras par trouver. Sexe : - Spoiler:
- Partez devant.
Ce sont les seules paroles que prononce le capitaine, à l'intention de deux de ses hommes. On reconnait que c'est un capitaine à sa posture droite et fière, au fait qu'il soit à la tête de la colonne qui arpente la route, mais surtout à son ton autoritaire quoique non dénué d'une certaine bienveillance. Deux ombres noir et argent s'éloignent au petit trot d'un groupe plus important. Les deux soldats ne sont pas rassurés. Leur main gantée est solidement refermée sur la hampe de leur lance. Ils sont prêts à tout. L'oriflamme qui claque dans le vent frais, le bruit du sabot des chevaux sur les pierres de la route, et les hurlements déchirants sont la seule chose qui perce la nuit noire. Les nuages sont nombreux, et il y aura probablement une tempête avant l'aube. Pourtant, les cris continuent, encore et toujours.
Au début, la compagnie croyait qu'il ne s'agissait que du vent qui s'engouffrait dans les rochers, ou quelque chose de parfaitement naturel. Mais en approchant, ils purent se rendre compte qu'on appelait, qu'on pleurait, et qu'on criait à s'en briser la voix. Plus que leur empathie, c'est leur sens du devoir qui poussait les cavaliers à avancer, car au milieu des rafales de vent, on aurait dit qu'un spectre les invitait dans les ténèbres. Ils franchirent une petite colline, et profitèrent de ce qu'ils étaient en hauteur pour jeter un coup d'œil aux alentours. Rien. Le vent soufflait de plus en plus fort, et les hurlements s'étaient arrêtés. Un des cavaliers mit pied à terre, planta sa lance dans le sol, et se saisit de son épée. D'un pas prudent, il s'approcha d'un petit bosquet qui tremblait alors qu'il n'y avait pas de vent. Le voyant faire, son compagnon haussa un sourcil interrogateur, et descendit de sa selle à son tour.
- Eriacis ? Il y a quelque chose ?
L'intéressé se figea en entendant son nom. Il tournait toujours le dos à son comparse, et il semblait visiblement très concentré sur ce qu'il venait de trouver. De la pointe de son épée, il écarta quelques branches, et resta un moment sans réagir. Soudain, son visage se tordit, et afficha une expression particulièrement sadique. Il semblait ne plus avoir conscience de quoi que ce soit. Il leva bien haut son épée, et deux cris retentirent simultanément. Le premier fut celui de la chose tapie dans le bosquet, et le second fut celui du soldat resté en retrait. Ce dernier se jeta sur son ami, et lui saisit brutalement le poignet avant qu'il ne puisse abattre son arme. L'homme tourna sa tête avec brusquerie vers son compagnon. Ses yeux étaient fous, comme consumés par un feu dévorant. Il repoussa son agresseur, et tenta de le frapper, sans succès. L'autre avait reculé promptement, et en avait profité pour sortir son arme. Le fracas des armes envahit les lieux, ponctué de grognements à demi-étouffés par le bruit du vent. Au loin, des chevaux approchaient à vive allure. Eriacis, écumant de rage, combattait sans aucune raison. Il frappait de manière parfaitement aléatoire, sans aucune discipline. L'autre soldat mit deux passes à organiser sa défense, avant de contre-attaquer. Sa riposte fut cinglante et mortelle. Eriacis s'effondra, grièvement blessé. A ce moment-là, les autres cavaliers arrivèrent, découvrant l'affreux spectacle. Ils s'empressèrent de demander des explications à celui qu'ils considéraient comme un traître. On s'empressa de bander le fou, afin qu'il puisse tenir jusqu'à la ville la plus proche. Il délirait, et semblait ne même pas ressentir la douleur de sa blessure. Il essayait de se lever, à grands renforts de coups de reins, mais cela ne changeait rien. Ses bras s'agitaient en tous sens, comme s'il avait du mal à les contrôler. Les quelques mots qui sortirent de sa bouche étaient incompréhensibles, mais sa voix étranglée glaça le sang de ses camarades. Soudain, alors que tous allaient partir, des sanglots éclatèrent, en provenance du buisson. Le capitaine se tourna vers celui-ci, et s'en approcha. Il y découvrit une jeune fille en pleurs, qui se débattit quand il lui tendit une main pourtant amicale. Elle hurla derechef, et se jeta sur lui avec la ferme intention de le mordre et de le griffer jusqu'au sang. Il fut contraint de l'assommer pour qu'elle cesse son agitation. Dans un envol de cheveux noirs, sa tête partit en arrière. Malgré sa fatigue -lisible sur son visage -, et son état de choc, elle lutta pour garder conscience. Ses yeux se fermèrent doucement. Une larme naquit au coin d'un d'eux. On pouvait y voir le reflet de ses iris bleus. Race : - Spoiler:
Il y a quelqu'un ? Oui ? Non ? C'est Paradoxe qui vous parle. Qui vous parle de moi...enfin plutôt d'elle...euh...de lui. Zut : je vous parle de moi, alors écoutez un peu. Sachez que je ne parle pas facilement de moi, alors profitez de ce que je vous raconte, c'est clair ? Merci. Vous vous demandiez donc quel type de créature j'étais. Je vois que je terrorise déjà la moitié d'entre vous, non ? Mais si, mais si...c'est toujours comme ça. Vous entendez deux ou trois bricoles sur moi - des choses qui, légalement, ne portent pas préjudice à mon honneur, en partant du principe qu'elles soient vraies, bien entendu -, et vous vous imaginez déjà que je suis une sorte de monstre cruel et impitoyable. Sachez déjà que je ne suis pas un démon. Enfin peut-être pas, hein ? Qui peut le dire après tout ? Certains tyrans étaient considérés comme des démons par leurs sujets. Je n'ai pas de sujet, mais j'ai quelque verbe, alors laissez-moi vous expliquer de quoi il retourne. Comme je le disais, je ne suis pas plus un démon que vous, là. Je n'ai pas de cornes, et je ne dégage pas une aura mystérieuse dont personne ne peut s'échapper...quoiqu'avec certaines personnes, on peut dire que si...mais arrêtons de tout nuancer, soyons un peu simples, voulez-vous ? Je ne suis pas non plus une elfe, ni une créature de ce genre-là. J'espère bien mourir un jour, après avoir accompli de hauts-faits, et on me classe donc dans la catégorie des humains. Ça ne vous suffit pas ? Bon, d'accord, pas la peine de vous énerver : je suis originaire du Gondor, ça vous va ? Particularité : - Spoiler:
Cette fois, je continue à parler. Les autres racontent n'importe quoi. Et puis ce sont mes souvenirs, d'accord ? Alors c'est moi qui décide, et vous...vous vous contentez d'écouter très attentivement, parce que j'ai horreur de me répéter...et aussi de perdre le fil de mes pensées. Je disais donc que je croyais n'avoir aucune particularité. Mais en toute modestie, je crois que je n'ai pas tout le temps raison. Il doit bien y avoir des moments où je me trompe, a fortiori lorsque je parle de moi. Mais les rumeurs qui circulent sur mon compte ne sont guère flatteuses - vous avez entendu ce qu'ils racontent sur moi ? -, et c'est vraiment pour que vous mesuriez à quel point elles sont odieuses que je vous les raconte. Alors premièrement, on dit de moi que je suis dingue. Bon, ça, tout le monde ne le dit pas. Mais quelques uns. Alors après, il faut voir d'où vient la folie, qui est fou, et qui est normal. Je pense de mon côté que tout le monde a une part d'anormal en lui. Et de fait, si tout le monde a de l'anormal, alors l'anormal devient norme et donc normal. Compris ? Mais passons. Après ça, certaines personnes disent que j'ai une voix formidable. J'ai fait du chant, avant, vous savez ? Je chantais même plutôt bien, et j'avais surtout la capacité de changer de voix comme je le voulais. Je pouvais prendre une voix grave, comme les grands costauds qui s'occupent de surveiller les maisons. Ou alors je pouvais minauder comme la plus délicate des femmes de la cour du Roi. Et entre les deux, je pouvais prendre toutes les palettes de voix, tout reproduire, tout imiter ! Ah...C'était la belle époque. Alignement : - Spoiler:
Comment ça "encore toi" ? Je n'ai pas fini, et puis je n'ai pas envie que les gens disent que j'ai tendance à enfreindre les règles, que je ne respecte que moi-même, et que je n'ai rien à faire de mon prochain et de la vie en général. C'est totalement faux, et surtout très irrespectueux. Vraiment...il y a des coups de courge qui se perdent. Mais passons : on ne peut pas dire que je respecte scrupuleusement, au millimètre près, comme si j'avais un juge à côté de moi, la loi des villes où je passe. Mais vous non plus, n'est-ce pas ? Comment ça, "si" ? Faut arrêter de mentir comme ça, à tout va ! C'est mauvais pour la peau ! Bref. Pour faire court, je - gare au premier qui lit courge et rigole ! - n'ai pas toujours les moyens, dans ma profession, de respecter la loi. J'exerce un métier qui implique un engagement fort, et la capacité de respecter la parole donnée. Aussi, il est parfois des situations où la tension qui s'exerce entre la loi imposée par la société et mon propre honneur, ma propre parole donnée, est trop forte pour que je puisse décemment respecter les deux. Or, j'accorde plus d'importance à mes engagements qu'à un système archaïque coercitif conçu pour justifier l'utilisation de la violence à l'égard d'une population. Non mais oh ! Enfin... J'essaie quand même de l'enfreindre au minimum, et de vraiment être comme les autres. Mais je vous assure que ce n'est pas facile. Rôle : - Spoiler:
Autour de la table, tout le monde parlait avec affolement, jusqu'à ce que le Maire fasse revenir le calme d'un bon coup de poing sur la table en chêne massif. Cette dernière souffrit moins que lui, et il ramena son poing meurtri entre ses genoux, le temps que la douleur s'apaise, tandis qu'il dardait sur ses convives un regard dur :
- J'en ai assez, tonna-t-il, de ces histoires de meurtre ! Vous êtes tous là à vous inquiéter et à geindre, comme si cela allait changer les choses. Moi, j'ai besoin d'informations quant à ce tueur. Je veux tout savoir.
Les différents hommes rassemblés autour du Maire se regardèrent, et un grand silence se fit.
