Voyage sous la montagne

[mode Eleriol]


Eleriol arriva devant la porte le lendemein soir. Un garde nain gardait celle-ci, une hache à la main. Il Cria à l'attention de l'elfe qui approchait:

Halte! Qui va là?

Eleriol attendit d'être plus près pour répondre. Son capuchon était baissé sur son visage.

Je ne suis qu'un pauvre elfe voulant se rendre à Fondcombe. Etant donné que je viens de la Lorien, il m'est plus rapide de passer sous ces montagnes.

Comment savoir si vous n'eêtes pas un de ces elfes fous qui ont enlevé notre roi? Avez-vous une preuve de votre bonne volonté?

L'ineteressé fut étonné de cette nouvelle. Que s'était-il passé pour que les elfes et les nains soient enconflit? Apparemment, certains étaient restés sur la bonne voie. Il répondit:

Je n'en ai aucune. Mais vous pourrez me faire escorter tout le long de mon chemin. D'ailleurs je cherchais un guide.

Le garde réfléchit quelques instants, puis dit:

Qu'il en soit ainsi. De toute façon vous ne semblez pas bien dangeureux. J'appelle quelqu'un pour s'occuper de vous.

Sur ces paroles il se retourna et entra dans la mine, laissant seul l'elfe. le nain avait raison:malgré ses armes, Eleriol n'avait pas le profil d'un combattant. Et pourtant... Le soldat revint. Derrière lui se tenait un nain à la barbe impressionnante. Il apostropha l'elfe:

Je me nomme Nolir; Je vous conduirais dans votre voyage.

Il se retourna et passa la porte sans autres paroles. Eleriol le suivit promptement. Dans les couloirs, les torches tramblantes déformaient les ombres et les rendaient menaçantes. La traversée commençait.

Voilà une journée entière que Eleriol n'avait pas vu la lumière du jour. Cela le chagrinait, mais il ne se plaignait pas. D'ailleurs il ne parlait pas. Nolir non plus. Les seules paroles échangées étaient en rapport avec le chemin à suivre ou les pauses qu'ils faisaient deux fois par jour. Alors qu'ils marchaient, le nain demanda:

Qui êtes-vous?

C'était là une question bien étrange. Eleriol répondit.

On m'appelle Eleriol. Je suis un elfe vagabond et solitaire. Cela vous convient-il?

Le nain ne répondit pas. La réponse n'était pas à son goût mais il se tut et continua son chemin. Les piliers de pierre se succédaient, les statues d'anciens rois nains se dressaient de temps à autre. Le sol de pierre froid ne semblait pas gêner le nain mais incommodait Eleriol. Il préférait la caresse de feuilles mortes sous ses pieds.

Le voyage se poursuivit ainsi pendant une journée encore. Encore un jour de marche forcée et Eleriol sortirait de ces sous-terrains qui le mettaient mal à l'aise. Cette obscurité que ne perçait que les torches étai opressante. Le voyage se déroulait dans une monotonie presque totale hormis les quelques nains que croisaient les voyageurs. Nolir échangeaient quelques mots avec eux, mais ils toisaient du regard l'elfe. Ce-dernier n'y faisait guère attention. Il s'y tait habitué pendant...Non, il ne voulait pas, il ne devait pas y penser. La plupart de la population naine devait être en profondeur en train de creuser des galeries à la recherche de métaux précieux dont le plus fameux était le mithril. L'elfe ne comprenait pas cette obsession, mais n'en fit pas part au nain. Eleriol préférait les vastes étendues inhabitées et saisissait ce que le destin lui offrait. Il abhoorait 'idée de rester fermé dans un endroit à la recherche de quelconque richesses. C'est d'ailleurs ce qui l'avait conduit à...

NON!

Encore... C'était insoutenable. Il baissa la tête et s'enferma dans ses pensées, marchant d'un pas régulier mais soutenu.

