Un fin fil de vie

Milindë penetra dans les Maisons de Guérsions, derrière elle, quatres valeureux Gondorien portaient le corps de son futur beau père. Les Gondoriens déposèrent ce dernier sur le lit et partirent.
Milindë se mit au travail. Elle farfouilla dans les armoires afin de trouver des plantes. Elle trouva un peu d'athelas et d'autres plantes cicatrisantes.
Elle s'approcha d'Hobasian vérifiant sa respiration...Elle était faible. Elle saisit un bol et y fit apparaitre de l'eau qu'elle chauffa d'une flamme dans sa main. Elle écrasa dans le bol les feuilles d'athelasqui embaumèrent d'une douce fragance la pièce. Elle épongea le forntranspirant d'Hobassian avant de lui ôter ses vêtements. Elle saisit le bout de la flèche et cassa celle-ci. Le sang se mit a couler. Elle prépara des bandages imbibé d'eau du bol d'athelas. Elle appliqua les bandages en épongeant le sang qui coulait a flot. E plus de l'athelas elle prépara un bol de plantes cicatrisantes. Elle enleva le bandage qui avait servi à éponger et appliqua le second recouvert de l'eau des plantes cicatrisantes et de l'athelas.
Lorque ceci fut fait. Elle épongea le front d'Hobasian esperant qu'il ne succomberait pas. Elle se dirigea de nouveau vers les armoires et en sortit différents remèdes. Elle prit un verre et fit un mélange entre les différents remèdes contres les poisons connus, y comprit la belladone. Elle soulèv legerement la tête d'Hobasian et lui fait boire ce mélange explosif contre tous les poisons connus. Elle avait ajouté avant de lui faire boire une potion cicatrisante donnée par Elessarion.
Elle rangea le matériel et jeta le flèche dans une poubelle avant de se raviser et de la reprendre. Elle l'enroba dans un fin linceul, elle n'avait jamais vu ce genre de flèche chez un Elfe. Puis elle le rangea dans une des poches de sa cape.
Elle couvrit Hobasian avec la couverture, il grelottait. Un effet dû surement au "combat" entre le poison et son antidote. Elle revint à son chevet après avoir fait quelques pas et prit sa main. Elle ferma les yeux et commençais tout en rentrant dans son esprit à chanter en Elfique. Sa voie était belle, la chanson aussi, elle était magnifique. Hobasian reva alors de belles plaines lumineuse ou courrait des Elfes lumineux eux aussi. Puis il arriva dans un sous bois et vit près d'un court d'eau sa future belle fille chanter. Milindë sondais son esprit afin de tenter de le ramener dans le monde des vivants qu'il n'avait pas encore quitté.
Hobasian revait toujours qu'il prenait sa main et qu'elle le guidait à travers les embuches vers la sorite du bois.
Milindë fut rassuré lorsqu'elle le ramnea dans le monde des vivants. Il dormai à présent d'un sommeil réparateur. Elle s'assoupit alors sur une chaise, les combats et ce sauvetage l'avait épuisée.

Meneldir arriva tardivement aux maisons de guérisons.La plupart des bléssés avaient été soigné et les personnes importantes se rassemblèrent pour un conseil d'urgence mais le professeur était fatigué de toute ces formalités.

Un guérisseur agé s'occupa de ses blessures qui avaient déjà commencè à se refermer grâce à des herbes appliqués sur ses plais un peu avant.

Meneldir ramassant son épée s'avança vers la sortie mais il se détourna en voyant une porte entrouverte.La pièce semblait silencieuse, comme baigné par la mort.

D'un mouvement lent du pied, il poussa du pied la porte sur ses gonds qui grincérent doucement.Meneldir se rapprocha du lit où un personne était allongé.Il semblait avoir l'air paisible.Une barbe épaise recouvrait un menton similaire au mage de la cité.
Ce visage paisible, Meneldir le connaissait bien, c'était Hobasian, le père de Mithrandir.