- Je crois pouvoir vous éclairer, déclara posément un homme tout de cuir vêtu, visiblement un mercenaire. Si je suis à votre table ce soir, c'est parce que je traque ce Paradoxe depuis quelques temps déjà. Ce que vous devez savoir, c'est que ce tueur est fou furieux. Il tue avec une sauvagerie barbare, comme vous avez pu vous en rendre compte, et les quelques fois où nous nous sommes retrouvés face à face, j'ai eu l'impression d'être confronté à un dément. L'arrêter ne suffira pas pour le mettre hors d'état de nuire. Aussi, Monsieur le Maire, et vous aussi capitaine, je vous suggère de donner l'ordre à vos hommes de tirer à vue sur ce boucher. Une flèche en plein cœur, c'est le seul moyen de vous assurer qu'il ne reparaîtra plus sur vos terres.
Le silence se fit pendant quelques minutes, tandis que tout le monde prenait la mesure de ces terribles paroles. Ce serait un combat à mort. La milice de la ville serait-elle capable de rivaliser avec un tueur expérimenté ? Ce n'étaient que de jeunes hommes engagés pour rassurer la population et faire peur aux brigands. Rien de plus. Un silence éloquent avait fait écho aux paroles du mercenaire. Le capitaine annonça la fin de l'entracte :
- Méprise-t-il les lois au point de ne même pas avoir peur de la prison, de la torture, et de la peine de mort ? Ne peut-on pas le chasser d'ici ? Mes hommes ne sont pas assez entraînés pour faire face à un tueur de son acabit.
Le mercenaire secoua la tête, résigné :
- Je crois bien que non. Les seules lois qu'il se fixe sont les siennes. Il agit sur contrat, et il a un objectif bien précis. Cependant, il est prêt à tuer toute personne sur sa route, ne serait-ce que pour créer une diversion, et j'ai des raisons de croire qu'il tue également après son véritable assassinat, pour dissimuler la cible originelle. Je ne connais aucun tueur qui fasse preuve d'autant de zèle dans son travail. Cela nous prouve bien qu'il n'a aucune notion de Bien ou de Mal, et qu'il ne craint pas d'être capturé. Je me demande même jusqu'à quel point il ne le désire pas.
Le mercenaire se retourna à demi en entendant une servante arriver derrière lui, pour lui proposer un peu de thé. Il acquiesça, et la laissa le servir tandis qu'il exposait son plan pour capturer sa cible. La servante se releva, et ramena une mèche de cheveux noirs derrière son oreille. Un petit sourire fleurit sur ses lèvres. Jusqu'à quel point elle ne désirait pas être capturée ? Excellente question. Description détaillée :Equipement : - Spoiler:
Il n'était guère plus de midi, dans cette petite auberge au bord de la route, qui regorgeait de monde. Des travailleurs des champs qui venaient s'y rassasier, bien à l'abri de la chaleur du zénith, sirotaient tranquillement une bière qui les rafraîchissait agréablement. On aurait pu croire qu'ils allaient se montrer enjoués et rieurs, mais ce n'était pas le cas. Au contraire, il régnait une ambiance étrangement calme, en ces lieux. Les conversations se tenaient à voix basse, et on sentait que tous craignaient quelque chose. Peut-être cette femme, assise seule dans un coin de la pièce ? Comment savoir ? Ladite femme était vêtue d'une longue robe d'un rouge éclatant, qui couvrait ses délicats souliers d'un blanc immaculé. Ses cheveux soyeux, d'un noir d'obsidienne, cascadaient autour de son visage, retenu simplement par un mince diadème d'argent aux motifs floraux complexes. Mais ce n'était pas le plus étonnant, et ce n'était pas ce qui rendait l'atmosphère aussi lourde...aussi pesante. En effet, la belle dame était une habituée de ce lieu, et la plupart des hommes présents avaient appris à l'accepter. Il y avait quelque chose d'autre. Une note discordante qui s'élevait au milieu de tout ceci. Faisant fi du respect dû à une aristocrate, un homme qui n'en était pas à son premier verre chantait tranquillement, d'une voix rauque :
"Le vent soufflait fort, la nuit était noire, Les chats étaient gris, la lune d'ivoire, Les maisons tremblaient sous le coup des bourrasques, Et au milieu de tout ça, un masque.
Empli de ténèbres et de noirceur, Il semblait vivant, porteur de malheur, Aussi dur que l'acier, aussi fin que la soie, On l'appelait Memoria.
Au cœur des ombres, par-delà la mer, Ses infâmes secrets demeuraient un mystère, Il avait un serviteur, fidèle et dévoué, Une âme condamnée.
Poussés par la haine, ou par la vengeance, Ses serfs successifs furent doués de puissance, Mais ils ignoraient tout de la malédiction, Celle de la fin d..."
Un homme se leva soudain, lançant un "Suffit !" impérieux à l'ivrogne, qui le dévisagea avec des yeux ronds, comme s'il sortait d'un rêve. L'homme était de belle taille, avec un corps bien proportionné : ni démesurément costaud, ni exagérément fin. Tous les regards se tournèrent vers lui, et il reprit :
- Cela ne vous ennuie-t-il pas qu'un ivrogne crache ses horreurs en présence de Lady Isabel ? Cette histoire de masque est répugnante, et fait par trop allusion à celui que porte la digne épouse de notre cher comte. Nous avons tous entendu qu'un meurtrier masqué sévissait dans les environs, mais je ne tolèrerai pas plus longtemps, en tant que garde du corps de Lady Isabel, que l'on fasse à ce point manque de respect à sa personne en sa présence. Milady, suivez-moi je vous prie. Quittons cet établissement où jeter l'opprobre sur quelqu'un sans fondement semble ne choquer personne.
La jeune femme aux cheveux bruns se leva avec une grâce à couper le souffle. D'un ample mouvement du bras, elle rajusta le loup qui dissimulait la moitié supérieure de son visage, et jeta un regard acéré sur ceux qui se trouvaient dans la pièce. L'ivrogne, l'œil plein de supplications muettes, s'inclina gauchement, avant de baisser la tête, honteux. Lady Isabel quitta la petite auberge d'un pas royal, sans adresser le moindre regard à quiconque, à l'inverse de son garde du corps sur ses talons, qui lançait des œillades meurtrières à tous ceux qui commençaient déjà à jaser. Depuis quelques temps en effet, il y...
Vous allez arrêter de lire dans mes souvenirs, oui ? Ça commence vraiment à devenir très gênant. Et puis vous ne vous privez pas pour regarder des choses qui ne vous concernent pas. Je conçois que vous cherchiez à en savoir plus sur moi, mais vous ne pourriez pas me faire confiance ? En gage de ma bonne foi, et si vous acceptez de ne plus regarder dans ma tête, je vais vous dresser la liste de ce que je possède, d'accord ? Commençons, voulez-vous ?
Premièrement, vous l'aurez compris, vous et votre curiosité débordante, je possède le fameux masque Memoria. Je ne sais même pas pourquoi je dis fameux, puisque personne ne semble le connaître. Je dois bien avouer que je ne l'ai pas montré à grand-monde, mais je peux vous assurer que ceux qui l'ont vu ne l'ont pas reconnu. Vous voulez en savoir plus ? Comme vous voudrez. Bon, la chanson dit que ce masque est investi de mystérieux pouvoirs, entouré de ténèbres et autres bêtises du genre. Je n'en suis pas convaincue. Ce n'est qu'un vulgaire bout de bois, après tout, non ? Pourtant, dès que je le porte, j'ai l'impression de me sentir mieux : plus forte, plus lucide, moins tendue. Je peux faire des choses qui, d'ordinaire, me semblent impossibles. Et pas uniquement sur le plan physique, si vous voyez ce que je veux dire. Non, vous ne voyez pas ? Il faut vraiment tout vous expliquer, à vous. C'est toujours comme ça avec les idiots...euh...sans vouloir vous offenser. Je disais donc que j'arrivais à faire plus de choses sur un plan mental. Minute papillon, je ne suis pas capable de faire bouger des objets rien que par la pensée, alors pas la peine de s'énerver. Je suis simplement en mesure de faire plus de choses. Tout simplement. Vous ne comprenez toujours pas ? Décidément. Mais bon, passons. J'étais en train de vous expliquer que si, dans ma vie de tous les jours, je ne suis pas capable de m'énerver avec les gens, en portant ce masque, je le peux. Sans problème. Avec une facilité déconcertante. Etonnant, non ? Et puis aussi...j'ai l'impression que le masque me parle. Parfois, la nuit, quand je dors près de lui, c'est comme s'il me chuchotait des choses. J'essaie de tendre l'oreille, mais on dirait que c'est mon imagination qui me joue des tours. C'est bête, hein ?
Par ailleurs, j'ai toute une gamme de masques, et j'en porte presque toujours un sur moi. Certains sont sobres, d'autres beaucoup moins. En règle générale, je ne porte que des loups : des masques qui couvrent la partie supérieure du visage. Mais en vérité, j'ai d'autres masques que personne ne connaît : Memoria, c'en est un. Et comme tous ceux que je cache, il dissimule la totalité de mon visage. Je vous préviens de suite, les autres masques ne me font pas le même effet que Memoria. Comment vous dire ? C'est comme quand vous promenez dans la rue en compagnie de votre âme-sœur. Vous vous sentez bien auprès de lui, vrai ? Bien. Supposons maintenant que votre âme-sœur aille vous acheter quelque chose à manger, en vous demandant de rester dehors, sur un banc, à profiter du soleil. Vous suivez ? Supposons maintenant qu'un petit garçon soit assis sur le banc. Vous n'éprouverez envers lui qu'un sentiment d'affection léger. Vous n'aurez pas envie de le prendre dans vos bras pendant des heures, d'autant que vous ne le connaissez pas, et qu'il a sans doute des parents. Enfin bref, vous voyez où je veux en venir ? Memoria est unique, et c'est le seul qui me parle. Les autres sont magnifiques aussi, mais ils sont morts, eux.
