Placard à balais et poudre d' escampette

Vlan !!

La porte venait de se fermer brutalement, enfermant les deux enfants dans un petit placard à l' intérieur du bureau du Capitaine Nogard ...

- Zut ! N' y voit rien la' dans !! Ca va toi Bahrin ?? Tu trouves pas que ca fouette en plus ?? Pouahh, pire que d' la crotte de Bourzouffe !! Surement qu' y a une poubelle à quequ' part par là ... Ben nous v' là dans d' beaux draps ... Z crois que ze serais zamais un grand Caporal de la cité ... Caporal Marach ... Ouais ça sonne bien mais ... c' est pas d' main la veille maintenant !! Pfffhhhhhhhhhhh ...

Dans le petit espace exigu, les deux enfants tentaient désespérément de s' installer du mieux possible. Marach avait trouvé deux seaux en bois et dans la quasi obscurité, il en avait passé un à Bahrin pour qu' il puisse s' assoir dessus. En cherchant encore à tâtons, il avait mis la main sur un espèce de truc mou, un sac en toile probablement, mais c' était de là que venait l' odeur. C' était sans doute la poubelle et il le repoussa avec ses pieds le plus loin possible mettant le deuxième seau dessus espérant ainsi stopper les effluves nauséabondes. Il finit par s' assoir par terre et prit les mains de son petit frère dans les siennes pour le rassurer. Il se rendit compte que celle çi tremblaient
Il poussa un long soupir avant de lui dire doucement :

T' inquiet' Babar, les autres, y nous laisserons pas moisir ici ... Enfin ... Z' crois pas ...

Il faisait noir, Bahrin avait peur du noir. Tremblant et quelque peu rassuré par son grand frère les yeuxdu petit commençèrent à s'habituer à la luminosité du placard à balai. En effet un mince filet de lumière passait sous la porte. Derrière, quelques voix se faisaient encore entendre. Il se colla à Marach, car tout les monstres qui peuplaient le noir ne pourraient rien lui faire s'il fermait les yeux et se calait sous le bras de son grand frère.

Mais bientôt, un autre sujet tirailla Bahrin.

"Marach, j'ai faim."

Marach caressa doucement les cheveux de son petit frère. Cherchant à le rassurer du mieux qu' il le pouvait. Il se mit à fredonner une petite chanson que son père leur avait apprise et que Bahrin adorait. Il parla ensuite de tout et de rien en évitant soigneusement tout ce qui pouvait avoir relation de près ou de loin à la nourriture. Il tendait l' oreille mais plus aucun bruit ne se faisait entendre au dehors ... Il poussa en long soupir en pensant :

* Sont tous parti ... N' est seul avec Babar maintenant ... Pffffh mais pourquoi qu' zé ouvert la porte de la taverne ? Bon, d' un autre côté, n' aurait rien su des méchants qu' en veulent au Capitaine sinon ... Mais pourquoi qu' l' est aussi buté cuilà ? Bon, n' a quand même fait un peu l' bazar dans son bureau ... Fin bon ... m' avait pris ma dague aussi !! C' est la dague à Nârwel, un cadeau pour moi pour quand j' s' rais grand ... Bouhhh ! Y s' rait vachement déçu l' éclaireur si y voyait où en est le super futur top Caporal ... *

Alors que ses pensées s' en allaient au loin à la rencontre de Nârwel Rusc-Iâr, il finit par s' endormir d' un sommeil inquiet la tête de son petit frère sur les genou esperant que quelqu' un finisse par ouvrir cette satanée porte pour leur rendre leur liberté ...

La nuit était tombée doucement sur Minas Tirith et de petits ronflements se faisaient entendre à l' interieur du bureau du Capitaine Nogard. Bien que très mal installés, Marach et Bahrin s' étaient finalement endormis oubliant ainsi pour un temps la triste réalité de leur situation. A l' exterieur, le garde de la porte venait de s' arrêter de siffloter pour interpeller son collègue qui lui, se trouvait non loin de là, en faction devant la fenêtre :

- Hé, Raimus !! Quelle chance !! C' est la planque c' te garde ... Et les mioche, y risque pas de nous faire grand mal pas vrai ??

Le garde de la fenêtre se mit à rire :

- Hé hé hé, pour sur !! C' est pas les guerriers les plus dangereux qu' on ait eu à garder ... Ho Baldur, fais quand même gaffe au plus p' tit des deux, y t' a r' gardé d' un drôle d' air ! M' est avis qu' il vaut mieux éviter de tirer l' épée contre lui ...

