Le coup fut parée, et l'épée de bois vola...
Le Roy ne les avait pas encore reçu, mais Berund s'entraînait au combat avec un garde. Ils utilisaient pour ce faire des épée de bois...
L’assaut recommença.
Berund se servait du souffle de l’adversaire pour savoir ou il se trouvait. Il utilisait le bruit de l’épée filant dans l’air pour parée les coups…
Malgré tous, il était trop lent… Et si il y avait un peu de bruit autour de lui, il était perdu…
Soudain une douce voix se fit entendre.
« Encore un Elfe » se dit Berund ayant reconnue une voix de cette race. Mais celle-ci était douce et terrible à la fois… Puissante et forte… Il y avait quelque chose de caché dans cette voix…
« Messeigneurs, puis-je vous être d’une quelconque utilité ?
-Je vous remercie noble Elfe, mais ce ne sera pas la peine. J’ai perdu la vue en défendant le peuple du Rohan il y a quelques jours. J’essaye aujourd’hui de m’entraîner à combattre sans mes yeux…
-Cela sera dure, mais j’aimerai vous prodiguer mes conseils. En effet, j’ai côtoyé de nombreuses personnes dans le même état que vous. Eh oui, jeune homme, les serviteurs de Morgoth adoraient faire cela aux prisonniers qu’ils abandonnaient après dans la nature. Ces Elfes devinrent les meilleurs soldats des peuples libres, et furent craint de Morgoth lui même. Maintenant ils sont repartis vers Valinor, mais je peut vous aidez à retrouver votre force…
-Soit, je ne perd rien à essayer… »
L’elfe pris l’épée de bois que lui tendais le garde. Il demanda à Berund de l’attaquer, mais celui-ci ne put trouver son ennemis : aucun bruit n’était perceptible à l’oreille de l’humain.
Soudain, sans que Berund ne s’y soit attendu, son épée vola et il se retrouva à terre, l’épée en travers le la gorge.
« Comment avez vous fait ?
-Je n’ai pas fait de bruit, j’ai tous simplement retenu ma respiration. Voilà ce qui se passe quand vous vous fiez trop à vos sens. Vous ne devez pas vous battre à l’oreille. Sentez en vous l’ennemis, sentez autour de vous le terrain. Pour ce faire, fermer tous vos sens, et vous verrez alors ce qui vous entoure, car vous êtes un descendant de la famille des édains, héritier de Turin Turambar. Vous êtes un des plus grand prince de ce temps. Le sang elfique qui coule dans vos veines vous donnera ce dont de voyance… »
Berund tenta de suivre les conseils de l’elfe. En était-ce vraiment un d’ailleurs ?
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Toujours est il qu’une heure après, Berund n’arrivait toujours pas à voir ce qui l’entourait.
« Stop, cria-t-il. Je ne veut plus m’entraîner aujourd’hui. Ce que vous me demandez est impossible. J’ai perdu la vue, je ne me battrai plus.
-Alors le monde libre perdra une de ses meilleurs lame.
-Si cela vous tracasse tant, je donnerai l’épée de mes pères à un guerrier qui la vaille.
-Mais personne à par vous ne peut la porter. C’est une tache qui vous incombe. Vous êtes l’épée Noire de Berthil.
-Laissez-moi… »
Berund commença à partir. Soudain il crut entendre un mouvement derrière lui. Il se concentra pour écouter, puis fit l’inverse. Il détacha son esprit de ses sens.
Et soudain il vit.
Devant lui s’étendait la cour de l’arbre blanc du Gondor, avec le palais du Roy. A coté se trouvais la fontaine, avec ses sculptures représentant les scène de la chute de Numénore et le sauvetage des exilés… Derrière lui se trouvais les champs du Pélénore, avec les paysans travaillant la terre, les cavaliers s’entraînant à charger. Et, suivant la direction du vent, il vit le fleuve Aduin, le port…
Tous cela il le voyait sans le voir. Les images se présentait à son esprit selon sa volonté, mais sa tête ne bougeait pas. Il avait donc une sorte de vision.
Berund porta son attention derrière lui et l’image de l’elfe tenant son épée haute et prête à frapper se présentât à son esprit.
L’infirme pivota sur ses talons et para le premier coup. Il focalisa son attention sur son adversaire, et après trois mouvement d’épée, il le désarma avant de le maîtriser.
« Vous attaquez en lâche maître elfe…
-Pour vous permettre de réussir. Mon travaille est terminé. Avec de l’entraînement, vous arriverez à le faire de vous même, pas seulement dans le feu de l’action quand la survie de demande. »
Sur ces mot, l’elfe parti.
Berund focalisa encore un instant son attention sur l’étranger avant de comprendre :
Ce n’était pas un elfe…