Bon, à part ça - sinon vous allez encore dire que je mens -, j'ai à ma disposition une gamme d'armes assez large, et je peux me servir comme je le désire dans la salle d'armes du manoir où je loge. Mais j'ai coutume de me promener avec des poignards, et on peut dire que j'ai acquis une certaine dextérité quant à leur maniement. C'est grâce à mon garde du corps, Luc Echèl, qui m'a enseigné l'art de me défendre. J'aurais pu apprendre à me servir de l'épée, mais c'est l'arme des nobles, alors j'ai décidé de pratiquer autre chose. Le couteau, c'est bien : discret, efficace, et surtout très élégant. Vous rigolez, mais vous n'avez jamais vu quelqu'un combattre avec une paire de couteaux. C'est si beau à voir. Je dois avouer que Luc a du charme quand il se bat, et j'espère bien en avoir plus que lui. Si vous voulez tout savoir, j'ai aussi quatre couteaux de lancer. Ils sont plus légers encore que des poignards de combat, et donc plus faciles à dissimuler : un dans ma botte droite, un à ma taille, un dans ma tunique, manche vers le bas, côté cœur, et un dernier caché dans ma manche droite.
Bon, quand je dis caché dans ma manche droite, ou dans ma botte, c'est lorsque je prends une tenue davantage décontractée : une tunique en cuir noir très seyante, qui - sans fausse modestie - me va à ravir. Enfin, elle ravit la plupart des gens, donc je pense que même vous n'y seriez pas insensible, tout rustre que vous êtes. Je disais donc que j'avais une tunique de cuir souple, particulièrement adaptée à ce que je fais dans mon travail - baissez la main, curieux, je ne répondrai pas -, et dans laquelle je me sens particulièrement bien. Autrement...eh bien ça dépend des jours. Parfois, je m'habille en armure, et je me promène le long des routes. J'aime à nouer mes cheveux derrière ma tête, ça fait très strict et très militaire. Les jeunes filles n'y sont souvent pas insensibles, et je leur adresse toujours un sourire charmant. La grande classe. Cela fonctionne tellement bien que, de temps en temps, j'en ramène une dans mon lit pour une folle nuit. Sinon, je porte des robes coûteuses et luxueuses, pour plaire à mon mari, et pour en mettre plein la vue à tout le monde. Sans prétention, bien entendu. Bon je dois dire que j'ai plus souvent l'occasion de porter la robe ou l'armure que le vêtement de cuir, mais je m'en fiche un peu, voyez-vous ? Être heureux, c'est tout ce qui compte au final, non ? Description physique :- Spoiler:
Vous êtes adorable, à vouloir en savoir davantage sur moi. A tel point que je vais vous laisser vous plonger dans mes souvenirs, pour que vous puissiez entendre ce qu'il se dit de moi. Le temps que je me concentre, là...nous y sommes...
Le temps a fraîchi de manière spectaculaire, depuis la veille. Le soleil avait brillé tout l'après-midi, mais pendant la nuit, tout avait changé. Désormais, il faisait incroyablement froid. Pas de vent, non, mais ce n'était pas plus supportable. Alors qu'il faisait noir, une mince pellicule de glace s'était formée sur les tiges d'herbe, et le sol ressemblait à un champ de cristal. C'est d'ailleurs ce qui réveilla le soldat en faction devant la caserne de la garde municipale. Pas l'herbe, bien entendu, mais le crissement de pas sur la glace fragile. Un bruit pas particulièrement habituel qui le sortit de ses rêveries. Il faisait encore très sombre, et les premiers-levés avaient encore quelques belles heures de sommeil devant eux. Le soldat eut le temps de mettre de l'ordre dans sa mise, de bomber le torse, et de porter son regard vers le lointain, comme s'il était resté dans la même position pendant des heures. Une silhouette se découpa, et à la grande satisfaction du soldat, ce n'était pas un de ses supérieurs hiérarchiques, ni non plus le Maire de la ville. Pas de raison toutefois de dégonfler les biceps, car l'inconnu était d'allure peu banale. Il portait une cape sombre et épaisse, qui transformait son corps en une masse compacte. On ne devinait ni ses bras, ni ses jambes. Sa tête était recouverte d'un épais capuchon, qui dissimulait parfaitement bien ses traits. On n'aurait pas pu dire quel âge avait le nouvel arrivant, mais il était clairement louche. Il marchait appuyé sur un bâton, ce qui laissait présumer de son âge avancé. Il s'arrêta lorsque le "Qui va-là ?" du soldat parvint à ses oreilles. Sans rechigner, il déclara s'appeler Iturba, écrivain venu du Sud pour parler de personnalités. Il cherchait quelqu'un qui connaisse Lady Isabel, dont on vantait les charmes loin au-delà des frontières de Gondor. Il parlait d'une voix caverneuse, comme s'il n'avait pas bu d'eau depuis plusieurs jours :
- Lady Isabel ? S'enthousiasma le soldat, fier d'être au centre de l'attention. Bien sûr que je la connais. Et vous avez raison de dire qu'elle a du charme. Je ne suis pas certain de sa beauté, car elle est toujours masquée, chose étrange d'ailleurs. Par contre, ce que je peux vous dire, c'est qu'elle a un corps à rendre ma femme jalouse. Et pourtant, Eugnid est loin d'être laide. Lady Isabel dégage quelque chose d'étrange, quand on la regarde. Je vous dit ce que j'en pense, mais j'ai l'impression que ce n'est pas une dame noble comme les autres. Elle doit aimer l'exercice physique, et tout ça, parce que je n'ai jamais vu une femme noble aussi énergique et aussi tonique. Mais elle reste féminine, je vous rassure. Elle a la taille fine, des hanches galbées, et ne parlons pas du reste de ses courbes, sans quoi mes pensées risquent de friser l'adultère.
Son rire accompagna celui du vieil homme, avant qu'il ne reprenne :
- Comme je vous le disais, Lady Isabel cache en permanence le haut de son visage. Je ne saurais dire pourquoi, en réalité. Peut-être est-elle défigurée par une horrible blessure, une brûlure, ou quelque chose du genre. Je pense de mon côté qu'elle cache un tatouage. C'est très en vogue, à ce qu'on m'a dit, dans les pays du Sud, mais ce n'est pas tout à fait du même effet ici. Elle n'est pas née noble, après tout, et je me demande même si elle n'est pas une ancienne esclave qui aurait trouvé refuge ici. Quoiqu'il en soit, elle est vraiment très belle, et en joue un peu. Quand elle se tient à la taverne, au milieu de tous les paysans qui se reposent, et qu'elle décide de croquer dans une pomme, je peux vous assurer que tout le monde la dévisage sans vergogne. Et en plus, ça ne la dérange pas, ce qui n'est pas pour nous déplaire. Elle ne parle pas beaucoup, en règle générale, mais sa voix est tout à la fois douce et ferme. Et quelle jolie voix, d'ailleurs. Très féminine. Et puis elle a tendance à parler avec une sorte de lenteur qui fait qu'on ne peut pas s'empêcher d'attendre avidement son prochain mot, les yeux rivés sur ses lèvres.
Le vieillard sourit, et d'une voix un peu fatiguée, il déclara :
- Vous avez l'âme d'un poète, l'ami, et si j'étais vous, je chercherais à composer quelques bons vers, pour aller les déclamer aux quatre coins du pays.
Le vieil homme et le soldat-poète échangèrent encore quelques plaisanteries, avant que le premier demande au second où se trouvait l'auberge. Il était fatigué par la route, et il voulait se reposer. Le garde volubile lui indiqua bien volontiers l'établissement tenu par son grand-oncle, et le salua de la main. "Pauvre vieux, pensa-t-il, il a l'air de souffrir, ainsi appuyé sur son bâton. J'aurais peut-être dû lui prêter mon bras jusqu'à sa chambre. Et puis il se tient le flanc gauche bizarrement. J'espère qu'il ne va pas faire un malaise en chemin.".
Le lendemain matin, le village fut réveillé par une agitation anormale. Le garde du corps de Lady Isabel arpentait les rues en hurlant, demandant aux gens de sortir de chez eux. Il attendit que tout le monde soit rassemblé, sans tenir compte de leur mine inquiète et fatiguée, ni de leur mise pour le moins démise. Lorsque tout le monde fut rassemblé, il annonça la terrible nouvelle : Lady Isabel avait été agressée quelques heures plus tôt, alors qu'elle se promenait seule dans son jardin d'hiver. Elle avait essuyé un coup de dague au côté gauche, porté par un vieillard encapuchonné, tout de brun vêtu, qui avait pris la fuite sans que personne ne le remarque. Seul le témoignage de la victime, qui était prise en charge par son médecin personnel, avait donné des détails quant à l'identité du criminel. Le garde du corps demanda alors aux habitants s'ils avaient des informations à communiquer, pour faciliter l'identification du malfrat. La sentinelle dithyrambique leva alors la main, plein de honte, et annonça qu'il avait conversé avec un individu qui correspondait à la description que Lady Isabel avait faite de son agresseur. Incrédule, le garde du corps lui demanda de s'expliquer, et le factionnaire flagorneur se résigna à tout lui raconter. Après ses aveux, il fut accusé d'avoir failli à son devoir en donnant de précieuses informations à cet assassin, qui avaient failli coûter la vie à la Comtesse. En conséquence de quoi, il fut condamné à la peine capitale.
Sincèrement, j'aurais bien voulu qu'il soit exilé et qu'il se reconvertisse en poète. Après tout, il m'avait dit des choses très charmantes. Mais mon mari n'est pas quelqu'un de particulièrement enclin à pardonner, et il aime beaucoup sa...femme. Description mentale :- Spoiler:
Bon, eh bien je pense que je vais reprendre la main, si vous n'y voyez pas d'inconvénient. Je pense que vous aurez une vision davantage o...mais...qu'est-ce que vous faites ? Arrêtez ! Arrêtez ça tout de suite ! Sortez de...
Quelqu'un frappe à la porte. Je m'empresse d'aller ouvrir, pour découvrir sur le seuil, tout tremblant à cause de la pluie battante qui tombe dehors, Ruenêg, mon cousin et meilleur ami.
- Drannoc...C'est bon de te voir. Je peux entrer ?
Je m'efface pour le laisser passer, et nous prenons place dans la cuisine. D'un geste absent, il essuie ses cheveux pleins d'eau. Je le débarrasse de son manteau humide, et nous prenons place dans la cuisine, là où personne ne peut nous entendre. Le visage de mon cousin est grave, mais le mien doit l'être tout autant. Je ne lui ai rien dit, mais il me connaît depuis suffisamment longtemps pour savoir que quelque chose cloche.
