L'Antre de l'Araignée

Amouth sursauta. Il s'attendait à ce que le Seigneur des Ténèbres ne comprenne pas, mais il s'attendait à la colère, plus. Evidemment, Melkor n'avait pas deviné tout à fait juste.
Mais ce à quoi il ne s'attendait pas, c'était à une telle révélation, celle d'une menace si proche. Il croyait pourtant son serviteur discret... Il y avait sans doute eu quelque chose d'autre...

Il lui suffisit de claquer des doigts que surgirent une vingtaine d'Haradrims au crâne rasé. Il ne semblaient porter que des cimetterres et de longues robes noires, sans armure, mais leur esprit et l'endoctrinement d'Amouth leur fournissait de bien meilleures protections. On sentait encore la fumée des substances qu'ils avaient ingérées sur le champ.

"Qui qu'ils soient, ils ne résisteront pas longtemps...

Il jetta aussi un oeil sur les créatures nouvelles. Lui-même se maudissait de s'être isolé ainsi de son armée.

Il risqua deux pas à l'intérieur de la caverne. Avaient-ils été repérés ? Rien ne se passa. Pour le moment.

Que de difficultés.

Le scribe avait un baton à la main, pour l'aider à marcher, les chevaux ayant étaient laissé derrière. Il avait protester contre cette charge inutile, mais le mage avait insisté.

Du noir. Encore du noir...

Imaginez des hobbits là-dedans...

Les pauvres...

Après la difficile ascension qu'il venait d'effectuer, Eaquem était quelque peu essouflé.
L'obscurité du lieu était oppressante, chaque recoin d'ombre pouvant cacher un danger.
Il se rapprocha de son frère, cherchant à se renseigner sur l'endroit où il se trouvait.
Il serra une de ses dagues dans les plis de sa tunique....

Arrivé au sommet, Balak regarda une dernière fois tous les membres du groupe. Il y avait là de solides gaillards, excepté celui qui se disait scribe. Chacun avait sans doute reçu une éducation guerrière poussée, le mercenaire ne s'inquiéta donc pas d'une possible collision avec l'ennemi. Dès le moment où ils avaient commencés l'ascension, il avait eu un funeste préssentiement, et il était presque persuadé qu'un rude combat s'annonçait. Il se gara bien d'en faire part à ses camarades, de peur de les affaiblir par une appréhension inutile. Il les regarda tous, à l'entrée de la caverne, d'un oeil amical, puis se tourna, résolus, vers la caverne, à la suite de l'intendant.

Puis vint le cri, et la douleur avec lui.
Balak n'avait encore jamais ressenti une telle souffrance, et il eut l'impression que tout son corps s'embrasait. Il dut mettre un genoux à terre et puisa dans toutes ses techniques martiles de contrôle de soi pour ne pas hurler comme un vulgaire animal. Malgré la brûlure mental qu'il venait de subir, au son de ce hurlement, le mercenaire se sentit comme appelé, et une force invisible le violentait pour qu'il marche vers la caverne. Puis sa mutilation psychique prit fin, laissant place à une voix, clair et sifflante :

...Balaaaak...Balaaaak...Rejoins-nous...Tu es marqué.... ...Balaaaak...

Puis tout cessa, et la voix s'en fut comme elle était venu. Ne restait plus qu'un léger picottement sur sa joue droite.

Ses compagnons, eux n'avaient eu d'autre spectacle que cet homme, tout de noir vétu, posé genoux à terre, serrer les dents dans une grimace atroce, puis se relever comme si rien ne s'était passé, avec comme seule nouveauté, un tatouage sur la joue droite, Noir, et en forme de dent, ou plutôt...de croc.