Et l' autre garde parti d' un grand rire :

- Booooouhhhhhhhh !! J' ai vraiment trop peuuur !! Je tremble tellement que j' crois bien qu' j' vais faire quelques gouttes dans mon pantalon !!!!

Et les deux, de converser ainsi, histoire de passer le temps pendant leur garde.

À une cinquantaine de mètres de là, Miria, Adonor et Chiana faisaient le point sur la situation, guère brillante et se lamentaient de la malchance qui s' abattait sur leur petits protégés. Alors que Miria faisait les cents pas tout en continuant à pester contre l' attitude du Capitaine Nogard, elle s' arrêta soudain en regardant les deux autres un sourire aux lèvres ...

Il faisait chaud dans la salle, un grand feu chantait dans la cheminée, et Maman s'affairait à faire rôtir un nain avec des os dans la barbe. Papa rentrait, il avait la tête d'un cheval sur l'épaule. Et Marach rigolait sans raison, au loin il aperçut Blandine qui jouait avec une vieille dame. Un viellard passa devant lui tatonnant devant lui le sol doucement avec un arbre. Puis l'aveugle s'envola transformé en un grand aigle rose.

Soudain, des personnes etincelantes entrèrent. Elles étaient belles mais elles apportèrent le froid et la faim. Bahrin le savait. Tout devint blanc et Maman criait, la tête de cheval hennissait et Papa mourrait murmurant quelque chose à Marach. Le feu quitta la cheminée et gronda, léchant le visage de la vieille dame qui souriait doucement à Bahrin. Le fer, le froid, il était fatigué. Ils avaient des oreilles pointues. Mais des bras bienveillants le tirèrent de là.

Il se reveilla, Bahrin avait mal au front. Il devait s'être cogner alors qu'il faisait son cauchemar. Et apperement Marach avait aussi été reveillé.

Avec des petits sanglots Bahrin se cala dans les bras de son grand-frère.

"C'était à la maison..."

Le petit grellotait, et si il y'avait eu assez de lumière on aurait put distinguer le teint livide des deux garçons. Leurs lèvres étaient devenues bleues au contact de la pierre froide du rempart de la cité.

Marach tenta de rassurer son petit frère. Les cauchemars de Bahrin, il connaissait. Depuis que leur village avait été brulé et leur parents tués, cela arrivait fréquemment. D' ailleurs, Marach était aussi sujet aux mauvais rêves depuis lors et il se doutait bien que le réveil de son petit frère dans le placard noir et froid n' avait rien de réjouissant non plus.

- Tout doux Babar, c' est fini ... Là ... c' est fini ... Tu vois c' est moi, l' bon vieux Marach !! T' as du faire un cauchemar, t' as crier après papa ...

Marach fit une pause, l' image de son père, dans sa carriole, revenant des champs souriant alors que lui et Bahrin courraient à sa rencontre semblait se matérialiser dans le noir du placard. Il renifla bruyamment avant de reprendre :

- La maison, c' était chouette !! Z' aimais bien nos p' tites chêvres ... Tu t' rappelle de barbichette ?? L' est née le même zour que t' es arrivé chez nous ... Maman, elle disait que c' était ta p' tite soeur ... Et papa y nous f' sait trop rire quand il l' appelait M' dame Bahrinette.

Des petites larmes creusaient un petit sillon le long des joues de Marach alors qu' il évoquait le bon vieux temps à la ferme, avec son père, sa mère, son petit frère, sa copine Blandine et ses petites chêvres ...

- Maman, elle m' avait d' mandé de faire d' la place dans ma chambre. Z' avais du retiré le grand château que papa y m' avait construit pour zouer avec mes p' tits soldats en bois ... Z' étais furieux au début !! Non mais, mon super zéniale château fort !! Mais quand t' es arrivé, ben ... Z' regrettais pas mon château, ça non ! Pu du tout !! Pis z' avais tout nettoyé, lustrer, frotter et pis c' est moi qu' y ai aidé maman pour faire ton lit ...