- Qu'y a-t-il, alors ? De quoi voulais-tu me parler ?
D'un geste de la main, je l'invite à parler moins fort.
- C'est à propos d'Elma. Elle est à l'étage, en train de se reposer, et je préférerais qu'elle ne nous entende pas.
Il hoche la tête en silence, et me laisse reprendre :
- Elle est bizarre, ces derniers temps. Je la trouve...changée. Quand je l'ai rencontrée, elle souriait tout le temps, et elle semblait perpétuellement heureuse. J'avais l'impression qu'elle était un rayon de soleil dans ma vie. De temps en temps, elle se montrait guillerette au point de chanter à n'importe quelle occasion : quand elle faisait la cuisine, ou quand elle revenait du marché. Et moi, j'adorais ça. Mais depuis quelques temps, elle a changé.
Ruenêg fronce les sourcils, mais demeure muet. J'ai l'impression qu'il est tout aussi perplexe que moi :
- Ça a commencé doucement, et je n'y ai pas prêté attention, sur le coup. Elle est devenue brutalement plus maladroite. Des objets lui échappaient des mains à la première occasion, comme si elle était terriblement épuisée, et que le seul fait de tenir une assiette était une épreuve. Elle a cassé le service de tante Lise, et elle a bien failli écraser le chat sous une bassine de linge qu'elle ramenait de la ville. J'ai pensé qu'il s'agissait d'une maladie, et nous avons consulté le médecin. C'était la fois où nous nous sommes croisés à l'angle de chez monsieur Stan, tu te souviens ?
Pour toute réponse, un hochement de tête :
- Eh bien le médecin a déclaré qu'Elma était très fatiguée, et particulièrement tendue. Il lui a conseillé de prendre du repos, et j'ai cru que c'était moi qui l'accablait de tâches ménagères, sans m'en rendre compte. Je lui a donc enjoint d'écouter les conseils qu'on lui avait donné, et j'ai fait appel à ma mère et à ses amies pour nous aider. Pendant quelques temps, j'ai cru que ça avait marché, car elle avait retrouvé un peu de joie de vivre...mais son état a récemment empiré. Elle s'enferme dans la chambre pendant de longues heures, et je l'entends parler toute seule, quand elle croit que je ne suis pas là. J'ai cru qu'elle avait un amant, mais le jour où j'ai essayé de la surveiller, je me suis rendu compte qu'elle restait assise sur le lit, à se parler à elle-même. Quand j'ai voulu en savoir plus, elle m'a vu et elle m'a crié dessus. Elle m'a demandé de sortir. Jamais je ne l'avais vue aussi en colère.
Ruenêg desserre enfin les mâchoires. J'ai craint qu'il prenne peur et qu'il me laisse tomber. Mais ce n'est pas mon cousin pour rien. Il parle avec lenteur, tout doucement, en faisant bien attention à chaque mot :
- J'ai déjà cru remarquer des choses...étranges...chez Elma. Je me demande si elle n'a pas un amant, pour tout te dire. Je sortais vérifier que les bêtes avaient assez à manger, un soir, quand je l'ai vue qui s'éclipsait par la fenêtre de ta chambre. Au début, j'ai cru qu'il s'agissait d'un voleur, mais je l'ai reconnue à la faveur de la Lune. Elle a pris un cheval dans l'écurie, et elle est partie au triple galop vers la forêt.
Je demeure ébahi par ce qu'il me raconte. Elma ? Me tromper ? Mais avec qui parbleu !? D'après Ruenêg, ça n'est pas quelqu'un du village, sans quoi elle n'aurait pas eu besoin de prendre un cheval pour aller le rejoindre. A moins que leur point de rendez-vous soit loin dans la forêt, là où personne ne peut les surprendre par inadvertance. Mon poing se serre de rage, et c'est d'une voix à peine maîtrisée que je lance :
- Et tu ne m'as rien dit ?
Il baisse la tête, honteux :
- Je n'ai pas osé...Je n'avais aucune certitude, et je t'aurais peut-être fait du mal sans le vouloir. Après ça, j'ai ouvert l'œil, je te le jure, mais je ne l'ai jamais revue sortir la nuit.
Je suis sur le point de lui répondre quelque chose de désagréable, quand la voix fatiguée de ma femme nous parvient depuis l'étage. Je prends alors conscience que je ne suis pas en train de m'en prendre à la bonne personne. Elle nous demande de l'eau, alors que nous sommes en train de parler d'adultère. Je peine à contenir ma fureur, et demande sans détour à Ruenêg de lui porter à boire. Je suis pour le moment incapable d'aller la voir sans risquer d'exploser. Bien conscient que je suis à bout, il monte à ma place, me laissant seul avec mes pensées.
Quelle terrible histoire ! Nous sommes mariés depuis peu qu'elle me trompe déjà ? Mais pourquoi donc ? Je meurs d'envie d'aller lui poser la question en face, de l'écraser, de briser son visage fin et délicat. Je veux la voir souffrir comme je souffre ! Je veux la voir, couverte de sang, pour comprendre à quel point elle m'a blessé ! Quand sa voix, depuis l'étage, m'appelle pour lui amener de l'eau, je me lève d'un bond. Pas besoin de verre, pas besoin d'autre chose que mes poings. Mes poings, ma colère, ma frustration, mon honneur blessé. Je monte l'escalier sans précaution pour le bois ancien. J'ouvre la porte comme un taureau, et pénètre dans la chambre prêt à commettre l'irréparable. Elle m'a trompé !
Alors, mes yeux se posent sur le triste spectacle qui se déroule ici. Ruenêg, le visage livide, me regarde avec une sorte d'inquiétude dans les yeux. Il ne cille pas, sa bouche entrouverte semble vouloir dire quelque chose, mais sa gorge béante ne laisse rien passer sinon un flot de sang carmin qui se répand sur le tapis, qui s'incruste dans le bois. Je suis pris soudainement d'un frisson. Le froid m'envahit avec une violence soudaine, et je me sens vidé de mes forces. Mes yeux ne peuvent soutenir un tel spectacle, morbide et horrible. Ils se baissent vers moi-même, et vers cette pointe d'argent qui ressort de mon torse. Serait-ce un poignard ? Je me retourne à demi, pour découvrir derrière moi le visa...
Stop ! Cessez de lire dans mes pensées ! Arrêtez-ça ! Ca ne s'est pas...pas du tout passé comme ça ! Pas du tout ! C'est une mauvaise interprétation ! Il est venu dans ma chambre avec l'intention de me tuer, lui et son cousin. Je n'ai fait que me défendre ! Ne...Ne cherchez pas à en savoir plus ! C'est fini ! Vous avez été trop loin ! Histoire : - Spoiler:
Non ! Je vous défends de recommencer ! Non ! Nooon ! Memoria, aide-moi ! Je vous déteste ! Je vous haiiiis !
Il s'avance pesamment en direction de la chaise qui semble n'attendre que lui, et se laisse tomber plus qu'il ne s'assoit. La fatigue se peint sur ses traits pourtant jeunes, et on dirait qu'il est au bord de l'évanouissement. C'est le seul rescapé du groupe parti traquer le tueur mystérieux, loin dans la forêt. D'après son propre récit, celui qu'il a fait au village épouvanté d'apprendre que sept hommes ont été tués les uns après les autres dans la forêt, tout s'est déroulé en quelques secondes à peine, et nul n'a eu sa chance. Il a simplement réussi à blesser le meurtrier au bras, avant que celui-ci ne prenne la fuite sans demander son reste. Pourquoi a-t-il laissé un gosse vivant, alors qu'il aurait tout aussi bien pu en finir ? Aucune idée, mais il y a fort à parier pour que cela soit à l'origine d'un plan diabolique et particulièrement retors. Chercher à savoir la vérité n'apporterait rien de plus, car le malade qui s'est échappé ne peut être réellement compris par personne.
Blessé à la jambe par un coup de gourdin dans le genou, le jeune homme a mis du temps à rentrer au village. La nuit était déjà tombée depuis longtemps lorsqu'il a fait son apparition à la taverne, épuisé et trempé par la pluie battante qui s'était mise à tomber quelques heures auparavant. On lui avait offert une bière pour qu'il se calme, et le médecin du village avait proposé d'examiner sa jambe, pour la soigner. Il avait rétorqué immédiatement qu'il n'avait rien, et tout le monde avait compris qu'il s'en voulait d'être encore en vie. Après tout, il était arrivé assez récemment, pour travailler à la scierie, et il devait s'en vouloir d'être le seul survivant, alors que tant de familles en face de lui accusaient la perte d'un être cher. C'était profondément injuste. Il avait dû également tout leur raconter : l'attaque, le sang, la violence et les cris. Ca avait été un carnage comme on n'en avait jamais vus dans cette petite bourgade, et il y avait fort à parier qu'on n'en reverrait pas de tel de sitôt. Fort heureusement d'ailleurs. Le gosse avait craqué devant l'assistance muette, et une femme était venue passer un bras réconfortant autour de ses épaules. C'était la femme de Carl, le forgeron du village. Il laissait derrière lui trois fils et une fille, ainsi qu'une veuve éplorée mais courageuse. Elle avait fait en sorte de calmer le jeune rescapé, mais elle n'avait pas pu retenir ses larmes, et ils avaient pleuré ensemble, au milieu d'une assistance tout aussi émue.
Puis, après qu'on eût convenu qu'il ne servirait à rien de continuer la traque, et qu'il était préférable de passer la nuit dans la taverne pour se protéger du tueur, on installa de petits matelas par terre, et on fit coucher les enfants qui étaient terrorisés par l'angoisse palpable. Le rescapé avait traîné sa patte jusqu'à une chaise, en face d'une silhouette qui était demeurée silencieuse tout du long. Ses larmes avaient laissé des traces sur ses joues crasseuses, et il grimaça de douleur en s'asseyant. D'une voix incontestablement masculine, la silhouette demanda :
- Ca te fait souffrir ?