HRp//Erko, aucune créature n'ai visible pour l'instant, vous venez à peine d'entré dans Torech-Ungol!!//HRP

Les galerie était tellement sombre que même les elfes avait du mal à voir clair.
Tout les membres du groupe eurent l'impression d'avoir quelque chose soufflant sur leur nuque...les poils se raidirent, des sueurs froides apparurent...
Des réspirations irrégulières se firent entendre...comme si les cavernes réspiraient.
Le groupes continua, ils purent entendre des echos de vociférations...mais là voix qu'ils entendirent gela leur sang...cette voix était connue pour certain, incconue pour d'autre mais même ceux la recconaissant, purent entendre qu'elle n'était plus celle de l'elfe connu...cette voix sortait de l'Abîme même, un vide éternel de son...
Des soldats furent pris de crise d'épilepsie et d'autres s'enfuirent en hurlant et glissèrent dans les éscaliers venteux, pour retomber 300 mètres plus bas...
Les autres tenaient bon tant bien que mal...arriveraient t'ils au bout de cette infernal quête!!

Comme certains paniquaient je levait la main en signe d'apaisement et tous les "agités" se raidirent...

"Nous ne pouvons nous permettre de faire trop de bruit ni de paniquer outre mesure... la panique et la précipitation ne donne jamais rien de bon...Ayez confiance...Suivez moi"

J'avançais alors avec précaution sans trébucher et sans être vu d'eventuel yeux ennemis... La cape faisait bien son travail.

Le tunel était sombre et froid et des galeries allaient en tous sens...

"Sachez que je ne sais pas où vont tous ces chemins... j'essayde me fier à ce que je ressent... Continuons mes amis, car lorsque nous serons sortis ayant accompli notre tâche ou pas le soleil n'en sera que plus brillant.
Erco pour tous vous dire nous somme dans ce qui fut nommé Torech Ungol, ce nom doit vous évoquer quelque chose non ? Ou bien le nom d'Arachne ? Car je pense que comme tous ici vous connaissez l'histoire de Frodon au neuf doigt et de l'Anneau qui périt dans le feu de la Montagne du Destin..."

Je devint alros silencieux continuant à marcher et à regarder attentivement les différents chemins.

Peu le virent, mais je tripotais dans ma poche une chose qui emettait par moment une lègère lueur. Ce n'était aps par nervosité que je tripotais cet objet, mais plus nonchalamment...

Je ne paniquais pas, magicien...mais mieux vaut que tu ne sache rien de mon tourment...inutile de s'alarmer pour si peu... mais tout de même, d'où venait cette ardente douleur...

Puis soudainement, Balak repensa aux pouvoirs télépathiques de Milindë, et pour y parer, tenta d'oublier le passé. Seul le présent, l'immédiat était source d'intérêt, et alors que le mage arpentait les différents chemins obscurs, le mercenaire se saisit de Renaissance. Il était confiant, étrangement sûr de lui, et abandonna bien vite ses préocupations pour se concentrer sur leur objectif. A la droite du mage, il s'avança lentement, scrutant chaque recoin, près à frapper.
Pourtant, sans que Balak ne puisse s'en rendre compte, le tatouage de croc restait imprimé sur sa peau, et la marque semblait même se mouvoir sur sa joue, comme animée d'une vie propre. Mais dans les ténèbres, une telle chose était fort bien dissimulée, et seul une vue de chat aurait pu déceler la nouveauté sur le visage du guerrier.

Je vous suis, sire Mithrandir. Mais nous devrions presser le pas, à stagner ainsi, nous sommes trop facilement repérables. Je puis si vous le souhaitez, partir en éclaireur; ayant eu bon nombres d'enseignements quand à la reconnaissance du terrain et à la discrétion en milieu hostile, je pense pouvoir remplir ce rôle. J'attend vos directives, seigneur.

Supprimé pour incohérences : Rada'

Spoiler:

"Peut-être sommes-nous déjà repérés."

Dans la silence, le murmure de la voix de Radamanthe résonna comme une sentence qui tombait après une longue attente. Son visage était tendu.

"Ce cri quand nous sommes rentrés... Cette voix..Vous ne pouvez prétendre qu'elle n'est pas troublante. Nous devons redoubler de prudence."

Il jeta un coup d'oeil nerveux derrière lui. Dans le groupe, il ne restait plus qu'une trentaine de personnes. Serait-ce suffisant ? Il ignorait encore ce qu'il auraient à affronter sur place.
Soudain pour comme prouver que leur tâche était ardue, ils arrivèrent en face de deux galerie, l'une partant à droite, l'autre à gauche. Elles étaient de tailles égales et rien ne pouvait servir à les différencier.

