Radamanthe Emir de Harondor - Prince d'Ithilien
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~ GRIMOIRE ~ -: Homme de Gondor -: 53 ans -:
| Ven 4 Jan 2008 - 22:46 | | La sentinelle elfe, qui avait déjà une ouïe particulièrement fine de par sa nature, sursauta tellement le bruit était fort. Jamais il n'avait entendu quelque chose de semblable à cela, même un troupeau de cent sangliers fuyant un incendie ne feraient pas un boucan aussi infernal. Avec une rapidité dont seul un elfe pouvait faire preuve, le patrouilleur se dirigea dans la direction d'où provenait cette pagaille qu'il devinait être un sombre présage. Il savait que malgré la victoire récente, cette fameuse horde de Meovan menaçait toujours avec queques membres restés en arrière, et c'était précisément la raison pour laquelle il patrouillait à la lisière ouest de la forêt. Le bruit devenait plus fort à mesure qu'il se rapprochait. Il s'attendait à bientôt voir un véritable carnage dans les arbres, mais il semblait que la source du vacarme était encore plus loin qu'il ne l'imaginait. Il semblait certain que cela de l'extérieur de la forêt, alors qu'il l'entendait à une distance incroyable. Il déboucha soudain à la lisière du bois et la surprise fut telle qu'il lâcha l'arc qu'il tenait dans la main et resta stupéfait pendant un long instant. C'était bien un troupeau, d'une petite centaine de membres, assurément, mais il ne s'agissait absolument pas de sangliers. Ils étaient hauts comme deux hommes et larges comme quatre. Leur peau était grise ou brunâtre, ils portaient des pagnes crasseux et de larges massues. S'ils voyageaient au grand jour, ils étaient bien obligés d'être des semi-trolls, d'ailleurs un vrai troll aurait été encore plus imposants. Mais ces créatures n'étaient, selon les rumeurs, sensées ne se trouver que dans le Sud... L'elfe ne comprenait pas quel événements les avait poussé à abandonner leur Seigneur, haradrim ou autre, pour monter si haut dans le nord, seuls. Soudain, il eut peur. Et s'il se faisait remarquer ? Il naurait aucune chance. Mais les semis-trolls ne semblaient pas vouloir supporter le moindre contre-temps. Lorsque la forêt s'étira un moment sur la gauche, ils ne firent même pas le moindre détour. Non, ils s'enfoncèrent dans le bois, déracinant les arbres sur leur passage et continuant leur voyage vers le nord, sans ciller. |
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