[Taverne] Au rêveur éveillé

Menus disponibles :

Boissons :
Cruche d'eau : 30 £
Jus de fruits [Voir les choix de fruits] 40£
Jus de cactus [Spécial Haradrim] 50 £

Alcool :
Pinte de bière : 50 £ La pinte
Liqueur de cactus [Bouteille] 150 £
Vin blanc du Harad [Bouteille] 250 £ La bouteille

Plats :
Assiette de crudités fraiches 50 £
Charcuterie : Deux tranches de jambons , une livre de patés , un demi saucisson [Au choix] 60 £ chaque.
Assiette de salade fraiche 70 £
Couscous Haradrim 110 £ [Pour 2]
Tajin du désert 130 £

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J’entrai dans cette imposante Taverne don je louai une partie du local de stockage.
Il va sans dire que par sa taille, cet endroit était un nid de brigands mais aussi de clients potentiels. Il était souvent un de mes premiers endroits de recherche.
Je m’avançais vers le comptoir et salua les serveuses, nouvelles comme anciennes. Elles avaient le reflexe de me dire où était le tavernier AVANT de me demander si je voulais boire quelque chose. Après m’être fait informer, je me dirigeai vers le propriétaire des lieux. Un coup de chance car le voici qui prenait sa pause pour manger dans la cuisine.
Un seul des mercenaires m’accompagna, je n’avais même pas remarqué ce qu’étaient devenus les deux autres… J’imaginai qu’ils devaient avoir mis en place un système de surveillance en accord avec leur propre effectif, la disposition des lieux et le nombre de clientèle… Une tactique dans ce genre là. Je savais comment les choses marchaient mais pour faire pareil c’était autre chose.

Je trouvai le Tavernier dévorant un gros morceau de viande, l’échangeant parfois pour une rasade de bière ou un morceau de pain. Il tira une mauvaise mine en me voyant arriver. Coup de chance pour moi, malheur pour lui : il allait encore devoir hâter son repas pour le temps perdu en discussion.

- Bon appétit Essamori. Comment vas-tu ?

Il haussa les épaules, hochant la tête de manière positive, les joues pleines de nourriture.

- Je vide un peu les fonds de caisse en ce moment. Je t’ai préparé une liste de choses que tu pourrais facilement refourguer à certains clients.
Par contre, j’ai certains éléments plus spécifiques comme des instruments de musiques… Alors à ce propos je ne sais pas si tu as souvent des ménestrels dans ta cabane m’enfin si ce mois-ci tu arrives à me vendre tout cela, je te ferrais un bonus sur le pourcentage habituel que tu gagnes sur les ventes.
On fait comme d’habitude, tu m’envois un laquais chez Louis pour qu’il me garde informer. La méthode ne change pas.

Il acquiesça silencieusement –du moins sans mots, car il continuait de manger comme un porc-

-… Je ne vais pas te déranger d’avantage, je vais passer un peu de temps dans ta taverne, joué aux cartes.
Jète un coup d’œil à ma liste et reviens vers moi si tu as des questions. Je ne resterai pas tard.

Je lui glissai discrètement un parchemin sous sa serviette avec l’inventaire de bricoles qu’il arriverait peu être à revendre.
Je sortis également une balance en bois de facture supérieur. Il fallait l’amadouer pour la requête que j’allai lui faire…

- Et voilà un petit quelque chose pour toi. J’avais remarqué les quelques difficultés que tu avais parfois à gérer les masses à peser toi-même à la main… Cela devrait un peu te facilitée la vie j’espère.

L’homme observa la pièce et sembla ravi, il semblait également un peu surpris. Il devait le sentir venir.

- J’aurais aussi besoin d’un pisteur. Je veux un type sur le dos de Morkhat, le bijoutier. Dès ce soir si possible…

Le bonhomme tira une mauvaise grimace, il n’aimait pas ma manière d’aborder ses choses là, en l’amadouant avant. Mais il ne pouvait pas me refuser cela, c’était plutôt le temps que je lui laissai qui devait le gêner à ce point. Après un court instant, il acquiesça à cette requête aussi. Je lui rendis un sourire puis le laissa finir son repas.