Il avait su qu'une fléche l'avait transpercer à la fin du combat.

Sur le côté, un être magnifique dormait.Elle aussi avait de l'importance pour Mithrandir.Sa future femme, une elfe, dormait d'un sommeil léger.
Une beauté elfique quasiment incomparable hormis pour Arwen Indömiel.

Meneldir se pencha au dessus d'Hobasian pour entendre un signe de vie qu'il entendit.Un râle long et rude remontait dans sa gorge.

Meneldir voulut s'assoir.
Il prit son épée et la décrocha de sa ceinture son unique arme.La lanière glissa de la main ensanglantée et glissante du combattant.Un lourd bruit se fit entendre et la future mariée se réveilla en sursaut.

Je suis désolée de vous avoir réveillée, madame.

Meneldir s'inclina en signe d'excuse.

Comment va-t-il?La blessure était bien empoissonné ,n'est ce pas?

Meneldir prit un morceau de linceul sur le sol.Il l'écarta précautionneusement.

Cette fléche n'est pas comme les autres.Enfin ce n'est pas une vulgaire fléche elfe.

Belgarath avait vu Meneldir s'eloigner vers les maisons de guerison. Il le suivit, n'ayant rien d'autre a faire. Et puis un peu d'Athelas lui ferait du bien, la blessure au bras lui faisait mal.
Il entra dans la piece, et vit Hobasian sur un lit. Il avait vu la fleche transpercer son ami, mais il ne savait pas avant ou on l'avait emmene.
Il salua Mlinde, la fiancee de Mithrandir et Meneldir, son ami professeur.
Puis il regarda le visage de Hobasian. Celui ci etait pale, mais ne portait pas de traces de fievre, la magie de l'elfe lui donna un sommeil calme.
Belgarath regarda la fleche que tenait Meneldir. Il dit:
-Une fleche noire...J'en ai vu au Arnor il ya des annees. Mais elles sont rares et dangereuses. Le fit qu'elles sont encore utilisees m'inquiete...

Milindë sursauta au bruit de l'épée sur le sol. Elle failli envoyé valser le professeur pensant d'emblée à une attaque, cependant elle abaissa sa main lorsqu'elle vit qu'il s'agissait de Meneldir. Elle dit à Meneldir s'excusant que ce n'étais aps grave... Puis elle lui parla de la blessure.

"Oui elle l'était, et ne sachant pas de quel poison il s'agissait j'ai mélé les différents contre poisons les plus puissants que j'ai pu trouver au vertues de l'athelas et d'autres plantes cicatrisantes. Afin d'être sure qu'il aille meiux et soit tiré d'affaire j'ai prononcé quelques incantations purificatrice et de soin...Et je l'ai ensuite guidé en songe vers le monde des vivants et l'ai sortit de celui des ombres."

Puis tandis que le professeur examinait la flèche Belgarathe entra. Milindë réagit aux dire du Mage.

"Je ne pense pas qu'il s'agisse du même type de flèche... Je n'avait encore ce type de flèche et croyez moi, en tant qu'Elfe, je m'y connais. Elles ont une forme peu commune, une sorte d'alliance entre différents modèles de flèches. Je l'ai gardé pour la montrer à la Guilde et pour pouvoir en étudier le poison, il s'agit peut-être de la Belladone qui avait servi a empoisonner l'eau..."

Voyant que Belgarath était bléssé, elle prit le bol qui avait servi à l'athelas... Y fit apparaitre de l'eau qu'elle fit chauffer d'une flamme et dans laquelle elle écrasa quelques plantes cicatrisantes et des feuilles d'athelas. Elle prit un bandage et imbiba celui-ci de l'eau chaude impregnée des vertues thérapeutiques des plantes. Elle se dirigea vers Belgarath et lui appliqua le bandage sur le bras.

