Retrouvailles peu chaleureuses avec les sombres cavaliers.

/hrp: Suite de la rencontre à la Tour Mithrandir
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Gaur
Mercenaire




Il marchèrent un long temps sur la suite de pavés. Puis Gaur se souvint que c’était de là que venaient les cavaliers sombres. Ils hantaient les pensées de l’alchimiste et cela devenait une obsession.
Ils marchèrent encore un moment, sans échanger un seul mot et arrivèrent bientôt dans les cartiers Est de la cité. Ils étaient peu recommandables et avaient mauvaise réputation, ou du moins c’était le cas de celui-ci.
- Vous me menez hors de la cité ? Lança ironiquement le mercenaire pour casser le silence à peine rongé par leurs pas. On ne se donna pas la peine de lui répondre.
- Où vit votre guérisseur homme du sud ? Envoya Gaur plus sérieusement.
L’homme resta muet.
- Eh ! Je ne me laisse pas mener par un étranger en qui je n’ai aucune confiance, surtout si je ne connais pas son nom.Cette fois on lui répondit. Pas une voix, mais le résonnement de sabots, dans son dos.
Il fit volte-face. Juché sur un hongre noir qui n’avait rien de Mornnaur, un cavalier plus ténébreux que le ciel sans lune jaugeait Gaur. La silhouette tira son épée et la leva en oblique comme pour prolonger son bras. Voyant la lame ondulée, Gaur compris qu’il observait l’un des pires ennemis de l’alchimiste.
Le mercenaire porta la main à la garde de sa dague, mais à peine l’avait-il effleuré du bout des doigts, que le fer d’un coutelas se posa sur sa gorge.
- Non. Intervint un timbre grave et mauvais, qui semblait soufflé d’une abyssale caverne. Ses paroles expulsaient une vapeur dense dans la froidure nocturne.
- Laisse-le en vie. Il va nous servir.
- Je ne sert personne à moins qu’il paye comptant. Cracha Gaur.
- Nous avons effectivement quelques comptes à régler. Dit le cavalier en un souffle.
Il s’avança au petit trop, sa lame dirigée vers les pavés. La fougueuse monture envoya dans l’air une volute de vapeur blanche par les naseaux. Le cavalier se voûtât et en approchât sa tête du visage de gaur.
- Mais c’est toi qui dois payer ta dette. Dit-il en abaissant sa capuche. Un faciès couturé se dévoila. La plus récentes des cicatrices, une longue balafre qui passait par les vestiges d’un œil, sillonnait verticalement le visage buriné. La crevasse remplaçant l’œil gauche, était tapissée d’une chaire vive et gonflée et du pus jaune en suintait. Au fond de l’orbite vide, une lueur écarlate était tapie, semblable à celle de la pupille droite de l’homme.
Gaur se rappela l’embuscade de la forêt. Lui et Elessarion avait repoussé avec mal un groupe d’homme sombre. L’un d’eux, un homme aux cheveux brun, avait fuit après avoir subit un coût de dague dans l’œil. Gaur avait crevé cet œil…

Gaur
Mercenaire


Le pseudo ranger menait Gaur de a pointe de sa lame. Il serait ardu de fuir sans prendre le fer entre les omoplates. Pour corser l’affaire, le cavalier était à son coté, lame dehors.
Gaur allait enfin savoir où logeaient les ennemis d’Elessarion. C’était dorénavant aussi les siens et il avait longuement cherché leurs repaires. En cet instant il n’était cependant pas plus heureux qu’impatient à l’idée de le découvrir.
Qu’allaient-ils faire de lui ?
Combien de temps survivrait-il à la torture ?
Quand s’inquièterait-on de son absence ?
Il avait honte. Honte de s’être fait prendre ainsi. Non il ne finirait pas ainsi.
Il tentait d’échafaudait un plan. Gaur avait envie de crier au secours de quiconque passerait d’en les environs.
Quelqu’un l’aiderait-il ?!!!

Gaur
Mercenaire


Nul ne venait, nul de viendrait. Il était désespérément seul.
Il pensa fort à Elessarion.
- Il devait être au chaud, dans le sud. Pensa-t-il. Gaur ne savait pas à quel point il avait raison…
Il se rappela leur première rencontre et avec quelle facilité il avait fait fuir les cavaliers.
Au il aurait servit à l’alchimiste avant de trépasser. Elessarion aussi lui avait apprit des choses, l’amitié, l’harmonie avec la nature.
Des pensées de Gaur naquit une idée.