Une fois qu’il eut finit, il se lava les mains dans sa serviette puis prit le parchemin et observa son contenu :
- petite harpe en grès de facture moyenne
- tambourin en acier de facture magistral
- flute en bois de facture minable
- luth en verre de facture moyenne
- dague en argent de bonne facture, sertie d’une grosse étoile rose (gemme) mais d'épouvantable qualité
- flacon en céladon de facture supérieur
- Étui à carte en cuivre d'excellente facture
- épingle en grès d'excellente facture
- sablier en bois de facture moyenne

Pendant ce temps là, j’allai rejoindre ma table habituelle, près d’un mur au centre de la pièce principale. Une serveuse vira ceux qui y étaient installés, me lançant un regard qui se voulait menaçant mais ne furent pas long à dégagés quand ils comprirent que les trois gros-bras étaient aussi avec moi.
L’on s’installa et je sortis mon jeu de cartes. Le grand noir accepta une partie.
Je commandai à boire, préférant le souler un minimum avant de commencer à parier.
Il fallait bien passer le temps un peu…

L’homme était troubler mais tentait néanmoins de prouver qu’il avait une assurance vie grâce au sceau de son Sultan. Je devais me retenir pour rire. J’écoutais les bêtises qui me débitaient : les corsaires qui s’alliaient avec la rébellion… En voilà une nouveauté. Des pirates qui sont rangés du coter des justes qui combattent l’injustice. Quelle ironie. Mais il me proposait une récompense royale, je ne pouvais pas cracher dessus non plus ! Cela allait me liguer du mauvais camp… J’aurais à être sacrément discret à ce propos… Autant l’être tout de suite.

- Dîtes donc Mônsieur ! Krage ne fait pas de la politique, il fait du commerce ! Il m’importe bien de savoir comment va votre chien ou si votre Sultan est fatigué !
Mais je suis gentilhomme, laissez moi vous raccompagnez dehors ‘noble’ voyageur…

L’Haradrim fit des yeux ronds, il ne comprenait pas comment j’avais pu retourner ma veste aussi subitement. Hé mais, je devais m’assurer mes arrières moi !
En tout cas, les type aux tables à proximité sourires devant ma prestation. Cela leur suffisait, donc moi aussi j’étais content. Je me levai, continua ma scène et ordonna à mes gros bras t’étreindre le bonhomme pendant que nous traversions la taverne sous les hués de la clientèle. Il y avait plus de corsaires que je ne le croyais là dedans…

Une fois dehors, je m’assurai que personne dans la ruelle ne soit assez proche pour saisir la situation. J’expliquai au Haradrim pourquoi j’avais agis ainsi et lui conseilla de quitta la ville au plus tôt : il c’était trop fait remarquer et avec le nombre d’ennemis potentiels qu’il avait dans le coin, il finirait rapidement mort et oublier dans un caniveau. Ce n’était pas vraiment le sort que j’espérais voir arriver à un de mes contacts. Hé oui, je les soigne eux aussi… Tout ce poli, même l’ego humain.

- Envoyez un nouveau, un discret… Ou faites provenir des messages à cette adresse…

Je sortis un petit carnet et me mis à gribouiller dessus, déposant ensuite mon propre sceau en gage d’assurance.

- Je suis marchand, mais je connais tout le monde et tout le monde me connaît. L’on peu faire beaucoup de choses quand l’on a de l’influence dans cette ville. L’on peu saboter des navires, pourrir la nourriture et j’en passe… Je pourrais vous être utile, oui. Si vous savez y mettre le prix.

Je lui fis un clin d’œil complice puis repris mon rôle de patriote moqueur, ordonnant aux mercenaires de le jeter ‘doucement’ plus loin.

J’espérais qu’il n’allait pas mourir entre temps, c’était tout de même une belle opportunité…

Pour la peine, je retournais à l’auberge. J’avais soif. Et puis, je voulais aussi vérifier si le tavernier avait trouvé un pisteur et peu être par miracle des acheteurs pour le matériel que j’avais listé. Si j’allais faire du bénéfice avec un échange avec le sultan, j’aurais surement besoin de vider mon local…

- Monsieur Krage, la Tavernier voudrait vous voir, il a quelque chose pour vous.