Marach fit une petite pause, visiblement, il rassemblait ses souvenirs :

- Le drôle de monsieur qui y voyait pas grand chose l' a dit que z' étais un bon garçon ... Et la dame, elle m' a fais un gros baiser tout mouillé parce qu' elle pleurait pis en même temps elle riait parce que papa l' avait zuste débarqué avec Barbichette qui venait de naitre dans les bras ...
Pis maman et la dame, y se sont serrée très fort dans les bras et maman elle pleurait elle aussi ... Et papa l' est parti dehors avec le vieux monsieur ... Zamais r' vu cuilà ... La dame, l' a restée chez nous la nuit, pis au matin, à m' a dit des trucs bizzaroïde pis l' est partie ... Zamais r' vu non plus ... La dame ...

La voix de son frère le calma et a peine avait t-il finit de lui parler que Bahrin était déjà reparti au pays des rêves. Plus aucun mauvais songe ne semblait le peiné et sa poitrine s'elevait par sacade au rythme de sa respiration. Il faisait toujours aussi froid. Et dans son sommeil agité, Bahrin avait du renversé les quelques saut qui retenait la puanteur. Mais le petit garçons ne semblait pas s'en soucier. Mais Marach qui ne s'était pas rendormi aussi vite que son petit frère, car lui avait un véritable souvenir des moments de douleurs qu'ils avaient vécu.

Leurs narines était donc de nouveau prisent d'assault par cette odeur noséabonde. Quelque part dehors alors que la cité s'eveillait, un bruit retentit.

Peut être était-ce le Capitaine Nogard qui revenait sur sa décision. Peut être était t-il pris d'un accés de générosité allait s'excuser d'être quelqu'un d'aussi terrifiant, méchant, sadique, imbu de lui même et hautain. De plus il n'aimait pas les enfants.

Mais en vérité, c'était une toute autre chose qui venait de faire ce bruit. Et le capitaine Nogard était assez bien occupé dans la cité même.

Doucement, mais surement, un rayon de lumière dorée passa sous la porte du placard, le soleil réchauffa les pieds des deux frères. Le super caporal Marach veillait bien sur son petit frère et le bambin dormait tranquillement. Même s'il n'avait que trois ans, bientôt quatre, Bahrin garderait un souvenir intact de touts ces évènements qui, au fond, n'était par pour lui déplaire. Le rêve d'aventure traverse l'esprit de touts les petit garçons.

HJ : Chose promie, chose due

Miria souriait en effet, même si cela montrait qu'elle n'avait pas l'ahitude de sourire, elle souriait car elle avait une idée aussi folle et insensée soit-elle. Elle s'adressa aux autres d'un air malicieux :

"Dites, ça vous dis de jouer un bon tour à ce Nogard ? Comme ça on libérerai les gamins aussi et ça ferai d'un pierre deux coups... En plus j'ai une sacrée idée. "

Elle rassembla ses pensées pour mieux mettre au point le plan qu'elle venait d'inventer. D'abord il fallait savoir si c'était possible et elle ne connaissait pas assez bien Minas Tirith pour cela, il allait falloir qu'elle se renseigne, peut-être ques les deux autres personnes présentes pourraient l'aider. Oui, il fallait qu'elle leur demande, elle voulait vraiment libérer Marach et son frère Bahrin, car jamais elle ne les abandonnerai ainsi. Elle oublia sa fierté et demanda aux deux autres :

"Est-ce que vous savez si Minas Tirith est pourvue d'egouts ? Vous devez mieux le savoir que moi parce que je suis une étrangère et vous avez l'air de bien connaître la ville, à moins que je me trompe....

Elle descendit le sac qu'elle portait dans son dos et farfouilla dedans et attendant la réponse des autres. Il y avait tellement d'objet dedans que Miria avait du mal à les distinguer au toucher et il faisait trop sombre pour qu'elle puisse voir dedans. Lorsque ses doigts rencontrèrent quelque chose de glacé, Miria sortit ll'objet qui se trouvat être une boussole. Avec ses ongles, elle tapota dessus et vérifia qu'elle marchait toujours et qu'elle n'était pas cassée, et enfin chercha le nord de ses yeux.

Marach devenait fou dans le petit réduit. il ne savait plus quoi dire pour rassurer son petit frère. Il étalait ses jambes pour éviter qu' elle ne s'engourdissent et puis soudain, n' y tenant plus, il se leva et tambourina à la porte en criant :

- Hé ho !! Siou plait, z' auriez pas un truc à manger ?? On crève la dalle nous là dedans !!

