L'aveugle revient en paix au Palais...

L’homme se précipitais vers la cour de la fontaine. Soudain un groupe se rua vers lui.

« Seigneur Berund, dit le comte Harald. Qu’avait vous fait ?
-Comment osez vous m’adresser la parole. Vous m’aviez assuré que ma femme était morte, mais il n’en était rien. Je vais de ce pas voir le Roy. »

Sur ces mots, l’aveugle partit vers la salle du trône ou il pénétra avec fracas. Il s’agenouilla devant le Roy et parla en ces termes.

« Monseigneur, je suis porteur de nouvelles importantes pour notre peuple, et pour tous les peuple libre…
-Je vous écoute Berund. »

Les deux personnages sortirent et s’entretinrent durant plusieurs heures au dessus du Péléonore. Finalement, Berund quitta le Roy et se rendis vers son ami le comte Harald.

« Qu’avez vous dit au Roy ?
-Pourquoi avoir affirmé que ma femme était morte ?
-J’ai vu une femme dans les cadavres à demi-brûlé. J’ai pensé qu’elle était votre femme.
-Il n’en était rien. Mais je vais vous conter mon histoire.


J’ai quitté Minas Tirith et chevauché sans m’arrêter jusque dans le Nord. Là j’ai envoyé un nombre de messagers incalculable pour prévenir Maeglin que je le défiai de me rejoindre au Mont Venteux.

Et il vint. Le vent chanter son sombre chant dans les vielles ruines. Nous nous tenions face a face, chacun avec son épée. Un rictus s’empara de nos bouches.


Nous parlâmes. Ce qui ce dit ce jour là, je ne le répéterai pas aujourd’hui.

Le combat commença. Les lames volait dans le noir. La vitesse et l’expérience de mon adversaire était compensé par le don que j’ai reçu des Valars. Il me désarma, mais dans un mouvement qui surpris Maeglin, je sortit Mort-Bleue, et le pointait sur la gorge de mon adversaire.

J’était sur le point de le tuer quand il dit :

« Ta femme est en vie.
-Quoi
-Elle est gardée par un de mes serviteurs. Mes je l’ai empoisonné. Et même si vous la retrouviez, vous ne pourrez la sauvé.
-N’en avez vous pas assez du mal que vous faite. Idril ne l’aurez jamais voulu. »

Je ne sais ce qui se passa, mais Maeglin tomba a genou. Il dut avoir une vision, et il se mit a fondre en larme. Il me demanda de le tuer, je refusait. Puis je comprenais ce qui se passais.

Le sermon que je lui offrit dura plusieurs heure, et finalement, il me demanda de l’accompagner jusqu’au Havre Gris, d’ou il prendrait un bateau avec ma femme pour la sauver.

J’accepter a la seul condition qu’il me laisse son épée que je cachait sur l’Amon Soul…


Il partit. Il emmenait ma femme vers l’île des immortel…


Je suis donc rentrait pour me mettre au service du Roy. »


A ces mots, le un messager appela Berund et le comte Harald de la part du Roy…

« Retournons au Palais… »

Le messager les mena par un dédale de couloir jusqu'à une petite terasse surplombant la Cité Blanche. La vue était splendide et confirmait le fait que Minas Tirith grouillait d'activité : des gamins jouaient à la guerre à l'ombre d'une ruelle, des miliciens patrouillaient dans tous les recoins alors qu'une bagarre semblait éclater à proximité de l'auberge.

Le Roy les y attendait, l'air réjouit. Il regarda un moment vers l'horizon et, se tournant vers ses hôtes, désigna le lointain:

"Vous n'êtes pas sans savoir que Darmohil II, Prince de Dol Amroth vient de succomber à une mauvaise maladie, suite à son âge. Le viel homme n'a laissé aucun héritier..."

Il soupira un moment, comme pour montrer l'embarras devant lequel il était exposé. Il scruta Berund dans le plus profond des yeux, un air nostalgique dans le regard. Il souffla:

"Mon ami, Berund, le sang qui coule dans vos veines, celui de vos aïeux, faites qu'il en soient fiers ! Le sceau de Gondor est à vous...c'est une grosse responsabilité mais nous vous faisons confiance, à raison."

Il sortit une lettre contenant le sceau de Gondor, un manuscrit rare et tellement honorifique à son porteur. Le Roy termina d'une voix faible:

"Prince, prennez donc la tête de la Cité de Cygne. Dol Amroth vous attend, et des chevaux frais également, à l'écurie..."

"Monseigneur, la confiance que vous me portais ne sera pas déçus. Je vous promet de faire de mon mieux pour servir mon Roy et le peuple du Gondor. Mon bras, et l'épée de Turin Turambar qu'il porte, vous seront toujours fidèle."

Suite au paroles du Roy, les quelques nobles présent se mirent a genou, et le Comte Harald fut le premier à prêter serment au prince de Dol Amroth en ces termes.






Le Roy tenait la couronne du Prince haute. Il récita un vers sacrés dans l'ancien langages de Numénore...

Puis il posa la couronne, ornée d'un diamant que le prince avait reçu du Seigneur Firion du Rohan...



Berund ne pouvait voir la foule autour de lui, mais les bruit qu'il entendait étaient clair a ses oreilles. Le monde présent lui avait pardonné l'action avec la flotte lors de cette bataille sur les champs du Pélénore.

Puis il imagina sa femme. Elle voguait vers le pays d'Aman pour être soigné par les immortels. Aux cotés de celle-ci, il y avait Maeglin. Il ne croyait pas que la conversion de l'elfe noir était totalement sincère, mais il y avait sûrement un fond de vérité.

D'ailleurs à ce propos, le Roy lui avait demandé un résumé précis de toutes la vie de Maeglin, et de celle du peuple de Berthil...

"Tiens, se dit Berund, c'est a moi de parler..."

Et il renouvela son serment



Il chevauchait vers Dol Amroth, avec le Comte Harald. Le Roy Mephisto lui avait donné l'ordre d'étudier la situation dans les fiefs, les conséquences des guerres en Harad, et d'envoyer des nouvelles le plus vite possible...

"Allons vers la cité du Cygne Trawn..."