Bon sang, même pas le temps de respirer ! Mais la vue de la donzelle qui m’annonçait cela ne me gênait pas, au contraire, elle pouvait me couper le souffle quand elle voulait cette beauté ! Au moins le tavernier avait il du goût, il ne prenait pas des vilaines en tant que serveuses. Assurément, c’était là encore une raison de son succès.

Je me dirigeai paisiblement vers le comptoir, saluant d’un hochement de tête souligné d’un beau sourire mes connaissances parmi la clientèle, les trois mercenaires dans mon sillage. Le tavernier était là, le dos tourné au comptoir, nettoyant des verres sur une étagère.

- Alors, qu’as-tu de beau à me présenter ?
Avant toute chose, j’aimerai un verre de porto, j’ai le gossier sec ! Discutons veux tu bien ? Il parrait que t'as quelque chose pour moi...

L'aubergiste se retourna, remplit un verre d'une bouteille dont le liquide rouge devait être cet alcool.*ah, Le porto, une des rares inventions de numénor universellement appréciée sur Terre..* Il le tendit au Baroudeur.

Y a un corsaire qu'a passé, l'as dit qu'l'avait des dettes. Il a même payé une caution, ça doit être sérieux qu'je me suis dit.
Et au vu de la forme du paquet il te doit bien plus qu'une pièce noire...Enfin tes affaires sont les tiennes, moi je gère mon commerce.

L'aubergiste sortit un paquet relativement long, une quarantaine de centimètres de sous le comptoir.(hrp// Contient une dague longue en fer coulé, et son fourreau. Tu lui choisis les propriétés que tu veux//hrp)
Un message dessus disait:

Citation :

Pour dettes, Natlus.

V'là donc!

Des dettes ? Avec un rendu en espèce ? Mais que…

- T’es bien sympa, mais le gaillard il ressemblait à quoi ?

L’aubergiste haussa les épaules. Super. Je soupirais puis prit le paquet et l’ouvrit discrètement sous les couvert de mes bras.
Une belle dague, comme si il n’y en avait pas déjà assez dans le coin. C’était un marcher bien ennuyeux celui là, tout le monde avait besoin de dagues mais aussi, toujours les mêmes personnes… Je n’avais pas trop d’emprise sur le marcher d’arme et en regardant la qualité de celle-ci, je le regrettais un peu…
En manipulant l’objet pour curiosité, je découvris un petit message dans la garde…
Je regardais mes gros bras et le tavernier histoire de m’assurer que j’étais le seul à avoir détecter cet élément.
L’aubergiste se tourna vers moi et déposa un verre de porto au dessus d’une modeste serviette.
Bien.

- Merci. Tu n’aurais pas une dépêche des dernières nouvelles, un truc à lire, n’importe ?

L’homme fouilla sous le comptoir et me sortit une veille paperasse qui datait de la semaine dernière, relatant les diverses histoires commerciales du havre. Je glissai discrètement le message entre deux pages et me mis à le lire du coin de l’œil…

J’entrai dans l’auberge et aller voir son propriétaire. Il feignait ne plus se rappeler pourquoi il ne voulait plus me voir… Je n’insistai pas car si il avait réussi à oublié, cela n’était surement pas très important… Et puis, j’avais mieux à faire.
Il m’informa les clients que j’avais pour ma liste de marchandise : Il avait réussi à revendre ma dague, l’homme étant si pressé qu’il avait refusé d’attendre de négocier un prix avec moi. Je gagnai donc 410 pièces d’or don 75 allèrent à l’aubergiste. Il y avait un acheteur pour le flacon qui était présent en se moment même et un autre pour le sablier. J’allai les voir et sans m’attarder sur une tentative de les escroquer, j’y gagnai en tout 390 pièces d’or. L’épingle avait été acheté par l’aubergiste pour sa femme qui m’en demanda pour 230 pièces d’or que je ne lui refusa pas sans pour autant lui faire comprendre par mon expression que je lui faisais là une faveur.

- Et le suivit du bijoutier, quand est-il ?

- Pas grand-chose de neuf Mr. Krage… Au dernier rapport, il avait quitté la ville pendant deux jours avant de revenir chez lui pour y mourir le soir même. Les types que j’ai engagé ont refusés de le suivre hors de la ville, alors leur rapport est plutôt pauvre…

- Et le soir de sa mort, rien à signalé ?

