L'Intendance

Lorsque le bourreau Radamanthe, général improvisé et meneur de guerre à plusieurs reprises, devint Intendant, en outre de pouvoir pénétrer sans demander dans la salle d'audience, il lui fut accordé un petit bureau sur le côté, afin qu'il puisse lui-même recevoir des visiteurs, et y entreposer sous bonne garde les divers archives et documents officiels, ou autres outils, qui allaient avec sa fonction sous bonne garde.

Il faut dire aussi qu'il n'est guère présent, d'ailleurs ne loge pas au palais et possède toujours sa mansarde, adossée à la salle de torture, et chose étrange, à la demeure de son voisin qui ne l'est plus, car il aurait racheté la propriété pour une raison mystérieuse.
Mais c'est pour ça que la pièce est fort des chasseurs et des hérauts aux ordres du palais pour la communication des ordres, afin de pouvoir le joindre facilement.





Or ce jour-là, il arriva qu'il ne fût pas au Palais quand Gilgamesh vint le voir. Il faut dire que la visite était étonnante, aussi Radamanthe se dépécha t-il de rejoindre le palais - d'ailleurs il partait en cette direction- quand il croisa le coursier. Il salua le vieil homme au regard pétillant, tout en jetant un regard de biais à son accoutrement excentrique. Une fois la porte refermée, il s'excusa ainsi, par simple politesse.

"Désolé de vous avoir fait attendre...On ne vous voit pas souvent sortir de vos sous-sols..."

L'autre sourit, répondit de sa voix chevrotante :

_Oh, ce n'est rien, le temps ne m'importe peu, mon jeune ami...Mais j'ai eu un peu de mal à me retrouver en haut...Tout y est si ordonné, avec les couloirs droits et aucune surprise...Je vous assure, Radamanthe, il faudrait remédier à cela, c'est terriblement compliqué, je me suis perdu plusieurs fois...Vraiment, c'est bien plus facile de se retrouver dans mes archives...

L'Intendant esquissa un sourire mi-figue mi-raisin. Gilgamesh se rendait-il compte de ce qu'il disait ? Comment lui aurait-il pu remédier à cet ordre excessif du palais. Il débloquait, ce vieux...Et une fois de plus, la question de son âge revint au goût du jour...Fut-il possible que l'excentrique petit bonhomme qui, selon certains, craignait le noir, fusse un elfe ?
Et cette incroyable capacité à retrouver tout ce qui était introuvable, et à ne considérer comme classé seul ce qui ne l'était pas.
Radamanthe était déjà descendu dans ses archives, et avait faillit s'y perdre. Pourtant, c'était une bonne qualité pour l'espion que le vieux Gilgamesh...Enfin, c'est un grand mot, il n'espionnait que son fouillis dont il connaissait chaque recoin.
Mais en vérité, s'il venait le trouver, ce n'était sûrement pas pour proposer un nouveau plan pour le palais.

_Je viens vous revoir, vous à qui je dois m'adresser quand le Roy n'est pas là à présent, pour vous faire part qu'un homme accompagné d'une elfe est venu chercher la liste des objets magiques et anciens...L'homme semble âgé, bien que bien portant, l'autre est...d'âge elfe...Ils semblaient bien habillés et sont repartis avec la liste...Je ne sais ce qu'ils veulent, mais il faut faire attention. Je ne saurais dire plus sur leur apparence, car je n'accorde guère d'importance à celà, mais l'homme a une tâche minuscule dans le bas de sa robe...

Radamanthe le remercia, se demandant si la dernière phrase était une plaisantrie ou non. Décidemment, cet homme était fort étrange, mais c'était une information à surveiller, aussi garderait-il un oeil ouvert.
Tandis que l'autre partait, il se retrourna et dit d'un ton léger, comme si c'était de faible importance :

_Oh, j'oublais...Ce sont tous deux des magiciens...

Je descendit de la Tour avec sous le bras le coffret de la pierre d'Ithil et Milindë me suivit, nous arrivâmes dans la pièce principale du Palais. Le Roy n'y étant pas, nous decidâmes d'aller voir l'itendant. Nous passâmes une série de portes aux multiples inscription avant d'arriver devans la porte du bureau de l'intendant. Cette pièce ne venait de reprendre du service que depuis peu... En effet Radamanthe le célbère bourreau de la Cité venait d'être nommé Intendant du Royaume pour ses exploit guerriers au Harad. Nous frappâmes à la port et entrâmes.