Belgarath remercia Milinde lorsqu'elle lui appliqua le bandage.
Il regarda la fleche de plus pres, et dit:
-Effectivement, Milinde, vous avez raison. Maintenant que je la regarde de pres, la fleche est un peu differente de celles que j'ai vu...Mais ce n'est en tout cas pas une fleche orque...Elle est trop complexe. Peu des hommes arriveraient a creer une fleche si bien equilibree, mais c'est peut etre un restant des ancients temps. Mais bon, ce ne sont que des hypotheses, et elles ne se clarifieront pas pour le moment...
Par contre, ce qui m'etonne, c'est pourquoi on a tire cette fleche sur Hobasian. Il y avait quand meme des cibles plus dangereuses pour l'ennemi que lui, par exemple Radamanthe, ou Mithrandir... Et il m'etonnerait que cette fleche ait ete tiree sur n'importe qui, juste pour se venger, ce projectile est trop specifique et unique pour que ca soit le cas...

Ou bien ce serait une vengence ou un assasinat envers Hobasian.Nombreuses personnes savent qu'il est le père de Mithrandir, votre futur époux.Il est bien plus vulnérable que vous deux qui pouvez vous protégé par la magie.Je pense que ce n'était pas un hasard qu'on a tiré au hasard.Peut être un moyen de destabiliser le mage.

Meneldir regardait d'un air grave Hobasian toujours sans signe véritable apparent de sa vie puis il se radoucit en tournant son regard vers Milinde.

Vous devriez rejoindre votre marié, il a besoin de vous.Quant à Hobasian, je vais rester et m'occuper de lui.

Meneldir referma le tissu sur la fléche et la tendit vers l'elfe.

Vous devriez la prendre avec vous.Il est possible que Mithrandir y connaisse quelque affaire.

L’huis de la chambrée s’ouvrit alors grand.



- Je suis venu dès que j’ai su. Lança l’alchimiste.



Il remarqua Milindë, Meneldir et l’état d’Hobasian. Nul besoin d’un diagnostique rapproché, Hobasian était dans un sale état mais était sur la voix de la guérison.

Le silence s’installa pour quelques instants.



- Vous n’avez rien de casser ? Vous avez découvert des choses?

"Une tentative d'assassinat dites vous ... Cela me parait peu probable... Les combats été quasiment finis, l'Elfe a tiré sur la personne la plus proche et qui lui tournait le dos, c'est de la pure logique. Je pense que pour le moment l'existence de la Guilde n'est pas connue de nos ennemis, ou du moins qu'ils n'ont pas encore agit. Si nous avons des ennemsi qui connaissent la Guilde ils savent que tuer Hobasian ne la rendra que plus agressive... Pour la déstabiliser, et là encore cela risque de la rendre plus agressive, il faudrait qu'ils essayent de s'en prendre aux Ghildmaîtres."

Puis elle écouta ce que le professeur lui dit.

"En effet, il doit savoir que son père va mieux... Et quand à cette flèche, je vais la lui montrer de ce pas, il me semble qu'il était prévu que lui, le Roy, Radamanthe et d'autres se réunissent, peut-être trouveront-ils utile de connaitre l'existence de ce type de flèche."

Alors qu'elle allait sortir elle failli bousculer Elessarion. Devant tant d'empressement elle s'étonna.

"Aucun de nous ne souffre de graves blessures, ne vous inquiétez pas. Nous avons découvert quelques petites choses, oui, mais certaines autres restent à tirer au clair. Mais où étiez vous dont durant la bataille finale, nous aurions grandement eut besoin de votre art lors de la Bataille sous l'Arbre Blanc."

Milindë eut alors une intuition, l'alchimiste s'était livré à des activité"s loins d'être nette. Du moins c'est ce qu'elle ressentit et crut comprendre devant l'expression du visage de l'alchimiste. Elle lui dit alors dans son esprit.

"J'espère que vous n'avez rien fait qui nuirait à l'image de la Guilde ou même à votre intégrité et celle des autres..."