Ses yeux se voilèrent, il ralentit, et la lame de son ravisseur s’enfonça légèrement dans son dos.
- Avance ou trépasse patriote. Cracha Alzeen, le pseudo-ranger.
Gaur s’arrêta.
- Tu veux mourir ?
-Avance ! Ordonna le cavalier en s’arrêtant à son tour.
Gaur leva la tête vers le ciel, une faible leur verte émanait de son corps. Il hurla à la manière d’un loup, le cri était anormalement puissant.
Le cavalier borgne le fit taire d’un coup de garde.
Gaur s’écroula.
Ils lui lièrent pieds et mains et le mirent sur l’étalon fougueux.

Gaur
Mercenaire


Quelques instants plus tard Alzeen, chargé de surveiller le prisonnier, eu le regard attiré vers une sombre ruelle. Il se retourna, face aux yeux pourpres qui venaient d’y apparaître. Un grognement vola vers l’imposteur qui leva sa dague.
L’homme à cheval ne s’en rendit pas compte et continua au trot.
Alzeen fit un pas prudent en avant. Vif comme l’éclair, un loup émergea de l’ombre et enfonça ses crocs effilés dans la chair du bras qui tenait la lame.
Cette dernière rebondit sur les pavés et Alzeen cria sa douleur.
Le borgne fit faire demi-tour à son cheval et sortit son épée. L’étalon nerveux rua à la vue du loup, et Gaur chuta brutalement sur le sol.
Après ce réveil douloureux, il banda ses muscles et arracha les cordes de ses poignets. Pendant qu’il s’occupait des entraves de ses pieds, le loup appelé par le sortilège de Gaur, lâchait Alzeen pour esquiver le fer du cavalier. Thinngaraf, l’animal d’Elessarion, évita parfaitement l’épée et laissa Alzeen a ses plaies. Il alla devant Gaur et déchira le cordage restant d’un coup de mâchoire.
Les sabots furieux entamèrent une course vers eux. Sans hésitation ils fuirent vers la ruelle la plus proche. Le cavalier fut rapidement sur eux. Il gratifia le mercenaire d’un tranchant qui le jeta a terre. Thinngaraf aboya vers lui.
- Va ! Cherche un ami ! Cherche ceux de la grotte. Va !
Le loup fila.
Gaur fut assommé et ficelé.

Thinngaraf
Loup d’Elessarion l’alchimiste


Thinngaraf guidait Meneldir sur les pavés.
Ils trouvèrent d'autres traces de sang.
Elessarion était aux Harad. pensa le professeur
C'était donc Gaur qui risquait sa vie...

--suite à l'auberge:
https://jeuderoles.forumactif.com/Minas-tirith-c3/Minas-Tirith-Le-Bas-de-la-Cite-f45/L-Auberge-f27/Meneldir-sortait-de-l-auberge-et-entendit-t1923.htm

--Suite de la vieille battisse :
https://jeuderoles.forumactif.com/Minas-tirith-c3/Minas-Tirith-Le-Bas-de-la-Cite-f45/La-Vieille-Batisse-f26.htm


Thinngaraf
Loup d’Elessarion l’alchimiste


Meneldir s’en alla plus vite qu’il n’était venu. Il n’aimait pas l’endroit. Le cartier entier à vrai dire. Il fut tenté de rentrer chez lui, mais se rappela que l’on avait besoin de son aide.
Que faire ?
Il ne pouvait abandonner et il serait risqué de poursuivre seul.
Le temps d’aller chercher de l’aide, le captif serait peut être mort.
Il pourrait continuer et envoyer le loup de l’alchimiste en quête de renfort, mais l’animal serait utile. Tant comme garde que comme guide.
Meneldir réfléchit encore.

On avait capturé et blessé Elessarion (ou peut être Gaur, ou les deux) et l’avait mené dans les profondeur du pire cartier.
- Attends…
Mithrandir n’était pas revenu des Harads donc Elessarion non plus. C’était Gaur. Il inpecta le lieux.
Le sang n’était pas sec, il avait été emmené il y a peu. Les traces s’arrêtaient. On avait usé de cordages… Mais oui ! Un cheval ! On avait mis le captif blessé sur une monture pour le transporter.