- Parait que l’ambiance était bizarre, mais ils n’ont rien remarqués d’assez suspect à signalés… Il a reçu certains clients le soir même mais ils ne sont pas restés et n’avaient rien de suspect…Si ce n’est qu’ils sont sortis sans marchandise apparemment sur eux…

- Hum… Pas doués tes hommes dis moi…
Ses ‘clients’… Ils avaient simplement dissimulés leur marchandise pour éviter d’être volé, où étais-ce clair qu’ils n’avaient rien ?

- Euh… Humpf.
Et bien, pour les clients je ne sais pas exactement… Ils m’ont dit qu’ils n’avaient apparemment rien achetés donc j’imagine que c’était bien clair…

- D’accord.
Fait en sorte de leur demander une description de ses derniers clients, un profil quand à leur identité, si ils sont du coin ou pas.
Combien veux-tu pour leur service ?

L’aubergiste hésita un moment, déglutit difficilement. Il fallait avouer, j’avais été plutôt sec avec lui sur le coup…

- Heum… Ils veulent 100 pièces d’or par jour… Soit 400 jusqu’à maintenant…

Je le foudroyai du regard. Ils ne valaient pas grand-chose pour leur prix, bien que ce fût raisonnable pour ce genre de service. Je fouillai ma bourse une fois de plus.

- Soit… Voici pour toi, 75 pièces pour les avoir dégottés… Mais trouves moi des hommes qui valent réellement 100 pièces par jour la prochaine fois… Et retire les la mission si ce n’est pas déjà fait, une fois qu’ils t’auront donnés l’information que je t’ai demandé. Voici encore 200 pièces d’or pour eux.

L’aubergiste acquiesça, cachant ses mains tremblantes dans son dos avant de s’écarter à reculons vers son comptoir. Il se mit alors à frénétiquement le nettoyer bien que sa propreté semblait évidente.
Le barbu me tapota l’épaule. Je me retournai.

- Hum ?

- On a retrouvé notre camarade…

- Ah, bien ! Qu’en est-il de son rapport ? Fis-je avec l’enthousiasme d’entamer une discussion d’un sujet potentiellement positif.

- … Son dernier j’ai bien peur. Il est mort.

Cela cassa quelque peu mon humeur. Cette histoire commençait à pué, il y avait quelque chose de louche là dedans…
Avec la mine d’un type s’étant fait voler la femme par son frère, je sortis du bâtiment, les hommes s’écartant de mon chemin à la vue de mon expression quand je ne les bousculais pas.
Direction : les docks, voir comment c’était déroulé les missions que j’avais confié tout en espérant voir l’émissaire de mon employeur… J’avais soudainement envie d’en finir avec cette affaire… Je crois que je m’étais trop attaché à mes trois mercenaires maintenant.

Ykro s'était arrêtée à l'entrée et apparement ... ce n'était pas vraiment l'endroit qu'elle cherchait ... La jeune femme haussa les épaules mais ne sembla pas vraiment bouger jusqu'à ce que qu'un homme imposant lui demande plus ou moins poliment de dégager la porte ce qu'elle fit. Ne voulant trop se faire remarquer, la demi-elfe garda son capuchon relever et alla s'assoir sur une table du fond. Les tavernes étaient les endroits où l'on pouvait trouver de tout ... Surtout des informations. Et elle voulait savoir où ce trouvait "Chez les Ombres".

Une serveuse s'approcha d'elle et lui demanda ce qu'elle désirait. Ykro répondit simplement d'une voix dur et roque qu'elle ne prendrait qu'un picher d'eau. La jeune femme avait pour habitude de se méfier de tout ce qu'elle pouvait ingurgiter. Elle ne toucherait donc probablement pas à cette eau qu'on allait lui servir mais cela faisait meilleur impression que de demander quelque chose à boire ... même si c'était de l'eau ... Quand la serveuse revint la servir, Ykro ne lui adressa pas la parole, cela ne servait à rien de trop parler en la présence de ces femmes ... Il n'y avait pas plus bavardes et commères qu'elles !

