L'apres bataille...[Aux maisons de Guérison]

Sombre-chêne regarda le vieil homme mais n'osa pas demander quelles mauvaises il sembalit apporter. Au lieu de cela, l'ambassadeur murmura à l'Intendant :

Excusez-moi, je dois à présent vous quitter. En es pérant bientôt vous revoir...

Et l'elfe s'éloigna de Radamanthe, le laissant plongé dans ses doutes. En fait il n'était même pas sûr qu'il l'ait entendu. Sombre-chêne revint vers son lit et s'y allogea avec un soupir de satisfaction. Le lendemain, il devrait partir. Le plus frappant était qu'il était arrivé il y à peine un ou deux jours et qu'il devait à présent repartir, cette fois dans le sens inverse. Le voyage promettait d'être fatiguant, mais nécessaire. C'est avec ces pensées que l'elfe s'endormit, laissant le soin au messager de Rustor d'organiser tous les préparatifs du voyage.

Le lendemain, il partait.

Blason scrutta van d'un regard inquisiteur. Il était partager une fois de plus encore deux envies : lui démontrer pourquoi on l'appelait mercenaire professionnel ou lui cracher au visage le gros molard qu'il préparait. Dans un moment de lucidité hors de commun, il lui vint cependant une autre idée : de sagesse pour changer !

- T'es un marrant en fait toi ! T'es quoi, un clown, un bouffon ? Haha. Ouais, t'as du caractère. Si tu bluffais pas on pourrait presque croire que tu saurais te servir de tes bras de femelles.

Il gloussa stupidement, mais dans son expression faciale on pouvait bien préssentir qu'il ne disait pas tout ce qu'il pensait. Il prit appui sur le mur pour se relever tout en disant :

- Aller, pour la peine je m'excuse. C'est encore rare les gens qui viennent offrir de l'aide sans piquer votre bourse dans votre dos. Et je sais de quoi je parle ! Haha. Moi c'est Blason, et toi l'blondinet ?

- Et bien...

Blason observait ce qui restait de sa jambe tout en se concetrant pour rester équilibrer sur l'autre, ce qu'il réussit plutot bien. Il gloussa de satisfaction, bien que cela était peu compréhensible étant donner son état.

- Ha ! Je m'attendais à pire... Bordel, j'irais pas loin comme ça moi. Adieu l'aventure, bonjour la parepasse de bureau ! Finit les sorties nocturnes...

Il arrêta de parler pour lui même et retourna son attention vers le trombadour.

- Del, un trombadour ? Un truc de l'art quoi. J'étais pas bien loin ! Haha !

Son humour était pour le dire poliement plutot mauvais. Mais peu être avait il besoin de paraitre ainsi idiot, désormais rendu inférieur au commun du mortel. Il contempla son moignon d'un regard lointain, perdu...

- Del... Si t'as vraiment du coeur, tu pourrais regarder dans l'coin s'il n'y aurait pas quelque chose qui pourrait servir de béquille ? Si tu connais un sculpteur de bois, donne moi son adresse, j'crois que j'vais vite devenir dingue sans jambe de bois.

Blason reposa son regard sur le trombadour, comme s'il cherchait à voir ses blessures à lui.

Forlong vit Eosfel devant soi, et sourit:
-Voici mon sauveur! Un chevalier du Gondor...Je vois que tu tu n'es pas sorti totalement intact de l bataille non plus...
dit il en regardant la tunique dechiree et couverte de sang du chevalier.
-J'ai pas eu l'occasion de me presenter...Je suis Forlong Neldoreth du Arnor, chevalier et Seigneur de Dol Amroth. J'espere que nous nous reverrons bientot dans des circonstances un peu plus...agreables. Avec une choppe de biere en main, par exemple!

Lorsque le Chevalier du Roy partit, Forlong se releva et sortit de la piece.
Les jardins des maison de guerison, la ou quelques centaines d'annees auparavant, le Prince d'Ithilien Faramir et la Princesse du Rohan Eowin furent connaissance, se couvrient dans l'ombre du soir.

La blessure sur le torse du Seigneur etait douloureuse et allait l'empecher de combattre pendant plusieurs jours.
Il inspira l'air frais, et reflechit pendant un long instant.
Combien de fois avait t'il combattu pour le Prince Berund et pour le Roi Mephisto?

