Jerilyna Edily

Nom/Prénom : Jerilyna Edily
Âge : 19 ans
Sexe : Féminin
Race : Humaine
Particularité : Ses cheveux sont tellement roux qu'ils paraissent rouge.

Alignement : neutre
Rôle : Vagabonde


Équipement :
Jerilyna ne possède aucun bien excepté sa jument et un petit couteau plus efficace pour la cuisine que pour le combat.
Elle est vêtue d'une tunique longue, de bottes montant jusqu'aux genoux et une cape à capuche.

Description physique :
Jerilyna est une jeune femme mesurant environ 1,70 mètre, pour 60 kilos. Ses yeux ont la chaude couleur dorée d'un crépuscule de bord de mer et une chevelure sanguine, tel le soleil les lendemains de batailles.

Description mentale :
Jerilyna est en temps normal plutôt calme et discrète, mais gare à celui ou celle qui viendrait à la provoquer. Tel un volcan endormi, Jerilyna peut  exploser à tout moment et a la rancune tenace.
Néanmoins, elle est fidèle à ses amis et ses alliés et préférerais mourir plutôt que trahir.

Histoire :
Moi, c'est Jerilyna. Jerilyna Edily. Mon histoire ? Elle est plutôt banale. Je suis née dans une famille de paysans aux moyens relativement modestes. J'entretiens de bonnes relations avec les autres habitants dans un petit village où il fait bon vivre. J'ai un amant et nous allons nous marier, avoir notre ferme, nos propres enfants et l'histoire s'arrête là.

Mais ça n'est pas ma vie. Elle n'est qu'un rêve inaccessible pour moi, mais courante pour les autres. Mon seul point commun avec cette vie utopique, est le fait que je sois née paysanne. Le reste n'est que pure invention. Où du moins à partir  du moment où mes cheveux ont commencé à pousser. Qu'ont-ils ? Et bien ils ont une couleur … disons … anormal. Oui, c'est le mot. Anormal. Les autres ont les cheveux bruns, châtains, blonds, voire d'un joli roux tirant plus sur le châtain ou sur le blond à la limite. Mais pas moi. Non, les miens, ils sont rouges. Attention, je n'ai pas dit roux, mais ROUGE ! Pas d'un rouge sang, non, mais plutôt d'un rouge de rose. Je vous assure, si l'on devait comparer la couleur de mes cheveux et celle d'une rose ou d'une feuille d'érable en automne, c'est clairement la rose qui l'emporte.
Et là est bien le problème. La couleur n'a pas du tout plu à mes voisins. Elle a plutôt tendance à déclencher les hostilités : "Vous devriez l'abandonner, elle apportera le malheur sur votre famille !", "Elle est l'enfant d'un démon, le rouge le prouve !", "Débarrasser vous d'elle, sauvez vos vies !", "Infâme créature ! Ne t'approche pas de mes enfants !". Tsss ... Comme si j'allais les dévorer. J'aurais dû tiens. Juste pour leur donner une raison valable à ces idiots de me craindre et me haïr. Heureusement que ma mère était toujours là pour les rembarrer et me protéger. Merci maman.
Évidemment, au début, je n'aurais jamais imaginé tenir un tel discours. J'étais une enfant calme, affectueuse et qui ne demandait qu'à jouer avec les autres. Mais tout cela m'étais refusé et je ne comprenais pas pourquoi. Alors, je me suis réfugiée dans l'écurie de mon père. Nous avions deux chevaux un étalon et une jument. J'adorais passer du temps avec eux. Ils étaient les seuls du village avec mes parents à m'accepter tel que j'étais et j'y trouvais beaucoup de réconfort.

L'année de mes 13 ans, la jument à mis au monde une jolie petite pouliche à la robe alezan brûlé et aux yeux vairons qui porte aujourd'hui le doux nom de Opaline. Mais c'est bien tout ce qu'elle possède de doux. Son poil est dur, la crinière quelque peu hirsute et un horrible caractère. Je l'aime. Mes parents me l'ont offerte bien qu'ils craignaient qu'elle ne devînt dangereuse. Mais jamais elle ne me fit de mal et elle devint rapidement ma meilleure amie. Ma confidente. Puisqu'elle m'appartenait, c'était à moi de parfaire son éducation, tâche à laquelle je m'attelais avec plaisir. Mes parents auraient voulu que je l’entraîne au labourage des champs, mais moi, je voulais plus que tout partir loin, le plus loin possible de ce village et pour cela, je devais apprendre à monter, seule. Donc lorsqu'elle eut trois ans, je commençais à la débourrer. Mes parents ne sachant pas et mes voisins ne voulant pas me voir, il m'était impossible d'apprendre avec de l'aide. Peu m'importait, la technique vient avec de la pratique et quand on veut, on peut. Je suis montée, pour tomber, alors je suis remontée et je suis retombée. Et mes efforts ont fini par payer, si je n'aie pas l'aisance d'un chevalier, je suis désormais capable de tenir au galop sur le dos d'Opaline à cru. Évidemment à cru, nous n'avions pas de selle, juste une bride.
Finalement, j'étais plutôt heureuse depuis son arrivée et les jours passaient tranquillement sans incident. Jusqu'à ce jour maudit.