Le dos posé contre le mur, elle écoutait d'une oreille distraite les conversations de ses voisins ... Rien de très intéressant pour le moment mais cela pourrait bien venir. Elle demanderait à voir le patron pour des informations plus tard ... Cependant, elle ne doutait pas qu'elle devrait payer l'homme et elle n'avait pas de pierre noir sur elle ... Comment s'en procurer d'ailleurs ? Elle avait entendu dire que cette monnaie n'était utilisé qu'ici mais il était toujours bien d'en avoir quelques une sur soit pendant le temps où elle resterait dans cette ville ...

A observer ce qu'il se passait, Ykro se demanda si elle trouverait des informations à tiré de tout ces ivrognes ... La jeune femme souhaitait surtout que le cadavre ne soit pas découvert même s'il était dans un autre quartier de la ville ... Elle aurait dut faire quelque chose pour au moins le dissimuler un peu plus ... La demi-elfe prit la cruche d'eau qu'on lui avait servit et en versa dans son verre sans pour autant le porter à ses lèvres ...

Au bout d'un moment, elle se décida à aller voir l'homme qui l'avait apostropher à son entrée dans la taverne. Peut-être arriverait-elle à lui tiré quelques informations ... Cependant, elle se méfiait de son propre langage. Ykro se savait incapable d'être diplomate et pourtant, elle ne souhaitait en aucun cas que quelqu'un sache qu'elle cherchait la boutique d'arme et de poison. Une fois arrivée devant l'homme, elle releva le menton et lui demanda.

"Je pourrais vous parler un moment ?"

L’imposant gorille baissa les yeux vers la petite silhouette qui l’apostropha. Sa réponse ne souffrit de délai, rustre et direct, il ne semblait pas apprécier d’être ainsi dérangé :

- Allez au but, étrangère et vite.

Au même moment, un nouvel arrivant passa la porte d’entrée, une lame au clair et le visage rouge de rage. L’interlocuteur d’Ykro fondit sur lui en un éclair, lui ratatinant le visage contre le parquet. En s'appuyant de tout son poids sur l’avant bras de l’excité, le gorille le força à lâcher son arme puis le releva par le col et le jeta tout aussi rapidement dehors. Le bruit mat d’une chute résonna juste avant que la porte d’entrée ne soit refermée. L’épée fut ensuite jetée en vrac dans un petit râtelier.
Comme si de rien n’était, il reprit sa conversation avec Ykro, sans pour autant prendre la peine de s’expliquer sur sa précédente réaction. D’ailleurs, l'autre bonhomme ne revint jamais.

- Vous semblez perdue. Ecoutez, vous voyez bien que je suis occupé. Si vous avez besoin d’informations il y a pleins de gens au bar qui serraient ravis de vous en fournir tout en vous allégeant de quelques pièces de votre bourse. Si vous cherchez quelqu’un en particulier, il faudra mieux demander aux serveuses, je ne retiens pas les noms moi… Seulement les têtes…

Balayant d’un regard distrait son entourage, il attendit la réponse de l’assassine.

L'homme impressiona Ykro, il faut dire que malgré sa carrure, il bougeait rapidement. En tout cas, elle ne s'était pas trompé, il était l'homme à qui elle allait posé ces questions ... Cependant, il faudrait qu'elle s'en méfie, ce serais plus sage de sa part. A la façon dont il mit l'individu dehors, on voyait qu'il était habitué. Ce devait être un bretteur qualifié. Un petit sourire se posa pourtant sur les lèvres de la jeune femme quand il revint comme si rien ne c'était passé. La demi-elfe se racla la gorge pour recommencez à parler mais le gorille reprit la conversation en premier. Mémoire visuel ... Je voit ...

"En faite, je cherche un endroit ... pas une personne ... Je cherche un magasin d'arme ... Chez les Ombres si cela vous dit quelque chose ... "

Elle avait surement parler trop vite mais, il était trop tard pour se reprendre ... De plus, il faudrait surement qu'elle paie pour cet information ... Qu'importe, elle avait décidé d'entré pour savoir où se situait le magasin des Ombres.

A ce moment, elle serra les poings ... L'homme qui avait voulut entrer ne lui était pas inconnu ... Mais elle n'arrivait cependant pas à savoir qui il était ... Où donc avait-elle put le voir ...