C'est sur ces paroles internes mystérieuses qu'elles partit en direction du Palais.

Belgarath regarda avec etonnement Elessarion et Milinde, et il ecouta les paroles qu'ils eechangerent. Effectivement, Elessrion ne participa pas aux combats sous l'Arbre Blanc. Fort etrange...Elessarion etait toujours un personnage mysterieux, tres ferme, et Belgarath ne le connaissait pas tres bien. Tout ce qu'il savait, c'est que c'etait un vieil ami de Mithrandir, et qu'il joua un role important dans la creation de la Guilde. Quels secrets pouvaient se cacher derriere la cape noire de l'alchimiste? C'etait une question a laqelle il etait impossible de repondre en ce moment...
Soudain, il entendit un leger toussement. Il se retourna rapidement et vit que Hobasian avait les yeux ouverts. Les trois hommes se pencherent immediatement vers le pere de Mithrandir.
Meneldir prit un verre d'eau et en versa un peu dans la gorge du blesse. Celui ci but avec plaisir et remercia d'un geste leger de la main. Il commenca a parler, sa voix etait faible, mais sure. Il dit:
-Mes amis, vous etes vivants, ou serions nous sur les plaines du Valinor? Mais je vois l'inquietude sur vos visages, cela veut dire que je suis vivant...
Comment va mon fils?
-Mithrandir va bien, Hobasian, ne t'inquietes pas.
-Que les Valars soient loues... J'etais plonge dans l'ombre...Mais une elfe est venue, et a eclairee l'obscurite. Milinde... Mithrandir a fait un bon choix...
Il essaya de bouger, mais une grimace de douleur apparut sur son visage. Il dit:
-J'ai ete blesse par une fleche noire, c'est un mauvais signe que ces armes pareilles existent encore sur ce monde...

Milindë revint dans la pièce, elle avait porté la flèche à son futur époux et l'avait averti de l'etat de santé de son père... Elle fut très heureuse quand elle vit qu'Hobasian était réveillé, elle le gratifia de sojn plus beau sourire.

"Vous nous avez fait une sacré peur... Je suis contente de voir que vous avez survécu, Mithrandir se faisait un sang d'encre et il n'étais aps le seul, je peux vous l'assurer."
"J'ai bien vu merci."

Fit-il avec une voie très faible.

"Où est Mithrandir ?"
"A une réunion au Palais, une affaire surement très importante vu qu'il refuse de venir se faire soigner avant que cette réunion ne soit finie."
"Il a toujours eut un trop grand sens du devoir, ce qui lui joue parfois des tours."

Il tenta de se redresser.

"Ne vous redressez pas et ne l'essayez pas... Vous n'êtes pas encore tremis, et bien que ce soit inconfortable de parler dans cette position, vous allez devoir faire avec."
"Soit, je m'en contenterez... Au fait Milindë... Merci pour tout."

Fit-il dans un sourire que lui rendit Milindë. Celle-ci se dirigea vers l'alchimiste et lui dit avant de s'assoire.

"Mithrandir voudra vous parler après sa réuion et ses soins."

Belgarath souria. Il etait content du fait que son ami etait vivant. Au moins un mort de moins dans cette bataille terrible... Les pertes portees a la Cite etaient enormes, et les gens, qui commencaient deja a revenir au mode de vie normal apres les dernieres guerres, se cacherent a nouveau dans leurs maisons. Une epoque d'ombre est arrivee sur les terres de milieu...
Belgarath songea a son neveu, Forlong, qui etait a Dol Amroth. D'apres sa derniere lettre, il etait vivant, et en bonne sante.
Mais les troubles au Rohan, chez les nains, au Harad, a Dol Amroth et au Gondor etaient tres nombreux ces derniers temps. Heuresement il y avait encore du bon dans les Terres du Milieu. Des que Hobasian sera gueri, ils prendront une bonne chope de biere avec Meneldir.
Il s'assit confortablement dans un fauteuil, perdu dans ses pensees...

