Sinistre Repaire

Le Capitaine restait silencieux depuis que les deux espions étaient entrés dans le bâtiment. Il s'était de nouveau mis à l'écart du groupe, surveillant la fenêtre ou bien les environs.

Cette mission semblait s'éterniser, la nuit ne durerait pas éternellement, et ils avaient perdus beaucoup trop de temps à son sens ... S'il s'était trompé de jugement, si ce n'étais pas le bon entrepôt, la mission avait de bonnes chances d'être remis pour plus tard ...

Mais soudainnement, des bruits lui firent revenir à la réalitée. La petite espionne venait de ressortir, plus de doutes, la véritable mission commençait !

L'Intendant nous fit signe de le suivre, et m'indiqua de prévenir mes hommes. Ce qui se fit sans attendre, un de mes compagnons salua et courut au poste de "commandement". Dans quelques instants les troupes de soldat allaient s'approcher progressivement du bâtiment pour l'encercler et tenir toutes les ruelles. Les archers sortiront sur les toits pour que rien ne leurs échappes ...

*C'est partit .. Que tout se passe comme prévue, et c'est la victoire assurée ...*

Il dégaina Wingëmanar, sa seule épée suffirait pour le moment. Son bouclier resterait fixé sur son dos et sa dague pendait à sa ceinture.

-"Pour la Citée blanche, pour le Roy ... Pour mon Honneur..."

L'espion était resté dans l'entrepôt pour le surveiller pendant la courte absence d'Alira. Il s'était hissé dans les poutres, aidé par une caisse. Soudain, il vit un homme dans l'entrebâillement de la porte de derrière. Cet homme s'avança, épée à la main, vers le milieu de la grange. Edit' Rada' : Il poussa un petit cri, tellement minable qu'on eut pû se demander si c'était par frayeur ou pour donner l'alerte. Aussi tôt après, Eaoden se fraya un chemin, suivant son sillon. Il se laissa glisser derrière lui, dégaina son poignard et le posa contre sa gorge, l'autre main sur la bouche. Il lui chuchota;

"-Tu ouvres la bouche, je t'arrache les cordes vocales!"

Le soldat se débâtit, mais finit par renoncer, sentant un filet de sang couler de sa gorge. L'espion vit Alira de l'autre coté, il se dirigea vers elle, toujours en trainant son otage. Il s'adressa à Radamanthe, qui était derrière la demoiselle.

"- Il pourra peut être parler..."

[J'avais bien compris Rada? J'espère bien, sinon mon poste ne sert à rien]

Radamanthe se stoppa net derrière le bras de la voleuse. Quand il comprit la situation, son sang ne fit un tour dans ses veines. Une goutte de sueur perla sur son front, où était donc l'espion ? Alia s'était-elle trompée ?
Il se retint de pousser un soupir de soulagement quand, heureusement, Eaoden surgit pour mettre le garde en joue.
Il s'approcha silencieusement de ces deux hommes et acquiessa à la proposition de son éclaireur.

Sortant un de ses poignards, il déclara :

"Oui, bien sûr qu'il le pourrait...Je connaît quelques moyens pour qu'il se décide rapidemment."

L'Intendant n'avait rien oublié de son ancienne profession, d'ailleurs, souvent lorsqu'il se battait, on lisait dans ses yeux la même rage cruelle et animale qu'auparavant. En une telle situation, une expression sadique avait envahi son visage.
L'autre le comprit et en effet se décida rapidemment.
Se projettant en avant, il s'empalla la gorge sur le couteau d'Eaoden.

Le Bourreau soupira en regardant le corps tomber. Rapidemment, son poignard disparut son son vêtement et il désigna la porte du fond avec sa hache.

"Ainsi, c'est par là qu'il faut aller. Que tous se tienne prêt. Un volontaire discret pour passer en premier ?"

Le groupe s'appochait de la porte entrebaillée à pas de loup. Le tention était palpable, quand un coup d'oeil aurait été jeté derrière la porte, ils ne pourraient plus reculer. Si l'alerte n'avait pas été donnée.
Des bruits de pas un peu plus loin. Il fallait faire vite.

[Pas de prob', Eaoden, mais j'avais dit qu'il s'apprêtait à crier tout de suite.

Ey, vous pouvez répondre, hein ]

Alors, soudain, une troupe d'hommes, guère nombreuse et mal équipée, surgit de la porte. On leur avait laissé tout le temps d'agir et ils arrivèrent en ayant tiré les armes et totalement prêts à en découdre avec les intrus qui étaient manifestement entrés dans le bâtiment.
Seulement, ils ne s'attendaient pas à trouver un ttel groupe d'assaillant, aussi furent-ils frappés de stupeur.

"Alerte !", cria l'un d'entres-eux.

Mais immédiatement, des cordes d'arcs se tendirent, des flèches sifflèrent et des épées s'abattirent sur les gardes, et tous s'écroulèrent sur le sol.
Alors comprenant que l'effet de surprise leur était compté, et qu'il fallait agir au plus vite, Radamanthe brandit sa hache, et accompagné des autres, il franchit la porte.
Bien vite, ils arrivèrent dans un vaste endroit où de nombreuses tables étaient dressées. Des hommes étaient assis sur ls bancs, il y en avait là une bonne trentaine, et se levèrent immédiatement et tirèrent les armes.

Tous savaient bien se battre, et bien qu'ils n'avaient pas d'armure, ils vendraient chèrement leur peau face aux défenseurs de la Cité, bien que ceux-ci fûssent en surnombre.