"Et par la même occasion ... savez-vous qui était l'homme que vous venez de mettre à la porte ?"

Fouillant dans sa mémoire, Ykro se demandait où elle avait put rencontrer cet individu auparavant ...

Haussant un sourcil de stupéfaction, le gorille reconsidéra la silhouette de l’assassine d’un intérêt évident.

- Je connais ce taudis oui, je passais parfois devant quand je travaillais aux docks… C’est une petite bâtisse décrépie. J’ai pris un certain temps à comprendre que l’endroit était un commerce, on dirait d’avantage le repaire de bouseux ou d’esclaves sans le toit… Je ne sais pas vraiment ce que vous cherchez à y faire, mais cette partie des docks n’est pas très fréquentable pour une dame, étrangère qui plus est.

Quand il fut questionné quand à l’identité du gaillard qu’il avait refoulé assez brutalement, il dut se concentrer quelques secondes le temps de fouiller sa mémoire.

- Hum… Il fait partie d’une bande… Il vient régulièrement, la plupart du temps pour chercher des ennuis avec des clients. Il y a des maisons de jeux dans le quartier et il est courant que les gens règles leurs comptes à la sortie. La politique de la taverne refuse catégoriquement toute forme de violence à l’intérieure de ses murs…

Au même moment, une cruche d’eau éclata sur le crâne d’un des clients. Ykro reconnu l’agresseur comme étant la serveuse qui l’avait approchée plus tôt. Sûrement avait elle fait l’erreur d’approcher son popotin à portée de mains baladeuses. Le gorille souri en coin, amusé par la scène. Par rapport à sa déclaration, on devinait que ses collègues féminines étaient exclues de toute punition. Cette intimité avec la gente féminine devait assurément être la raison pour laquelle le gorille c’était montré si généreux en informations. Son regard se reposa sur Ykro, attentif à sa prochaine réaction.

Bien ... il ne fait pas bon de trainer dans cet endroit plus longtemps à mon avis ... Ykro n'aimait pas vraiment la façon dont le tavernier commençait à la regarder. Elle n'était pas un objet d'assouvissement. En tout cas, il lui avait répondu sans qu'elle n'ai à le payer et cela l'arrangeait.

"Ce que j'ai a y faire ne vous regarde en rien et je me débrouillerai si les ennuies arrivent. Vous pourriez me renseigner sur l'endroit précis où je pourrais trouver ce commerce ?"

La voix toujours rauque, Ykro ne se sentit pas plus à l'aise quand il lui répondit au sujet de l'individu qu'il avait mis dehors de force. Il faudrait que je me renseigne sur cet homme plus tard ... pour le moment, je dois aller Chez les Ombres et rencontré Amet.

Elle sortit quelques pièces pour l'eau puis se ravisa. Une cruche venait d'être cassé et un sourire s'était dessiné sur les lèvres du tavernier. Ce dernier regarda avec plus d'attention la jeune femme. Je ne suis pas de la viande ... qu'il arrete de me regarder comme ça ... ça m'énerve ...

"Et hum ... Sauriez-vous où je pourrais coucher pour cette nuit ?"

La jeune femme s'attendait à toute sorte de réponse à ce genre de question. Mais elle voulait simplement une chambre qui pourrait lui servir à se cacher quelques jours. Et même si elle en avait déjà une, cela lui permettrait d'avoir soit une position de replis pour la nuit, soit un endroit où dirigé les oreilles baladeuses ou les regards malsains des ivrognes de la taverne. Une chambre demandé comme ça à voix haute pouvait aussi lui permettre de se cacher dans l'endroit où elle avait posé quelques affaires. Tout cela dépendait de la façon dont s'était déroulé les évènements avant qu'elle n'égorge l'homme quelques heures plus tôt.
Si en effet, il l'avait suivit jusqu'ici alors ces complices savaient fort certainement où elle se trouvait, sinon ... Elle pouvait être à peu prés tranquille pour la nuit.

L'homme qu'elle considérait comme le tavernier avait d'avantage l'allure d'un mercenaire recruté pour instaurer un semblant d'ordre dans l'établissement. Et par sa récente prestation, il ne faisait aucun doute que peu de bagarres ne devaient avoir lieu dans l'endroit.

