L'Ivrogne

Il entra dans l'auberge en tanguant. Le coup de vent, avec ses quelques flocons aurait suffit à dégriser le plus saoûl des gars présent. Mais pas lui.

D'ailleurs c'était plutôt étrange, généralement, on sort d'une auberge complètement pété, or lui y entrait en étant déjà ivre.

Il ne referma pas la porte, provoquant les cris des autres occupants, réveillés tout d'un coup. On pouvait dire que son arrivée jettait un froid.

Mais il s'en contrefichait.

"Beuh, la ferme...toi ! M'a volé 'on épée, 'es salopards..."
# Ey, mais j'ai rien fait moi !#
"Pas toi, 'onnard, euux...Ma n'épée, qu'le 'oi m'avait donné..."
#Qui ça ?#
" Ben le Roy, 'ai dis..."
#Non, qui l'a volée ?#
"Beuh, pas moi va, des 'agabonds, 'es marginaux ou queq'chose...Y a pas un 'outu gars de d'la 'ilice qui les charerait 'our moi ?

Il s'effondra sur une chaise, complètement incapable de rester plus longtemps debout. Il avait déjà eu du mal dire tout ça.

Le forgeron, qui travaillait, entendit des bruits plutôt bizzares.

- Ça vient de l'auberge, trouva-t'il.

Il saisit son marteau et alla vers l'auberge. En chemin, il entendait des personnes qui parlait d'un ivrogne, qui s'était fait volé son épée par quelqu'un, il avait même soupsonné le Roy, disait les paysans.
Une fois devant l'auberge, il vu un homme qui gisait à terre, puis, il vu l'aubergiste.[i]
[i]Il lui demanda, mais qu'est-ce qui se passe ici?

L'aubergiste dépassé par les événements s'apprétait à répondre mais n'eut pas le temps. L'ivrogne étendu le coupa.

"C'est lui ! 'est lui !"
Il essaya de se relever en s'agrippant a la veste de Barthemir.
L'aubergiste voulu l'en empêcher et le rabattit en arrière.

-Eh manant, ce gars là c'est le forgeron, c'est pas lui qui va te la voler ta vieille épée.

"Pas 'ieille."
Il fixa Barthemir.
"Ouais d'accord c'est pas 'ui...Mais alors 'etrouve la moi mon épée."

[Mode Hobasian]


Hobasian qui avait prévu de terminer sa journée dans un coin de l'auberge faillit rebrousser chemin quand il entra, en effet un ivrogne semblait déjà y mettre le souc. Cependant il était trop tard ... L'aubergiste qui l'avait vu entrer lui demandait déjà ce qu'il souhaitait. Par politesse, il décida donc de rester et demanda à l'aubergiste de lui servir un repas nourrissant pour une centaine de pièce d'or. Il s'installa donc à une table, non loin de l'ivrogne qui continuait à déblatérer.
Peu de temps après, l'aubergiste vint lui servir son repas, Hobasian sortit donc une bourse et en retira 100£ qu'il tendit à l'aubergiste pendant que l'ivrogne lorgnait dessus.

Il commença donc à déguster son repas, d'ailleurs fort bon et écouta les quelques histoires qui faisaient le tour de l'auberge. Il entendit notamment celle de saltimbanques apparemment récemment arrivés dans la cité. Hobasian fort intéressé par cela se promit d'aller y jeter un coup d'œil, son père, le grand père de Mithrandir, avait en effet été jongleur à une époque.

"Pourquoi tu me regardes, toi ?
L'homme à la tignasse ébouriffée avait relevé la tête en direction d'Hobasian.
L'aubergiste s'interposa.
-Holà, on importune pas les clients. Lui il paye, au moins. Pa' c'que, tu vas me payer quand, toi ?

"Ouais, ouais, j'te payerai. J'ai co' rien bu pour le moment. Et j'ai de quoi payer gars."

Il montra une bourse en cuir qui semblait fort pleine.

" Meuh lui, là, le 'ieux, suis 'ûr qu'i' veut m'la voler...

[Mode Hobasian]


Le sang d'Hobasian ne fit qu'un tour, il se leva regarda l'ivrogne droit dans les yeux qui se mirent a luire d'une flamme interne.

"Le vieux ! En plus d'être saoul comme un cochon vous êtes impoli, et à ce qu'il me semble, vous ne me connaissez pas alors au lieu de me tutoyer comme ça vous feriez mieux de vous taire... Quand à votre bourse, je n'ai aucunement envie de vous la voler, j'ai bien assez avec la mienne. Mais peut-être les vapeurs de l'alcool que vous empestez à la ronde vous embrument-t-elles encore l'esprit ? Alors maintenant au lieu d'importuner toutes les personnes présentes dans cette auberge, vous feriez bien mieux de sortir de celle-ci afin d'aller à la recherche de votre épée ou de quelque autre objet qui vous aurait été soi-disant volé. Ou alors vous devriez vous mettre la tête dans un tonneau ou bien encore vous mettre dans un coin pour décuver, me suis-je bien fait comprendre ou dois-je appeler la milice ?"