"Radamanthe, désolés de cette intrusion, mais c'était urgent."

Comme pour confirmer mes paroles Milindë acquiesca d'un signe de tête. Nous étions essouflé, nous avions à moitié couru pour arriver au bureau de l'ancien Bourreau.

"Tout d'abbord, félicitations pour votre accès à la fonction que vous occupez à présent. Bon maintenant la raison de notre présence... POur faire bref, Milindë a ressentit la disparition d'un objetmagqiue dans la Cité, dès ma venue et après une réunion... dont je vous parlerais peut-être ultérieurement nous somes allés enquêter. Nous sommes d'abbord allé aux archives où un vieil homme nous a aidé dans nos recherches. Puis nous nous sommes rendus dans une salle..."

Devant le regard à la limite nonchalant de l'Intendant, j'en vint ua but principal de notre visite.

"La pierre d'Orthanc à disparue. Je pense que quelqu'un l'a volée...Nous devrions, à mon sens, tenter de débloquer la pierre d'Ithil et la forcée à nous montrer qui détient la Pierre d'Orthanc... C'est une affaire d'une extrème importance !"

Radamanthe sursauta presque lorsque les deux magiciens entrèrent. Pas qu'il soit nerveux mais son précédant visiteur venait à peine de le quitter, et déjà deux nouvelles personnes se présentaient.
Ils les dévisagea un instant avant de répondre, tout en souriant au fait qu'ils connaissent son nom. Pourtant, jamais ils ne les avaient rencontrés, ce qui n'avait rien d'étonnant vu son retour récent. Pourtant, il lui parut évident qu'il aurait dû savoir qui était cet homme au port de tête noble et empreint d'assurance.

"Cela ne fait rien...Mais je pense que nous ne nous sommes jamais rencontrés...Et toute urgence que ce soit, j'espère que nous pourrons nous présenter mutuellement...Comme vous l'avez déjà remarquablement dit, je suis Radamanthe, nouvellement Intendant, anciennement...bourreau..."

souffla t-il. Mais pourtant, les paroles suivantes troublèrent le troublèrent, et il se concentra pleinement car le mage faisait allusions à des choses qu'il ne saisissait pas, même s'il devina que cette Milindë était l'elfe à ses côtés. Aurait-il trouvé une autre personne semblable au vieux Gilgamesh ? Il lui vint bien vite à l'esprit que cela devaient être les deux personnes dont il parlait, aussi devina t-il qu'ils étaient doués de magie.

Mais son air perplexe dût motiver Mithrandir à écourter son récit, la dernière affirmation le glaça, bien qu'il ne le montra guère que par un voile qui passa devant ses yeux.

"Un vol au palais même ? D'un tel artefact ancien ? Comment cela se peut-il...Moi même ne sais pas où elles étaient enfermées."

Il reprit son souffle un instant, quelque peu retourné. Puis il se reméra un instant les anciennes légendes du fond de sa mémoire, pour saisir de quoi il s'agissait quand il parlait de débloquer la pierre. L'évidence lui revint soudain.

"Ce..ce n'est pas de mon autorité...peut-être seul un héritier d'Isildur aurait le pouvoir de la plier à sa volonté. Mais dites-moi en plus..."

"Veuillez excuser mon empressement, je n'ai même pas eut la courtoise de me présenter, je suis Mithrandir, Mage de Minas Tirith et voici Milindë ma compagne."

Milindë prit alors la parole.

"Les Palantiri étaient fort bien caché, mais à mon arrivée dans la cité blanche j'ai senti leur présence magique. Un peu après, le jour du vol je pense, j'ai senti cet aura diminuer. Lorsque Mithrandir est arrivé, nous en avons parlé. Je suis allé chercher une liste des objets magiques de Mians Tirith, mais je n'en ai pas trouver. Puis j'ai bousculer une personne qui portait des livres et de sa pile est tombé le Livre Rouge qui fut tenu par Bilbon, puis Fordon Sacquet et Sam Gamegie. La page faisait mension des archives de la Cité. J'y suis donc aller avec Mithrandir. Là un vieil homme nous a aidé à trouver la liste. Elle indiquait le lieu de rangement des pierres de vision."