Le garde prêt de la porte sursauta et se mit à rire avant de répondre :

- Mais bien sur les enfants !! Et qu' est ce qui vous ferais plaisir ? Un gros poulet roti à point ? Un morceau de fromage bien crémeux ? Un bout de gâteau au chocolat ?

Marach avait l' impression que chacun de mets énumérés par le garde virevoltait devant ses yeux :

- Ben ... Heu ... Z' êtes drôlement zentil m' sieur l' garde !! Sans vouloir abuser heu ... Un peu des trois nous conviendrais certainement !!

C' est le garde de la fenêtre qui lui répondit avec un air sarcastique :

- Un peu des trois qui dit l' gamin !! Hé tu nous prend pour des nounous ?? t' auras à manger quand l' Capitaine Nogard y l' en donnera l' ordre et il est pas là pour l' instant alors on s' tiens tranquille la marmaille !! On la ferme et on dort !!

Marach se remit assis en fulminant. Son petit frère le regardait visiblement désespéré ...

*********

A quelques trois cent mètre de là, les trois amis des enfants s' étaient mis d' accord sur un plan. Si quelqu'un serait passé à ce moment, il aurait aperçu les trois compagnons s' engouffrer par un soupirail dans un escalier crasseux et glissant pour rejoindre un souterrain et atteindre ... Les égouts

Quand elle entra dans les égouts, Chiana sentit aussitôt une odeur pestilentielle la saisir avec force aux narines.

Elle se boucha le nez et dit avec un petit sourire:

- Bouh...Mauvaise odeur...

Sur que les rat n'allaient pas sortir le tapis rouge pour leur venue...
Elle passa la première, après tout c'était elle le guide. Les égouts n'était que la reproduction à l'identique des rues version souterraines.

Elle n'avait donc aucune difficulté de se repérer. Le truc allait être d'être prudent. On ne sait jamais...qu'est-ce qui peut trainer dans les égouts.


Elle entama la descente de l'escalier. Elle devait surement être trop emportée par son envie d'aventure, et n'avait donc pas remarqué que l'escalier était glissant.

zip...

BOUMMM!

- Aïeeeeeeeeuhhhhhhhh!!

PAF!

- Aïe

BOUMM!

- Aïe

PAFF!

- Aïe

BLAMMM !

- Aïe

SPLATCH!

(Houlaaaa quelle chute...on a rien vu...on rembobine pour une meilleure description...)

Donc Chiana a glissé ( c'était le "zip"), elle s'est retrouvé les fesses au sol ( le "Boum"), naturellement ca ne fait pas du bien (d'où le "aïheuuuu" de douleur), puis emportée par son élan (et le truc visqueux qui recouvre les escaliers qu'on ne va même pas chercher à comprendre ce que c'est) elle dévale les marches (toujours sur les fesses sinon c'est pas drôle, et c'est ce qui donne la suite avec ces différentes onomatopées).
Enfin sa chute se termine par un atterrissage dans ce qui semble être une sorte de liquide (ce qui donne le "splatch" final )

Quand on a pas de bol...on en a pas...et c'est parti pour être la fête à Chiana aujourd'hui. Ça promet pour la suite.

Donc voila Chiana les fesses dans ce liquide visqueux et puant...(on va pas chercher à savoir de quoi il se compose, ca va finir par faire dégobiller quelqu'un).
Voila qui ferait jurer n'importe quelle personne normalement constituée. Vous imaginer que Chiana va pas réagir ainsi. Elle va rester un moment immobile, le temps que les autres la rejoigne...et subitement, elle va éclater de rire, genre ça la fait marrer de se retrouver toute couverte de...ce truc pas catholique...j'vous raconte pas l'odeur....

Enfin...mieux vaut en rire qu'en pleurer.

Elle se releva sans tarder et reprit sa marche, mas cette fois elle faisait attention à tout ce qu'elle voyait ou entendait, elle était aux aguets (mode Chat: ON) ...c'est que vu comment la chance l'accompagnait en ce moment, valait mieux pas non plus tendre la perche au diable.

Et sourire au lèvres et poursuit sa progression:

- On continue à twing twang, c'est rigolo.

....Pas nette la fille....