Je venais d'avoir 17 ans. Le fils du plus riche - où plutôt du moins pauvre - paysan du village vint à la ferme. Que quelqu'un vienne noue rendre était en soi un évènement rare, mais qu'il s'agisse en plus de cet ... Chose, ce ... Gildas,  il ne mérite pas le nom d'humain, alors autant l'appeler par son nom ; n'évoquait rien de bon et avant même de savoir ce qu'il voulait, des frissons d'horreur me couraient dans le dos. Et rien que le fait d'y penser me refait frissonner. Gildas, est un homme cupide, persuadé qu'il peut obtenir tout ce qu'il convoite d'un claquement de doigt. Ce jour-là il s'est heurté à un os. Et un gros. Il avait 25 ans, et d’après lui, il lui fallait à tout prix trouver une épouse pour enfin devenir autonome. Problème : c'était un petit village avec peu de choix, et le peu n'était pas digne de "Monsieur Gildas". Il aura fallu qu'il me choisisse. Pauvre de moi. Il est reparti furieux. Mais s'il y a bien une qualité que je dois reconnaître, c'est sa persévérance. Il est revenu et ce petit manège à durer pendant près d'un an. Une année durant laquelle il me harcela pour que je devins sa femme. Une année cauchemardesque. Finalement, il en eut assez, il m'avait coincée dans la grange et essaya de me forcer à le suivre. Je me suis débattue et l'ai frappé. Une fois. De toutes mes forces au seul endroit où j'avais accès. Je crois bien que ses rêves de descendances sont réduits à néant. En tout cas, il ne s'est pas relevé et je suis partie sans demander mon reste. J'ai couru jusqu'à la maison pour y rechercher la protection de mon père. Il n'était pas encore rentré, il n'y avait que ma mère dans la cuisine occupée à préparer le repas. Lorsqu'elle me vit, son visage s'assombrit. Elle avait compris. Des larmes coulèrent sur ses joues et elle m’enlaça. Lorsqu'elle me relâcha, je lui dis d'embrasser papa pour moi. Je ne pouvais plus l'attendre. Je suis sortie de la maison, puis courus jusqu'à l'écurie où j'ai bridée Opaline. Puis je me suis sauvée.

Ce jour-là j'ai tout perdu. Et maintenant, j'ai tout à gagner. J'erre en me nourrissant de ce que je trouve et de la charité des gens qui ne sont pas rebutés par mes cheveux. Je n'ai jamais été aussi heureuse.

À présent, j'ai le monde à découvrir.

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Comment trouves-tu le forum ? :
Je le trouve plutôt joli, bien construit même si j'ai un peu de mal à m'y retrouver puisque je ne suis pas une habituée des forums ^^

Comment as-tu connu le forum ? :
Via une amie qui est tombée dessus et qui connait mon penchant pour le seigneur des anneaux.

Bonjour et bienvenue

Ta fiche était très sympa à lire, mise à part quelques fautes de conjugaison pas très flagrantes. J'aime ce style "oral" de ton histoire, on a parfaitement l'impression que c'est ton personnage qui la raconte et c'est bien .

Je n'ai juste qu'une seul chose à dire car c'est une question que je me pose, ton personnage est parti comme ça ? Sans dire au revoir à ses parents ? Bon après j'imagine que le père ne l'aurait pas laissé partir, mais bon ... Je me posais la question

Dans tous les cas, je valide, et je t'invite désormais à aller choisir un métier ICI

humpf ! Merci de me l'avoir fait remarquer, je savais bien que j'oubliais quelque chose ^^ ça m'apprendra à me relire (comme quoi, des fois un brouillons ça aide pas !) Du coup c'est rajouté, et le métier aussi au passage

Parfait, je t'invite alors à rp là où tu le souhaites