L'Intendant s'apprêta à demander conseil au Magicien Mithrandir mais à peine eut-il ouvert la bouche qu'il fut interrompu par le "chut" d'un simple soldat.
Il se retourna vivemnt vers le malotru, avant de comprendre que l'autre n'avait pas le moins du monde l'intention de lui manquer de respect. Dans le silence qui se fit, on put déceler des bruits se rapprochant. A droite, des pas plus lourds, ailleurs d'étrange cliquetis.

"Nous ne pouvons rester sur place. Quelle galerie choisir, et que faire ?"

Des pas approchaient et ils n'étaient pas de bonne augure...Nous nous arrêtâmes et je réfléchissait à toute vitesse...Pesant le pour et le contre des différents choix s'offrant à nous, tans sur la direction à prendre que sur ce qui arrivait par l'un des tunnels...

"Ecoutez moi, allez vous cacher dans le tunnel de droite ou restez ici, je vais partir en reconnaissance dans l'autre afin d'en savoir plus, ma cape m'aidera... Je dois savoir quels sont ses cliquetis, je pense qu'il vous sera plus simple de vous battre contre des choses allant sur deux pates que contre des choses cliquetantes. Si je ne revient pas vite, vous continuerez de votre mieux"

J'embrassais Milindë et partait d'un pas décidé en direction des bruits, je dégainais mon épée sans bruit et en cachais l'éclat sous ma sombre cape...

// Si cela ne convient pas à ce que vous avez prévu rappelez moi en RP...
Mith'//

Eaquem était très nerveux à présent...
Les bruits singuliers se rapprochaient, et ce n'était pas pour le satisfaire.
Certes, il avait souvent eu recours à l'obscurité, mais elle avait toujours été pour lui un refuge.
A présent, elle portait en elle le danger.
L'anxiété se lisait sur tout les visages, et chacun essayait de la cacher plus ou moins bien.
La manière d'Eaquem fut de faire tournoyer sa lame de poignard sur la paume de sa main.
Il attendait les ordres, esperant revoir un jour revoir sa maison et sa famille...

Meneldir monta avec difficultés vers l'antre.
On pouvait dire qu'il commençait à se faire vieux.
Il se souvenait en montant les rochers abrupts sa jeunesse et son service dans l'infanterie du Gondor.Il se souvenait des guerres d'antan, à l'époque où le royaume était fort et fier.

Qu'en était il aujourd'hui?

Meneldir passa dans l'antre que ses livres cités à maintes reprises mais que peu avaient déjà décelés les secrets de celle ci et moins encore étaient revenus.

En ce jour, il signait surement sa mort et sa destinée.

Laissant passer les autres, il ferma la marche, la hache sortit, la tête haute et le regard droit comme déterminé.

De toute façon, qu'avait il encore qui le re tenait à sa vie hormis ses amis.

Il laissa partir Mithrandir vers le sentier de gauche et sans bruit il s'engagea vers la droite, l'obcurité voilant une partie de l'espace devant celui ci.

Venez, nous sommes trop faibles ici comme des larves.

Le mage avait à peine disparut par la gauche qu'ils surgirent de la droite.

-Balthazar ! s'exclama un soldat qui n'avait pas pu retenir son cri.

Mais ce n'était pas le revenant, même si ils étaient fort semblables. De plus il aurait fallu que Balthazar se multiplie, car ceux qui venaient d'arriver étaient bien un dizaine.
Comme Balthazar, ils avaient le crâne rasé et la peau mate. On voyait une leueur farouche dans leurs yeux et leurs traits étaient crispés.
Ils hurlèrent plusieurs mots en Haradrim avant de fondre sur le groupe, dégainant chacun deux cimeterres.

La soldat qui avait hurlé se précipita en avant, mais fut bien mal payé de son courage. S'il réussit à ficher sa lance dans l'épaule de son ennemi, cela ne découragea pas ce dernier qui ne cilla pas.
Insensible à la douleur, sans doute par quelque breuvage mystérieux au goût amer, il réagit immédiatement en décapitant promptement le pauvre soldat.