Répondis le vieil homme à l'ivrogne resté assis et qui avait la fâcheuse tendance a vaciller sur sa chaise. Hobasian se rassit conscient que tous les regards étaient tournés vers lui et également conscient que son long "discourt" avait surement été entendu dehors étant donné la force avec laquelle il l'avait prononcé.

A ce moment, plusieurs personnes sortirent.

-Ca devient malsain, ici, allons voir les saltimbanques.

On aurait pu voir que cela n'avait pas échapper à Hobasian. Il semblait y montrer un intérêt.

Mais l'ivrogne n'avait sans doute guère compris grand chose au sermon du vieil homme.
"'uoi ? Des vagabonds ? C'est eux ! C'est eux 'ui ont volé ! On peut pas 'eur faire con'iance..."

Et il ressombra à moitié inconscient.

[Mode Hobasian]


"Désolé aubergiste, votre repas est excellent, mais je vais moi aussi partir voir ses altimbanques, d'après les rumeurs leurs spectacles est très bien. Votre métier ne doit pas être facile tout les jours, surtout avec certaines personnes qui ont un peu trop bu."

Fis Hobasian tandis que son regard partait en direction de l'ivrogne affalé sur sa chaise qui semblait même s'yy être endormi.

"Puis-je emporter mon repas avec moi, ou dois-je le finir ici ?"

"Emportez, emportez, mais laissez les couverts, hein ! "

Mais avant que Hobasian ne puisse sortir de la pièce, l'ivrogne l'interpella à nouveau :

"Beu'eu, surveillez les bien, c'est 'ous des voleurs ces 'ens là !

[Mode Hobasian]


"Mais arretez donc .... Vous êtes bourré de préjugés ...."

Puis finalement Hobasian fit demi-tour et revint vers l'aubergsite.

"Je pense que tout compte fait, je vais rester .... Il n'y a plus personne ici a part vous, moi et lui .... Donc je vasi rester discuter avec vous si vous êtes d'accord bien entendu, il y a longtemps que je n'ai discuté avec quelqu'un .... Vous devez surement vous demander d'où je viens, je ne fait pas partie de votre clientèle. Cela est du au fait que je suis arrivé récemment afin de voir mon fils, Mithrandir peut-être le connaissez-vous ? Enfin bon, il semble que je sois venu trop tard, il est parti à Dol Guldur, et n'a pas envoyer de message à Elessarion son ami Alchimiste, je suis inquiet, enfin bon, je parle, je parle mais ne vous laisse pas en placez une, je vais donc me taire, pendant que vous me raconterais si vous le voulez bien, les évenements récents qui se sont déroulés ici, après tout vous devez surement entendre pas mal de chose ici."

L'aubergiste n'avait pas grand chose à raconter, si ce n'est la baisse d'activité pour cause de banquet au palais, l'arrivée des saltimbanques, et quelques faits divers.
Mais alors qu'ils discutaient, une floppée de gens arriva.

#Que ce passe t-il demanda l'aubergiste#

-Quelques incidents chez les bohémiens, ils ont l'air vachement préoccupés et inquiets. Ils ont accrément fermé boutique. J'espère que ça va pas durer longtemps.

"Si y' sont préoccupés, c'est parce que c'est eux qu'ont 'olés l'épée ! Il faut enquêter, vous l'avais dit que c'étaient des salopards...

Il ne put pas finir sa phrase, l'aubergiste l'avait fichu dehors.

[Mode Hobasian]


Se tournant vers les gens qui venaient d'entrer

"Vraiment ! Tout ça est bien étrange. Peut-être l'ivrogne avait-il raison ... Cependant, rien n'est moins sur, la seule chose qui l'est, c'est qu'il avait trop bu. L'un d'entre vous a-t-il essayer de se renseigner sur les raisons pour lesquelles ils ont arreté ?"

Fit Hobasian fort interessé par le sujet.

Après la réponse négative des gens, et une fois son repas terminé, Hobaisan salua tout le monde, et parti vers l'endroit où habitaient les saltimbanques.

Le forgeron, qui lui regardait l'ivrogne agacer tout le monde, se demanda, s'il n'y avait pas quelque chose à faire pour ce malheureux...
Alors il dit à l'aubergiste:

-Je crois que j'ai peut-être une bonne solution pour qu'il cesse de vous déranger avec sa vieille épée.