Les temps etaient durs.
Apres la mort du Roi Elessar, de plus en plus d'orcs et malfrats commencerent a apparaitre dans les endroits moins frequentes des terres du milieu.
Le Arnor, reconstruit par Aragorn, fut peu a peu abandonne par les marchands suite a des attaques constantes des bandes de gobelins.
Le Arnor...Forlong avait quitte ces plaines glacees pour la Cite Blanche...

Il etait venu a Minas Tirith il y a meme pas un an, et pourtant ca semblait etre une eternite...les combats contre la secte des amulettes, la trahison, la guerre au Rohan, les batailles d'Osgiliath, de Dol Amroth, les elfes renegats, l'attaque sur Minas Tirith...

Les plaines du Arnor...sa patrie. Elles lui manquaient.

hrp//dsl, pleins de trucs à finir avant la fin du mois là, pas bcp de temps je me rattraperai plus tard, promis//hrp

Blason fut silencieux quelques minutes, réfléchissant d'un air perdu. Il accepta les béquilles et remercia Del d'un simple hochement de tête. Il sortit enfin de sa rêverie pour dire :

- Ouais... Si on m'autorise à aller gambader, j'irai voir le type que tu m'conseil. Je te fais confiance.
Mais tout cela, à moins que mes potes me préparent une jambe de bois pendant que je me repose....

Il marqua une nouvelle pause, comme si cette option méritait d'avantage de reflexion :

- ... Et si j'avais cette chance, ils iraient pas chercher loin : un morceau d'poutre bouffer par la vermine et encore...

Il étouffa un rire, visiblement quelque peu déprimé par sa situation. Il avait besoin de repos, Van Estecar n'allait pas pouvoir tirer beaucoup plus de lui quand il aurait décider de s'allonger sur un lit.

edit: correction de quelques fautes

Le gars était visiblement bientôt à bout, mais il lui manquait une toute petite information pour pouvoir le laisser aller tranquille à son repos... Ses neurones se mirent à travailler intensément, à vrai dire c'était pas si rare que ça en avait l'air, et bientôt la meilleure option possible s'imposa à lui.

-Je devrais peut-être aller d'ailleurs dire à vos amis que vous êtes à peu chose prêt flambant neuf!

Del eut tout à coup un peu pitié de l'homme, ceci se traduisit par un élan de sympathie mais pas ostensible, pour que Blason ne s'en aperçoive pas et qu'il ne s'en renferme pas d'avantage. A vrai dire le troubadour s'imaginait très mal perdre une de ses jambes, il ne serait plus bon à rien dans u nétat comme celui-ci et Blason semblait devoir finir sa vie de façon si peu pimentée...

Blason fixa le trombadour quelques longs instants... Il semblait sur le point de céder mais il détourna son regard, fixant le sol tel un condamné.

- T'es bien brave l'artiste, mais mes compagnons sont pas du genre que l'on informe ni de ceux qui apprécient les visites d'inconnus. Dans certaines conditions, si...

Le mercenaire sembla réticent à détailler d'avantage mais redressant le regard, il sembla percé un instant l'intéret de Del.

- Tu sais, cette bataille n'a pas eut le même effet sur tout le monde. Si l'on m'abandonne ainsi c'est surement qu'ils doivent prendre certaines décisions là... Les portes doivent être fermées. Nan mois ce que je vais faire c'est prendre du repos, profiter de cet évènement pour attendre que les choses se tassent... Dans tout les sens du terme. Merci pour ton aide l'ami.

Blason raffermit sa poigne sur ses béquilles et s'apprétait à bouger, surement dans le but de trouver un lit libre.

Visiblement attiré par curiosité sur ce qu'allait lui présenter le trombadour, Blason mit une pause à son mouvement et se retourna pour l'observer. Il fixa les poches actives par l'exploration des mains à Van Estecar, comme s'il s'attendait à en voir sortir l'impossible présence d'un Mumak... Son absorbtion était si totale pendant ce bref instant qu'on pouvait y lire un éspoir secret.
Quel ne fut pas son radicale changement d'attitude quand il vit la fiole : ses traits se détendirent et, se redressant, il adopta un air de gravité.
Réalisant que "Del" essayait tout de même d'initier quelque chose, il se pencha pour observer la fiole, bien que tout sauf impressionné.

