Nom/Prénom : Ciaran, à prononcer à la Tolkien, c'est à dire Kiaran.
Âge : 25 ans
Sexe : Masculin
Race : Humain
Particularité : Rêveur, pacifiste, possède un grain de beauté sur la tempe gauche
Alignement : Ciaran est un béorning, mais un peu froussard et il ne faudra peut-être pas trop compter sur lui en cas de conflit.
Rôle : Shaman béorning un peu perdu.
Équipement : Une gourde, un sac, des herbes, de la viande séchée, une cape en fourrure, un couteau à fromage, un nez au vent, une oreille tendue, des sens aiguisés, un petit tambour.
Description physique : Ciaran n'a pas un physique très imposant. Plutôt petit, pas musclé pour un sou, on peut avoir l'impression qu'il risque de se faire emporter au premier souffle de vent. Il possède des cheveux blonds, qui seraient encore plus beaux s'il était sédentaire (cela lui permettrai de les laver plus souvent). Ses yeux, d'un genre de marron-vert sont souvent dans le vague, ce qui contribue à lui donner un air un peu bizarre sur les bords. Certaines mauvaises langues peuvent dire qu'il est fou.
Il se dégage de lui une odeur d'ours se dégageant de la peau qu'il utilise comme cape, mais qui n'est pas si désagréable que ça (à condition d'aimer l'odeur des animaux). En plus de sa cape, il est souvent vêtu d'habits de peau de lièvres cousues. Cet attirail peut le faire paraître plus massif qu'il ne l'est en vérité.
Pour finir Ciaran a une étrange démarche, un peu incertaine, tantôt lente, tantôt rapide et un rien zigzagante.
Description mentale :Ciaran est parfois comme un enfant, ayant grandi trop vite, bien qu'il fasse preuve de beacoup de maturité à d'autres moments. De fait chez lui, comme sa démarche, tout est irrégulier. Il peut être joyeux et devenir soudain triste dans l'instant qui suit. Il peut être simple d'esprit sur certains sujets et se révéler d'une grande intelligence. Etre à l'aise en compagnie puis rechercher la solitude.
Ciaran est au courant des évènements dans les autres royaumes mais il ne crois pas que les armes soient la solution. Il s'entête à espérer la paix. Il éprouve de la compassion pour tous
(même un petit peu pour les orcs). Ciaran est un peu froussard sur les bords et ne dit pas ses opinions à voix haute. Il n'a jamais vraiment appris à se défendre. Avec le temps, il s'est créé une sorte de carapace et privilégie la fuite en cas de conflit.
Mais il est également obstinné et têtu, un trait de caractère qu'il tient de son père. Sensible et poète, il a parfois l'amer sentiment d'être passé à côté de sa vocation.
Histoire : En l'an 273 du Quatrième Age de la Terre du Milieu, dans un village perché sur les contreforts des monts brumeux, naquit Ciaran fils de Dredriwyn, un des plus fammeux boulangers du Val d'Anduin. Celui-ci se réjouit d'avoir enfin un fils pour prendre sa succession. Dredriwyn était un homme charismatique et d'une forte volonté. Le dernier souvenir que Ciaran conserva de lui fut celle d'un homme de haute stature, le visage caché par la pénombre mais le corps robuste éclairé par la lumière rouge du foyer, penché sur un plan de travail et pétrissant quelque chose de ses larges mains. Il fut emporté par la fièvre l'hiver des six ans du garçon, tout comme sa soeur aînée dont il n'avait aucun souvenir.
Lui-même résista au mal, et ce fut Seveahar, l'ancien apprenti de son père qui fit tourner la boutique et assura la subsistance de Ciaran et de sa mère. Malheureusement, en grandissant le garçon ne présentait pas le talent de son défunt père et, de dépit refusa d'apprendre l'art de la patisserie. Petit et souffreteux on n'envisagea pas d'en faire un guerrier ou de le confier à un chef de clan. De fait, Ciaran rêvait d'être ménestrel, mais il ne le dit pas, son père n'ayant jamais eu grand respect pour les musiciens et Briweth, sa mère, en désespoir de cause le confia à Gwirech le jour de ses treize ans.
Gwirech était un vieil homme, respecté pour ses talents de guérisseur. C'était lui qui avait soigné Ciaran, lorsqu'il avait attrapé le Mal Blanc et lui servir d'assistant était une façon de payer sa dette. Le garçon resta à ses côtés dix ans durant et Gwirech lui enseigna l'art de soigner et d' honorer les ancêtres. Ciaran le considérait comme un second père. Mais il décéda à l'âge de soixante-quinze ans, terrassé par un mal qu'il tentait de guérir. Ainsi que le voulait la coutume, Ciaran prit sa saccoche, ses herbes et son tambour et partit parcourir le Rhovannion, comme le faisit son défunt maître, prenant en souvenir de ses années d'enseignement, son manteau de peau d'ours. Cela fait deux ans qu'il erre, revenant souvent dans son village natal.
Ciaran connait la fragilité de la vie et fait tout pour la préserver. Il n'en a jamais prise et n'est certainement pas prêt à le faire. Il est très solitaire et n'a d'autre ami que celui qu'il rencontrait, il y a bien longtemps, dans la douce intimité du sommeil, quand la nuit étendait son manteau d'obscurité sur le monde et que les chants des Premiers-nés retentissaient sous les voûtes ombreuses des arbres d'Eryn Lasgalen. Il n'a connu d'autre femme que Lyra, une fille de joie qui lui offrit une nuit. Il a pour compagnons de voyage ses rêves inavoués, sa solitude et le silence de l'immensité des grands espaces. Et il faudrait de grand boulversements dans sa vie pour changer ça.
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Pour expliquer l'histoire des boulangers, une petite citation :
- Citation :
- Why, it is better than the honey-cakes of the Beornings, and it is a great praise, for the Beornings are the best bakers that I know
Gimli, à propos du LembasComment trouves-tu le forum ? : Très bien.
Comment as-tu connu le forum ? : Comme ça, par hasard, parce que je suis une glandue qui passe la moitié de sa vie sur l'ordinateur.