Avant même que le groupe prenne conscience du danger, Silka réagissait déjà, prenant l’initiative de brusquement dégainer son épée Galgal (Description HRP : Lame filigranée, de merveilleuse fabrication, avec des damasquinages de racines dorés. Faite d'un métal étrange, légère et résistante, des caractères coulants de Numenor étincellent d'une sinistre lueur sur la lame.) par simple reflexe, bien que les archers eurent tôt fait de se charger des importuns. Ceci dit, même cette réaction paru lente aux yeux de la bretteuse, qui fut témoin du cri d’alerte.
Sur le coup, elle se jura de ne plus laisser le plaisir aux autres d’agir, si c’était pour être en retard…

Son sixième sens ne l’avait pas trahis, mais son inconscience si. Baissant son regard vers son arme, elle réalisa avec stupéfaction qu’elle brandissait son épée Galgal. Elle eut un rictus mauvais. Ce n’était certainement pas l’arme qu’elle voulait utiliser le plus souvent, si elle pouvait la mettre de coter, elle pourrait avoir l’esprit tranquille. Mais à qui donner pareil fardeau ? A vrai dire, elle ne savait pas elle-même si les malheurs prophétiques de l’évêque étaient fondés ou non… Sur l’instant, elle ne ressentait rien de particulier pourtant…

Cet instant de réflexion fut rapidement balayé. L’opération venait d’être déclarée publiquement ouverte et il fallait agir vite, dans l’immédiat.

La tranquillité du secteur se trouva brusquement réduit à néant par la clameur de l’équipe d’attaquants qui s’infiltrait dans l’établissement avec Silka, toujours en tête et d’une légère avance sur les autres de par son excellente réactivité. Chargeant les badauds confus qui cherchaient dans un désordre sans nom leurs armes, furent pourfendues par la lame ensorcelée de la bretteuse qui faisait le vide devant elle.
Silka n’eut cependant le luxe de tuer que deux adversaires, blessant un autre sous l’effet de la surprise. Les hommes, qui visiblement étaient des vétérans, consolidèrent rapidement un rang de front et s’apprêtèrent à encaisser le reste des forces de la Cité blanche...

" Pour le Gondor qu'ils disaient..."

(hrp: Rada et moi pouvont joués le perso d'Etellion en son absence...)

* Aïe ! Cela se complique ! Vas falloir jouer serrer ...*

Le Capitaine repris rapidemnt ses vieille habitudes et joua du coude pour empoigner son solide bouclier. Sa seule épée lui aurait permit de frapper plus fortement et plus rapidement, mais au vue du piètre équipement des ennemis et de leurs nombres, il vallait mieux jouer la défense ...

Il vit du coin de l'oeil que ses compagnons avait décidés d'adopter la même technique, ils allaient tenter de tenir un mur de bouclier.

Fermer les yeux ... Respirer ... Faire le vide ... Il empoigna fermement le manche de son épée ... Il la ressent ... La lame devient le juste prolongement du bras ...

Ouvrir les yeux ... Expirer ... Observer leurs points faibles ... Il se rappella mentalement ses coups, ses parades ... Il les devance ... Le geste devient la continuité de l'Esprit.

Il vit ses compagnons, il vit ses gens qu'il ne connaissait pas pour la plupart ... Il vit des personnes fortes et vaillantes ... Puis il vit le sang ... La jeune guerrière qu'il avait vu dehors, avait déjà chargé les rangs ennemis et semait la mort ...

*Mais on me devance !*

-"Pour le Gondor ! Et pour mon Honneur !"

Il s'appuit lourdement sur une pierre déchaussée et sauta en avant. La lame s'éleva et fondit sur le premier homme qui se trouvait devant lui. Sa petite hache bloqua mon coup, mais il fut obligé de baisser garde et il reçu un violent coup de bouclier qui fit gicler plusieurs de ses dents dans un filet mêlé de sang et de salive ... Il perdit équilibre et s'affaissa en arrière ... Il resterait sonné quelques temps ... Le Capitaine reprit élan et choisit un autre guerrier, équipé celui-ci d'une lourde masse ...

(( Hors RolesPlay : Bon ben j'commence hein ! En fait, non ))

Alira, dagues sortient, bondit en avant et commença à parer les coups d'un homme. Se souvenant de la demande Mithrandir d'en prendre le plus possible vivant, elle se baissa pour éviter une attaque et fendit l'air d'une de ses dagues, traçant ainsi un sillon profond dans la cuisse de son adversaire. Alors qu'il posait un genou à terre furieux elle para un coup en se relevant et lui trancha la main, le faisant lacher son épée. Il se replia sur lui même en tenant son moignon.

Un de moins, la voleuse se mis à danser au milieu de ses assaillants, ses dagues l'accompagnant dans une valse mortelle, changeant de cavalier le plus possible sans jouer les tuer, blessant la plus part du temps et faisant ainsi reculer les quelques hommes qui l'avaient cru facile à tuer. Ignorant les quelques égratignures duent à des lames mal évitées elle mit un autre homme à terre.