Milindë était perplexe, elle esperait qu'Elessarion et Gaur n'avaient rien fait de regretable... D'après son intution, c'était cependant le cas... Elle esperait que celle-ci se trompait... Hobasian lui aussi était perplexe, il avait saisi le "jeu" étrange entre Milindë et Elessarion...

"Que s'est-il passé ? J'ai raté quelque chose il semblerait."
"Elessarion n'était pas là durant la bataille... Vous le savez ... Et bien, je pense que durant son abscence il a fait quelque chose de regretable."
"Esperons que celà ne soit pas grave, cela pourrait assener un terrible coup à Mithrandir... Si c'est effectivement grave, le chose pourrait même le tuer."
"Je pense que c'est grave, que ça pourrait le decevoir, pronfodemment même, mais delà à le tuer..."
"Si Milindë, lorsqu'il s'agit de son ami Elessarion, un rien peu le tuer. Ils sont de très grands amis, s'il y a un risque que son ami patisse de ce que vous présumer qu'il a fait, cela pourrait le tuer."
"Alors esperons que je me trompe."

Meneldir se leva brusquement en rigolant.Avec Belgareth et Hobasian, on ne pouvait que rire.Meneldir se dirigea vers la porte quandil entendit :

Tu nous quitte déjà??

Non, bien sur.Je vais chercher un petit raffraichissement à l'auberge.C'est la seule chose qui manque.Hein, Belgareth.

Meneldir quitta les maisons d'un pas lourd avec sa blessure au pied.

Il passa chez lui où il prit quelques chopinettes et une bonne bourse.

Entrant dans l'auberge quasiment vide, il emprunta un tonnelet puis reparti aux maisons de guérisons.

Je reposte ce soir désolée de la taille.

//Je réagit au premier post d'Elessarion, tous les éléments contradictoires à mon post ne devront pas être considérés //

"Les ingrédients ... Tu leur as fait les poches ... Vous prenez vous pour des Orcs tous les deux ? Que sont ces manières, ne nous rabaissons pas au niveau des Orcs et des engeances maléfiques ! Comment avait vous pu ainsi vous rabaisser à ce point ?"

Je saisis un verre d'eau sur la table et Milindë commença à préparer de quoi me soigner. Je demandais alors à Elessarion qu'étaient les ingrédients qu'il avait évoqués, il me répondit qu'il s'agissait de morceau de corps. A ce moment là je failli m'étouffer avec mon verre et bondis de ma chaise.

"Quoi, tu as perdu tout respect sur les morts ? C'étaient peut-être des ennemis, mais nous ne sommes pas des Orcs... Tu as ramené ces ingrédients dans la Tour !! Mais jamais ce genre de chose ne serviront à un alchimiste, un alchimiste n'a pas besoin d'oreille et d'œil pour constituer des potions c'est de la Nécromancie, et tu sais ce qui est arrivé aux nécromanciens, aux personnes qui vouaient un culte à la Mort, elles ont été tuée à cause de leur agissement. Es-tu conscient de ton rang au sein de la Guilde ? On dirait que non, a-t-on déjà vu un haut responsable agir de la sorte ? Avez vous tout deux perdu la raison ?"

J'étais hors de moi, mon apparente colère cachait une grande peur pour leur vie ainsi qu'un dilemme... Ma fonction m'obligée à rapporter ces événements, mais notre amitié s'y opposait. Milindë voyant que je m'épuisais me dit de me rassoir, ce que je fis. Milindë prit alors la parole.

"Gaur, n'avez vous rien à ajouter, on ne vous a pas entendu."

Gaur regarda l'Elfe et fut soudain prit d'une légère crainte de finir en un petit tas de cendre.

"Humm... Et bien ... Comment dire..."
"Venez en au faits, je ne vois pas ce qui pourrait être pire."
"Ok, et ben j'ai prélevé des ingrédients sur un elfe vivant et j'ai achevé un Gondorien."