L' escalier bénéficiait encore d' un vague halo lumineux distillés par les quelques interstices visible dans la porte du soupirail.Cependant, arrivé en bas, il faisait noir comme dans un four. La progression ne serait pas aisée. Le tunnel était étroit et sa voute assez basse de telle sorte que les trois compagnons ne pouvaient se tenir debout. C' est courbés en deux qu' ils avançaient le long des parois humides, lézardées et remplies de mousse verdâtres. Certaine partie était éboulées et ils leurs fallait souvent dégager des pierres qui obstruaient le chemin pour pouvoir passer. Le plafond arrondi suintait d' un liquide visqueux à l' odeur pestilentielle qui s' écoulait en émettant des plics et des plocs sinistres alors que les gouttes s' écrasaient dans l' eau noire en dessous et arrivait aux mollets des trois compagnons.
Le groupe s' arrêta soudain. La voute s' était élevée d' un coup donnant sur une petite pièce. Sur un des murs se trouvait une torche qui en avait presque terminé de se consumer. Toutefois le peu de lumière qu' elle émettait encore montrait qu' ils étaient arrivés à une intersection. Trois tunnels s' offraient à eux. A gauche, il était obstrué par quelques grosses pierres. A droite la voute du tunnel était un peu plus haute mais une grille en fermait l' entrée. Au centre, le tunnel semblait dégager et continuer de la même façon que celui qu' ils venaient de quitter.
Les trois compagnons se regardèrent. Le point positif est qu' ils avaient trouvé une torche oui mais, quel tunnel allaient-ils emprunter ?

HRP//Très propre, Chiana...

Miria, C'est moi l'être en qui tu peux avoir le plus confiance pour sauver les enfants...//HRP

Après la chute de Chiana, Adonor avait entendu des bruits devant eux... Il était un elfe et il était bien possible que les autres n'aient rien entendus, et Adonor ne voulait pas semer la panique, mais il mit tout de même sa main sur la garde de son épée, pour ne pas être surpris par un ennemi quelconque...

Les égouts sentaient vraiment mauvais, mais le ranger aurait pu se rouler au sol, n'importe quoi pour sauver ces enfants qui avaient confiance en lui, si ils avaient encore confiance en quelque chose ou quelqu'un... Kairi et Laurelin comptaient sur lui pour les garder en sécurité, et il n'avait pas su en être digne pour le moment... Mais quelqu'un qui n'a rien à perdre est une ennemi dangereux...

Ils se mirent à avancer et Adonor ne put s'empêcher de penser qu'il serait très difficile de combattre ici... Le ranger surveillait avant et arrière pour ne pas être surpris et ainsi avoir encore plus de problèmes pour se battre

Ils arrivèrent alors à l'intersection... Trois tunnels s'étendaient devant eux et les trois, avec un peu d'effort de sa part, seraient praticables, mais un seul les mèneraient au bon endroit...

Le premier tunnel était bouché par des grosses roches, mais ils étaient déplaçables

Le deuxième tunnel était bloqué par une grille, qui ne paraissait toutefois pas solide, et donc facile à passer

Le troisième n'était pas bouché ou bloqué, mais il avait un plafond bas comme celui qu'ils venaient de quitter...

-Chiana, je serais capable d'ouvrir le chemin pour ces trois tunnels, mais je ne connais pas encore la Cité des Rois, donc j'ai vraiment besoin de ton aide... Mon honneur dépend de la survie de ces enfants... Je ne serais plus rien si un seul d'eux mourrait... Aides-moi!

Il semblait difficile pour les membres du groupe de prendre une décision. Les trois passages semblaient à priori valable mais un seul allait les emmener sous le bureau du Capitaine Nogard. La torche qu' ils avaient trouvé commençait à donner des signes de faiblesse et le halo lumineux qu' elle projetait encore sur les murs suintant se faisait de plus en plus faible. Ils restaient là, à peser le pour et le contre, lorsque se firent entendre des petits couinements. D' abord faible et lointain, le son se faisait de plus en plus fort. Quelque chose se rapprochait ...
Brusquement, des centaines de petits yeux firent leurs apparition, sortant d' une anfractuosité de l' un des murs. Des rats ! Une cohorte de rats noirs et de corpulence assez impressionante envahissaient les lieux.
La faible lumière semblait les exciter et ils se faisaient menacant. Les rongeurs avaient formés un cercle qui se resserrait vers les trois compagnons. Les couinements devenaient insupportable et la puanteur s' était accentuée.
Soudain, une des formes noires et visqueuses s' accrocha à la cheville d' un des trois compagnon, la gueule ouverte, dévoilant des petites dents blanches affutées comme des rasoirs ...

