Le Palais du Désert

Capitale du Khand et résidence de son souverain Shomeri, le Palais du Désert est une cité fortifiée érigée au milieu du désert. Elle est le symbole de la puissance du clan du Bekkhand, qui a réussi à force de volonté à créer une gigantesque ville autour de l'oasis qu'elle contrôlait. Véritable forteresse entourée de haut murs réputés imprenables, le Palais abrite des merveilles absolument uniques dans le royaume, à commencer par les magnifiques jardins royaux. Les habitants de la capitale n'ont pas tous renoncé au mode de vie nomade, et beaucoup ne résident en ville que pendant de courtes périodes, préférant continuer à arpenter le Khand à cheval. La ville est aussi le siège de l'armée du Bekkhand, dont la présence constante à chaque coin de rue fait de la cité un des lieux les plus sûrs de toute la Terre du Milieu : cela garantit aux marchands qui traversent le pays une halte sûre, et beaucoup acceptent de prendre un repos bien mérité dans la cité au cours de leur traversée du Désert. Les chefs de clan ralliés à Shomeri habitent pour la plupart à l'intérieur de l'enceinte, à proximité de leur suzerain. Ainsi contrôlés, ils ne peuvent guère fomenter de révoltes en ralliant leurs clans qui, eux, continuent à arpenter les steppes.





Shomeri est le souverain du Khand, du moins c'est ce que sa titulature laisse entendre. Politicien visionnaire et érudit, il s'est fixé comme rêve fou d'unifier les clans du Khand sous son autorité, à l'image de ce qu'ont pu réaliser les rois du Rhûn. Hélas pour lui, la tâche est ardue, et bien qu'il soit à la tête de la plus grande armée du pays, il est incapable de contrôler les milliers de cavaliers qui ne se reconnaissent pas d'autre autorité que celle de leurs chefs. Si ses objectifs politiques à plus long terme demeurent flous, sa façon d'y parvenir est claire : jouer sur la haine des gens de l'Ouest, notamment du Harondor, pour rallier à lui les clans les plus réticents.



Radd est un homme de guerre qui a passé sa jeunesse à apprendre comment diriger auprès de son père, en arpentant le désert du Khand. Toutefois, la puissance du clan Aqil n'étant pas en mesure de rivaliser avec celle du Bekkhand, il a accepté de mauvaise grâce de se rallier à lui et de siéger dans sa capitale. La vie nomade lui manque énormément, et il fait parie de ces chefs de clans invités à demeurer au Palais du Désert qui ne supportent pas la sédentarité. Il encourage son fils à conserver les traditions du clan, en vivant dans le désert comme ses ancêtres.