Je faillis m'étouffer une fois de plus.

"Pardon ? J'ai bien entendu ?"

Je me tus, un silence de mort dans la pièce, le calme avant la tempête. Je me levais alors de ma chaise et fis les cents pas.

"Vous avez ... achevé un Gondorien ... Savez vous que cela peut s'assimiler à un meurtre ?" Vous risquez la mort, et pas vous seul, Elessarion aussi..."
"En fait il agonisait j'ai voulu mettre fin à ses souffrances, je lui ai foutu mon pied dans la face."
"Abréger ses souffrances, c'est un but louable, mais la façon dont vous l'avez fait me fait penser le contraire, on pourrait penser que vous êtes dédaigneux face à la mort. Ces événements sont gravissimes. Elessarion tu est parti à la recherche de ce que tu appelle des ingrédients sans vérifier s'il y avait d'eventuels survivants ! C'est intolérable !!"

La tempête été lancée, elle serait dure à stopper.

"C'est inadmissible, comment avez vous put vous conduire ainsi, vous n'êtes pas humains, vous êtes des Orcs ! Des barbares, Elessarion, ce n'est pas toi, dit moi que ce n'est pas toi qui te tient la devant moi, si c'est toi, je ne te reconnait pas, où est mon ami avec qui nous faisions les 400 coups, où est mon ami féru de savoir et d'exercer son talent d'alchimiste, où est mon ami revanchard souhaitant détruire tous les Orcs, où es-tu passé, qu'es-tu devenu ? Toi qui est maintenant Seigneur Ghildmages tu a agit comme le plus répugnant des Orcs, et vous Gaur, dans quoi l'avez vous entrainé ? J'espère que vous êtes conscient de mon dilemme, deux partes de moi s'affrontent, dois-je vous dénoncer en tant que représentant du gouvernement ou dois-je taire cette abomination en honneur de notre amitié ? Je ne peux me résoudre à cela, je n'ai pas d'autre choix, je ne peux vous couvrir. Il est de plus probable que l'on vous ai vu... Vous risquez la prison et l'échafaud ! Et je suis impuissant, je ne suis pas juge. Comment avez vous pu trahir ma confiance ?"

Je m'effondrais sur une chaise brisé et troublé par ces révélations. Je mis ma tête dans mes mains. Le vacarme de mes cris et mes questions avait réveillé Hobasian. Il jeta un coup d'œil aux alentour. Il vit Milindë qui avait posée ses deux mains sur mes épaules, Elessarion l'air grave et conscient de ces agissements, Gaur appuyé contre le mur et Belgarath, visiblement troublé par les événements.

"Que se passe-t-il ? Elessarion, ne me dit pas que... tu as fait quelque chose de grave et de risqué pour ta vie ... Milindë, je vous l’avais dit, un choc comme celui là pourrait le brisé."
"C'est déjà fait, regardez son état."

En effet j'étais immobile, sur la chaise, la tête dans les mains, affectés par les agissements de gaur et Elessarion, craignant pour leur vie et refusant de porter le fardeau de leur mort. Je me redressais soudain, hors de moi.

"Je ne sais que faire ! Je refuse de porter le fardeau de votre mort sur la conscience et je refuse aussi de mentir au Roy... Vous voyez dans quelle situtation vous me mettez tous deux, le voyez-vous ?"

Devant l'absence de réponse de la part des deux compères, je fis voltiger une table basse qui partit se fracasser dans la porte. Je saisis ensuite une chaise qui connut le même sort que la table. Mon épée alla se fracasser sur les fragments restant de la table. J’attendais des explications de la part de mon ami Elessarion et de son ami Gaur, j’espérais que je n’aurais pas à prendre de décision les concernant.

Morgoth et alira entrèrent peu aprés :
-Qu'est ce que c'est cris?? Quelqu'un est Mort?