En entendant Miria parler, Adonor dégaina son épée à son tour.

-Si vous croyez que je vais vous laisser tout le travail! Allez, on y va!

Je ne laisserai pas une femme tout faire et moi rien! Je passerais pour un lâche!

Eh oui! Même un elfe a de l'orgueil... Mais s'ils voulaient se débarrasser des rats, ils devaient tous travailler ensemble...

-Chiana, vous savez vous battre? J'ai un poignard si vous voulez ou... Quel est le chemin que nous allons prendre? Je peux défoncer cette grille ou déplacer les pierres si vous vous battez à ma place! En serez-vous capable?

Adonor était prêt à se briser les bras avec ces pierres pour sauver les enfants au plus vite... Il voulais donc tout faire pour prendre le bon chemin du premier coup

HJ : désolée pour le retard !!!!

Miria n'attendit même pas Adonor, les rats c'était plutot original come bêbêtes à combattre. Elle les attaqua avec la point de son épée seulement, utilisant la précision et l'agilité plutot que la force, ce qui était beaucoup plus utile dans ces cas-là.
Elle s'avançait lorsqu'elke marcha sur un truc qui fit "crac" sou son pied, elle le souleva et plissa les yeux pour regarder sur quoi elle avait marché. Avec tous son poids plus celui de son armure, elle avait écrasé un gros rat bien gluant. Son armure était taché d'un liquide épais et visqueux.
Miria ne regarda même pas de quoi il s'agissait pour surmonter son dégout et continua à se battre. Les rats étaient innombrables et Miria ne savait plus où donner de la tête et elle lança un regard aux deux autres qui avait l'air de discuter.

-Un peu d'aide ne serait pas refusée....

Murmura-t-elle en continuant à se battre. Miria détestait les rats, ça nous l'avions compris mais plus elle restait en contatc avec eux, plus elle avait la nausée... Ses anciens réflexes de filles de bonne famille revenait. Brek...Quelle horreur, retourner dans les souvenirs comme ceux-là, Miria s'en passerait bien...Un frisson la rpit tout entière et elle s'arrêta un instant, laissant les rats s'avancer vers elle.

La journée était bien avancée, et les deux bambins étaient toujours meurtris par le froid qui règnait dans le placard du Capitaine Nogard, et ça malgré le soleil éclatant qui brillait au dehors.

Soudain Bahrin fut reveillé par quelques bruits étranges. Il y'eut un bruit sourd, puis un autre. Alors que le bruit glaçant d'une porte qui grince retentissait dans le bureau du capitaine Nogard un léger courant d'air passa sous la porte du cagibi dans lequel étaient enfermés les enfants.

Quelqu'un était entré dans le bureau du Capitaine. Qui était-ce? Est ce qu'il venait pour eux? où pour autre chose? Bahrin reveilla Marach en l'agitant de toutes ses forces. Les pas se rapprochaient, il se figèrent un instant.

Tout d'un coup le placard fut illuminé de lumière et une bourrasque d'air frais décoiffa, comme s'ils avaient été coiffés un jours, les cheveux de Marach et Bahrin. Le soleil les éblouïssait, une silhouette noire se tenait devant eux. Dans un premier temps aucun des deux bambins ne put discerner autre chose, et leur regard mettrait un certains temps pour s'habituer. Ils ne pouvait donc discerner le visage de celui, ou celle, qu'ils pouvaient considérer comme leur sauveur.

L'ombre mysterieuse qui était apperement surprise de trouvé des enfants danc cette pièce recula d'un pas. Derrière elle Bahrin aperçut les corps inertes des deux gardes qui étaient chargé de les surveiller. Ils ronflaient aussi fort que grondait la Montagne du Destin.

Les enfants clignaient des yeux, essayant d' y voir clair mais impossible de discerner la moindre chose. Bahrin avait fini par carrément mettre ses petites mains devant ses yeux pour se protéger de la lumière vive qui venait d' envahir le petit réduit. Des bruit de pas se faisait entendre et Marach, alors qu' une petite voix féminine mais inconnue s' élevait dans le bureau, mis instinctivement la main devant la bouche de son petit frère pour l' empêcher de parler :

- Mais où a-t-il donc rangé mon livre ?? Là ?? ......... Non ..... Peut être ici ?? Non plus !! Rhôôôôôôô mais où est ce qu' il est ce bouquin ?? Mince !!!!