Enfin, ils arrivèrent à la sortie de la mine. Il ne restait plus qu'une vingtaine de lieux à parcourir à Eleriol avant d'arriver à Fondcombe. L'elfe respira l'air frais à pleins poumons, puis se tourna vers le nain:

Je ne sais comment vous remercier de m'avoir conduit jusqu'ici.

Ne me remerciez pas. Au plaisir de vous revoir un de ces jours...

Ce sera pour moi également un plaisir. Au revoir!

Ils se saluèrent d'un hochement de tête, puis Lemli rentra dans la Moria pour diparaitre dans le noir. Eleriol était à nouveau seul. Etrangement, la dscussion qui avait précédé avait été la plus longue de toute la traversée.C'était presque comique. Eleriol regarda au loin comme dans l'espoir de voir Imladris. Avec de la chance, il arriverait le soir même à la cité d'Elrond. Il recala ses maigres affaires sur son dos, puis commença son voyage d'un pas rapide. Il était tellement heureux de se retrouver à l'air libre, de pouvoir regarder aussi loin que portait son regard qu'il en sourit presque. La mine était déjà loin derrdière lui...(hrp:c'est une expression)

La porte réapparut. Eleriol avait marché longtemps la journée, ne s'accordant que quelques pauses. Plus que une petite journée et il Le verrait. Il avait attendu toutes ces années, et enfin l'occasion de le voire lui était offerte. Il s'approcha et un nain vint l'acceuillir.

Nous nous connaissons je crois...

Eleriol reconnut Nolir, son guide.

Effectivement. Accepteriez-vous de me guider une nouvelle fois?

Nolir ne répondit d'abord pas. Il semblait plus détendu qu'à leur dernière rencontre, mais l'elfe en ignorait la raison. S'il savait...

Bien. Laissez-moi quelques minutes.

Ce que Eleriol fit. Il attendit sur le parvis, observant les murs de la Mine. Puis Nolir revint. Il appela l'elfe:

Suivez-moi. Où dois-je vous conduire cette fois? Voulez-vous retraverser la montagne?

En fait non. Je suis à la recherche d'un des miens qui serait en ce moment chez vous. Il se nomme Sombre-chêne.

A ce nom, les yeux du nain s'agrandirent. Ces deux elfes se conaissaient-ils? Eleriol fut aussi étonné de la réaction de Nolir. Il aurait pensé qu'il deviendrait agressif, mais non. Le nain répondit finalement:

Vous le connaissez? Savez-vous ce qu'il a acompli? Il a sauvé notre roi, nous conférant ainsi la victoire. Cet quelqu'un d'étrange. Il parait que maintenant il veut nous aider à défendre la Moria.Qui l'eut cru d'un elfe?

Ainsi Sombre chêne s'était fait remarquer. Et bien. Eleriol ressentit une vague de fierté l'envahir. Peut-être était-ce en partie grâce à lui... Nolir dit:

En ce moment notre ami doit se trouver dans la partie est de la mine. Allons-y

Le voyage fut beaucoup plus animé et agréable qu'à l'aller.

Jusqu'à maintenant, les deux compagnons prenaient le même chemin qu'à l'aller. Ils croisaient plus de nains durant leur marche. Ces rencontres étaient beaucoup plus chaleureuses que précédemment. Eleriol s'e étonna. Il en demanda la cause à Nolir qui répondit que le reour de leur roi réchaufait le coeur de tous. Désormais les barbes ne cachaient plus des expressions de doute et de mécontentement mais des sourires. Entre le nain et l'elfe, les discussions étaient plus animées et moins rares. Tout allait pour le mieux. De plus, Eleriol était ragaillardi(orthographe...) à l'idée de revoir Sombre-hêne. Puis le doute l'envahit à nouveau. Comment allait-il réagir? Aurait-il honte ou excuserait-il Eleriol? Toutes ces pensées néfastes trottèrent longtemps dans la tête de l'elfe. Le moment de la rencontre approchait...