Lorsque Radamanthe evoqua l'héritier d'Isildur, il réagit.

"Je pense que l'héritier ne suffirait pas. Il lui faudra de l'aide. Les Mages avaient la capacité de plier ces pierres à leur volonté. La tâche aurait été moins ardu s'il s'agissait de la pierre d'Orthanc. Cependant, c'est la pierre d'Ithil et elle ne montrera que les mains de Denetho et son brasier. Ce Palantir est déffectueux, il ne nous montrera que cette vision du passé de la Cité, sauf si nous pouvons, à plusieurs la débloquer. Cette tâche sera difficile, et nous aurons peut-être besoin du Roy Méphisto ou de son fils Aleth. Milindë et moi l'aideront à franchir la vision de Denthor et à le propulser où nous voulons. Si cette tentative fonctionne, le Palantir nous montrera les lieux que nous voulons voir... Cependant c'est risqué pour Aleth où son père. Etant d'origine Numénoréenne, peut-être puis-je prendre le risque à sa place."

Radamanthe fronça les sourcils un moment, considérant gravement les informations révélées. Il tordit aussi son esprit en tous sens et dans toutes directions, pour se rappeler ce que disaient les anciens écrits à ce propos. Mais en pure perte, seul le vieux Gilgamesh pouvait se souvenir de ça aussi bien. C'était son métier après tout.

"Mes souvenirs ne sont pas exacts, ni même précis et complets, mais il me semble que c'était là une question de volonté. J'ignore qui pourra le faire, je ne saurais dire si c'est possible. Mais la présence du Roy me paraît indispensable. De même que son sang coule dans les veines de son fils. Mais Aleth est faible en ce moment. Cela risque d'être compliqué.
Je pense que Méphisto doit être informé en personne. Il ne faut pas s'attendre à ce qu'il accepte tout de suite à se risquer à cela. Surtout que la pierre doit déjà être loin. Mais cela pourrait nous révéler de grandes choses en effet.
C'est au Roy de décider. En attendant, je pense que le palantir doit être remis à sa place, avec des gardes en plus, évidemment."

Il reprit donc la pierre de vision tout en rassemblant les informations sur le lieu de son entrepot dans sa tête. De même qu'il appella trois gardes traînant dans le coin.
Il se retourna vers les magiciens et les salua.

"Je dois avouer que cette histoire me trouble profondément. Je vous remercie, sans vos pouvoirs, nous n'aurions même pas été prévenu de cette menace. Car je crois que l'heure est sombre et que nous sommes en dangers. Vous faites de précieux alliés et lorsque le Roy apprendra ces sinistres nouvelles, je suis certain qu'il en sera troublé lui aussi.
Puisse le jour revenir bientôt..."

Il quitta la pièce, ses traits figés dans une expression de tourment.

°Ne pas hésiter à réveiller°
Radamanthe regarda un long moment le panneau qui pendait d'un air incrédule. Puis, s'avançant de deux pas, il fixa à nouveau l'homme assis sur une chaise, droit comme un I malgré son âge, totalment immobile dans son costume bleu ciel passablement écoeurant. Mais en effet, malgré cette étrange position, le vieux responsable des archives était bien en train de dormir. Comment il faisait, cela devait être son secret. Il n'en manquait pas de secrets...
Et comme il était mis sur le panneau, l'intendant le secoua un instant.

_Ah, oh, c'est vous Radamanthe...Dites-moi donc ce que vous voulez...

"Ne m'aviez vous pas appelé pour me parler de quelque chose de spécial ?"

_Non

Le vieux Gilgamesh sembla réfléchir un long instant, comme s'il n'était pas sûr de ses paroles.

_Oh, peut-être que si...Mais j'ai oublié, sans doute était-ce quelque chose d'important...Je ne me souviens que des détails futils, tout ce qui est capital disparaît dans ma mémoire...Triste, bien triste...