La petite voix continuait ainsi à maugréer et se faisait de plus en plus bougonne. On entendait des papiers déplacés, des tiroirs qui s' ouvrent et qui se ferment :

- Non !! J' ai déjà regardé dans celui là ...... Je le trouverais pas ! Zut, j' ai vraiment besoin de se livre pour demain !!!

Elle continua mais en parlant pour elle à voix basse :

- Papa ne l' aurait tout de même pas rangé dans la petite pièce où il entasse tout ses vieux trucs quand même ?!!


Les deux enfants écoutaient la voix féminine sans rien osé dire jusqu' à ce que les yeux de Marach se posent sur un gros manuel qui était posé sur une étagère du réduit. Il s' en saisit promptement et chercha à déchiffrer son titre :

HISTOIRE DE LA TERRE DU MILIEU

Rois et Reines du Gondor

(Les intendants)

A ce moment précis, une frêle silhouette fit son apparition dans le réduit et dépassant la lumière, Marach et Bahrin se retrouvèrent nez à nez avec une jeune fille d' une douzaine d' années, qui resta pétrifiée quelques secondes, ses yeux allant tour à tour du livre, aux deux enfants avant de s' écrier :

- Hey !!! Sales voleurs !!! Qu' est ce que vous fichez ici ??? C' est mon bouquin ça !!! Je dois faire un devoir pour mon instructeur et je dois le lui remettre demain alors RENDS MOI CA !!!!!

Marach balbutia quelques mots incompréhensibles avant de tendre le manuel à la jeune fille qui s' en saisit aussitôt. Puis Marach, tentant de reprendre contenance mis son pull dans son pantalon et fixant la fille il déclara :

- N' est pas des voleurs d' abord !! N' est des prisonnier !!! c' est l' Capitaine Nogard qui nous séquestre ici !!! Ho merci ! Merci ! Vraiment trop merci à toi mam' zelle, tu nous à sauvée des griffes de l' affreux Nogard !!!! Pas net hein cui là, odieux personnage !!! Si zamais z' l' attrape ...

La jeune fille avait froncé les sourcils et fit un geste de la main pour arrêter Marach dans ses explications avant de dire d' une voix exagérément détachée presque douce :

- Je me présente, Kalista Nogard ...... Je suis la fille de Romuald Nogard ....... Et je vous préviens que mon père n' est ...

Son visage changea d' un coup et l' on sentait sourdre une grande colère :

NI AFFREUX !!!!!! NI ODIEUX !!!!!!!

Marach regarda le plafond, puis ses pieds, pui il aurait bien sifflé mais il ne savait pas faire alors il dit d' une voix qu' il aurait aimé assuré :

- Heu ..... Rhôôôôô non bien sur !!! C' est ce qu' on nous a dit mais nous on le croit pas !! On a entendu aussi qu' vot' paternel, c' est un grand Capitaine !! Ha ça oui, heu ... Un TRES grand Capitaine même !! C' est c' qu' on a entendu en tout cas !! Hein ouais Bahrin ? Et ça ben nous on l' croit, ça oui !! On en parlait justement, quelle chance elle a la cité d' avoir un aussi vach' ment trop super grand Capitaine !

Il marqua une petite pause et un silence gêné s' installa l' espace d' une minute puis repris tranquillement :

- Heu ......... Bon ben ....... C' est pas tout ça mais heu ......... N' a vach' ment d' trucs à faire nous ........ On va vous laisser hein ! Mam' zelle vot ' seigneurie ...... Bien l' bonzour à vot' papa d' not' part ...

Puis se rapprochant de la porte de sortie il ajouta :

- Z' oubliez pas hein !! Ca lui f' ra plaisir !!

Mais la jeune fille se tenait toujours devant la porte, empêchant encore les deux enfants de sortir et ne semblait pas décider à en bouger ...

- Si vous faites un pas de plus, Je crie à la garde !!! Et je réveille ces deux là, dit elle en montrant du doigt les deux vigile sensés monter la garde ronflant comme des barriques ...

[dsl pour ce post minuscule, bientôt les exams, problèmes à ce sujet, pb de santé etc...pas le moral...dsl...]

Chiana acquiesça pour avoir le poignard, le truc c'est qu'elle ne savait pas vraiment se battre mais bon...

