Goldolath

Je me présente: Goldolath. Je suis un elfe. Lorsque je naquis, mes parents virent tout desuite le problème que j'avais: je suis aveugle.
Me destinant a une grande destinée, ils furent chagrinés de me voir avec cet handicap rarissime chez ma race. Ils mourrurent de chagrin peu après ma naissance.
Je fus reccueilli par des rôdeurs, qui s'occupèrent de moi, ma cécité m'empéchant de survivre par moi même.
Petit a petit, au contact de ces hommes rudes, mais au coeur d'or, j'atténuait ma maladie par l'expansion de mes autres sens. J'appris a distinguer un homme qui s'approchait, à la démarche bien spécifique, et différente d'un elfe ou d'un orc. J'appris a dévelloper mon sens du toucher, pour déterminer la valeur d'un objet. L'odorat s'est également énormément dévellopé, me permettant de sentir arriver un orc ou toute autre créature malfaisante a plusieurs dizaines de mètres a la ronde.
Mes débuts furent durs (comme par exemple lorsque je tentais d'embrocher chaque humain qui passait et qui ne s'était pas lavé depuis longtemps...) mais depuis j'ai réussi a dévelloper tous ces sens, plus un autre plus faible mais tout aussi utile: percevoir l'aura de la magie.
Une importante étape de ma vie fut lorsque je quittai les rôdeurs du Nord, pour m'aventurer ver l'Est. Mes premiers jours seuls furent difficiles, mais j'appris vite a m'en sortir seul.
Un jour, alors que je m'arrétais près d'un fleuve, une étrange sensation m'envahit... Une aura de pouvoir plus grande que ce que je n'avais jamais vu approchais. Il s'agissait de trois mages, qui se disaient être "alatar", "pallando", et "curunir". Je n'ai rien pu tirer d'autre d'eux que leurs prénoms, mais je sentais qu'ils avaient un rôle a jouer.
Ils me conseillèrent de quitter le dangereux pays de Rhûn et de partir vers le sud, à Minas Tirith.
Je décidais de les écouter, mais je fus arrété par une guerre terrible entre rohirrims et hommes de Dûn. Je m'installais donc chez les Rohirrim, puis la guerre de l'anneau éclata.
Je fus contraint de les quitter, et partis a pied vers Minas Tirith. Le temps que j'arrive (quelques orcs me barrèrent la route...) la guerre était finie.
Et me voila, un pauvre aveugle presque sans expérience du combat, sans métier, sans vêtements propres, dans votre belle cité.