Radamanthe resta un moment immobile, complètement stupéfait. Mais il savait bien que l'autre n'avait plus toute sa raison. Inutile de lui en vouloir. C'est sur un ton neutre qu'il répondit :

"Soit...Fort dommage. Si cela vous revient, n'hésitez pas à me faire un signe..."

Radamanthe le salua et s'apprêtait à partir quand la voix du vieil homme l'interrompit.

_Oh, par contre, je pense que vous devriez reprendre contact avec le magicien, vous savez...Je pense que cela sera nécessaire pour la suite, si si...

Radamanthe hocha la tête et s'en fut. Même s'il ne croyait pas aux prédictions, il allait quand même revoir Neige et son service, de même que chercher des nouvelles de Mithrandir. Il était confus, Gilgamesh était vraiment un homme étrange.

C'était une bien calme journée dans le Palais de la Cité blanche. Seules quelques personnes étaient au courant de ce qui se passait dans l'ombre, et celles-ci étaient, sauf une qui avait simplement oublié, à la base de ces étranges actions. Ainsi, personne dans l'administration n'était au courant, si ce n'était peut-être Neige et les autres espions mis sur l'affaire par l'Intendant, mais ceux-là n'avaient pas encore fait de rapport.

Aussi la seule chose qui marqua la journée de Radamanthe fut la visite d'un paysan. Evidemment, c'était un personnage bien incongru dans la palais, et l'intendant accepta néanmoins de recevoir l'homme qui n'avait pas eu d'autre idée pour résoudre un litige stupide avec un voisin que de déranger les hautes autorités. Mais le problème fut vite réglé et l'autre ne tarda pas à quitter les lieux.

Radamanthe ne vit pas que l'autre, qui répétait à tout garde l'arrêtant que l'Intendant l'avait laissé entré, une fois avoir passé la porte de son bureau, inspecta minutieusement les lieux.
Il ne savait pas qu'il venait de comettre une grave erreur.

L'elfe continua sa visite des palais royaux. Il commencait à trouver l'administration gondorienne pour le moins compliqué.
Quand il arriva avec ses compagnons sur le seuil du bureau de l'intendance il retint un juron.
Il se tourna vers ses compagnons.

-Personne!

L'autre porte de la petite pièce s'ouvrit à ce moment-là et une silhouette entra, d'un pas lent. C'était un homme massif vêtu d'un long manteau trempé et déchiré par endroits. Un capuchon était rabattu sur sa tête et l'ombre ainsi créée donnait à son visage un air sinistre. D'un geste nerveux, il rabattit le bout de tissu pour regarder les personnes qui se trouvaient là. Ses yeux gris trouvèrent immédiatement ceux de l'elfe de tête. Ils étaient comme écarquillés et étrangement pâles, éteints. Des cernes se dessinaient en-dessous d'eux et il n'avait jamais été aussi mal rasé. Ses joues émaciées témoignaient du fait qu'il n'avait pas juger utile de manger pendant plusieurs jours.
Au bout d'un moment, il finit par hocher la tête et repoussa un mèche de cheveux d'un de ses doigts émaciés. Il était également décoiffés et n'en avait rien à faire. Il brisa le silence d'une voix déraillée.

"En vérité, je m'attendais aussi à ne trouver personne...Mais ça ne fait rien...Je ne vous connais pas, expliquez-moi ce que je peux pour vous..."

Il balaya la pièce en tournant lentement de la tête. Le bureau, les commodes et toutes les étagères étaient couvertes d'une couche de poussière et le sol n'avait pas été lavé. Il passa le pas de la porte et la referma derrière-lui, et s'appuya lourdement sur le chambranle avant de pousser un profond soupire.

"Je vous inviterais volontiers à mon asseoir, mais j'ai peur de ne pas avoir assez de chaises..."

Il se tut, attendant simplement la réponse de ses visiteurs, mais rabaissa la tête et ferma les yeux à moitié, comme s'il n'était pas vraiment intéressé par ce qui se passait, voir même comme s'il n'avait pas véritablement saisi la nature de ceux qui étaient dans cette pièce, comme s'il pensait que finalement ils n'étaient peut-être qu'un songe étrange, chimère de son esprit.

L'elfe sourit quelque peu devant la désinvolture de l'intendant.