Le gosse regarda sa jambe, qui était la seule blessure dont il pouvait se targuer. Elle lui laisserait un gros bleu qui disparaîtrait en quelques jours. Carl, lui...La dernière fois qu'il l'avait vu, le tueur retirait sauvagement le poignard qu'il lui avait enfoncé entre les côtes. Sa blessure à lui était définitive et fatale. Le jeune homme hocha la tête, et d'une voix rauque déclara :
- Je...J'ai besoin d'en savoir plus, monsieur. Qui est ce tueur ? Pourquoi est-ce qu'il fait ça ? Pourquoi est-ce qu'il...?
Un frisson le parcourut perceptiblement, et il ne trouva pas les mots pour terminer sa phrase. Sa lèvre se mit à trembler, comme s'il allait recommencer à pleurer. La silhouette se pencha en avant, révélant le visage buriné d'un homme d'âge mûr. C'était un guerrier, à en juger son accoutrement et l'épée qui pendait à sa ceinture, mais pas un soldat de l'armée. Il avait plus l'air d'un rôdeur, ou d'un mercenaire. A voir. Il passa commande d'un grand verre d'eau-de-vie pour lui et le gosse, et tourna son attention vers ce dernier :
- Ca te ferait du bien si je t'en parlais ?
Pour toute réponse, un hochement de tête. Le mercenaire soupira, et ajouta :
- Je suis pas sûr que ça va t'aider à bien comprendre la situation...Personne ne peut réellement comprendre ce qui lui passe par la tête. Il est fou. Mais d'un autre côté, je suppose que ça ne peux pas te faire de mal de savoir.
Le gamin accepta avec gratitude le verre que lui servit l'aubergiste. Ce dernier lui posa une main sur l'épaule, comme pour le soutenir, mais il ne dit pas un mot. Le gosse but son verre d'un trait, comme pour se donner du courage. Ses joues rougirent sous l'effet de la chaleur, mais il tint bon. Le mercenaire commença son récit :
- Ce qu'il faut que tu saches, c'est que c'est pas un tueur comme les autres. Durant mes années de travail, j'ai été amené à abattre un certain nombre d'assassins. Assez pour être capable de les mettre dans des catégories, plus ou moins. Il y en a qui sont motivés par l'argent, d'autres par une conviction particulière. Certains font ça pour le plaisir, d'autres parce qu'ils estiment ne pas avoir le choix. On peut globalement les répartir dans ces quatre catégories, mais je ne serais pas loin de la vérité si je devais dire que la plupart des assassins appartiennent en réalité à deux catégories en même temps. Certains font ça pour l'argent mais également par plaisir. D'autres font ça pour l'argent et par devoir, parce qu'ils doivent nourrir une famille, rembourser une dette ou que-sais-je ? Une fois que l'on a compris comment fonctionne un assassin, il est assez facile de prédire son prochain mouvement, tu me suis ?
Un assassin qui bosse pour de l'argent et par plaisir sera du genre joueur. Tout contrat bien rémunéré, il voudra le mener à son terme, qu'importe la difficulté. On peut donc lui tendre un piège, assez grossier pour qu'il le repère, mais assez complexe pour présenter une difficulté. S'il est joueur, il aura tendance à foncer dedans pour prouver qu'il est le meilleur. C'est là qu'on peut le choper. Bref, il y a des techniques, comme ça, qui marchent plutôt pas mal. Mais pas avec ce tueur-là. Longtemps, j'ai cru qu'il tuait uniquement par devoir et par besoin d'argent. J'ai donc essayé de lui présenter des obstacles trop difficiles pour lui, tout en me tenant prêt à lui sauter à la gorge s'il battait en retraite. Mais qu'importe les risques, il a toujours été au bout de ses contrats. Alors, je me suis dit qu'il faisait ça par plaisir, mais quelqu'un qui tue par plaisir se laisse toujours prendre au jeu à un moment donné. Or plusieurs fois, il m'a carrément ignoré. Je lui ai même laissé l'opportunité de m'attaquer, tout en ayant prévu un piège, et il m'a littéralement tourné le dos pour s'enfuir. Je dois dire que c'est le tueur le plus difficile à cerner que j'ai jamais vu.
Entre temps, le gamin a commandé un autre verre, qu'il a vidé tout aussi rapidement que le premier. Il écoute avec une attention soutenue les paroles du mercenaire, et semble abasourdi par ce qu'il lui raconte. Il est vrai que dans ce petit village, les choses sont calmes. De tels troubles surviennent parfois à la capitale, et les gens en entendent parler par les messagers ou les voyageurs qui passent dans le coin. Mais vivre ce genre de scènes chez soi, c'est autre chose. Le gosse, curieux, demande :
- Mais vous savez qui c'est ? Vous savez d'où il vient ?
Le mercenaire hausse les épaules :
- Je n'ai pas de certitudes, hélas, sans quoi peut-être que j'arriverais à le coincer. Cela dit, j'ai des doutes. Des indices que j'ai pu recueillir, des témoignages que j'ai obtenus de bien des façons, qui m'ont permis de cerner un peu le champ des possibles. J'ai consigné toutes les actions qu'il a réalisées, et toutes celles pour lesquelles je le tiens responsable. J'ai étudié son mode opératoire, comparé cela avec des meurtres mystérieux dans les villages, et j'ai finalement réussi au bout de plusieurs années à dresser un portrait assez proche de la réalité.
Je crois qu'il est né dans une famille plutôt aisée, voire même bourgeoise. Le manoir dans lequel ils habitaient a été vendu il y a quelques années, mais j'ai réussi à soutirer à des vieux du coin quelques informations. Il semblerait que la famille ait été massacrée un beau soir, et qu'on n'ait pas trouvé trace du meurtrier. Mais le plus étrange, c'est que parmi les enfants de la famille en question, un était manquant. Son nom, personne n'a pu me le donner. Il semblerait qu'il y avait sept frères et soeurs, mais de là à savoir qui a disparu...J'ai tenté de rentrer en contact avec le Capitaine de la garde, qui s'était occupé de cette affaire, mais il avait été muté ailleurs. Et quand j'ai voulu le retrouver, j'ai appris qu'il était mort de mort naturelle...à cinquante deux ans. Pour ce qui est des registres qui auraient pu me renseigner sur les noms des enfants, ils ont tous brûlé lors d'un incendie. Tous les documents ont été perdus. Le doyen du village n'a rien pu me dire, et j'ai longtemps été bloqué là. Et puis j'ai trouvé d'autres indices, un peu moins visibles, cette fois, mais très intéressants.
Dans un petit village à quelques kilomètres, on a consigné l'arrivée d'un individu étrange, qui s'est présenté sous le nom de Memoria. Il était encapuchonné, mais l'aubergiste m'a dit qu'il avait la peau très pâle, et que c'était étrange. J'ai cherché dans tous les registres possibles et imaginables une trace de ce Memoria, mais je n'ai jamais pu mettre la main dessus. Le seul document était un texte ancien, qui faisait allusion à un homme devenu fou, qui avait été enchaîné sous terre avec le masque qu'il mettait pour commettre ses crimes. J'ai cherché de ce côté-là, interrogé des experts en légendes, jusqu'à finalement revenir à mon point de départ, le petit village où cette famille avait été tuée. Là, j'ai appris qu'il y avait un conte local qui parlait du masque Memoria, maudit parce qu'il avait rendu fou son propriétaire. Le masque avait d'ailleurs été scellé avec son propriétaire dans une crypte qui se situait tout à côté. J'ai recruté quelques volontaires, et nous avons été chercher dans le tombeau. Il n'y avait pas trace de passage récent, et la porte en pierre qui barrait l'entrée du tombeau était toujours scellée, et impossible à déplacer. Il nous a fallu une semaine de dur labeur pour réussir à nous ménager un passage jusqu'à l'intérieur.
- Et qu'y avait-il, à l'intérieur ?
Le garçon était captivé autant qu'horrifié. Le mercenaire sourit et répondit :
- Un corps. Un homme, assis sur une chaise de pierre, les bras, les jambes et le torse enchaînés pour empêcher qu'il ne s'en aille. Il était mort depuis longtemps, de toute évidence, mais il avait été mis là vivant. Une fin peu enviable. Quant au masque, nous n'en avons pas trouvé trace. La pièce était petite, et nous l'avons explorée de fond en comble, cherchant même un passage secret ou une trappe cachée. Rien. Le masque avait disparu. J'ignore ce que cela signifie, mais je ne crois pas aux histoires de fantômes et aux contes pour enfants. La personne qui porte ce masque pour commettre ces crimes est bien un meurtrier, et je vais l'arrêter quoi qu'il m'en coûte. Cependant, si je ne comprends pas le tueur, je ne peux pas anticiper ses faits et gestes. Alors, il peut frapper n'importe où sans que je puisse rien faire.
Le gosse hoche la tête, comprenant bien à quel point la situation est délicate. Ce mercenaire traque ce tueur dans toute la Terre du Milieu. Pour arriver à le coincer sur un espace aussi grand, il faut tendre l'oreille, être à l'affût de toutes les rumeurs, et surtout prévoir. Prévoir c'est gagner du temps pour éliminer cet assassin :
- Mais monsieur...Je ne comprends pas...Comment quelqu'un qui est né dans une famille riche peut...peut devenir comme ça. Peut s'en prendre aux gens. La folie n'apparaît pas subitement, si ?
Le gosse croise ses mains fines et délicates, attendant la réponse qui ne tarde pas :
- C'est compliqué. J'ai bien entendu essayé de trouver des informations au sujet de la famille. Une fratrie de sept enfants, qui étaient de parfaits petits bourgeois. Des précepteurs pour leur enseigner la lecture, l'écriture, le calcul, ainsi que d'autres choses. J'en ai retrouvé quelques uns. Ils m'ont appris tout ce qu'ils savaient. C'étaient des enfants bien élevés, très doués dans tout ce qu'ils entreprenaient. Certains avaient une fibre artistique, d'autres commerciale. Il y en avait qui étaient doués pour le combat, et promis à un bel avenir militaire. Ils m'ont aussi raconté qu'ils s'entendaient bien, tous, et qu'ils semblaient heureux. Ce qui a conduit l'un d'eux sur les chemins de la folie, je l'ignore, mais ce doit être quelque chose de grave. D'un côté, je le plains...Il a dû être traumatisé pour finir comme ça. Mais d'un autre côté, cela ne lui donne pas le droit de s'en prendre impunément aux gens autour de lui. Tu comprends ?
