Epanouissement

2800 pièces d'or...c'est ce q'il avait réussi à économiser sur toutes les saletés, les coup de mains et coups de p... qu'il avait pu faire dans le mois. En rentrant dans la maison vétuste qu'il avait achetée à son arrivé pour une bouchée de pain. Chaque jour qui passait donnait pourtant raison au vendeur de l'avoir cédé à ce prix. Les nuits étaient le royaume des rats et des blattes, et le jour celui des quelques chats qui venaient se décharger la vessie. Cela ressemblait beaucoup à son orphelinat, et Balak si sentait si bien...Pourtant, quelque chose manquait...quelque chose de presque vital, de nécessaire à son bon équilibre psychique.

Quel ennui! pensa-t-il. il y a trop longtemps que je n'ai pas humé la douce odeur de la haine et de la colère. Il m'en faut...maintenant!

Un éclat rouge sang se refléta dans les yeux de l'homme, la lueur de la démence venait de ressurgir. Sans mots ni pensées, Balak sortis de chez lui, à la recherche d'une quelconque violence.

Un bretteur fou, des drogués, une secte, le Roy, et tout ça en une sortie. Pas mal, mais je suis sûr que je peux faire mieux.

Les massacres de la journée auquel il avait assisté l'emplissait d'une allégresse ignoblement perverse. Tout ce sang...quelle excitation.
Le barbu, rien qu'en repensant aux cadavres déchiquetés, eu une érection et poussa un soupir de contentement. Mais soudain, une voix de femme l'assaillit.

Balak...Balak...
-Que ? quoi ? ariana ?
-Oui, Balak, c'est moi, la femme qui t'as toujours chéri, qui t'as élevé comme son fils, qui t'as fait confiance alors que tous te méprisait. Oui c'est moi la femme qui t'es fait découvrir l'horreur du meutre, car je fus ta première victime. Te souviens-tu cette nuit-là ? tu avais le choix, tu te souviens ? mais tu as préféré prendre ma vie. Tu y a pris goût, monstre que tu es... Puisses-tu être tourmenté à jamais.

La voix se fit de plus en plus lointaine avant de s'évanouir complètement dans les abysses des pensées refoulées. Alors, l'infâme mercenaire pris sa tête entre ses mains et pleura. Puis, le son des sanglots changèrent, pour devenir des rires. Un rire sombre, chargé de démence résonna dans toute la ruelle.

Balak était un monstre, il le savait et s'en réjouissait, car c'est grâce à ce mal qu'il a survécu. Le faible orphelin s'est transformé en un être pervers et cruel. Ce sort lui allait parfaitement.