-Intendant Radhamante. Je viens remettre à la cité de Minas Tirith des statues de ses plus puissants monarques. Elles sont de mains elfes et vous sont offertent en gage de paix entre nos cités. Vous avez les salutations de Rustor Gelmiron de Gar Thulion et du grand Conseil des elfes.

Ses compagnons entrèrent portant des statues extrèmement détaillées d'Isildur, Elendil, Aragorn et Mephisto.
Elles paraissaient un peu hors contexte dans la massure de l'intendant;
Ils saluèrent rapidement puis sortirent, comme heureux de s'en être débarassé.

L'Intendant aux yeux vides hocha lentement de la tête et se mordit la lèvre. Il voyait bien que des choses s'étaient passées durant tout ce temps. Gar Thulion...Nos cités... Alors il y aurait une nouvelle ville elfique ?
Il hocha négligemment la tête à nouveau, plus pour lui-même que pour les elfes qui devaient se demander quel étrange intendant il faisait là.
Mais ces longs jours avaient été terriblement éprouvants. Il avait fallu vérifier chaque recoin et surveiller la nuit, infiltrer et faire le tri, sans repos.
Puis, revenant presque brusquement à la réalité, ses yeux retrouvèrent un peu de couleurs quand :

"Bien...très bien...Soyez-remercié au nom de tout le Gondor, vous pour votre voyage et votre Conseil pour son geste...Nous n'avons rien à donner en retour, si ce n'est le renouvellement de notre confiance, et nos salutations..."

Il hocha légèrement la tête à nouveau, toujours penché contre le mur et regarda la délégation elfe s'en aller comme elle est était venue, leur rendant brièvement leur salut, le regard perdu, absorbé par les statues, peut-être.
Il s'approcha d'elles à petits pas et les examina.

*Etrange présent, pensa t-il, et étrange présage. Je me demande ce que ça signifie. Un arrangement avec Méphisto ? ...Le Roy !*

Cette pensée lui fit écarquiller les yeux, et un masque d'horreur passa sur son visage. Il n'était pas toujours rentré après tout ce temps ! Les Montagnes Blanches n'étaient pourtant pas si loin.
Aussi, il décida aussitôt qu'il fallait envoyer quelques cavaliers supplémentaires là-bas, pour voir de quoi il en retrounait.

Un petit garçon courait dans tout Minas Tirith, un homme l'avait payé 10 po pour amener une lettre à l'intendant. L'enfant courait le plus vite possible, sautant pour éviter un homme dans le caniveau, baissant sa tête pour passer sous une charrette de commerçant ambulant. Il arriva au palais un garde l'arrêta en lui mettant sa lance devant le visage:

-Que veux-tu minuce?
-Un homme ma payé pour que je donne cette lettre à l'intendant en main propre.
-Je vois pas pourquoi je refuserais l'accès à un gamin. Allé, passe.

Le Gamin passa et alla voir Radamanthe, il frappa à la porte du bureau de l'intendant.

-Bonjour monsieur, heu... Un grand homme se disant Mage m'a donné ces 10 pièces pour vous donner ce message.

L'intendant prit et il put voir la signature d'une bonne partie des membres de la guilde.

Gauvin n'avait pas suivi Forlong et les autres à l'auberge après la bataille. Il était parti visier un peu chez les Elfes car tel était son rêve. Mais malgré la gentillesse et l'accueil des Elfes, Gauvin ne se sentait pas chez lui.
Il était donc parti de chez les imortels, en voyageant chez les Elfes, Gauvin avait compris que sa place n'était pas à Dol Amroth. D'ailleurs malgré qu'il sait lire et écrire, il ne sait toujours pas écrire le nom de cette majestueuse ville sans fautes.
Il avait entendu pendant son voyage d'une belle contrée nomé L'arnor, étant donné que Gauvin avait déjà beaucoup aidé le royaume du Gondor et servit loyalement son prince, gauvin allait chez le roi dans le but d'avoir une promotion en Arnor.
Il entra dans la ville, monté sur son magnifique cheval blanc, son armure avait été netoyée réparée et son épée éguisée.
Il s'approcha du palais et attacha son cheval, il entra et demanda à voir le roi.
-Bonjour, je voudrais voir le roi
- Je ne sais pas si il sait vous recevoir, veuillez nous laissez votre épée. Je vais allez me renseigner.
-Je vous en remercie
Il donna l'épée au garde. Et attendit.
Celui arriva quelques minutes plus tard.
-Le roi n'est pas disposez à vous recevoir.
-Ah mais c'est assez important
-Est-ce une anonce d'attaque ou d'alliance
-Non rien de tel
-Alors je regrette ça ne peut être urgent. Mais si vous voulez vous pouvez voir l'intendant
-Oui je vais faire ça.
On l'amena chez l'intendant.
-Bonjour, Je me nome Gauvin et je suis chevalier de Dol amroth. J'ai déjà prouvé maintes fois ma valeur et défendu loyalement mon prince.J'ai déjà maintes fois voyagé et j'entretiens de bonnes relations avec les elfes.
Gauvin s'arrêta là, il ne jugeais pas nécéssaire de demandez sa promotion directement