//Dur dur le réveil, mais je suis contente de ce que j'ai écrit alors que je me suis levé il y a une demi-heure //

Eleriol était arrivé juste avant que l'offesive ne soit lancée. Il avait quitté la Tour du mage de Minas Tirith sans grande hâte et n'avait pas acclérer sa marche lorsqu'il avait vu les hommes sur le point d'entrer. Sa cape tombant derrière son dos et sur ses bras le dissimulait et un passant aurait eu du mal à le distinguer parmis les autres attaquants . Il y avait pourtant sa place. Lorsque les premiers gardes tombèrent sous les flèches des attaquants, l'elfe eut un pincement au coeur pour cet arc qu'il avait fabriqué et qui lui avait sauvé la vie quelques temps auparavant. Malheureusement, il s'était brisé. Toutefois, rien dans son comportement ne laissait deviner un regret, car comme à son habitude, il était impassible.

Alors que tous les autres se précipitaient dans une salle pour profiter de l'effet de surprise, Eleriol, lui, s'avança tranquillement et daigaina tranquillement sa lame courbe. Il se fraya ensuite un chemin parmis les attaquants et vint se placer en première ligne. Il examina la situation, puis fixa un homme qui le chargeait dans un cri de rage. Durant les quelque secondes qui précédèrent le choc, l'elfe put examiner son adversaire. Ses vêtements, souillés et déchirés par endroits, laissaient voir une peau noircie par la crasse et anormalement pileuse. D'épais sourcils cachaient à moitié des yeux injectés de sang. De sa main gauche, le malfrat tenait une lame finement ouvragée qui jurait avec son apparence, et de sa main droite il désignait l'elfe d'un geste obscène.

Finalement, les lames s'entre-choquèrent. Stupéfait par la rapidité de la parade, le truand eut à peine le temps de stopper un coup qui visait sa tête. Il recula et prit le temps de temporiser, faisant passer son épée d'une main à l'autre, le buste légèrement penché. Tout à coup il fondit sur son adversaire et tenta d'enfoncer l'acier de sa lame dans l'abdomen d'Eleriol. Celui-ci para et tourna sur lui même, évitant ainsi le malfaiteur qui, désiquilibré, perdit une précieuse seconde à se remettre debout. Ce laps de temps, si court soit-il, lui fut fatal. L'ancien ranger frappa du pommeau de son épée la tempe de son adversair qui s'effodra sur le sol, inconscient.

Eleriol se tourna vers un autre ennemi et continua à combattre, toujours impassible.

// Je suis conscient d'avoir pris une liberté au niveau de la descrption, radamanthe tu peux éditer si tu préfères que ce bonhomme sois plus propre. //

Radamanthe s'était avancé dans les premières lignes et c'est la hache fermement maintenue dans sa main qu'il rencontra les premiers ennemis.
Il ne faiblit pas, il ne réfléchit pas. Il fallait faire face et il tiendrait bon. Le sang coulerait, et cela ne le ferait pas reculer. Le sang jaillirait sous sa lame, et cela il y était habitué.

Sachant que derrière lui, c'était une marrée humaine qui s'engouffrait dans la pièce, et que malgré qu'il fût étonné par le sous-nombre des ennemis, il fallait un minimum d'organisation si on voulait que cette affaire ce passe avec le moins de victimes gondoriennes. Aussi il cria :

"En avant ! Occupez tous l'espace, contournez-les pour qu'ils ne puissent pas s'enfuir."

Et imméditement, ils se déployèrent sur les côtés, longeant les murs, afin de tenter de les encercler. Les autres se plaçaient de fonction à résister, mais semblaient submergés.

L'un d'eux décida de s'en prendre à l'Intendant, et la lourde épée qu'il brandissait suffisait à le prendre redoutable. A l'aide de celle-ci, il tenta de déchirer Radamanthe en deux mais ce dernier fit un bond sur le côté et la lame se planta dans le sol. Le temps que Radamanthe brandisse sa hache, l'autre l'avait retiré, et le coup qui l'atteint à l'épaule ne l'empêcha pas de lancer un grand coup circulaire avec sa lourde épée.
Le coup ne fit que frôler la cotte de mithril de l'Intendant qui avait reculé, mais il atteignit le milicien le plus proche.

En profitant honteusement, Radamanthe envoya la tête de l'opportun ailleurs.

A ce moment même, une porte grinça, dans le fond. Elle resta fermée, mais il y a quelque chose derrière, pour sûr.

Murdock regarda la situation et l'évolution du combat. Ce qu'il voyait ne lui plaisait absolument pas. Comment les Griffes et Neige avaient pu se faire surprendre par ces hommes.

Tout cela lui donne immédiatement un sentiment de malaise qu'il ne savait pas identifié, ce qui n'était pas pour le rassurer. Il regarde alors ces hommes, une dizaine de garde de la citadelle équipé comme à la parade.

Il se devait de prendre des mesures pour se rassurer mais aussi pour faire en sorte que son inquiétude ne se matérialise pas.

" Les gardes de la citadelle, avec moi."

En disant cela, il rallie ces hommes et attire leur attention

" Nous n'entrons pas avec les autres forces. Plaçons nous ici, en bas de cette demeure sur laquelle ces cinq archers ont pris position sur le toit. De cette position, nous pouvons voir les principaux accès menant ici. Surveillons les pour éviter que nous soyons pris à revers."

"Mais de quoi as tu peur Murdock ? Ces hommes ne sont pas de taille."

"Oui Richard, je sais, ils ne sont pas de taille et c'est bien là le problème. Nous aurions dû affronter des forces plus expérimentées, les rapports signalant que les forces présentes étaient encore plus fortes que les meileurs combattants que nous avons affrontés sous l'Arbre Blanc."

"Oui mais pourquoi ne pas suivre nos camarades alors."