- Il y a bien l'auberge du Chat Mouillé un peu plus bas... C'est un endroit assez sûr. Mais...

Le gaillard se ravisa. Il semblait moins enthousiaste depuis qu'Ykro lui avait répondu froidement.

- Si ce sera tout... Le travail m'appel.

Coinçant ses pouces dans sa ceinture, la brute se fit craquer la nuque tout en se replaçant de manière infime.
Avant qu'Ykro n'eut pu ce décider, la serveuse revint rapidement avec une nouvelle cruche d'eau et d'un large mouvement du bras, l'invita à prendre place à une table proche.
A proximité, un groupe de pirates festoyaient bruyamment jusqu'à que l'un deux ne restaure le calme en frappant la table de sa chope vide.

- Qu'on remplisse le verre du Capitaine Rhan ! S'exclamèrent le reste de la bande en choeur.

Une serveuse apparue aussi tôt pour satisfaire leur demande. Après quelques gorgés, le dit capitaine se leva, adressant ses hommes après s'être éclaircis la voix d'un rot libérateur.

- Nos câles sont vides moussaillons ! Lequel de vous a't'il un plan pour nous remettre à flots ?!

S'en suivit une série de propositions salasses et souvent hors sujet qui n'eurent même pas le mérite de faire sourire le capitaine Rhan.

- Et si l'on saignait les porcs d'esclavagistes de " Trois pieds " ?! Il paraît qu'ils ont trouvés un gros butin !

- Hummm...

Le capitaine sembla rêveur suite à la proposition, reprenant par moments quelques gorgés de sa liqueur.

Ykro ne tirerait plus rien de cet homme quand à l'endroit où était Chez les Ombres pourtant, ce dernier lui donna tout de même le nom d'une auberge.

"Je vous remercie !!"

Elle esquissa même un léger sourire avant de se laisser porter à une table par la serveuse qui lui avait apporter son eau quelques temps auparavant. Les gens commençait à s'exciter de plus en plus au fur et à mesure que la boisson coulait. Ykro restait perplexe Comment les gens peuvent-ils avaler autant d'alcool ?? La jeune femme laissai ses oreilles se balader même si la table voisine était celle qu'elle entendait le mieux. Un capitaine pirate ainsi que son équipage parlait d'une voix frotes et proposaient toute sorte de chose pour divertire leurs capitaines qui avait l'air de s'ennuyer jusqu'à ce qu'une idée atire son attention ... Ykro tendit l'oreille mais, déjà d'autre propositions fusaient. des esclavagistes ... serait-il possible que ce soit les miens ? Dans ce cas ... peutêtre puis-je proposer mon ... aide ... La jeune femme, toujours son capuchon relever sur son visage, s'avança vers le groupe que formait les pirates autour de leur capitaine et essaya de se frayer un chemin jusqu'à lui.

"Excusez-moi ... pardon ... vous pourriez vous poussez juste pour me laisser passer ?

Le fait que ces hommes ne la laissaient pas passer, commença petit à petit à lui taper sur les nerfs. De plus, la patience et la tolérance n'était pas vraiment le fort de la jeune femme dans ce genre de situation. ELle poussa un peu plus, un gaillard qui la dépassait de deux bonnes têtes et lui disant assez sèchement mais fortement pour que l'on puisse l'entendre ...

"Pourrais-je passer S'il vous plait !"

Un silence s'installa dans la taverne. Comment une femme osait-elle donner des ordres à un homme bien plus grand qu'elle ? Pourtant, le regard noir que lança la jeune femme sembla dissuader quelque peu certains commentaires ... mais seulement certains ... L'homme qui lui obstruait le chemin ne se gêna pas pour la repousser mais Ykro, se faufila par dessous son bras pour le dépasser et ainsi éviter de se faire envoler par un coup mal placé. De toute manière, le gros bras allait s'occuper du pirate s'il y avait quelque chose qui tournait mal ... La demi-elfe l'avait compris avec sa conversation précédente.

"Capitaine ..."

Elle s'appuya sur la table, face à ce capitaine qui la fixait.

"Pourrais-je vous accompagner si par hasard vous décidiez d'aller voir ces esclavagistes ?"