- Ah oui, c'est vrai que cette teinture est inhabituelle. On ne trouve pas les mêmes pigments ici pour produire un verre pareil... T'as bien fait l'artiste, mais l'alchimiste ou l'évèque serraient plus interessés par ceci que nous...

C'était là, la première fois qu'il parlait de lui et de ses compagnons comme un tout. Ce n'était peut être pas encore la fin après tout.

- Nous avons dans nos rangs un autre féru de l'alchimie, un vieux fourbe don l'âge nous est inconnu à tous : mêmes nos compagnons elfiques semblent le tenir en respect par la blancheur de sa barbe. Lors de la dernière campagne au Harad, je peux t'assurer que l'on a fait le stock en produits locaux.

Blason cligna des yeux quelques fois, d'un air vide, comme s'il avait besoin de se remémorer quelques évènements ou refaire certains calculs. Son regard devint plus sérieux, comme si le désir de "Del" méritait d'atteindre pareil niveau de gravité.

- Libre à toi. Mais prend garde, tu ne risques pas d'être très bien acceuillit. Si j'étais toi, j'attendrai quelques jours. Comme dit, si je suis ici ce n'est pas un hasard : ils doivent vouloir être seul... Quel que soit ton choix, si tu tiens vraiment à aller trouver mes compagnons, va dans les bas quartiers et cherche la Veille Batisse. Dis leur que tu me connais et que tu as un article qui pourrait intéresser un dénommé "Triväm". Tes connaissances en noms devraient suffir pour gagner ta légitimité. Mais ne passe pas pour quelqu'un de généreux, prend plutot l'attitude du marchand qui a quelque chose de valeur à offrir : se sera peut être le prix de ton entrée. Quoi qu'il en soit, ne demande pas ton chemin, surtout pas à la Milice. Bien que même elle, doit aussi avoir d'autres trucs à faire actuellement...

Blason expira profondément, comme s'il avait besoin de détendre son soi-intérieur. Il redressa son attention de la fiole pour fixer "Del", dans l'attente d'une réaction.

Radamanthe faisait les comptes de ce que cette bataille avait engagé, de ce qui s'était passé et de ce qu'il fallait en tirer comme conséquences. Affalé sur une chaise dans une salle voisins des Maisons, il grattait sur un parchemin, une bière devant lui. (und vielleicht auch ein schnaps oder zwei)
Alors qu'il semblait fixer les bulles qui remontaient dans son breuvage avec une contemplation fanatique ( ou bien peut-être réfléchissait-il tout simplement, le regard perdu au loin), un messager inatendu vint le trouver avec de bien sinistres nouvelles, encore qu'il ne le savait pas encore.

-Sire, dit-il d'une voix grave emplie de crainte et de tristesse, j'ai de bien sinistres nouvelles à vous annoncer... Le Mage Mithrandir est mort, comme l'est sa femme, et leurs corps sont à Minas Tirith. On mumrmure aussi qu'un autre fondateur de leur étrange association a disparu, l'elfe..inhabituel.

Radamanthe accusa le coup pour la mort du magicien. Près de lui le vieux gilgamesh ne broncha pas.
Mais la disparition de Morgoth le troubla.
etait-ce bien lui qu'il avait vu dans la bataille ?

Il soupira, vida son verre d'un trait, et déclara :

"Nous verrons avec la suite des événements."

Ils entrèrent dans la maison de guérisons… Des blessés… encore un peu de l’autre coté.

Eaquem étaient dessus. Le Gondor aurait il perdu de sa valeur militaire…

Eaque, lui… était gêné. Il avait participé a la bataille, mais n’était pas blessé…

Il se déplaça, laissant son frère voir leur ami.

Il déambula dans les couloirs, et tomba soudainement né a né avec l’intendant. Il le connaissait de vu, mais pas plus…

Il s’avança.

« Monseigneur, heureux de vous rencontrer. Je tiens à vous parler pour affaire privé. Je suis le fils de Théodore de Dol Amroth. J’ai participer a la bataille, mais la guerre n’est pas pour moi. Je désirerai entrait comme scribe, ou secrétaire auprès d’une ambassade. Mon père m’a proposer de me présenter pour le poste de secrétaire de l’intendant, je sais que cela est osé, mais je maîtrise plusieurs langue, et j’aime travailler… »

Puis il se tu, trouvant sa démarche stupide…

Radamanthe, dont la plume crissait sur le parchemin, releva la tête brusquement, étonné d'être à nouveau interrompu alors qu'il prenait des notes sur les derniers événements dont on lui avait fait part.
Il dévisagea un instant le tout nouveau scribe mais l'écouta avec attention, et lorsqu'il eut finit de parler, répéta d'une voix doucereuse :

"Alors tu as quitté le métier des armes..."