"Bon, je sais que je n'ai pas le grade pour vous donner des ordres mais faites moi confiance, nous risquons d'être utile ici en cas de tentative de prise à revers par les forces ennemies. C'est comme cela que j'ai participé activement à la mort du troll près de l'auberge, l'harad n'ayant plus qu'à l'achever au sol lorsque ma lance frappe la créature. Et puis, cela nous permettra de nous occuper des éventuels fuyards s'il y en a aussi"

Hors RolePlay : Oui je poste, et alors ?! )

Le fracas des armes, les cris des blessés ... Tous ces sons réveillaient en lui d'anciens souvenirs, souvenirs de batailles et de violents combats ...
La vue du sang, les éclairs des lames qui se choquent ... Visions oubliées de son passé de guerrier ...

Sa mémoire lui jouait des tours. Il devait laisser de côté ses émotions, ses faiblesses ...

Tonnerre !

La solide masse du jeune guerrier frappait encore le sol lourdement. Fort heureusement pour moi, il était malhabile et perdait beaucoup de temps à soulever ce poids. Il soufflait, pestait et enrageait ... Dans un cris de rage il soulève de nouveau son arme et l'abat en ma direction.
Sens en alerte, le Capitaine esquive de nouveau l'attaque. Un nuage de poussière s'élève et recouvre la masse d'un halô doré ...

-" Mon ami, je commence à fatiguer de ton manque de précision ... "

Wingëmanar trancha l'air ...
Je vis les yeux du pauvre homme ... Je vis son âme suppliante hurler de terreur ... Je vis sa mort au bout de mon bras ...
La pointe de l'épée glissait, séparant le vide même ...
Il tenait encore son arme des deux mains, vibrante sous le choc avec le sol. Perdant souffle, il avait mis quelques instants à recouvrir le sens de la réalitée.
Le fil longuement aiguisée déchirait l'espace ... Puis un morceau d'étoffe de sa tunique rapiècée ... Puis la chair et les veines, glissant dans le sang ... Puis de nouveau l'espace, laissant derrière lui une fine traînée carmine qui suivait la lame avant de retomber lentement ...

Sa gorge se remplit de son sang, l'empêchant de hurler. Ses yeux me jugèrent un instant avant de s'embuer de larmes et de se fermer ...

*Toujours, tant et tant de combats ... Toujours cette morbide sensation qui vous retourne ...*

Le Capitaine acheva son geste et fit tourner son épée, puis se tourna vers ses compagnons. Un de ses soldat avait été touché, et deux autres essayaient tant bien que mal de tenir un mur de leurs bouclier pour le protéger.
Il tenta de traverser la courte distance qui le séparait de ses hommes, pour détourner l'attention des quatres brigands qui s'acharnaient sur eux.

Foudre !

Un éclair blanc lui traversa la vue ... Une douleur sourde lui envahit le crâne, ainsi que ce désagrable son. Lourd et tenace, qui vous fait perdre équilibre et raison ...
Un terrible coup de bec-de-corbin venait de malencontreusement finir sa course sur le solide heaume d'Eurygon ...
Il perdit connaissance quelques instants. Sonné, il tentait vainement de ramper vers un des murs de la salle pour s'y adosser et reprendre ses esprits au plus vite ...


( Hé oui ! Jouez donc vos actions au D10 ! Vous verrez qu'on gagne pas toujours les combats ! Putain de "1"

Eleriol para un nouveau coup le visant à le trancher en deux au niveau du ventre. Il fit glisser sa lame sur le manche de la hache qui avait failli mettre fin à ses jours, tandis que le tranchant de celle-ci c'enfonçait dans les replis de la cape de l'elfe. Ce dernier porta un coup du plat de son épée sur la main de son adversaire qui lâcha son arme sous l'emprise de la douleur. Eleriol ne put cependant éviter une entaille provoquée par le tranchant effilé de la hache. Le bandit, désarmé, sortit deux coutelas de ses bottes usées par l'usage. Contrairement à la précédente victime de l'elfe, cet homme n'avait rien d'une brute et était visiblement plus soucieux de son hygiène. des yex d'un vert intense qui avaient du faire fondre plusieurs jeunes femmes fixaient à présent l'elfe. Puis, de deux gestes rapides, les dagues fusèrent en driection d'Eleriol qui para l'une de justesse et se protéga de l'autre en plaçant sa cape devant lui. La courte lame perça le tissu sans entrer dans la chair. Le manteau fit alors plusieurs tours sur lui-même et bloqua le poignard. Son possesseur n'eut d'autres solution de lâcher son arme pour sauver son bras. Eleriol s'empara du coutelas et d'un geste vif le lança sur le malfrat. Le lancer de couteau n'était pas un des points fort de l'ancien ranger, mais le bandit fut obligé de lever son deuxième couteau pour stopper le projectile, et l'elfe profita de ce bref instant pour trancher la gorge de son adversaire.

C'est alors qu'Eleriol entendit, parmis tous les autres bruits de la bataille, une porte grincer. Intrigué, il se dirigea vers celle-ci en évitant les coups et en ne prenant part à aucun combat. Par ce stratagème, il réussi à arriver de l'étrange porte. Il la contemple un instant, puis tendit sa main vers la poignée et tenta d'ouvrir.