Radamanthe saisit sa hache à eux mains. Les gondroiens étaient peut-être trois fois plus nombreux, la bataille serait rude, d'autant plus que comme le couloir était étroit, ils ne pouvaient pas véritabelemnt utiliser leur avantage numérique.

Son poignard était tombé à terre, dû au sursautement de Eaquem.
Les hurlements l'avaient saisi, et ce baptême du feu était tout nouveau pour lui.
Il ramassa prestement son arme, et se fondit avec les soldats.
L'étroit couloir ne permetait aucune formation de combat, et la troupe désorganisée allait dans quelques instants recevoir le choc de l'assaut ennemi.

Pour la première fois de sa vie, Eaquem pria, et se promit que s'il s'en sortait, il se mettrait à jamais au service du royaume, et non plus au sien...

Déjà...

Il était là, cet être qu'il haïssait et qui avait fait tant de morts. mais à bien regarder, le mercenaire s'aperçut ne pas être face à balthazar mais à un être lui ressemblant parfaitement. Un sourire se dessina alors su la figure du mercenaire, et un éclair blanc illumina quelques secondes le tunnel obscure. renaissance avait soif de sang, et son propriétaire également. Et plus l'envie de tuer montait en lui, plus il ressentait une chaleur bienfaisante l'envahir. Et à mesure que cette impression grandissait, le tatouage se mis à palpiter, comme un coeur battant pour la haine. Mais il fallait en faire abstraction...oublier les émotions...n'être plus qu'un instrument de guerre...saisir "l'Instant".

L'idée d'affronter un semblable du chauve le ravissait, car il lui ressemblait certes, mais était plus proche de sa première forme que lors de leur deuxième rencontre. Et si la première fois, il ne put défaire le Noir, aujourd'hui, il avait Renaissance, les enseignements de Silka, l'Instant... ce combat était une revanche sur son passé, et il comptait bien en profiter au maximum. Telles furent ses derniers sentiments avant de se laisser complètement aller au néant émotionnel de l'Instant... et de s'élancer au devant de l'ennemi, en position offensive.

Chaque chose présentes dans la zone fut analysée, de la taille des adversaires jusqu'à la dimension de la paroi, en une fraction de seconde, avec une grande minutie. chaque détails importaient, car ce sont souvent ces petits riens qui garantissent une victoire écrasante. Un coup, puis défense. Pour cette confrontation, Balak voulait prendre le temps d'observer les réactions de ses adversaires. leur insensibilité à la douleur ne lui a pas échappé, et se mettre en garde après un coup porté lui paru évident, car un être dépourvu de souffrance est souvent également dépourvu de réflexes défensifs. il fallait toucher les points vitaux, d'un coup, car tous les autres attaques ne feraient que laisser une faille dans la garde. Ainsi, la première attaque du mercenaire fut violentes mais précise, droit au coeur.

"Daro Na Elbereth ! Nai i Naur en Anor genedia i dug !"

C'est ce que les autres membres du groupe purent entendre venant de l'autre tunnel... Ils étaient occupés, mais purent discerner sans difficultés des éclats lumineux de temps à autre...

En vérité en avançant dans le sombre tunnel j'étais vite tombé à nez avec l'une des hideuses descendantes d'Ungoliant. Là j'avais prononcé les mots elfiques que purent entendre les autres. Là je sortais de ma poche la pierre qui brillait par à coup dans celle-ci. Lorsque je la sortis elle brilla d'un flamboement blanc qui fit reculer la première créature, il y en avait d'autres derrière... Aussi je fit jaillir de l'extremité de mon bâton un feu blanchâtre pour les immoler... La première flamba comme du petit bois et les autres rebroussèrent chemin... Entendant des cliquetis d'épée dans l'autre tunnel je rebroussais chemin et portais secours à mes compagnons...

"Il y a des araignées par là..."

Et je sortis alros Chantelame de l'ombre de ma cape... Je fendit l'air à l'aide de cette merveilleuse épée... et elle se ficha dans le crâne rasé d'un des ennemis...

Eaque avait son bâton... Il n'avait plus d'épée...