Morgoth était perplexe il avait recconu la voix de Mithrandir du dehors et avait entendu des morceau de paroles de chacun des concèrnés!

-J'ai entendu des mots de morts, de non respect, et de comdamnation?? Qu'est ce qu'il se passe pour que le mage s'emballe si fortement?

Alira était là aussi...

Alira regarda la scène et préféra ne pas s'en méler. Mithrandir semblait énervé, ça ne lui servirait à rien de crier un peu plus contre lui si ce n'est finir comme la table basse qui était près du mur...en morceaux. appercevant Milindë elle alla dans sa direction et lui parla doucement.

"Je suis rassuré de vous voir, j'étais inquiète en vous voyant inconsciente tout à l'heure..."

L'elfe noire n'ajouta rien, observant la discution, vue les têtes que faisaient Elessarion et Gaur, il lui semblait qu'ils étaient la cause de l'énervement du mage.

Deux hommes entrèrent alors doucement dans la pièce ne voulant pas déranger. Mais tout le monde les remarqua... il s'agissait de Tanarith, et d'un homme de taille moyenne rasé sauf une queue de cheval qui dépassait. Tout le monde regarda Ambremage... Mais qui était cet homme? Un guerrier recueilli par le mage? Personne ne savait, sauf peut-être Morgoth... Tanarith était heureux de voir qu'il allait mieux d'ailleurs!

-Bonjour, mes chers amis et membres de la Guilde... je voudrais vous présentez un archer que j'ai rencontré à Dol Amroth, où vous devez le savoir, la situation est redevenu bonne... Aloïr a défensu les murs avec moi à la cité du cygne et ma vie n'est sauve que grâce à lui. Aussi, je le prends sous ma tutelle pour qu'il devienne rôdeur, si vous ne voyez aucune objection à cela.
Quant aux affaires de la guilde... Mithrandir, je n'ai pas tout compris mais je sais que la cité Blanchetraverse une période de crise... Si je peux vous être d'une quelconque utilité faites-moi savoir...

Le mage et l'archer s'inclinèrent et attendirent une réponse des membres de la guilde ici présents... et la reprise de leur discussion à laquelle Tanarith voulait participer.

Je regardais mon ami l’air beaucoup plus paisible.

"Elessarion, ce que j’ai dit, ce n’est que des mots. Je tiens à m’excuser de mon emportement. Mais il faut avouer que tes actes sont condamnables… Si jamais, il est prononcé contre vous deux la sentence de mort, je m’opposerai au Roy, tes paroles me l’ont révélé. Ton amitié conte bien plus pour moi que toutes les frasques et les fioritures du pouvoir. Sache cependant que cela ne te permet pas de braver les lois. Pour moi, c’est une question de bon sens. Certes ce que tu as fait n’est pas si grave, mais tout de même, récolter des membres de cadavres… C’est horrible. Quand à vous Gaur, je conçois que votre geste partait d’un bon sentiment, vous êtes un homme de valeur, mais surtout un homme d’action, de combat. Votre manière d’achever doit être due à une habitude des combats, où l’on a pas le temps d’achever les hommes avec certaines formes… Vous êtes des membres de la Guilde, cela implique certaines attitudes… Ce genre de comportement est à proscrire. Mon calme apparent est du à ta bonne volonté, à votre bonne volonté, celle de s’expliquer. Cependant je me dois de prendre des mesures au sein de la Guilde…"

C’est là que Morgoth et Alira entrèrent.

"Oui, il s’agit d’agissement qui doivent être tirés au clair, pour résumer les choses, nos deux compères risquent la prison voir même la potence pour certains agissements…Ils ont prélevés sur des cadavres des membres et Gaur a achevé un Gondorien qui agonisait."

Milindë discuta avec Alira.

"Oui il était dure à cuire celui-là, sans Mithrandir je serais morte… Enfin, bref … Je suis heureuse de voir que vous avez survécu, je comptais vous demander quelque chose… Accepteriez-vous d’être mon témoin lors de mon mariage ?"