Lorsque l'elfe ouvrit la porte, sa première sensation fut la surprise quand il vit un homme en armure complète, le visage masqué de noir qui se tenait derrière. Vint ensuite la douleur comme seconde sensation quand la lance de l'homme l'atteint à l'épaule.
Il repoussa alors violemment Eleriol et contempla la scène. Fait étrange, il était seul et regardait sans pitié ses compagnons désordonnés se faire laminer par l'attaque surprise sur le repaire.

Il souriait. Pourtant, la tournure des événements n'était pas en sa faveur. Il ne restait plus qu'une petite dizaine de malfrats, tous désespérés. Mais le moment n'était pas encore venu...

Lentement, il pointa son doigt ganté de fer vers une silhouette rampante à l'allure fière. Comprenant que c'était là une occasion de mourir dans l'honneur, un des malfrats armé d'une hache de bûcheron se dirigea en direction du capitaine à terre.


Radamanthe s'immobilisa un instant, était-il le seul à avoir remarqué l'étrange apparition.
D'étranges pensées défilèrent dans sa tête. S'il avait vu l'initiative de Murdock, il l'aurait sans doute approuvé, mais rien ne venait de dehors.

"Allons, tuons ces derniers rascals en même temps !"

Alors que l'encerclement s'apprêtait à se refermer sur les derniers malheureux brigands, un forcené tenta de s'enfuir en agitant deux lames dans tous les sens, il avait déjà abattu deux miliciens.

"Eliminons-les, ils ne sont plus qu'une demi-poignée !"

Un poignard vola, l'homme au deux épées s'écroula sur le ventre, la courte lame planté dans la nuque. Ils n'étaient plus beaucoup, elle s'écarta légèrement du cercle pour les laisser aux soldats.

Du coin de l'oeil, Alira vit le capitaine en mauvaise posture face à un homme, alors que l'assaillant abattait son épée, la dague de l'elfe noire croisa la lame.

"Depuis quand attaque-t-on un homme à terre ?"

Elle repoussa l'ennemi, se plaçant elle même devant le capitaine, dagues en mains prète à en découdre avec cet imbécile prèt à tout pour une gloire sans honneur...

//Pas terrible je sais mais j'ai pas beaucoup d'inspiration aujourd'hui//

Le métal froid pénètra dans la chair d'Eleriol, puis se retira. une vague de douleur dont lépicentre était son épaule envahit le corps de l'elfe. Du sang se mit à couler paresseusement et tâcha lentement le tissu, formant une tâche sans cesse grandissante. Puis l'ancien ranger fut écarté et eut juste le temps de se retenir au mur de son bras valide.

Il avait été idiot et irréfléchi. N'importe qui de sensé se serait écarté après avoir ouvert la porte, ou se serait au moins mis en garde, près à recevoir les coups. Eleriol soupira et se mordit la lèvre inferieur. Il contempla sa blessure en grimaçant. Heureusement, elle n'était pas mortelle et si elle le lançait violemment, elle ne réduisait que faiblement ses mouvements. Heureusement, c'était l'épaule gauche qui était meurtri. Eleriol s'attendant à ouvrir difficilement la porte suite au grincement qu'il avait entendu, avait changé de main son épée pour ouvrir plus facilement. Ainsi, il tenait son arme de la main gauche lorsqu'il avait ouvert. Cela expliquait peut-être le fait que l'homme en armure ait visé l'épaule gauche, mais ce dernier avait peut-être aussi frappé au hasard.

L'elfe remit son épée au fourreau. Inutile d'envisager un combat, surtout avec cet homme, avec une telle blessure. L'ancien ranger se contenta donc d'attendre la suite des événements, appuyé sur le mur, sa main droite sur la plaie. Il avait bien penser à passer la porte dans le dos de l'homme, mais Eleriol ne voulait pas commettre de nouvel impair.

Je combattais à présent avec fougue aux côtés de Milindë et d'Hobasian. Les cottes de mailles que j'avais achetées faisaient des miracles, elles nous protégèrent maintes fois de blessures graves. Je parais les attaques de mes ennemis et m'attelais à la difficile tâche de les assommer sans pour autant les tuer... Il nous fallait les renseignements, coute que coute. Mais ils étaient dévoués et aucun ne semblait être faible au point de craquer et de nous révéler ce que nous voulions savoir. Un de mes ennemis se jeta sur mon dos. Milindë après avoir tracé un sillon rougeâtre sur la gorge de son adversaire qui s'affala sur le sol planta sa nouvelle épée dans l'homme sur mon dos. Celui-ci lâcha prise et alla rejoindre son confrère au sol. Les ennemis à présent moins nombreux résistaient bien et étaient coriaces. Il serait dur de tous les assommer ou même de les tuer. Je profitais de l'agitation et de ma cape pour passer lentement derrière l'un d'entre eux, et là, tel un fantôme du temps jadis je sortais de l'ombre et assenais un coup derrière sa nuque avec mon bâton. Là, avec un geste de ce dernier, je fis apparaitre des chaînes autour de mon adversaire. Les assommer ne suffirait pas, il faudrait aussi les empêcher de s'enfuir. Je vis autour de moi la vengeance, elle illuminait les yeux des Gondoriens à nos côtés, les Gondoriens avaient subi des pertes, des frères, des parents, des amis, et cette vengeance les soulageait. Milindë vit Eleriol appuyé sur un mur, sans doute en difficulté, elle se dirigea alors vers lui tandis qu'Hobasian lançait quelques couteaux sur les ennemis pour les blesser. Milindë arriva à la hauteur de l'Elfe et l'interrogea du regard, que c'était-il passé ? Elle regarda la plaie et commença à murmurer quelques mots en Elfique tentant ainsi d'atténuer la douleur. Elle ne pourrait le soigner, du moins pas maintenant, mais elle pouvait lui permettre de se battre encore s'il le souhaitait.