L'aubergiste lâcha un petit rire juste avant de dire:

-Si vous avez une idée, appliquer là au plus vite!

Puis Barthemir, approuva d'un signe de tête et partit à la recherche de l'homme saoûl.

Il ne mit pas longtemps pour le trouver. Celui-ci restait devant l'entrée, planté comme un piquet.

"Eh toi ! 'a pas vu mon épée ? Est ces salopards de vagabonds...En suis sûr...Bouhou, faut les retrouver...

L'ivrogne se remit à sangloter. et si il avait raison, finalement ?

Le forgeron regarda l'air piteux de l'ivrogne et lui proposa quelque chose:

-Bon peut-être ça ne fera pas votre affaire, mais...
Je vous propose de vous faire une nouvelle épée, je vous conseillerais de réfléchir à cette offre en attendant d'être en état normal.
Ha! Et cette épée, je vous la ferais gratuitement, peut-importe le matériel.

Il arracha un bout de papier sur un affiche accrochée au mur, et indiqua où il habitait dessus. Ensuite il l'accrocha sur le chandail du malheureux sans qu'il s'en rende compte.

-Alors à bientôt cher homme.

Il repartit vers sa forge avec lenteur, en se disant qu'il avait fait une bonne action.

L'ivrogne le ragarda d'un air ahuri.

"Beuh, t'as pas compris, moi je veux mon épée que le Roy m'a donné...m'en fout de ton épée moi. Suis certain que c'est ces sales 'timbanques qui me l'ont prise. (cf. post "Les saltimbanques" dans le marché)

Il se rassit dans son coin, toujours pestant contre ses malheurs.

Barthemir revint car il avait entendu sa réponse et il se frotta le menton quelques minutes, finalement il dit:

-Bon alors, je vous propose quelque chose d'autre, je vais vous aider à ravoir votre épée, mais pour cela, faudrait que je sache quand et où vous l'avez perdu.

Une lueur s'alluma dans les yeux de l'ivrogne.

" Beuheu, 'es gentil, toi...Ai perdu hier, a'ez au 'arché...'est les vagabonds...


Et l'ivrogne s'écroula, cette fois-ci, bien inanimé.

[Mode Hobasian]


Hobasian qui revenait de chez le Roy entendit des cris lorqu'il déscendait la cité pour retourner à la Tour Mithrandir, il partit donc en direction de ceux-ci. Très vite il arriva devant le Forgeron essayant de ranimer une forme sur le sol.

"Que se passe-t-il, vous avez besoin d'aide ? Oh, mais il c'est .... c'est l'homme de l'auberge, celui qui cherchait une épée.... Amenons le aux Maisons de guérison."

Fit-il en s'approchant de Barthémir et de l'homme toujours inconscient.

Après que les deux hommes l'aient emméné aux maisons de guérisons, qui étaient toutes proches, il ne leur resta plus qu' à décider si Hobasian aiderait Barthemir dans ses recherches, et où fallait-il chercher.

Il serra la main l'homme et le remercia chaleureusement.

-Je ne pouvait tomber mieux que sur un homme de votre bonté, dit Barthemir, je lui ai dit que je pouvais l'aider à retrouver son épée, et tout de suite après, il est tombé dans les pommes.

Il regarda ses traits pendant un moment et dit:

- Vous étiez à la fête du Roy, je crois que je vous ai vu discuter avec lui.

[Mode Hobasian]


"Oui en effet, vous avez raison. Je vais vous aider à retrouver son épée, la tâche peut s'avérer difficile. Je me présente, Hobasian, père de Mithrandir, apprenti Mage, il a d'ailleurs du avoir recours à vos services pour une épée. Nous devrions peut-être commencé à enquêter au marché, d'après les murmures des gens dans l'auberge quand j'y étais, c'est là qu'il l'aurait perdue ... Qu'en pensez vous ?"

-Personnellement, ça ne m'étonne pas! Ce n'est pas tellement difficile de perdre quelque chose là-bas!
Il prit une pause et reprit:

-Alors comme ça vous êtes le père de Mithrandir.
Je me souviens lui avoir fait un bâton en bois et qu'il la changé de couleur. Il est fantastique!

[Mode Hobasian]


"Merci, cependant, Elessarion, son ami n'a pas eu de nouvelles de lui, moi non plus, mais comme je suis arrivé ici après son départ ....il ne sait pas que je suis là. Son cheval est rentré seul, c'est inquiétant ... Enfin, là n'est pas la question ..... Allons nous enquêter immédiatement, ou prendrons nous un peu de repos avant de partir à la recherche de cette épée ? Peut-être vaudrait-il mieux retourner voir son propriétaire qui sera peut-être en meilleur état et qui pourrait nous apporter des renseignements, qu'en dites vous ?"

Demanda Hobasian au forgeron.