Bien. Cela impliquait beaucoup de choses : Un homme ou deux. Pas plus de trois, car à ce nombre il n’auraient pas eu à blesser Gaur pour se saisir de lui.
Peut être deux chevaux. Gaur inconscient ne pourrait l’aider…
Mais il devait faire vite ! On menait logiquement le prisonnier dans un endroit sûre et familier aux ravisseurs.

Meneldir pouvait agir avant cela et libérer Gaur ! Vite !
Le loup couru sur ses talons.

Meneldir, monté sur son cheval, avait peine à distinguer les rares traces de sang sur le pavé.
Thinngaraf, lui, grâce à sa vision nocturne et à son flair hors norme, suivait la piste avec certitude. Le professeur perçut un ordre ou peut être une réprimande, sortir d’une gorge à la vile voix. Thinngaraf grogna. C’était eux !
Gaur s’était réveillé. Il avait la tête dure.
Meneldir voulu réfléchir à un plan ingénieux, mêlant effet de surprise et psychologie.
C’était sans compté sur le loup qui chargea vers les pattes de l’étalon noir qui portait l’homme sombre.

Meneldir n'ut que très peu de temps pour réagir.Un cavalier se retourna et chargea Meneldir.Le professeur dégaina mais il dut s'abaisser pour laisser passer le long sabre qui siffla au dessus de sa tête.Meneldir retourna son cheval et chargea dans la rue vers son ennemi et entendit un gemissement derrière.
Thinngaraf venait de se prendre un coup de bottes dans le museau et l'autre cavalier s'enfuit dans l'ombre avec Gaur.Mais Meneldir venait de trancher une tête de plus, Meneldir qui pensait se reposer un peu.
Thinngaraf grogna en direction de Meneldir qui se retourna et s'élança dans une course effrenée dans les ruelles de la ville en bousculant certains passants qui s'interpossaient entre Meneldir et le loup.

Je te laisse continué pour arriver à ton scenario

Meneldir ne le savait pas mais le cavalier et le faux ranger avaient rencontré un groupe de trois hommes (un cavalier et deux hommes à pied)de leur ordre maléfique. L’homme borgne, le membre le plus important parmi ceux présents, était partit au galop, vers l’Est. Gaur avait eu le temps de récupérer et sa force vitale hors du commun lui avait permis de reprendre ses esprits. Thinngaraf, bien qu’ayant pris au dépourvu le professeur, avait par ses aboiements fait diversion. Gaur était descendu du cheval en silence et avait brisé les cervicales d’Alzeen en tournant la tête de ce dernier entre ses mains. Il avait récupéré sa dague et vengé le loup à l’aide de celle-ci.
Gaur s’était apprêté à faire subir le même sort au duo sans monture, mais il vit une tête rouler à ses pieds et un homme fuir. Le mercenaire se lança à sa poursuite.
Le professeur resta la à s’offusquer de l’ingratitude du fuyard, puis se rappela qu’il y avait un fauteuil confortable qui l’attendait chez lui.
A peine avait il fait vingt pas que son nom résonna dans la ruelle.

C’était Gaur il revenait dans sa direction suivit du loup à la truffe endolorie.
- Vous voilà !
- J’avais imaginé que Thinngaraf amènerait Milindë, ou Hobasian.
- Ne me dites pas que vous êtes déçut.
Gaur sourit.
- Merci.
- De rien. Vous voyez que la bonté peut permettre bien des choses.
-C’est par sa faute que je me suis fait prendre. Je retiendrais la leçon.
- Je n’ai malheureusement que trop peu entendu cette phrase.
Un court silence s’installa.

- S’il s’agissait de moi, j’errerais dans les ruelles à la recherche de ces hommes et les tueraient un à un, mais j’ai fait une promesse à Elessarion.Encore un silence.
-Je vais maintenant vous poser cette question : préférez vous vous rejoindre votre confortable demeure et poursuivre votre vie paisible ave mes remerciements, ou bien me suivre à la Tour pour connaître les détails de cette affaires et attendre l’arrivée de l’alchimiste?

Je vous suit mon cher catr je veut savoir qui j'ai combattu.Ce ne sont pas des enfants de choeur et il me plait de les avoir fait fuir.
En avant chez Mithrandir.

dsl pour la longueur jai pas le temps