- Chiana pense qu'il faut passer par là où il y a les pierres...Mais cela va mettre trop de temps à déplacer.

Elle embrocha un rat et l'approcha d'elle pour mieux regarder...Répugnante créature...il s'était un peu débattu, couiné...et puis voila...plus rien...D'un geste elle l'envoya boulé au loin...Elle continua d'embrocher les rats autour d'elle..

Il y en avait moins, mais ces sales bêtes étaient coriaces.

- Peut-être on devrait aller tout droit...mais Chiana a l'impression que c'est pas une bonne idée...

Chiana était en train de jouer au chat et à la souris...ou plutôt au rat...Elle était dans une position plus féline qu'humaine, se servant de son poignard comme d'une griffe, envoyant valser les rat, non sans les égorger au passage...

Lorsque Chiana prit le poignard, Adonor se lança au combat avec Miria. Il touchait des rats de la pointe, ou plutôt, les embrochaient, puis il les lançaient sur un mur, où le choc était trop dur pour la grosseur de leur corps.

-Je peux les déplaçer, ces pierres. Si on va dans un mauvais chemin, on va perdre encore plus de temps, puis il faudrait les déplacer quand même pour passer plus tard, donc...

Miria, tu peux venir tuer les rats s'ils s'approchent trop de moi? Je vais déblayer plus vite sans ce trouble...

Adonor rengaina son épée et se lança à l'attaque, mais des pierres, cette fois. Il paraissaient plus grosses et lourdes qu'elles ne l'étaient réellement, mais ça prendrait quand même du temps.

Il se mit au travail et souleva la première pierre et la jeta... Sur les rats! Comme ça, ils feraient une pierre deux coups, sans jeux de mots.

Les rats mourraient à vie d'œil, écrasés par les pierres que lançait le ranger. Plus les travaux allaient vite, moins il y avait de rats. Chiana et Miria se défendaient assez bien contre ce qui restait des rats et le chemin était presque totalement libéré, bien plus qu'il n'en faut pour qu'ils passent...

-Alors, on y va? On a quand même bien fait de passer par ici, car les pierres ont été assez utiles...

Sans un mot de plus, Adonor se glissa dans l'ouverture et s'arrêta de l'autre côté pour observer ce qui s'y trouvait. Il voyait assez bien dans le noir, étant un elfe, et il ne voyait rien de suspect. Il continua d'observer quand même, car ils ne pouvaient risquer de se faire attaquer

-Vous pouvez venir, il y a rien ici... Vite, les enfant nous attendent!

Une grand tension s' installa entre les trois enfants alors que la fille du Capitaine Nogard refermait la porte pour bien montrer à Marach et Bahrin qu' elle n' avait pas du tout l' intention de les laisser sortir. Le plus grand des deux frère sentait la colère l' envahir :

- Ho mais zé marre à la fin !! c' est une manie chez vous, les Nogards ou quoi ? C 'est quoi vot ' pass temps quand vous z' avez pas d' enfants à enfermer ??? Bahrin et moi, on voulait zuste avertir vot' père d' un grand danzé, c' est tout !!! C' est à cause qu' y a un contrat sur ............

Mais Marach se retint au dernier moment, sa colère retombant d' un coup. Il s' agissait de la fille de celui sur qui le contrat avait été lancé et Marach se rendait compte d' une chose horrible : Le père de Kalista était peut être déjà mort au moment ou ils parlaient ... La fille de Nogard remarqua l' hésitation du garçon et le fixa de ses yeux en amandes :

- Oui ! un contrat .... Sur ??

Marach regarda à nouveau ses pieds, encore une fois, il était dans l' obligation de mentir :

- Z' en sait rien ... Pas la moindre idée ...

Il implora alors la jeune fille :

- S' il vous plait, laissez nous partir mam' zelle vot' seigneurie, c' est super important !

Kalista ne bougea pas d' un pouce mais d' un geste, elle invita les deux garçon à se reculer de la porte pour aller s' assoir dans le fond, elle avait pris sa décision :

- Personne ne sort ! J' avais rendez-vous ici avec mon père de toute façon ... On l' attend ... Il ne devrait plus tarder maintenant, d' ailleurs, il est déjà en retard ...

Les deux enfants allèrent s' installer contre le mur du fond. Marach gardait la tête basse, il savait, lui, que le Capitaine Nogard n' honorerais peut être jamais son rendez-vous ...