Gauvin s'arrêta bouche bée lorsqu'il passa la porte, commençant déjà sa tirade d'une voix fière et pompeuse. La pièce était vide mis à part une femme en robe rouge sombre qui classait méthodiquement des documents et des parchemins, écrivant de temps en temps un mot d'une écriture soignée. Depuis quand l'Intendant était-il une femme ?
Il vint un moment à l'esprit de Gauvin de rappeller le garde, mais il lui parut évidemment que la jeune fille ne paraissait pas du tout ennuyée de se faire suprendre là, ce qui ne pouvait que signifier qu'elle n'était pas une intrue.

Sorente releva la tête après avoir apposé un point au bout de la phrase qu'elle écrivait.

'Enchantée de vous rencontrer, sire Gauvin... Je ne doute pas que vous soyez fier de vos prouesses, mais je ne vois pas où vous voulez en venir... Mon frère n'est pas là pour le moment, et n'est pas prêt de revenir... Que lui voulez-vous ?'

Ainsi il faisait connaissance avec la soeur de Radamanthe. Nombre n'étaient même pas au courant de ce qu'il en ait une. A vrai dire, l'Intendant était assez méconnu par tous. Elle reprit, d'une voix douce et mélodieuse, bien que teintée d'un certain mordant.

'Non, ne dites rien... Il vaut mieux que je ne me mêle pas de politique. Allez plutôt le trouver là où il se trouve actuellement, à la Tour du Magicien.'

C'était un ordre direct, le ton était cassant, signifiant que la discussion était close et qu'elle n'apprécierait pas d'être à nouveau solicitée, car à peine eut-elle finit sa phrase qu'elle repporta son attention sur les parchemins qui s'étallaient devant elle, et qu'elle s'efforçait à classer dans la partie droite d'une étagère, alors que la partie gauche était dans un désordre incomparable, tout à fait caractéristique de son frère Radamanthe.

Six hommes armés arrivèrent dans le palais, sous l'oeil attentif des gardes. Ils demandèrent à un serviteur effrayé par l'odeur rance des hommes le bureau de l'Intendant. Le serviteur, trop choqué pour répondre, indiqua la direction avec sa main tremblante. Les six hommes y allèrent, laissant le domestique seul.
Un seul garde se trouvait devant la porte de l'intendance. Il laissa passer les haradrim sans histoires et ne fit aucun commentaires.
Ils entrèrent dans une pièce qui était juste un vaste bureau. Il y avait beaucoup d'étagères surchargées de paperasse. La table au milieu de tout ça était surchargée de livres parchemins, babioles, etc... Radamanthe l'intendant ne se trouvait pas, mais une femme blonde écrivant quelque chose, était assise derrière la table.
Les hommes, surpris, s'arrêtèrent et Taorin, leur chef, prit la parole:
"Excusez-nous, ma Dame, mais nous devons parler à l'Intendant de toute urgence... Je suis le capitaine Al Mukalibh, envoyé spécial de l'émir Meakil Duzingi, seigneur de l'Harondor."

