Les Champs du Pelennor

« Le Pelennor est le nom donné aux vastes champs qui entouraient Minas Tirith au nord et à l'est. C'était une région agricole fertile où vivaient de nombreux fermiers et d'où provenait la majeure partie de l'alimentation de la cité. Elle englobait toutes les terres entre Minas Tirith et les fortifications extérieures du Rammas Echor, formant un territoire circulaire d'une à cinq lieues de large, qui descendait doucement des contreforts des Montagnes Blanches auxquels était adossée Minas Tirith vers l'Anduin à l'est. »

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Les Champs du Pelennor sont à la fois un espace dédié à l’agriculture et un lieu de transit. Les charrettes des marchands en provenance des provinces du Gondor et des royaumes alliés circulent sur des chaussées impeccablement pavées et entretenues jusqu’à la grande porte de Minas Tirith. Elles sont emplies de matières premières, de denrées, d’objets artisanaux et de biens en tout genre à destination des nombreux habitants de la capitale gondorienne, charrettes qui repartent vides ou remplies de produits à exporter. Les paysans qui cultivent les champs les regardent passer avec envie, se demandant s’ils pourront un jour se payer davantage que la nourriture nécessaire à leur subsistance. Le climat est clément ici, on y cultive aussi bien des céréales pour faire le pain que des légumes pour remplir l’assiette, et l’on y trouve même des vergers et des enclos pour les bestiaux. Loin de subvenir à la totalité des besoins de la population, les Champs du Pelennor n’en demeurent pas moins indispensables à la cité et un moyen très pratique de disposer de produits frais à portée de main, qui peuvent être présentés sur les étals des marchés le lendemain de leur récolte. Le reste de la nourriture provient en grande partie du Lossarnach dont les champs, s’ils ne sont pas plus productifs que ceux du Pelennor, sont indéniablement plus étendus.

Mais avec la prise récente de Cair Andros par cette mystérieuse armée ennemie, les soldats chargés de la surveillance de l’Anórien ont reçu des directives spéciales, leur ordonnant de stopper les caravanes de marchands aux frontières de la région en attendant que la crise se calme. Les Champs sont devenus vides et silencieux, désertés par les agriculteurs apeurés qui se cloîtrent dans leurs fermes. Leur peur n’a fait qu’augmenter quand, jetant un œil par leurs fenêtres, ils ont pu voir les émissaires du Peuple des Quatre Fleuves, aux apparences sinistre, parlementer avec Cartogan sans réussir à tomber d’accord. Dans un avenir qui s’obscurcit, Minas Tirith risque de surcroît de manquer de vivres si les Champs du Pelennor ne retrouvent pas leur vie habituelle.