- Où en sommes nous lieutenant ?
- Les hommes sont prêt, ils sont tous à leur postes mais...
- Qu'y a t'il ? Vous pouvez me parler à coeur ouvert, nous sommes entre nous...
- ... Cette endroit... Il n'est plus ce qu'il était. Certains hommes doutent de notre mission... et de la nature de celui que nous poursuivons...
- N'ayez crainte, le paradis nous attend tous.Le chef posa sa main sur l'épaule du lieutenant dans un geste qui se voulait réconfortant. Ils étaients tout deux haradrims, tel que le prouvait leur teint et leur style vestimentaire, bien que modifier pour mieux s'accomoder au style rocailleux de la région. Ils attendaient -eux et leur compagnie-, éparpillés et embusqués dans les montagnes, comme s'ils attendaient de prendre dans leur filet ce que pourrait en ressortir.
- Faites executer cet homme et vous serrez promu à son rang, aya !
- Shukran !L'homme qui venait de se plaindre se retrouva un peu plus tard décapité et son corps rejeté dans le vide, s'écrasant au bas des montagnes avant d'être recouvert des gravats qui accompagnèrent sa descente.
- Quand on refuse le berger, on ne décide plus de sa mort... Commenta le chef à voix basse.
Mais il n'eut pas l'occasion de contempler la scène plus longtemps, un bruit chaotique résonnant derrière lui le força à prendre conscience de son entourage.
Sortit de nul part, des silhouettes apparurent à divers endroits, fauchant tout les haradrims qui entravaient -volontairement ou non- leur chemin. Une vague de panique s'en suivit et malgré les braillements d'ordres du chef, les hommes quittèrent leur poste et fuyèrent la trajectoire de leurs persécuteurs.
- Qtilûhem!Mais même le gradé avait peur, c'est pour cela qu'il espérait avoir lui même du renfort... Les ombres avançant vers lui. Il dégaina, plus par reflexe qu'envie de combattre...
- Chien, engeance de sau... !Sa phrase se termina en un immonde gargouillit incompréhensible. Il s'éffondra, menant les mains à sa gorge entaillée, dans l'impossible espoir de s'en sortir.
Aussi rapidement qu'ils furent apparus, les silhouettes disparurent dans les ténèbres de la nuit. Ils n'avaient pas fait beaucoup de morts et pour cause : tous avaient fuit leur courroux. Mais la troupe se réorganisa, reprennant peu à peu leurs postes et s'éfforçant de calmer leur tremblements.
Certains, plus malins que d'autres, fouillèrent les cadavres. Un des hommes trancha la tête du chef désormais défunt, se proclamant de manière légitime le successeur.