C'était presque une question, même si elle ne nécessitait pas vraiment une réponse. Il inspecta Eaque de la tête au pied, avec un oeil critique et une ombre étrange sur le visage qui témoignait qu'il était plus habitué à traiter avec des combattants et pas des civils, mis à part les messagers.
Après un instant de silence, à qui les bruits dans la salle d'à côté donnaient l'air d'une éternité, il esquissa un semblant de sourire et ajouta :

"Très bien... Tu aimes travailler ? Tant mieux. Les circonstances font que tu auras énormément de travail et tu vidras parfois un encrier en seul jour. En outre je ne te ménagerai pas et tu auras souvent des tâches fastidieuses. Tu devras être souvent disponible et savoir déchiffrer mon écriture quand je n'ai pas le temps d'écrire correctement, et je n'ai jamais le temps d'écrire correctement. Néanmoins, tu auras l'ocasion de cotoyer des Grands et d'être au courant d'affaires d'état, mais cela implique une discrétion, un sérieux , d'une prise d'initiative et une fidélité hors-pair..."

Comme pour témoigner de ses paroles, l'Intendant fit un geste involontaire vers la petite table, où, à côté du verre vide se trouvaient deux pots d'encre, l'un renversé l'autre presque vide. Plusieurs liasses de parchemin étaient là également, couvertes de symboles dont on avait à première vue du mal à trouver l'origine.
Radamanthe saisit deux de ces feuilles en particulier et les montra à Eaque, avant de rajouter trois feuilles vierges.

"Pour commencer tu devras aller à la Tour du Mage Mithrandir, qui est mort à se qu'on dit. Ces notes relatent les différents faits étranges qu'on assimile à leur guilde. Tu iras les trouver, et relater leur explications, s'il en ont. Il faudra éventuellement remettre les grandes idées de mes notes au propre... Ceci devrais te permettre d'abaisser toute méfiance..."

Il saisit un morceau de parchemin et sa plume, et griffonna ce qui semblait être une lettre de marque, dont le seul mot lisible était la signature. Il atrappa ensuite une bougie violemment et fit couler un peu de cire dans une assiette cassée, avant d'y tremper la bague d'améthyste à son doigt à la presser sur la feuille.
Il s'apprêtait à tendre le tout à Eaque, quand il fit la grimace et demanda :

"Pour peu que ce que je t'ai dit ne te décourage pas et que tu acceptes, bien sûr..."

Eaque ne dit mot pendant une bonne dizaine de seconde... Il semblait avoir le regard vide...

Mais soudain ses yeux prirent une lueur qui étonna l'intendant. Oui, Eaque accepterai ce métier, il serait un travailleur. Il ferai ce premier travaille avec tellement de sérieux que l'on ne pourrai rien lui reprocher...

"Ne vous en faites pas monseigneur. Je suis tout a fait partant. La description que vous faites de ce métier ne me rebute pas le moins du monde."

Mais dans sa tête il pensais "Dans quoi me suis-je fourré encore..."

Eaque prit les parchemins. Il passerai par chez lui récupérer plumes, encre et autre ustensiles nécessaire à son travaille. Il se devait même d'acheter d'autre menu chose. Il le ferait en route.

"Je vous retrouve ici ou au Palais monseigneur?

-Tu me cherchera.

-Bien Monseigneur."

Sur ces mots, Eaque fit demi tour, et alla vers son frère...

Eaquem parlait avec son ami. Il devrait rapidement se remettre sur pied. Juste une blessure à la cuisse. Plus de cheval pendant deux mois et après il pourrait galoper aisément.

Son frère arriva. Il salua leur ami, et dit dans la langue de leur mère une douzaine de mot que l'ami ne compris pas. Eaquem y répondit.

Eaque sortit. Eaquem resta avec son ami environs un quart d’heure, puis il s'en alla, il devait aller voir des marchands...