Mais en même temps, il y avait pas mal de bon guerrier autour de lui... Il resta donc aux cotés de la femme du magicien...

Ce Balthazar avait pas mal ennuyé la cité, mais ce n'était pas lui qui se trouvait dans l'antre... Heureusement d'ailleurs...

Eaque s'appuya encore sur son bâton... Il commencé un peu à se fatiguer de ce combat...

Radamanthe s'exclama d'un juron sonore. Un des chauves avait raté sa tête d'un demi-centimètre et avait, de son autre main, éiminé promptement le soldat le plus proche de lui.

Mais fort heureusement, le retour du mage marqua un changement dans le comportement général des ennemis. Aussi fous qu'ils étaient, ils conaissaient tout de même son identité, et peut-être savaient-ils même qu'il aurait du être mort. Et malgré les drogues auquelles ils étaient sujets, cela les plongea dans l'effroi.

Bien vite, ils furent alors submergés et vaincus.

"Ils n'étaient qu'une dizaine", dit Radamanthe.

Il regarda le tunnel, puis celui où le mage avait trouvé d'étranges créatures.

"Continuons par là."

Ils s'engagèrent donc dans le tunnel où ils étaient, de plus enplus sur leur garde.


"Des éclats de voix, prenons garde... Tout le groupe a t-il suivit ?"

Oui, il avait suivit. Quoique lentement...

Encore des ennemis. Il espérait ne pas devoir encore combattre... Pourvu que non...

Un instant il souhaita ne pas entre là. Faire demi tour, rentré à la cité blanche. Retrouver son père.... Sa mère...

Mais non. Cela était impossible... Il devait rester ici...

Dommage...

Plus ils avançaient plus la peur s'insinuait en leur coeur... Mais tous tinrent bon continuèrent à avancer malgré la terreur et les tenèbres de ce lieu... Parfois des cliquetis se faisaient entendre et nous nous arrêtions, mais rien ne se passait... On avait la désagréable sensation d'être constamment suivi et observé par de nombreux yeux...
La Chantelame était dans mon fourreau mais je gardais constamment la main à la garde, prêt à dégainer en moins de temps qu'il ne faut pour le dire... Milindë a mes côtés usée de tous ses sens pour prévoir les choses... Mais la clairvoyance et les sens tel que l'ouïe et la vue étaient altérés, non pas par les tenèbres environnantes pour la vue, mais aussi par une volonté qui entravait tous eventuelles ennemis...Je ne pouvais m'empecher de la contempler avec une étrange expression de surprise... Il y avait longtemps que je n'avais pas vu ma femme se battre, et lorsque je l'avait revu un nom me vint immédiatement en tête, celui d'Alira... Toutes deux étaient semblables au combat, de belles femmes, des femmes à la dangereuse beauté que l'on sousestimé avec facilité...
Milindë cahcait cette nature combattive derrière une étrange douceur... Mais depuis son retour, elle ne le cachait plus... en un sens nous avions tous deux changés...

Les trois chevaliers combattirent les chauves comme ils le purent car ils n'étaient guère habitué à guerroyer dans l'ombre et dans d'étroits endroits comme ce tunnel.

Gebir trancha le mollet de son adversaire et pour tout remerciements il reçut un coup de griffes sur la face.

Il répliqua en une dague en plein cœur.

Ajax se pencha vers les morts et murmura :

Gloria victis

Spoiler:

Ils continuèrent en silence dans le noir en arriére gardes et se rapprochant parfois des cliquetis.

Soudain, ils s'arrêtèrent net, sans que quiconque ait eu à donner quelque ordre. A quelques pas à peine, une voix semblait s'être fait entendre, juste au détour d'une paroi. Mais le pire était cet autre voix qui lui répondit, et à qui à elle avait eu le pouvoir de les faire s'arrêter nets, et leur glacer le sang.

Plus personne ne bougeait, et plus personne ne doutait qu'ils avaient atteint là leur but, ou du moins, car le pire était encore à venir.

"Eh bien, il va falloir y aller, murmura Radamanthe. Surgissons tous ensembles pour voir quel maléfice nous attend."