L'ère du conflit

Après avoir passé une imposante salle visiblement aménagé pour des entrainements guerriers, Silence guida Meakil aux escaliers. Ils montèrent jusqu’à arriver tout en haut, juste sous le toit. Les rares brèches dans le toit d'où s'incérait un peu de lumière de la lune révélait la densité de la poussière que remuait Silence dans son sillage. L’endroit était très mal entretenu ou du moins, n’avait pas subit un rangement sérieux depuis de nombreuses années. Ils arrivèrent à un endroit où était disposer plusieurs chaises devant une des rares fenêtres don le verre avait été nettoyé juste assez pour qu’un visage s’y colle pour observer à l’extérieur.
Silence dépoussiéra deux chaises de son manche avant d’inviter Meakil à y prendre place. Le bois râla sous le poids mais semblait encore assez solide pour tenir quelques années.
Une fois que son inviter prit place, Silence entama la discussion :

- Alors, je vous écoute Sir… Je sous ouvert aux histoires de votre pays…

Silence garda l'attitude qui lui vallait son surnom tout au long du récit. Opinant du chef quand une question sur la compréhension de l'histoire lui était requis.
Une fois arrivée à la fin...

- Hm. Un butin sur les pillages pendant la durée de la campagne... Vous devez vraiment manquer d'argent actuellement. Avez vous fait part de votre histoire au roi Gondorien ? Si il approuve votre légitime acescion au trône, chose que j'imagine qu'il ferrait, il pourrait peu être vous finançer. Si ce n'est pas encore fait, en ma condition de Stratège de la cîté, je pourrais servir d'intermédiaire si vous le souhaitez.

Un fit une pause, le temps de faire le point avec ses idées avant de reprendre.

- Laissez moi un jour pour libérer chaque homme de ses obligations, préparer le matériel, régler la paperasse etc.
Comment désirez vous entreprendre votre campagne ? Nous sommes des spécialistes des escarmouches, non des grandes batailles, le poid sensible qui fait pencher la balance dans un conflit à court ou long terme. Une valeur ajoutée, certes, mais uniquement si utilisé de la bonne manière.
Vos suivants devront faire le noyau de l'armée, il faudrait faire de notre priorité le regroupement de ses dîtes "poches". L'implantation à long ou moyen terme sera gérer par notre ligue par notre specialisation dans la gestion de réseaux... Vous n'avez donc rien à craindre, certainement pas de tentatives s'assassinats ou de trahison. Vos plus grand risques resteront les mélés de batailles, la maladie et la malnutrition... A mon avis dumoins. Qu'avez vous d'autre à précisez quand à votre stratégie ?

Un peu plus loin dans le bazar résonna quelques crouassements qui s'approchèrent de plus en plus. Fini par arriver un crébain qui prit place sur une des chaisses libres. Meakil le reconnu comme étant l'animal qui l'acceuilla à son arrivée. Sa propriétaire apparut à sa suite, saluant l'invité et son supérieur.

- Tu tombes bien Serres... Je vous présentes Serres, notre plus habile dresseuse. Ainsi que Faerlandön, une nouvelle recrue.

L'animal, dans un crouassement, énonça son propre nom de manière grossière mais tout de même assez compréhensible.

- Très bien…

Silence sembla en transe, dans une profonde concentration. En réalité il se mémorisait les détails pour lui-même afin de n’être pas encombrer ni trahis par des notices. Il sortit de sa rêverie pour observer la nouvelle mascotte de la ligue.

- L’on m’a certifié qu’il était le Crébain le plus intelligent du lot… Vous savez, ses bêtes là vivent aussi longtemps qu’un chien. Il sait à peu près tout faire… Du repérage, du transport et attaquer. Il sait plus ou moins communiqué ses rapports. Serres ici présent passe tout son temps avec, elle est la plus apte à comprendre ses messages. Elle fait également attention à ce qu’il ne manque pas d’entrainement, ce sont des animaux très vifs d’esprit et joueurs, sachant être sérieux quand la circonstance le demande. Un parfait ajout à notre troupe.