- Oui, c'est certain. Mais comment pensez-vous que tout cela finira ? Arrivera-t-on à l'arrêter un jour ?
Le mercenaire se redresse sur sa chaise, et soupire. Sa mine est indéchiffrable :
- L'arrêter un jour ? Honnêtement, je n'en sais rien. Je suis persuadé que nous nous retrouverons face à face, encore et encore, jusqu'à ce que l'un de nous tue l'autre. Il sait que je le traque, et je sais qu'il veut se débarrasser de moi, qui en sait tant sur lui. Nous allons donc nous affronter jusqu'au bout, et finalement l'un de nous tombera sous les coups de l'autre. Si je le tue, alors cette histoire se terminera comme elle aura commencé. Dans le sang. On n'entendra plus jamais parler de ce tueur fou, et je me mettrai en quête d'un nouveau dégénéré à arrêter, en me disant que j'ai peut-être vu le pire de tous. Si c'est lui qui me tue...eh bien alors tout ce que je sais sur lui, tout ce que j'ai pu accumuler comme informations sera perdu. Il pourra continuer à tuer sans que personne ne puisse l'arrêter. Et ce sera lui qui aura gagné...définitivement.
Le gosse reste un moment silencieux, perturbé par ce futur qui paraît bien sombre et bien incertain. Il lève la tête, et dévisage le mercenaire :
- Ne pouvez-vous pas le convaincre d'arrêter ? Vous disiez qu'il était peut-être traumatisé. Peut-être...peut-être qu'il a simplement besoin d'être écouté, non ?
Un grand éclat de rire répond aux innocentes paroles du jeune garçon. Un éclat de rire qui attire l'attention des autres personnes dans la salle. Pourtant, ce n'est pas un rire joyeux, non. C'est un rire neutre, sec, comme si tous les sentiments avaient quitté cet homme. Il retrouve son calme, et lâche :
- Être écouté ? Je te rappelle que c'est un tueur impitoyable, qui décime des villages entiers, qui tue femmes et enfants sans pitié. Non. On ne peut pas lui faire entendre raison. J'ai eu l'occasion de lui parler, alors que nous nous battions. J'ai essayé de lui faire avouer ses meurtres, pour qu'il puisse se rendre compte de sa barbarie. Il s'en souvenait bien : il me les a racontés. Il m'a aussi dit qui il avait tué d'autres personnes, comme "Elbic", "Renîd", ou encore "Fitsegid". J'ai passé trop de temps à chercher ces gens, pour me rendre compte au final qu'il me mentait sur toute la ligne, que j'ai fini par comprendre que tout ce qu'il vous dit...tout ce qui vous semble avoir un sens dans ses propos n'est que mensonge.
- Elbic ? Renîd ? Fitsegid ? Mais de qui s'agit-il ? Je ne comprends pas.
Le mercenaire afficha un sourire désabusé, et répondit :
- Drôles de noms, n'est-ce pas ? Lisez les à l'envers et vous comprendrez.
Sur ces mots, le mercenaire se leva et partit chercher une bière, laissant le jeune garçon seul avec ses pensées. Les yeux fermés pour mieux se concentrer, et visualiser les choses à l'intérieur de sa tête, il inversa soigneusement chaque lettre, plaçant la dernière en premier, et la première en dernier. Alors, le résultat lui apparut clairement.
Un énigmatique sourire s'afficha sur ses lèvres. Ses paupières s'écartèrent pour laisser entrevoir deux yeux d'un bleu profond et magnifique. La bouche s'entrouvrit doucement et murmura :
- C'était ingénieux cette histoire de noms. Bravo.
Le gosse était seul.
Venu de nulle part :
"Merci". Apparitions : - Il est huit heures et tout va bien- Le Requiem mène la flotte- L'expédition à ArzawaMembre des Orange Brothers aka The Bad Cop"Il n'y a pas pire tyrannie que celle qui se cache sous l'étendard de la Justice"- Spoiler:
Bourse : 3.500£ - Salaire : 3.000£
Dernière édition par Ryad Assad le Lun 3 Juin 2013 - 13:54, édité 1 fois |
| | | Ryad Assad Espion de Rhûn - Vicieux à ses heures perdues
Nombre de messages : 2388 Age : 31 Localisation : Pelargir Rôle : Humaniste
~ GRIMOIRE ~ -: Humain -: 36 ans -:
| Jeu 23 Mai 2013 - 18:01 | |
Pazrhdan Nom : Dosrnia Prénom : Pazrhdan Surnom : La Panthère de Shashtapa (surnom honorifique) ; La Hyène (surnom péjoratif) Âge : 31 ans Sexe : Masculin Race : Humain Particularité : Possède une impressionnante collection d'animaux - Porte un tatouage en forme de vipère au creux du cou. Alignement : Loyal-Bon Rôle : Conseiller de la Reine de Rhûn. Description détaillée :- Spoiler:
Equipement : Une cane en bois au pommeau orné d'une pierre de jade, dont il ne se sépare jamais. Il porte en outre au côté une épée classique, sans ornements particuliers.
Description physique : Pazrhdan a tout de l'aristocrate bien dans sa peau et bien dans sa vie. Il apparaît très tranquille, mais il se dégage de lui une forme d'énergie communicative. Bien que rompu aux arts militaires, sa démarche et son attitude sont davantage celles d'un artiste. Souple, élancé et naturellement élégant, il apparaît comme un excellent courtisan, parfaitement au fait des us et des coutumes liés à son rang. Son charme naturel, ainsi que son aspect quelque peu mystérieux, font de lui quelqu'un d'intrigant et d'indéniablement attirant.
Néanmoins, il serait malavisé de le juger simplement sur son apparence. Sous son aspect délicat et précieux, se cache en réalité un guerrier aguerri, qui n'a pas seulement acquis son surnom pour son amour des animaux. Redoutable bretteur en duel amical, certains n'hésitent pas à le considérer comme l'un des tout meilleurs épéistes du Royaume. Pourtant, impossible de confirmer cette légende, car il semble refuser tout duel, décliner toute proposition et mépriser toute provocation.
Comme tous les membres du conseil de la Reine Lyra, Pazhrdan se pare de tissus coûteux et de bijoux luxueux qui contribuent, dixit sa mère attentive, "à la grandeur du Royaume". On peut souvent le voir arborer de fins voiles de soie qui dissimulent ses cheveux longs et bruns, et qui encadrent un visage nonchalant aux yeux par ailleurs pénétrants. Il porte une courte barbe qu'il entretient avec soin, plus pour plaire aux femmes que pour des raisons pratiques. On peut souvent le voir marcher avec une sorte de canne finement ouvragée, sur laquelle il prend parfois appui. Difficile de dire si c'est parce qu'il souffre d'une ancienne blessure, ou si c'est simplement le caprice d'un homme qui est tout entier dans le paraître.
Description mentale : Objet d'admiration pour ses pairs, quels qu'ils soient, Pazrhdan est un homme qui ne laisse pas indifférent. Son caractère, aussi tranchant qu'une lame effilée, provoque à la fois la crispation et la sympathie, de manière tout à fait surprenante. Héritier d'une discipline militaire parfaitement intégrée et qui fait de lui un meneur d'hommes apprécié et un observateur attentif, il n'en demeure pas moins original et excentrique par bien des aspects.
Doté d'un don pour le sarcasme et pour les traits d'esprit, il ne donne son avis de conseiller royal que de manière très ponctuelle, car il sait que trop d'insolence peut souvent conduire à l'effet inverse de celui recherché. La plupart du temps, il ne prend la parole en public que lorsqu'on sollicite son avis. Ainsi, les gens savent à quoi s'attendre avant qu'il ne lâche quelques piques. Pour autant, son avis est toujours pertinent, et de plus en plus de personnes s'en rendent compte autour de lui.
D'un point de vue politique, son opinion est celle que l'on peut attendre d'un jeune aristocrate de Rhûn élevé dans la plus pure tradition militaire. Il éprouve une aversion prononcée pour les gens de l'Ouest qui se mue en un mépris empli de dignité lorsqu'il est en contact avec un ambassadeur de ces régions. Les elfes représentent pour lui la quintessence de la malveillance et de la sournoiserie, et il ne leur accorde aucune confiance. Guerrier dans l'âme malgré son flegme apparent, il serait prêt à entrer en guerre sur-le-champ si la Reine le lui ordonnait, et il massacrerait avec grand plaisir les ennemis de son royaume.
Pour autant, il ne faut pas s'arrêter à cette facette de sa personnalité. Au-delà de ça, c'est un homme charmant et ouvert, qui s'intéresse aux arts et à la culture. Il éprouve une grande passion pour les animaux, et entretient dans son domaine une sorte d'animalerie qu'il agrémente, au gré du hasard ou de la chance, de nouvelles espèces plus ou moins rares. Il possède de nombreux esclaves, qui sont pour la plupart dévolus à l'entretien de cette animalerie. A titre de passe-temps, Pazrhdan aime à se promener dans les allées bordées de cages, seul, parlant à ses animaux qu'il considère davantage comme des amis que comme des trophées. Il est également passionné de dressage, et se présente souvent comme celui "capable de tout apprivoiser".
Pazrhdan est quelqu'un d'assez flegmatique, qui respire une certaine nonchalance. Il semble toujours calme, toujours posé, et c'est plutôt un homme de réflexion qu'un homme d'action. Même lorsqu'il est en désaccord profond avec une personne, il fera en sorte de faire ployer l'autre par l'usage de la logique et de la rationalité plutôt que de s'emporter, de se laisser aller à des excès. Cette retenue permanente qu'il affiche s'exprime aussi dans ses relations quotidiennes avec les gens. Il fait toujours preuve de distance, et d'aucuns se moquent de lui en disant qu'il est plus proche de ses animaux que de ses hommes. Ce n'est pas nécessairement faux.
Malgré son âge et son statut, il demeure assez enfantin dans l'âme. La mort de son père, tombé lors de la Bataille du Nord, a accentué son caractère rigide en public, mais a en réalité creusé les failles de sa personnalité. Sa mère est la seule personne qui soit capable de le faire parler, et il passe la voir aussi souvent que possible afin de profiter de ses conseils, et de recevoir d'éternelles remontrances qui le font sourire.