Ykro avait demander cela directement, sans réfléchir au conséquences de ses actes ... A ce moment, elle doutait qu'elle ai eut raison de demander ça aussi rapidement et de cette façon ...

Rhan fixait sans un mot la femelle qui lui faisait face. Ses compagnons pirates n’osèrent critiquer son culot avant que leur capitaine n’eut le premier mot. Enfin, après une interminable attente qui usa la patience des flibustiers, le capitaine posa lourdement sa chope sur la table, rappelant une sentence de magistrat.

- Tu te crois assez maligne pour t’attaquer à eux ? Non, je suis sur que c’est plus compliqué que ça… C’est personnel… Qu’importe, tout ce que je veux c’est leur magot. Soit, tu ferras le sale boulot !

Il se pencha alors tout en s’accoudant à la table, se rapprochant d’Ykro tel un prédateur voulant renifler l’odeur d’une proie potentielle.

- Quelques uns de mes gars t’accompagneront. D’abord pour te surveiller de loin et s’assurer que tu ne cherches pas à nous rouler… En espérant pour toi que l’absence de leur tatouage dans ta nuque ne soit une ruse, et c'est pour toi que je dis ça… Et ensuite, pour t'épargner le transport de la pesante monnaie. Héhé… Quand dis tu ? Nous n'avons pas besoin d'être nombreux pour cette besogne..

Les pirates observèrent d’un air étrange leur capitaine, incrédules devant cette confiance si généreusement offerte envers une inconnue… Téméraire et agile, ils l’avaient tous remarqué, mais tout de même, c’était un pari risqué…

Le grand gaillard à l’entrée continuait d’épier Ykro du coin de l’œil, visiblement soucis de sa présence au milieu de la bande de flibustiers.

... et moi, je dis que c'est des foutaises! Jamais un Abussad ira risque sa vie pour une couronne!

Pourquoi Mossieur?

Parce que le premier capitaine pirate qui entend les mots Numenor, trone ou restauration fera executer tous ceux d'entre eux qui ont un peu de pouvoir et emmure Tadril pour l'exemple.

Et si, des gens,bien intentionnes sans doute, persuadaient certains des seigneurs capitaines qu'un roi, bien manipule, serait mieux qu'un conseil de vieux forbans?

TRAITRISE!!! Bin al Houtib(fils de vautour)!

La dessus le chef du bar pour ce soir la jugea qu'il etait grand temps de faire ejecter les encombrants, les trois hommes devraient desaouler dans la fosse a cochon. Ils n'etaient pas les premiers a dire ce genre d echoses, apres tout, les couteaux etaients tires, plus un jour ne passait sans qu'au moins un homme de main d'une des maisons numenoriennes n'aterrissent dans la baie et de temps en temps un numenorien lui-meme, souvent les plus jeunes. Ce qui etaient certains, c'est qu'il s'agissait d'une guerre de vieillard, ce qui etait encore plus certains c'est que Tadril les laissaient s'entretuer pour l'instant. Le clan Aldarie avait survecu a tous les dirigeants de la ville depuis l'exil, du moins d'apres leur legende. Tadril devait surement savoir ce qu'il faisait. Ce flot de pensee s'interrompit quand deux "gardes de la cite", facon polie de designer les mercenaires charges de faire applique les lois et payer les taxes, entrerent.


et pour ces messieurs??
Vin de Brethil, si tu as, sinon, Rhum de sable, vieux cru.
Bien sur, bien sur, quels sont les nouvelles?
On a entendu dire que des gens tenaient des propos etranges dans les auberges, alors on viens y boi... voir

Le jeune homme souffre d'une envie furieuse de sortir, s'assurer que les trois dingues de tantot sont partis. mais il se retient.

Fait, on en a trouve deux dans ta fosse a cochon, avec un troisieme qui leur criait de se repentir avant que, ben nous, arrivions. Pas pris longtemps a comprendre le probleme. Le conseil donne pas d'ordre pourtant. C'est seidtieux tout ca, mais le conseil reste silencieux, je me demande quel poison le vieux Tadril leur sert pendant que ses gars coupent des gorges. Fin, moi je suis la pour ta taxe d'operation, petit. Ton boss est la?