La Dame en question ne s'émut pas le moins de l'arrivée intempestive des six hommes, et encore moins de leur surprise. Même après l'intervention de Taorin, elle les ignora un bref instant, le temps de finir la ligne qu'elle était en train de noter, d'une belle écriture soignée.
Finalement, elle releva la tête et les balaya du regard, le temps de deux secondes.
Un instant après, elle fronça les sourcils, et on cru déceler une leueur farouche dans son regard. Elle dit d'une voix qu'elle tentait de maintenir neutre, bien qu'on pouvait y noter un ton assez sec.

"L'Intendant n'est pas là.. Il est partit. Mais qu'est ce qui vous amène, messire Al... bref.. Les Suderons montent rarement par ici... Je peux, peut-être, m'occuper de vous, mais je dois savoir préciément ce que vous voulez..."

Elle se tut brusquement, et leur adressa un regard attentif, le port hautain, en attente d'une réponse qu'elle désirerait convaincante.

Le capitaine haradrim s'inclina légèrement.
"Ma Dame, je suis venu ici pour apporter au Roy, que je n'ai pu rencontrer, une missive du seigneur Meakil oth Harad. Tenez, la voici." conclut Taorin en sortant la lettre de sa veste. Il appela Al Muktar et la lui fit lire:

Citation :

Moi, Meakil Duzingi, par la grâce d'Eru Emir d'Harondor, fait savoir à mon ami et frère le Roi Mephisto de Gondor, qu'Eru soit avec lui, que mes frontières nord sont au mains d'une armée d'hommes de l'est et semblerait-il d'orcs et autres horreurs aux noms abhorrés. Le sud est sous le contrôle des numénoriens comme jamais il ne l'a été dans le passé récent, Umbar est tombée.
Nous tenons à redire à sa majesté notre alliance et notre amitié en ces temps de troubles. Toutes aides demandées ou envoyées sera dépéchées/acceuillies avec amitié et grande joie.
Meakil Duzingi Oth Harad, Emir d'Harondor.

"J'espère que vous pourrez nous accorder une audience avec le Roy, ou du moins lui en toucher un mot, ma Dame..." dit le "Serpent".

Sorente réprima un soupir. Apparement, son interlocuteur ne tenait pas à lui demander ce qui la contrariait dans cette apparition. Elle avait un avantage indéniable. En effet, on attend d'un diplomate ou d'un ambassadeur qu'il reste clame et réfléchi en toute occasion. Par contre, difficile de reprocher son emportement à une femme sans fonctions officielles...

Elle se leva pour examiner la missive adresser au Roy Méphisto, qui était presque dans la pièce à côté, mais que ses obligations rendaient inaccessibles.
D'une voix cassante et nerveuse, elle déclara :

"Ah... Voilà donc l'explication... Il n'y a pas une semaine, une armée du sud campait devant le Cité, alors qu'il y a un an mon frère risquait les armées de Gondor, et sa vie, pour votre Meakil..."

Elle s'arrêta, se calmant un peu, et continua d'une voix qu'elle voulait plus posée. Il fallait avouer que depuis cette attaque, nombreux étaient ceux qui avaient craint une traison de Meakil Duzingi.

"Or une armée est passée, et si mon frère n'est pas là, c'est qu'ils ont capturé quelque chose, et qu'une fois encore, il va comme un abruti aller se fourrer dans les pires ennuis."

Elle respira profondément, tourna brusquement les talons pour contempler un moment la fenêtre en silence. Finalement, calmée, ayant trouver un responsable à qui faire porter le chapeau.

"Enfin, heureusement que vous apportez cette nouvelle. Je suppose quesi j'envoie un messager au service de Rad' porter cette missive au roi, il la recevra, même en audience..."

Elle faillit ajouter un c'est bien mal payé mais se retint. Elle avait suffisament blâmé le pauvre Haradrim qui n'était pas responsable de ces malheurs et encore moins du fait que Radamanthe ait continuellement à risquer sa vie.
D'ailleurs, il aurait été bien dur d'empêcher ces armées-là de passer.

"Merci beaucoup, ma Dame, pour votre aide précieuse. Je me dois, dès que possible, de reprendre ma quête. Peut-être que les nains et les elfes pourront aider mon seigneur..." répondit le jeune capitaine.
"Capitaine, ma Dame, si je peux me permettre, interrompit Al Muktar, la Cité doit bien contenir de nombreux mercenaires. Nous pouvons les engager et les envoyer au Sud."
Le soldat semblait être compétent, peut-être même qu'il ferait un bon lieutenant, se dit Taorin.
"Ma Dame, son idée est bien vue. Pouvez-vous, je vous prie, faire poser des affiches et envoyer des crieurs publiques annoncer la nouvelle, pour restaurer la paix dans le Sud?" demanda le capitaine haradrim.