Le stratège sourit en coin, lui-même adorait la bête, cela crevait les yeux.

- D’ailleurs, j’ai bien plus simple concernant votre message au roi… Réécrivez ce que vous venez de m’énoncez, j’ajouterai mes propres commentaires et signerai de mon sceau. Faerlandön se chargera de transporter la missive au chevet du Roy.
Après cela, je vous invite à aller dans notre cuisine reprendre un peu de forces pendant que je réorganise mes hommes et prépare un plan avec les officiers.
Vous êtes libres de rester dans notre repère, en guise d’allié du Gondor car il est notre réel employeur. C’est cependant un détail insignifiant don vous n’aurez pas à vous tracassez, une part de la commanderie vous sera bien sur accordez.

Il fouilla une autre de ses poches –il devait en avoir un paquet de choses sur lui- et en sortit un parchemin. Il demanda ensuite à Serre de lui chercher un encrier et une plume, sans vanne vaseuse quand à l’empreint éventuel d’une de celles qu’elle avait en décoration dans ses cheveux. Silence était étrangement enthousiaste, bien que cela ne sautait pas aux yeux de Meakil qu’il le rencontrait pour la première fois. Intérieurement, il espérait profiter de leur campagne au Harad pour régler une affaire personnelle.

Silence effectua une imitation du salut par politesse, peu habiter à recevoir pareil luxe d’un Suderon.

- Bien sûr, c’est dans ses cordes… J’imagine qu’elle a comprit la situation, elle n’aura donc pas à suivre les premières réunions. Elle vous mènera jusqu’à la cuisine par la suite.

Peu après cela, Serre revint avec de quoi écrire. Elle invita le Crébain à venir sur ses épaules afin de laisser libre la chaise qui servirait de support pour l’écrit.

- Je vous laisse commencer, sir.

Meakil rédigea, il ajouta la liste de ses titres : Wa Mahdi veHarad, Malik Ve Dur'Zork, Malik ve Duath, Meakil Oth Harad(titre du régent), HaDaïm velakard(ami de l'orc) et les terres qui appartenaient à Dur'Zork ne propre. Il voulait croire, croire que ce peuple qu'il avait chéri et qui l'avait chéri ne subirait plus l'immonde joug de ce chien et de sa clique.

Voilà, ceci devrait suffire, puissse Iluvatar illuminé son esprit et Melkor bénir cette réunion...

Meakil réalisa ce qu'il venait de dire en plein milieu de MinasTirith... Il sourit

Nous ne célébrerons jamais Sauron l'usurpateur, mais les vieilles traditions ont la peau dure... Serres, si vous pouviez m'emmener avant que je tombe d'inanition.

Il se leva et se dirigea vers la porte, la jeune femme le précédant.

Silence ce retint de rire, gardant pour lui tout commentaire ou opinion sur un sujet religieux.

- Nul mal fait, vous êtes bien loin de la cathédrale et je suis sur que vous vous entendrez avec certains de notre ligue concernant vos croyances...

Il laissa sa phrase sans fin alors qu'il concentra son attention sur les pattes du crébain auxquels il attacha le fameux parchemin. Il se pencha au dessus de la tête de l'animal et lui chuchotta quelque obscure directive. Il reçu un rapide crouassement en retour et s'envola dans la pièce tel un soldat obéissant, impatient de satisfaire son supérieur. Dans les ténèbres, il trouva une faille dans la toiture... Rapidement, le bruit de ses battements d'ailes disparurent.
Chacun se leva de son siège à l'union.

- Bien, voilà une bonne chose de faite. Serres, guide notre invité dans le demeure, achevant la visite dans la cuisine et prennez chacun un bon repas. Tu seras tenu au courant plus tard sur tes directives, bien que tu dois déjà avoir une certaine idée sachant ton suivie de cette conversation.

Puis, se tournant vers Meakil.

- Vous êtes en de bonnes... Serres, seigneur Duzingi.

Silence sourit en coin, effectua rapide mais élégante courbette avant de tourner les talons et quitter la pièce d'un pas rapide. Il avait beaucoup à faire désormais.