Mesures execptionnelles

Gdom avait du mal à dormir. Il repensait toujours à cette foutue bonne femme qui l'avait jeté à terre alors qu'il ne lui voulait rien de mal après tout. Enfin, rien de trop méchant, il en aurait simplement tiré simplement un bon prix. Et, au lieu de sombrer dans un sommeil réparateur après le deuxième échec de fourberie à l'auberge, il avait l'impression de se faire tabasser. Comme si quelqu'un était en train de lui frapper sur la tête.
Toc toc toc.

Il se réveilla. Non, il n'avait pas de bosse sur le crâne. Non persone ne l'agressait au marteau. il rattrappa son oreiller.
Toc toc toc.

Dehors ! Il ouvrit sa fenêtre, s'apprêta à lancer sa botte en poussant en juron quand il ravala sa salive. L'homme qui clouait une grande pancarte contre ce mur avait la livrée de la cité. L'homme avait finit, il s'en alla. L'affiche resta là.

Code:

En raison des récents événements, et suite à la crainte de choses semblables, une série de mesures execptionelle a été prise.

-Il ne sera plus permis de se trouver dans les rues après onze heures au soir.

-Les patrouilles de gardes, nuit compris, sont doublées et couvriront tous les quartiers.

-La milice aura le droit de questionner et de fouiller quiconque paraissant suspect.

-Les portes de la cité et des différents cercles seront constamment closes et gardées. Leur accès sera réglementé.

-Nous vous demandons de rapporter tout comportement suspect. Tout acoquinement avec des malfrats sera puni sévèrement.

Selon le décret de l'Intendant.

Evidemment, c'était pour la Cité, dehors, d'autres mesures furent prises, et semblaient plus draconiennes encore. Certains murmurait que plus aucun cavalier ou garde des frontières n'avait de permissions supérieures à un jour pour plusieurs jours et que tous étaient mobilisés et en mouvement. Il n'y avait plus de place pour l'entraînement.

-Politique de la peur... Murmura doucement Kéliaran.
Le viel homme avait veillé tard dans la nuit auprés de Balthazar le Meurtrier , mais il avait fini sa soirée à l'auberge comme chaques jours en ce moment.

Il c'était arrété devant l'affiche de la place de marché , a la suite de dizaines de passants qui murmurés de désaprobation.
Certains parlés de sécurité , d'autre de tyrannie , lui le viel homme regarda songeur la plaquette de bois.

Des longs cernes et des rides clairsemées son visage fatigué et las.

-Il serait peut-être tant de partir. Pensa t-il pour lui-même , mais où aller ? Minas Thirit était l'endroit le plus sùr dans la Terre du Milieu même malgrés les récents évenements.
Où alors ? Le Rohan ? Il avait eu des échos des dirigeants peu scrupuleux et il detestait l'odeur des chevaux et des paysans , l'Arnor ? Dol-Armoth ? Non sa place était belle est bien ici , dans la Cité Blanche.

Il gravit lentement les marches pour rejoindre les maisons de guérison , évitant ici et là des gens qui se precipité aux premières lueurs de l'aube pour voir ces fameux décret de "l'intendant".
D'ailleurs où était le roi ? Peu de monde semblait s'en apercevoir mais cela faisait des jours que le Roi était partit.
Méphisto , un sacré vieux bougre...Pensa Kéliaran souriant en ce rememorant la première fois qu'il l'avait vu.
L'homme n'aimait pas trop l'Intendant , une bête cruelle et sans pitié , ces hommes là ne trouvent leur contentement que dans la violence , pour eux tout n'est que réprésion. Il le prouve encore aujourd'hui...