Radamanthe regarda autour de lui. Même si ses propres alliés lui masquaient la vue, il pouvait déduire qu'il n'y avait plus d'ennemis vivants dans la salle.

*Très bien, il faut retrouver ce pour quoi nous sommes venus, à présent, pensa t-il.*

Mais soudain une évidence lui sauta à l'esprit. Il restait le mystérieux homme paré de noir. A nouveau il parcourut la pièce qui semblait toute simple, avec des bancs renversés et ses tables brisées, quelques trappes sur le sol qui suggéraient l'accès à des caves, mais qui étaient fermées, de toutes façons. L'homme qu'avait enchaîné le mage se débattait comme un diable, il allait peut-être même finir par se tuer lui-même.

C'est au moment précis où l'Intendant posa son regard sur l'homme à la lance que celui-ci bougea. Car dans l'encadrement de la porte étaient apparus trois hommes vêtus de manière similaire, et ils entouraient une silhouette drapée dans une longue cape noire, et un capuchon recouvrait sa tête, et un masque de fer cachait ses traits.

Alors, les combats étant finis, tous s'arrêtèrent, car cette venue fit un froid. L'homme du centre avait l'air d'un avatar éthéré de l'ancien temps, et la lenteur de ses mouvements aussi bien que son apparent détachement confortaient l'idée d'un spectre.
Mais il n'en était rien, car il parla :

L'heure du Revenant était enfin arrivée.

"Décidément, vous autres chiens de Minas Tirith êtes toujours aussi facile à piéger..."

Le sinistre personnage esquissa un rictus particulièrement mauvais. Il porta la main droite vers son masque mais abandonna en chemin, comme s'il venait seulement de se rendre compte que c'était impossible. En effet, à l'extrémitié de son bras droit, il n'y avait plus de main.
De la gauche alors, bougeant ses longs doigts noueux et couverts de cicatrices avec une lenteur insupportable, il enleva son masque pour dévoiler son visage.
Et sa face faisait peur à voir car elle était brûlée par endroits et elle portait toujours la marqu d'anciennes blessures violentes. Mais plus que son apparence, c'était ce qu'il représentait qui effraya tant de citoyens, car il était toujours reconnaissable.

"Voyons, voyons, des visages familiers...Je me souviens, oui, je me souviens très bien...-lentement son regard se posa sur Balak le mercenaire, sur Silka Sorge, sur bien d'autres...-Ah !, ce prodige...nous allons enfin pouvoir nous rencontrer face à face, fit-il en croisant le regard de Mithrandir...
Voyez, il n'y a pas de précipice ici, et même si j'ai perdu ma main par la faute de ce chien de roy..."

Au nom de Roy, ses yeux s'écarquillèrent, son regard semble devenir fou. Il scruta rapidemment la foule et on pouvait voir à ses membres crispés qu'il enregeait.

"Méphisto ! Chien félon ! Lâche ! Roy indigne ! Sinistre pleutre se complaisant sur ses divans de velours...Tu n'oses même pas me défier ? Pauvre couillon, je viendrai te déchirer devant tes portes mêmes, quand j'en aurai fini avec eux...
Vous payerez pour lui..."

Aussitôt, de derrière la porte surgirent des hommes en armure et portant tous un masque blanc, que quelqu'un comme Etelion reconnaîtrait pour sûr.
De même, les trappes sur le sol s'ouvrirent pour laisser se déverser un flot de guerriers, et celle qu'Eaoden avait remarqué dans la pièce d'à côté également, pour prendre les ennemis à revers.
Mais ceux-ci rencontrèrent Murdock et les gardes qu'il avait maintenu en arrière.
Un des fidèles de Balthazar s'exclama : "Que font-ils ici ?"
-Peu importe, massacrons-les !

Ils s'élancèrent.
Le Revenant, ignorant ce désagrément, déclara ainsi, entouré de ses quatres gardes :

"Allons, battez-vous, que cette vengeance soit au moins...divertissante..."

Eaoden n'avait rien fait pendant un bout de temps, se défendant, préférant réfléchir. Alors que les évènements se bousculèrent, il sorti son deuxième poignard (l'autre lui avait servi contre les téméraires ennemis qui osaient l'approcher) et se prépara. L'homme à la cape noire parla, pendant que la salle se remplissait d'ennemis. Un garde à l'air non assuré demanda;

"-On s’rend?"

Eaoden lui répondit; "-Tu va mourir un jour, si tu te rend, ce sera aujourd'hui, par mes mains. Alors bat-toi et tu auras alors une chance de survivre."

En réalité, il n'oserait jamais attaquer un allié (en encore moins un citoyen de Minas Tirith), c'était juste pour lui remettre ses idées en place. Il cria pour redonner un gramme de courage à tout le monde;

"-En avant, frère d'armes!"

Eaoden rangea momentanément ses poignards et sorti son arc. Il décocha rapidement toutes ses flèches, visant au hasard. Il se rappela alors qu'il devait les assommer et sorti ses poignards pour les frapper avec le bout du manche. Il fit toutes les figures difficiles pour se tester et impressionner ses ennemis. Les faibles tremblaient en le voyant. Il essaya alors de courir horizontalement sur le mur et s'accrocha au cou d'un soldat avec son poignard, sa tête tombant lourdement sur le sol. Il regarda alors vers les autres, pour voir ce qu'ils faisaient.