Les remerciements du Suderon ne lui firent ni chaud ni froid, et elle les écouta sans ciller. Elle répondit par la formule suivante, qui n'était pas sans conviction, vu qu'elle sous-entendait grandement sa pensée.

"Alors bonne chance dans votre expédition. Puisse la paix vous accompagner, tant que nous pouvons vous faire confiance..."

Néanmoins, lorsqu'elle entendit la proposition de l'autre, elle fronça les sourcils, bien qu'elle ne pouvait nier que l'idée était bonne.

"Cela n'est pas de mon ressort, malheureusement... Mais je ferai part de l'idée au roi lorsque je ferai transmettre votre missive."

Après une courte pause, elle continua sur un ton piquant, qui marquerait la fin de la conversation, abordant le point qu'elle jugeait le plus important.

"Votre déclaration ravira certainement le roi, et sans doute vous montrera t-il sa bonne foi fort rapidemment, cependant, il faut que votre seigneur sâche qu' on jase beaucoup en Gondor, et qu'on se demande si les votres savent quelque chose des ennemis du sud qui nous frappent..."

"Ma Dame, je vous remercie, au nom de l'Emir, de votre coopération." répondit Taorin, avant de disposer.
Il sortit en compagnie de ses hommes et se rendit vers la sortie. Les gades les laissèrent sortir sans problème, car si ils avaient pu entrer, c'est que tout était en ordre. Même les armes visibles sur la petite compagnie ne les étonnaient pas: ils étaient dix fois plus nombreux, et sûrement mieux équipés.
Les haradrim descendirent dans les rues de la Cité et allèrent vers l'Ambassade du Harad.

-Malheureusement, non, il ne- commença le garde planté devant le bureau, avant de se faire interrompre ainsi :

"Il le peut..."

Mais la voix rauque qui s'était fait entendre ne venait de l'intérieure de l'Intendance, mais de derrière eux.
L'homme a qui elle appartenait était vêtu d'un manteau de voyage poussiéreux, déchiré par endroits et couvert de sang à d'autres. Il était pâle, mal rasé et sentait l'odeur du sang et de l'effort. En outre, il ne paraissait pas en pleine santé.
Mais c'était l'Intendant, indéniablement, car il avait à son doigt un anneau frappé du symbole de l'Arbre Blanc.

Il s'avança vers eux, car il venait de dehors et se planta devant les différents envoyés, ambassadeurs et il-ne-savait-pas-quoi qui voulaient tous quelque chose au Roy.
Néanmoins, une lueur dans son regard et un forncement de sourcil indiqua qu'il était statisfait de les rencontrer car, se dit-il, il saurait enfin ce qui se passait au Sud.

"Salutations, continua t-il d'un ton brusque, que puis-je pour vous ?"

Seuls quelques mots de ce discours frappèrent véritablement l'esprit de l'Intendant.

"Meakil est mort !?" s'exclama t-il d'un ton bourru. La question était bien sûr inutile, on venait de lui dire, mais c'était le genre de chose qu'il aurait aimé croire immédiatement.

Il se resaisit afin de mieux réagir par rapport aux autres informations qu'il venait de recevoir.
Décidemment, ses ennuis et ceux de la Cité n'étaient pas terminés, loin de là. A peine un problème était-il résolu que quelque chose d'autre se passait. Et dire que la Cité du Cygne était encore dirigée par un traître n'ayant pas hésité à assassinner le prince légitime de Dol Amroth, malgré le soutient du Roi.

"Combien, combien ? Gondor peut accueillir des réfugiés certes, nous avons des ressources... Nous pouvons les aider, bien sûr, pour peu que... La dernière fois que j'ai entendu le nom de Ben Elros, c'était un ennemi. J'avoue ne pas comprendre... Quant à ces ennemis, Gondor risque bien d'être incapable de se défendre... Dites m'en plus."