Parents proches : Sa mère, Eijlin, qu'il va voir extrêmement régulièrement. Elle lui prodigue de nombreux conseils pour son travail. Elle a encore tendance à le considérer comme un enfant, et à vouloir le surprotéger.
Apparitions :- Tombèrent des fleurs de camélia- La conquête de l'OuestChronologie indicative :269 : Naissance à Blankânimad 285 : Il a 16 ans, et entre officiellement dans l'armée, et commence à faire ses classes. 287 : Il a 18 ans, s'illustre dans la lutte contre des Orques sortis du Mordor, et est promu caporal. 288 : Il a 19 ans, son supérieur est promu, et le fait Capitaine. Il part pour l'Est du Pays, où il assure différentes missions sans importance. 291 : Il a 22 ans, sa patrouille est prise en embuscade par des rebelles. Sept de ses hommes perdent la vie, et il reçoit une flèche dans la cuisse. Il trouve néanmoins la force de combattre trois heures durant avec ses hommes restants, et de repousser les rebelles en attendant l'arrivée de renforts. 292 : Il a 23 ans, il achève la pacification de la région Est, en abattant personnellement le chef de la rébellion. Il aura passé un an à écraser un à un les petits groupes rebelles. Il gagnera le surnom de "La Hyène" après avoir chargé blessés rebelles et les avoir massacrés jusqu'au dernier. 294 : Il a 25 ans, et participe à la Bataille du Nord aux côtés de son père. Celui-ci décède lors des combats. Il retourne à Blankânimad, pour s'occuper des affaires familiales. 298 : Il a 29 ans, et est désigné par sa tribu comme représentant au Palais de Blankânimad, malgré son âge. Il devient rapidement le second d'un conseiller mineur de la Reine, avant d'être nommé à sa place peu après. Membre des Orange Brothers aka The Bad Cop"Il n'y a pas pire tyrannie que celle qui se cache sous l'étendard de la Justice"- Spoiler:
Bourse : 3.500£ - Salaire : 3.000£
Dernière édition par Ryad Assad le Mer 6 Nov 2013 - 15:05, édité 1 fois |
| | | Ryad Assad Espion de Rhûn - Vicieux à ses heures perdues
Nombre de messages : 2388 Age : 31 Localisation : Pelargir Rôle : Humaniste
~ GRIMOIRE ~ -: Humain -: 36 ans -:
| Jeu 23 Mai 2013 - 18:03 | | Ezendirakban Nom : Nakâda Prénom : Ezendirakban Âge : 282 ans Sexe : Masculin Race : Homme - Numénoréen Noir Particularité : Souffre d'une maladie inconnue qui l'affaiblit considérablement. Alignement : Chaotique-Neutre Rôle : D'abord marin puis commerçant, désormais chercheur, scientifique et aventurier. Description détaillée :- Spoiler:
Equipement : Pour le bien de ses recherches, Ezendirakban transporte toujours avec lui une sacoche contenant des instruments de prélèvement et de stockage pour les différents ingrédients qu'il pourrait trouver. Il s'agit le plus souvent de pochettes de cuir où se trouvent des outils soigneusement entretenus, ainsi que des fioles conçues pour recueillir liquides ou plantes afin de les conserver pour des tests ultérieurs. Cependant, afin de dénicher les nouveautés qui lui permettent de progresser dans ses recherches, il est souvent amené à voyager sur les terres sauvages, et donc à se trouver armé. Il possède un sabre court et large, comme on en trouve d'ordinaire sur les navires pirates. Il s'agit d'une arme ancienne, de toute évidence, mais bien entretenue, et toujours affûtée. Il porte en outre un arc long grâce auquel il peut atteindre la plupart des cibles qui se présentent dans son champ de vision. Néanmoins, à cause de l'affaiblissement dû à la maladie qui le ronge, il est courant de le voir arpenter le monde en compagnie d'un bâton de marche, qui le prémunit des chutes et des faux-pas. Il sait s'en servir pour se défendre, si besoin est, mais préférera tout de même utiliser la dague courbe, caractéristique des Haradrim, qu'il cache à l'intérieur de sa veste.
Description physique : Numénoréen, Ezendirakban est un homme de haute taille, mince et élégant, dont la beauté des traits est nettement perceptible. Malgré son âge avancé, son visage continue à afficher une jeunesse apparente qui trompe souvent. Seuls ses yeux ambrés, qui semblent voir bien plus qu'il n'est possible à l'Homme, trahissent ses origines. Né à Umbar, sa peau n'en demeure pas moins beaucoup plus pâle que celle des habitants de ces terres baignées de soleil. Ce trait déjà notable auparavant s'est accentué depuis qu'il a contracté sa maladie. Cela a d'ailleurs été l'un des premiers symptômes qui lui a permis de comprendre que sa fatigue n'était pas qu'un état passager. En dépit de son air étranger, il a coutume de s'habiller à la mode locale. Ses tenues, riches et opulentes, sont constituées de tissus de la meilleure qualité, de bijoux finement ouvragés, et d'ornements soigneusement choisis. Ces tenues qui resplendissaient alors qu'il était au sommet de sa forme semblent désormais ternes, et ne tranchent pas autant qu'elles le devraient sur sa peau pâle.
Description mentale : Ezendirakban est un aventurier dans l'âme. Très tôt, il s'est engagé comme marin sur un navire pirate, où il a appris beaucoup sur la navigation, et aussi sur le traitement que l'on réservait aux personnes différentes. Ses rêves de grandeur, d'héroïsme exalté et de batailles épiques s'évanouirent au contact de pillards, d'ivrognes et de meurtriers qui prenaient un plaisir malsain à s'attaquer à des villages isolés, tels des vautours se jetant sur une charogne pour la dépouiller du peu de viande qui demeurait accroché à ses os. Le jeune marin, fort de son expérience, quitta les rangs de la piraterie, et s'engagea dans un navire marchand. Il dut recommencer une carrière à zéro, et il lui fallut user de patience pour se hisser dans les échelons, et commencer à gagner un peu d'argent. Ses compétences de matelot dépassaient naturellement celles des novices qu'il côtoyait, et il devint rapidement un marin à part entière. Il ne dit jamais qu'il avait été pirate auparavant, mais il sauva plusieurs fois son navire d'une embuscade, en prévenant le capitaine d'un danger approchant. Il avait participé à suffisamment d'abordages pour reconnaître les pièges classiques que les forbans tendaient, et ses conseils précieux évitèrent à l'équipage de nombreuses batailles. Et lorsqu'elles eurent lieu tout de même, Ezendirakban se distingua par sa bravoure. Lui qui avait longtemps combattu aux côtés des pirates savait comment ils fonctionnaient, et il eut bientôt pour charge d'organiser la défense du navire. Cela aiguisa son sens tactique, et il se rapprocha également du capitaine du navire marchand, qui le mit dans la confidence, et l'initia au commerce. Le numénoréen, attentif et désireux d'apprendre, était doué d'une intuition forte, et d'une ambition dévorante. Il se priva des années durant, économisant l'argent qu'il gagnait plutôt que de le dépenser inutilement dans les tavernes et les bordels des cités où ils faisaient escale. Il travaillait plus dur que les autres pour gagner quelques sous supplémentaires, acceptait sans rechigner les tâches difficiles dans l'espoir d'obtenir une promotion. Son capitaine était au commande d'un navire, pour le compte d'un riche marchand qui comptait mettre à flot un second bâtiment, pour augmenter ses profits. Ezendirakban fut chaudement recommandé pour le commandement de ce navire, et il devint dès lors capitaine à son tour. Son salaire fut considérablement augmenté, et il commença à se préparer un avenir doré. Suffisamment rusé pour éviter les pièges, réputé comme dur en affaire mais honnête, il se constitua rapidement une fortune personnelle qui était à la hauteur de celle qu'il avait fait gagner à son patron. Au bout de plusieurs années de navigation, il décida de se lancer à son compte. Il investit dans un navire, et malgré les gros risques, décida de naviguer avec un équipage réduit, pour rallier les ports les plus difficiles d'accès. Cela lui prit du temps pour que son affaire devînt rentable, mais il put bientôt se targuer d'avoir réussi à constituer une entreprise florissante. Son sens des affaires, aiguisé par l'expérience et par le temps, lui permirent de s'enrichir considérablement. Il abandonna même les aventures, et devint un commerçant à plein temps, occupé à négocier de gros contrats. Sa fortune lui attira bien entendu des ennemis, mais elle lui permit aussi de rencontrer son épouse, Shalin, qui lui donna deux fils. Père aimant et mari fidèle, il fit le bonheur de sa famille jusqu'au décès de sa femme, emportée par une épidémie. Ses deux enfants succombèrent à leur tour, en 56, quand le Harad fut soumis par le roi Elessar. Ils s'étaient engagés pour l'affronter, et ils trouvèrent la mort face aux armées du Gondor. De cette époque, Ezendirakban conserve une haine profonde de sa lignée. En 231, quand les Ben Elros soulèvent le Harad au nom de Numenor, Ezendirakban soutient leur action, mais refuse d'y participer. Un de ses fils, né d'un second mariage, partira cependant en guerre, malgré l'interdiction de son père. Il reviendra blessé et choqué par les événements, et ne sera plus jamais le même. C'est à cette époque que le commerçant commence à s'intéresser à la médecine, pour guérir son enfant. Il détecte pour lui même les signes d'une infection rare, et s'affaiblit physiquement au point de ne plus être capable de bouger. Seuls les traitements qu'il prépare lui même lui permettent de retrouver la santé. Il sait cependant que les effets de ses décoctions sont temporaires, et qu'il doit trouver la meilleure façon de combattre cela. Il se met à faire des recherches sur la vie éternelle, et engloutit la fortune familiale à la recherche de réponses. Sa femme l'abandonne à sa folie, tandis que sa fille demeure à ses côtés pour tenter de sauver le commerce familial. Il la laisse finalement à Umbar, partant sur les routes pour trouver le remède, avant qu'il ne soit trop tard pour lui. Pressé par le temps, et commençant à désespérer, il plonge dans l'illégalité, le moyen le plus rapide d'obtenir des résultats. Il procède à des expériences sur des êtres humains qu'il achète comme esclaves, au départ, puis qu'il enlève sur les routes quand l'argent vient à manquer. Il commence à employer la manière forte pour obtenir des informations, justifiant sa conduite par l'urgence de sa situation.