En parallèle à cette discussion s’en déroulait une autre.

"Morgoth, j’ai ressenti un changement en vous… Une ombre est partie mais plane sur la Cité Blanche. Elessarion, concernant les mesures dont je parlais… Il est de mon devoir de te destituer provisoirement de tes fonctions de Seigneur Ghildmages…"

Et c’est là que Tanarith entra accompagné d’une personne.

"C’est pas vrai, quand arriverais-je à finir une phrase ? Tanarith, le moment et on ne peut plus mal choisi pour des présentations, quand à Dol Amroth nous nous en doutions, si vous voulez bien remettre à plus tard ces sujets, je vous en serai reconnaissant… Bien où en étais-je avant ? Il va falloir que je finisse rapidement sinon je risque d’être dérangé par une intervention hors du sujet et impromptue. A oui…. Elessarion, je vais reprendre le médaillon de Seigneur Ghildmages que tu porte autour du coup… Provisoirement. Une fois de plus, que les choses soient claires, je ne cautionne pas ces agissements, je ne saurais que vous conseiller de vous rendre à la Milice et de vous y dénoncer. Vous aurez un jugement équitable, je m’en assurerais, le fait de vous dénoncer vous évitera la potence… Si vous vous expliquez comme maintenant devant la cour de la Cité Blanche et si je témoigne, vous n’écoperez que d’une peine de prison relativement réduite. A l’avenir, Elessarion, laisse tomber tes expérimentation qui se rapprochent bien trop de la Nécromancie et vous Gaur tachez de mettre un plus de formes quand vous achevez quelqu’un."

Je m’assis alors sur une chaise, las, et l’œil tournant du fait de mes blessures. Hobasian intervint.

"Voila cette affaire réglée, on peut dire qu’il y a eu de l’agitation et du grabuge. Tanarith, je ne saurai que vous conseiller de revenir en compagnie de votre compagnon plus tard quand nous aurons tous retrouvé notre sang froid et auront été guéri."
"Veuillez excuser mon attitude envers vous et votre ami, il faut dire que cette affaire ma remuée."

C’est alors que les brumes m’entourèrent vraiment. Ma blessure, quoique semblant superficiel avait trop saignée, et la lame qui l’avait causée, bien que ne semblant pas recouverte de poison l’était. Celui-ci s’était insinué lentement dans mes veines me faisant peu à peu perdre des forces. De plus ma colère et mon instant de folie dévastatrice m’avait affaiblie. Il faudrait que toutes les personnes ayant subies des coupures de la part des ennemis passent aux Maisons de Guérison, certaine lames étaient empoisonnée.

Alira était surprise de la demande de Milindë, elles se connaissaient à peine.

"Nous en reparlerons plus tard je crois.

Elle avait écouté Mithrandir, comprenant enfin la situation, elle comprenait le geste de Gaur, laissant souffrir un homme qui n'avait aucune chance de s'en sortir était plus cruel que de l'achever. Quant à Elessarion, là c'était plus compliqué, mais elle ne voulait pas se mêler de l'affaire, elle venait de rentrer dans la Guilde, son avis ne pouvait pas vraiment être pris en compte.

Voyant le mage commencer à tourner de l'oeil, l'elfe noire décida d'aprouver les paroles de celui qu'elle savait être le père de Mithrandir.

_Vous avez raison, Hobasian, je ne crois pas que ce soit vraiment le lieux et le moment de discuter de cela, nous sommes tous énervés et fatigués par la bataille. Que chacun aille se reposer et se soigner, il semblerait que les armes de nos ennemis soient plus dangeureuses que nous le pensions."

Sa coupure dans le dos commençait sérieusement à la tirailler mais préféra ne rien en montrer. Ce satané géant roux avait, semble-t-il, plus d'un tour dans ses manches manches vertes.