[J'ai bien compris? J'espère que j'en ai pas fait trop :P ]

Durant un court laps de temps, l'Instant fut brisé. L'état de grâce, ce qui transformait Balak en une machine à tuer dépourvu de sentiments, pris fin. Jamais durant son entraînement, cet évènement ne s'était produit. Durant plusieurs secondes, l'air était absolument dénué de paroles, de cris,de respirations. Le corps tout entier du mercenaire tremblait.

La Haine...

Ses yeux devenaient lentement rouge et son visage se crispa. Puis vint un sourire...et enfin un rire. Un rire dément et complètement dénué d'humanité. Ce sentiment de fureur que Balak avait réussi à maîtriser grâce aux enseignements de Silka Sorge, cette haine dévorante contre toutes les choses qu'il voyait... Il l'avait oublié...en quelques mois, il ne l'avait plus ressenti. Cette silhouette du passé avait fait renaître un sombre phénix des Abymes de son esprit.

Ainsi, pauvre larve, tu as survécu...

Le premier Balak, non plus le simple mercenaire, mais le fidèle amant de la faucheuse, se réveilla d'un sommeil que tous croyait définitif. Les veines saillantes et la mâchoire serrée révélait sont envie de tuer, de faire souffrir tout ce qu'il. Toujours avec un sourire crispé, il regarda Balthazar dans les yeux.

Tant mieux... j'étais si... déçu de n'avoir pu te tuer moi-même... Te rappelles-tu les petites blessures que je t'avais infligées autrefois. Elles ne sont rien comparées à ce que tu vas subir…

Tu demandes le Roy ? pourquoi se déplacerait-il pour un estropié ? tu n'en vaux pas la peine, mon pauvre balthazar... Celui qui va mettre fin à ta misérable existence... c'est moi!

Il était prêt à bondir sur le traître, mais un poids pesant sembla l’alourdir. En tournant légèrement la tête, il vit le regard sévère de son instructrice.
« Je ne t’ai pas entraîné pour que tu te relâche ainsi ! », voila ce que signifiait le visage dur de la bretteuse.

Silka avait raison. Une vague de culpabilité envahi Balak et chassa la bête de son esprit. Il n'était pas seul. Il ne devait pas céder à sa fureur première.

Pardonne mes paroles, Balthazar... Je ne tuerais pas... Non... nous allons tous te porter un coup fatal! à toi et à tout ton groupe d'assassins!

Puis Balak ferma les yeux une fraction de secondes.

Oublier…s’oublier…ne penser qu’à l’Instant…l’Instant…

L’état de grâce était de retour. Les pensées inutiles s’échappaient du mercenaire comme une nuée de parasites, dégoûtés par un corps peu appétissant. Lui qui était le foyer de milliers d’idées meurtrières, ils devenaient une chose sans âme, se perdant entièrement dans les brumes de guerre. Ce côté sombre de son être n’était plus.

Il n’était plus que combat pur, mais malgré tout, un sursaut de sa conscience le poussa à charger Balthazar le noir, l’élu de la mort. De quoi était-il encore capable ? Là était tout le problème, car le sombre personnage gardait une assurance totale malgré les déchirures de son corps. Mais qu’importe ? Avant de sombrer dans l’absolu guerrier et de brandir Renaissance, des mots, une pensée parcouru l’esprit de Balak.

…je suis l’ombre, l’éternel témoin…qui tue ou meurs, mais jamais ne faillis…

Murdock souriait, son instinct ne l'avait pas trompé. Armé de son bouclier et de son épée, comme ces camarades, il attendait les adversaires de pieds ferme.

"Garde de la citadelle avec moi. Archers n'économisez pas vos flèches."

A peine avait il eu le temps de dire cela qu'il devait se reconcentrer sur le combat à venir. Il repensa immédiatement à l'astuce qu'il avait utilisé comme l'adversaire au masque blanc qu'il avait vaincu sous l'Arbre Blanc. Il laissa alors son premier adversaire s'élançait contre lui. Contrairement à ce que s'attendait son adversaire, il ne para pas le coup avec son boucliers mais esquiva l'attaque et utilisa son bouclier comme une arme en visant là où le masque laisse une faille dans la défense de l'homme.

Le violent coup de bouclier fit perdre à l'homme son masque et lui coupa la respiration. Murdock n'en demandait pas mieux et d'un coup de revers de son épée, il décapita son premier adversaire en s'écriant

"Et de deux."

Avant de replonger dans la bataille, il regarde la situation et constate que ces compagnons se battent bien mais face aux nombres il ne pense pas qu'ils tiendront longtemps.

"Archers, envoyez immédiatement un éclaireur ou un messager à la caserne. Nous avons besoin de renfort urgent."

En disant cela, il pare de son bouclier le coup du second adversaire qui se présente devant lui et recule d'un ou deux mètres, jugeant la valeur de son ennemi.

Eleriol regarda l'elfe qui venait vers lui te tenta de se remémorer qui s'était. Dans la douleur et l'action, certaines de ses pensées s'étaient envolées quelque part ailleurs. Rapidement, il les rappela est put identifier son interlocutrice :

Milindë. Bêtement, j'ai ouvert cette porte sans prendre garde, et cet homme que certains semblent connaître ma planté sa lance dans mon épaule gauche. heureusement, je suis droitier. Pouvez-vous m'aider?