Parents proches : Sa femme, Lisianne, qui n'accepte pas de le revoir. Sa fille, Lucinia, qui l'aide autant qu'elle le peut dans ses recherches - même si elle n'est pas au courant de la partie sombre de ses activités -, et qui continue à faire fonctionner l'entreprise familiale.
Apparitions : - Qui suis tue ?- Une histoire d'aventure- Une étrange compagnieMembre des Orange Brothers aka The Bad Cop"Il n'y a pas pire tyrannie que celle qui se cache sous l'étendard de la Justice"- Spoiler:
Bourse : 3.500£ - Salaire : 3.000£
Dernière édition par Ryad Assad le Dim 22 Mar 2020 - 2:04, édité 4 fois |
| | | Ryad Assad Espion de Rhûn - Vicieux à ses heures perdues
Nombre de messages : 2388 Age : 31 Localisation : Pelargir Rôle : Humaniste
~ GRIMOIRE ~ -: Humain -: 36 ans -:
| Jeu 29 Aoû 2013 - 10:38 | | Aliénor Nom : Valdoré d'Anfalas Prénom : Aliénor Âge : 24 ans Sexe : Féminin Race : Humaine Particularité : Un diadème en argent et en mithril d'une finesse extrême, créé uniquement pour elle, qu'elle ne peut retirer. Alignement : Neutre-Bon Rôle : Intendante pour le compte de l'Ordre de la Couronne de Fer Description détaillée :- Spoiler:
Equipement : Un bracelet dans lequel elle cache un lacet à étrangler assez tranchant, qui constitue sa seule arme véritable. Un talisman censé repousser le malheur. Elle espère qu'il fonctionnera un jour.
Description physique : Aliénor est une jeune femme fragile et délicate, qui ne possède ni la carrure ni l'endurance des guerrières que l'on aperçoit parfois sur les champs de bataille, servant comme mercenaires. Elle serait bien incapable de se défendre si on devait l'attaquer, et elle se contenterait alors de donner des coups de pied et de poing rageurs, guère précis, et guère efficaces. Avec un peu de chance, elle parviendrait à griffer le visage d'un assaillant, ce qui peut se révéler utile. Aliénor n'est donc pas une femme faite pour la guerre, ou toutes sortes d'activités dangereuses. Sa silhouette svelte a la grâce d'une danseuse, ses doigts fins sont davantage habitués à la harpe qu'à l'épée, et elle passe davantage de temps à se maquiller qu'à perfectionner le maniement d'une arme quelconque. Elle a le choix entre un grand nombre de tenues luxueuses, et si elle n'a pas véritablement de servantes pour l'aider à se coiffer, à s'habiller et à se maquiller, il n'en demeure pas moins qu'elle porte un soin tout particulier à sa toilette. Elle fait extrêmement attention à son apparence, qui est encore la seule chose qu'elle peut à peu près considérer comme sienne, et s'arrange toujours pour avoir l'air aussi distinguée que possible. Le diadème ornementé presque greffé sur son visage, symbole de sa condition, elle a trouvé le moyen de l'embellir en y fixant différents objets tels des plumes ou des bijoux. Cela lui permet de s'approprier cet objet maudit, et de donner l'impression qu'elle le porte par choix, ce qui a le don de dévier la plupart des questions que l'on peut se poser.
Description mentale : Avant d'être contrainte de se soumettre à l'Ordre de la Couronne de Fer, lorsque sa famille a été enlevée par eux, Aliénor était une jeune femme vive et énergique, destinée à un brillant avenir au service d'un puissant seigneur, à qui elle aurait pu offrir ses compétences en matière de gestion. Mais depuis cette triste nuit où elle a dû monnayer ses talents contre la vie des siens, elle a perdu cette vitalité exubérante qui la caractérisait auparavant. Ses tentatives de rébellion, tant verbales que physiques, se sont soldées par la "greffe" de son diadème, symbole humiliant de sa condition de prisonnière, qu'elle porte en permanence. Elle a dès lors compris que l'Ordre pouvait faire plus que lui prendre la vie, et elle a choisi de se réfugier dans un cocon intérieur, se contentant simplement de faire ce qu'on lui demande de faire. Toutefois, elle est d'une nature foncièrement bonne, et il lui extrêmement difficile de demeurer insensible devant certaines des exactions commises sous ses yeux. Cela lui a valu de nombreuses corrections, mais elle est trop utile pour pouvoir être remplacée si facilement.
Parents proches : Sa mère et ses grands-parents, enlevés par l'OCF
Apparitions : - Le sac de FondcombeStatut : Décès confirmé Membre des Orange Brothers aka The Bad Cop"Il n'y a pas pire tyrannie que celle qui se cache sous l'étendard de la Justice"- Spoiler:
Bourse : 3.500£ - Salaire : 3.000£
Dernière édition par Ryad Assad le Sam 9 Mar 2024 - 14:56, édité 1 fois |
| | | Ryad Assad Espion de Rhûn - Vicieux à ses heures perdues
Nombre de messages : 2388 Age : 31 Localisation : Pelargir Rôle : Humaniste
~ GRIMOIRE ~ -: Humain -: 36 ans -:
| Mar 8 Sep 2015 - 12:08 | | Ca faisait un moment que je n'avais pas mis à jour mes fiches PNJ, je vais essayer de rattraper ce retard progressivement . Palvan "La Pièce" Jillar Nom : Palvan Jillar Surnom : La Pièce Race : Humain Âge : 56 ans Sexe : Masculin Particularité : Evite autant que possible les contacts physiques avec les hommes. Amateur de belles femmes. Rôle : Baron de Lacréal, fief du Lossarnach Description détaillée :- Spoiler:
Possessions (par ordre décroissant d'importance) : - Un manoir de belle taille situé au bord d'un lac, dans un cadre idéal. - Une collection de tapis précieux, de toutes origines. Il en raffole. - Son cheval, Sire Edmond. C'est le seul qu'il accepte de monter. - Son fils, qui réside à Minas Tirith - Son épouse, Tille.
Description physique :
Palvan est un homme de taille moyenne, sec et nerveux. Il n'a certainement pas l'allure d'un guerrier, et son physique tranche considérablement avec celui, athlétique et sportif, des Mercenaires au service d'Ald'ar. Sa calvitie totale, et quelques rides renseignent sur son âge, mais il conserve un dynamisme extraordinaire qui ferait pâlir un jeune homme de vingt ans. L'œil vif, toujours agité et en mouvement, il paraît constamment pressé. Il ne sait d'ailleurs rien faire sans un empressement presque effrayant. Mais c'est bien quand il se pose pour réfléchir qu'il faut se méfier, car c'est au moment où il cesse tout mouvement inutile que l'idée qu'il a mis du temps à construire va éclore. Il ne cache jamais la fierté qu'il éprouve à travailler dans des entreprises secrètes, mais bien qu'il soit paradoxalement très simple de lire dans sa gestuelle et son comportement, certains aspects de sa personnalité demeurent insondables. Quand on lui pose une question dérangeante, ou qu'on essaie de lui extorquer des renseignements, il tend une chape de mystère autour de ce qu'il sait ou ignore, et devient soudainement impénétrable.
Caractère :
Palvan est un homme que l'on pourrait qualifier d'hyperactif. Il a toujours mille idées en tête, et n'arrive que rarement à en mener une seule de front. Ses projets sont innombrables, et n'ont souvent aucun rapport entre eux. Son esprit bondissant toujours d'un questionnement à un autre, il lui arrive parfois de puiser des solutions inédites ou jamais tentées, qui lui viennent comme par enchantement. C'est un don pour ses affaires, qu'il sait mener avec grand talent : reprenant la succession de son père à la mort de ce dernier, il a réussi à faire fructifier le domaine familial, en s'imposant comme un négociateur hors pair. Il est un des rares individus que le Rude Hiver a considérablement enrichi, faisant de lui un Baron avec lequel il faut désormais compter à Lossarnach.
Il est toutefois moins intéressé par le pouvoir que par le fait de pouvoir. Il ne recherche pas à se complaire dans la détention d'une quelconque charge prestigieuse, et il préfère de loin agir et pouvoir contempler le résultat de ses actes. Changer les choses, faire évoluer une situation, et observer les réactions des individus, c'est cela qui lui plaît au plus haut point. Dirigiste, pour ne pas dire clairement autoritaire avec ceux qui l'entourent, il mène son monde à la baguette avec une précision chirurgicale. Les seuls qui échappent à cette exception sont ses partenaires commerciaux, même s'il s'arrange toujours pour avoir son mot à dire en toute circonstance.
Dans sa vie personnelle, Palvan n'est pas un homme charmant, et on pourrait même dire que son empressement constant et ses pulsions de commandement constituent ses plus gros défauts. Sa femme ne l'apprécie guère, même si elle sait reconnaître que derrière ce glacis se cache un homme attentionné et prévenant, qui n'est ni narcissique ni insensible. Leur relation est davantage de l'ordre de celle de maître à domestique que de mari à femme, mais ils ont trouvé leur équilibre de la sorte, et vivent leur vie sans se soucier plus que ça l'un de l'autre.
Dernier fait important à noter, Palvan est amateur de belles femmes, et il aime sortir et rencontrer de nouveaux et charmants visages. Il n'hésite pas à trahir le lit conjugal régulièrement, pour quelques femmes qui ne sont pas toujours des prostituées. En revanche, il a comme une phobie des hommes, dont il tolère la présence avec maîtrise, mais qu'il évite toujours soigneusement d'approcher. Il les trouve vulgaires, gras, pour ne pas dire difformes. Sa collaboration avec les Mercenaires d'Ald'ar est donc un combat de tous les instants pour lui, mais il est homme à aimer les défis, et à se complaire dans les situations inextricables. Un atout de poids, et un cerveau de génie au service d'une organisation montante. Apparitions : - Vends-moi ton âme, je te donnerai de l'orMembre des Orange Brothers aka The Bad Cop"Il n'y a pas pire tyrannie que celle qui se cache sous l'étendard de la Justice"- Spoiler:
Bourse : 3.500£ - Salaire : 3.000£
|
| | | Contenu sponsorisé
| | | | |
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|