Blasphème

Frère Evanlion finissait de méditer, agenouillé devant l'autel. Après un long moment d'inactivité, le viel homme se releva péniblement, ses épaules le faisant souffrir. Il souffla les bougies et se dirigea vers le dortoir de la Cathédrale. Il était tard et Evanlion sentit la fatigue l'atteindre.

Il passa par maints couloirs mais ne rencontra personne, ce qui n'était pas incompréhensible vu l'heure tardive où tout le monde devaient déjà dormir. Ses paupières devenaient lourdes, son regard se brouillait. Les ombres se mouvaient dans toutes les directions. Le viel homme s'arrêta pour reprendre ses esprits. C'est à ce moment qu'il entendit un bruit de casse plus loin, dans le couloir de gauche, suivit d'un juron qu'on avait pu retenir. Sentant l'inhabituel, il prit cette direction, décidé à faire un détour afin de s'assurer que tout allait bien.

Pénétrant dans une petite salle circulaire, il découvrit trois silhouettes en pleine action. Sur le mur, des symbôles étranges étaient dessinés grossièrement, en rouge. Mais cela ne semblait pas être du sang, ce qui rassura peu à peu Frère Evanlion. Près des trois hommes, quelque chose gisait sur le sol. Grâce à la lumière d'une bougie, le viel homme s'horrifia: le corps inerte de Frère Donovian jonchait le sol.

Prit de panique, Evanlion se releva péniblement. L'air était lourd, il faisait étouffant. Son épaule le fit gémir. Un des hommes fut parcouru d'un frisson.

"Vous n'avez rien entendu ?"

C'en était trop pour le viel homme. Il se mit à courir le plus vite possible et, une fois arrivé au dortoir, il referma la porte à double tours. Il ne parvint pas à dormir cette nuit-là.

Suite à cet incident, les sages de la cité furent rassemblés pour méditer sur cet acte horrible.C'en était trop pour le professeur qui vint étayer son point de vue :
-Ce sont des païens qui ont fait ceci.Ces signes sont sans nul doute les leurs ,bien que nous en n'ayont aucune preuve pour ou contre. Que vont faire les sages et le roi pour mettre un terme à cette folie
Puis Meneldir se tût, attendant avec impacience la réponse des sages