L'ancien ranger examina son agresseur. Celui-ci regardait dans un mélange de cruauté, de colère et d'amusement ses ennemis. Il levait parfois son bras estropié vers son visage tuméfié et dévasté. Il s'appelait Balthazar. Il avait trahi ses alliés et tué bon nombre de personnes. Il avait été tué. Il était ressucité. L'elfe se remémora la salle par lasuelle il était passé lors de la première partie de l'enquête. Il se souvint de ce qu'il avait ressenti. Il comprenait à présent ce qu'on lui avait conté, les horreurs qu'il avait entendu.

Eleriol regarda un mercenaire attaquer le Revenant. Il semblait habité d'une rage qu'il essayait de canaliser. Avant même le premier croisement de lames, il avait mené un combat à l'interieur de lui-même et l'avait remporté, du moins pour l'instant.peu d'hommes auraient pu supporter une telle tension. L'ancien ranger ferma les yeux et murmura quelques prières elfiques inaudbles à lattention de ce mercenaire dont il ignorait tout, à commencer par le nom.

Eleriol sortit finalement de ses pensées et repporta son attention sur Milindë, attendant sa réponse.

L'Intendant étouffa un juron particulièrement grossier et resaisit pleinement sa hache. Autour de lui, il le voyait bien, c'était la débandade. Il fixa d'un regard noir l'étrange apparition, ne comprenant que tardivement le pourquoi du tel tolé provoqué par sa simple présence.

-C'est lui !, disaient des gens, Il est immortel, c'est un démon !

Il avait beau être en train de combattre en Harad à cette époque, il avait entendu les contes sur cet êtres infâme, et cette histoire devait sûrement consultable à la bibliothèque. Avec de tels actes, il n'était pas étonnant que Balthazar le Noir inspirent autant de crainte, autant de terreur. Le tout amplifié par le fait qu'il devait être mort...
Aussi c'est d'une voix forte, pleine de dégoût, mais de haine aussi, qu'il brandit haut sa hache en criant :

"Battez-vous, pour vos vies, cette fois ! Pensez-vous vraiment qu'ils épargneront quelqu'un ? Il a sacrifié ses hommes ! Songez à vos compagnons tombés devant l'Arbre Blanc !"

Aussitôt, il dût abattre son arme pour tranche l'extrémité d'une lance qui fondait vers lui. Se mettant en garde, légèrement crispé, trop sans doute, il analysa l'équipement de son adversaire.
Ces gens là étaient vraiment différents des quelques brigands qui les avaient leurrés au début. Leurs armures étaient entièrement de fer et d'acier, elles recouvraient leur corps entièrements sauf pour quelques articulations, en outre leurs masques protégeait leur visage.
Il faudrait donc énormément de précision pour pouvoir trancher la moindre parcelle de chaire de l'un d'eux, en profitant du cou ou des quelques intersections des plaques de métal.
Mais lui-même n'y accordait guère d'importance. Avec une arme aussi imposante que sa hache, un coup bien placé viendrait à bout de toute armure.

Aussi, profitant du temps mis à son adversaire pour se saisir de son épée, il bondit et asséna un coup violent de haut en bas, atteignant le menton de l'homme masqué. Sa tête valdingua en arrière et terrible craquement se fit entendre quans sa nuque se brisa. Il s'effondra sur le sol.
Après coup, il cria au mage ce qu'il aurait dû lui dire depuis longtemps.

"Mithrandir ! Inutile de les assomer, c'est folie pure...Eux ne vous laisseront pas cette chance !"

Il jeta un regard aux alentours et soupira. L'histoire était mal engagée. La plupart d'entre eux ayant des lances, il était bien dur de les approcher...


Voyant les oeuvres du prince de perse de l'espion, il vint à l'esprit des attaquants, auquel la démonstration ne faisait ni chaud ni froid, que fallait mieux se méfier d'Eaoden. Aussi deux hommes le chargèrent-ils simultanément, maintenant fermement leurs lances devant eux afin de l'embrocher en ne lui laisse aucune chance. Il leur semblait préférable en effet de rester à distance pour éviter les coups précis et mortels.


Mais l'événement le plus impressionnant restait la charge de Balak. Quand le mercenaire l'avait nargué, le Revenant avait fait deux pas en avant, comme prêt à lui régler son compte à main nues. A ses dents crispées, on voyait qu'une fureur sans nom l'habitait et cela allait crescendo.
Pourtant il recula, les yeux écarquillé quand Balak fonça en sa direction.

Néanmoins, ce n'était pas pour rien que quatre de ses gardes personnels étaient restés devant lui. Aussi, le premier coup de Renaissance ne fit que briser deux hampes de lance. Immédiatement, les deux autres protecteurs au masque noir encerclèrent le fou furieux qui était dans une sale posture, malgré son état de fureur. Néanmoins, les deux premiers eurent mirent du temps pour sortir leur épée, ça chance venait là.
Derrière, quelques pas à peine, Balthazar souriait comme un dément...

"N'en vaut pas la peine ? Il ne pensera pas ça quand il gisera mort...et toi non plus...Tu n'auras même pas l'occasion de me toucher !", lui cracha t-il.


L'adversaire du garde de la citadelle Murdock regretta un instant de ne pas avoir de lance. Le sort de son prédécesseur n'était guère enviable...
Aussi décida t-il qu'il vallait mieux éviter un coup de bouclier.
Il feinta à sa droite, avec la nette envie de blesser le bras avec lequel Murdock tenait son arme.