Balak

Balak. Ce nom sonne comme un glaviot, un crachat verdâtre lancé par quelque souffreteux, écoeurant et dérangeant au possible. Ce nom convient si bien à son porteur...

Né à Osgiliath, abandonné par ses parents, Balak n'a jamais connu de quelconque famille, si ce n'est celle de l'orphelinat. Violent, sournois, fourbe, rancunier, personne n'a encore jamais vu l'enfant, et bientôt l'adulte, faire quoi que ce soit de bien. Personne ne l'a vu c'est vrai. Personne n'a vu lorsqu'il a repris une fillette au main d'une bande de brigands, qui avaient tués ses parents quelques heures auparavant. Personne n'a vu non plus que Balak fit rôtir la fillette, faute de gibier, après avoir semé les poursuivants. Non décidément, de mémoire d’homme, ou même de gobelin amnésique, Balak n’a jamais fait le bien.
Pourtant, l'infâme à toujours réussi à se faire détester, mais n'était jamais démasquer. Là où certain privilégient le corps à corps, Balak apprécie le meurtre silencieux et lâche. Sa constitution étant en elle-même plutôt basique, on le comprend. Ses armes préférées restent les lames courtes. Il ne rechignera presque pas à accompagner des aventuriers, si il y a une quelconque rétribution à la clé. Étrangement, c'est plutôt les dits coéquipiers qui ne veulent pas de lui...à cause de sa manie de cracher partout peut-être ?
Il passe également quelques minutes le soir à genoux à raconter quelques inepties incompréhensibles, si bien que peu de gens y accordent en général peu d’importance...

Après une longue errance, Balak atteignit Minas Tirith. Il s'engagea comme mercenaire et trouva un bon petit coin pépère, isolé et sombre, certes très insalubre mais près du cimetière. Il espère se faire un peu d'argent plus ou moins légalement dans les temps à venir, pour améliorer son potentiel combatif, et égorger avec style ses futurs adversaires. Cependant ses actuelles 1800£ (la maison, bien que complètement morcelée, n’était pas donnée) ne lui permettent pas de faire de quelconques folies dépensières. Il entendit par le bouche-à-oreille l’existence d’un lieu très sombre dans la cité, repaire d’être encore plus malveillants que lui. Bien décider à s’assurer qu’une telle monstruosité puisse exister, il se mit en route pour le bas de la cité…

Je me permets (honte à moi) de rafraichir un peu ce topic, juste pour rappeler qui est Khalid, le personnage dont je parle dans "La renaissance des Ombres".

Ps: vous noterez que Balak à bien changé, qu'il est devenu une brutasse et non un tueur discret, et qu'il s'est quand même bonnifié. Normal, y a que des gentils sur ce forum, ça influence, enfin bref...

Pps : quand je disait qu'il avait bouffé une gamine, c'était juste une rumeur^^

A la question "pourquoi se battre ?", je répondrais de deux manières.

Premièrement, parcque je ne sais rien faire d'autre. Donnez moi une scie, je vous couperai une planche en diagonale. Donnez moi un marteau et une forge, je peinerais à fabriquer une simple tige de métal. Mais donnez moi une épée, et vous comprendrez ce pourquoi j'existe. Donnez-moi avec cette épée une raison valabe de combattre, et vous aurez devant vous l'avatar de la Fureur. Mon corps fut façonné pour et par la bataille, de mon héritage jusqu'au funeste destin que fut le mien. Descendant d'une lignée bénie par Tulkas, engendré pour la guerre, j'ai été éduqué dans l'art du meurtre et de la destruction. Aujourd'hui je me bat pour une cause juste, mais le résultat en est le même. Les corps s'effondrent, les âmes s'enfuient lors de mon passage. A mes amis, mes frères d'armes, ceux qui versent leur sang à mes côtés, j'offrirai ma vie sans l'ombre d'une hesitation. A ceux qui ont osé se dresser contre moi, je ne puis leur offrir qu'une mort rapide s'ils furent dignes dans le combat.Je suis une implacable machine à détruire, à broyer, à déchiqueter tout ce que l'existence a de sacré. Je suis le Fléau. je suis la Bataille. je suis le sombre Juge.

Deuxièmement, parcque j'y prend grand plaisir. L'ivresse ressenti après l'ingestion d'un nectar alcoolisé, les délices charnels procurés par une douce compagne, tout ces plaisirs terrestres n'ont rien de comparable avec l'extase des combats. Au milieu des champs de bataille, tout s'enchaîne à une vitesse ahurissante. Pas de place pour le raisonnement, pour la peur, pour la faiblesse. Il n'y a que la haine. Il n'y a que la fureur. Il n'y a que l'instinct qui s'empare de nous et du monde qui nous entoure. le sang qui gicle, les membres qui se séparent, l'atroce contact de l'acier contre nos chairs, les derniers regards des vaincus, toutes ces choses rendent l'affontement entre les hommes terriblement excitant. Telle une drogue de l'esprit, nous faisant oublier quelques heures notre condition humaine, chargée de codes et de restriction, elles nous replongent dans la matrice originellle de la bestialité, de la décadence et de l'acharnement. Pour beaucoup, l'heure du réveil annonce un atroce sentiement de culpabilité, et une peine immense devant les corps inertes de leurs camarades tombés au combat. C'est pour cela que les hommes haïssent la guerre, qu'ils considèrent la paix comme la plus absolue des perfections : ils ne veulent jamais revivre ce réveil. Mais il y a une autre solution que la paix à cette douleur de l'âme : il suffit de ne jamais se réveiller. Dès ma première bataille, je me suis immérgé tout entier dans le cauchemar de la violence, et je ne me suis toujours pas réveillé de ce déliceux carnage. Aujourd'hui encore, en fermant les yeux, je peux revoir les visages de ceux que j'ai exterminés, et cela me procure un incommensurable plaisir. Je suis l'éternel dormeur, celui qui jamais ne s'éveille à la douleur. Ceci est ma force. ceci est ma voie. Car je suis le cauchemar des hommes.

HRP : pourquoi j'ai écrit ça moi ? bah en fait j'en sais trop rien, j'avais juste envie de le faire^^ et je pourrais toujours le caser en rp...